Formation des parents sur la communication avec les ... - Interarts

RÉPUBLIQUE DU MALI 

Un Peuple – Un But – Une Foi 

PLAN DE COURS 

Formation des parents sur la communication avec les enfants, adolescent(e)s 

et jeunes en matière de Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) 

Direction Nationale de la Santé 

Direction Nationale de la Promotion de l’Enfant et de la Famille 

Direction Nationale de l’Éducation de Base 

Direction Nationale de la Jeunesse 

Direction Nationale du Développement Social

SOMMAIRE 

LISTE DES ABRÉVIATIONS, ACRONYMES ET SIGLES………………………….....................................................1 

PRÉFACE...............................…………………………......................................................................................................3 

LES PRÉLIMINAIRES………………………….........................................................................................................................5 

INTRODUCTION………………………….............................................................................................................................5 

REMERCIEMENTS………………………….........................................................................................................................5 

DÉFINITION DES CONCEPTS ET MOTS CLÉS…………………………....................................................................6 

INSTRUCTIONS POUR L’UTILISATION DU CURRICULUM…………………………..............................................9 

DESCRIPTION…………………………...............................................................................................................................10 

LE PLAN DE COURS PROPREMENT DIT …………………………................................................................................13 

BIBLIOGRAPHIE…………………………................................................................................................................................46 

LISTE DES PERSONNES RESSOURCES………………………….................................................................................48 

Ce plan de cours a été élaboré par Family Care International Mali (FCI Mali) en partenariat avec le Comité National de Suivi grâce à l’appui financier 

de la Banque Mondiale, juin 2011.

LISTE DES ABRÉVIATIONS, ACRONYMES ET SIGLES 

AEJT : Association des Enfants et Jeunes Travailleurs 

ASDAP : Association pour le Soutien et le Développement des Activités de Population 

AMPPF : Association Malienne pour la Promotion et la Protection de la Famille 

AMPRODE Sahel : Association Malienne pour la Protection et le Développement de l’Environnement au Sahel 

ANTIM : Agence Nationale de la Télémédecine et de l’Information Médicale 

APC : Avortement Provoqué Clandestin 

ARCAD/SIDA : Association de Recherche, de Communication et d’Accompagnement à Domicile des Personnes Vivant avec le VIH/SIDA 

AV.E.S : Avenir Enfance Sahel 

CAFO : Coordination des Associations et ONG Féminines 

CCC : Communication pour le Changement de Comportements 

CNS : Comité National de Suivi 

CNIECS : Centre National d’Information, d’Éducation et de Communication en Santé 

CNR-ENF : Centre National de Ressources pour l’Éducation Non Formelle 

COMADE : Coalition Malienne des Droits de l’Enfant 

DNEB : Direction Nationale de l’Éducation de Base 

DSR : Division Santé de la Reproduction 

DNDS : Direction Nationale du Développement Social 

DNJ : Direction Nationale de la Jeunesse 

DNS : Direction Nationale de la Santé 

DNPEF : Direction Nationale de la Promotion de l’Enfant et de la Famille 

DNPF : Direction Nationale de la Promotion de la Femme 

FENASCOM : Fédération Nationale des Associations de Santé Communautaire 

FENACOF : Fédération Nationale des Collectifs des Organisations Féminines 

FCI : Family Care International 

GND : Grossesse Non Désirée 

GP/SP : Groupe Pivot Santé Population 

IEC : Information Éducation Communication 

1

INFSS : Institut National de Formation en Science de la Santé 

IST : Infection Sexuellement Transmissible 

OMS : Organisation Mondiale de la Santé 

ONG : Organisation Non Gouvernementale 

RECOTRAD : Réseau des Communicateurs Traditionnels du Mali 

RENAJEM : Réseau National des Jeunes du Mali pour la promotion de la santé de la reproduction et la lutte contre le VIH et le SIDA 

RIPOD : Réseau Islamique pour la Population et le Développement 

SIDA : Syndrome Immuno Déficience Acquise 

SSR : Santé Sexuelle et Reproductive 

TDR : Termes De Référence 

VIH : Virus Immunodéficience Humain 

UNFPA : Fonds des Nations Unies pour la Population 

UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’Enfance 

2

PRÉFACE 

Aujourd’hui, la santé des adolescents et des jeunes est une préoccupation 

majeure des autorités nationales car ils représentent la catégorie 

de la population la plus vulnérable face aux infections sexuellement 

transmissibles, aux grossesses précoces et non désirées, 

aux avortements à risque et à l’adoption d’autres comportements à 

risque. Selon EDS-M IV, le taux de séroprévalence du VIH dans la 

tranche d’âge 15 à 24 ans pour les jeunes filles est de 1,9% et de 

1,5% pour les jeunes garçons. Près de 40% des jeunes filles entre 15 

et 19 ans sont enceintes ou sont déjà mères. Cette situation résulte 

de l’insuffisance de la disponibilité et de l’accessibilité à l’information 

et aux autres services de santé de qualité pour les jeunes. 

En effet, l’éducation sexuelle des enfants doit tout d’abord commencer 

au niveau de la famille pour être complétée ensuite au niveau de 

l’école ou des centres d’apprentissage selon les catégories d’enfants, 

d’adolescents ou de jeunes. Malheureusement, cette éducation 

sexuelle est presque inexistante dans la plupart de nos familles car, 

parler de sexe est tabou chez nous au Mali. Mieux les résultats de 

certaines recherches menées auprès des parents ont prouvé que 

beaucoup d’entre eux ont très peu de connaissances en matière de 

Santé Sexuelle et Reproductive (SSR), ce qui constitue un frein pour 

communiquer avec les enfants. 

Ainsi les adolescents et les jeunes qui manquent d’information au 

sein de la famille, se contentent des informations erronées apprises 

dans la rue les rendant encore plus vulnérables aux problèmes de 

santé (IST, VIH, SIDA, grossesses non désirées, toxicomanie….) 

dont certains peuvent leur être fatals au cours de leur vie. 

En conformité avec le Plan Stratégique de la Santé des Adolescents 

et des Jeunes pour la période 2009-2013, le Ministère de la Santé en 

partenariat avec Family Care International, les autres départements 

ministériels et la société civile, a élaboré un curriculum sur la communication 

parent enfant en matière de SSR. Ce curriculum, approuvé 

par le Comité National de Suivi, vise à travers les trois documents 

qui le composent (le plan de cours, le guide du facilitateur et le kit du 

facilitateur) à outiller les parents des connaissances et compétences 

dont ils ont besoin pour mieux communiquer avec les enfants, adolescents 

et jeunes dans le cadre de l’amélioration de leur SSR. 

Les thèmes abordés dans le présent curriculum répondent aux quatre 

besoins fondamentaux des adolescents et des jeunes maliens définis 

dans la plate forme commune OMS/UNFPA/UNICEF à savoir : (i) le 

besoin d’informations adéquates ; (ii) le besoin de services de santé 

appropriés ; (iii) le besoin d’un environnement propice ; (iv) le besoin 

d’opportunité de participer aux interventions et activités. 

Aussi, je saisis cette occasion pour remercier tous les partenaires 

techniques et financiers, notamment le Bureau de la Banque Mondiale 

et du Fonds des Nations Unis pour les Activités de Population 

(UNFPA), pour leur concours précieux apporté à mon Département 

pour l’élaboration de ce curriculum dont la mise en œuvre fera le bien 

être de notre population en général et de notre jeunesse en particulier. 

C’est pourquoi, je vous invite tous, organisations de la société civile, 

intervenants des secteurs public, parapublic et privé dans le domaine 

de la santé des adolescents et des jeunes, à faire bon usage du 

présent document. 

3

LES PRÉLIMINAIRES

LES PRÉLIMINAIRES 

INTRODUCTION 

L’adolescence est une période critique au cours de laquelle les schémas 

de comportements et de relations qui continueront tout au long de la vie 

d’adulte sont établis. Au Mali, 30 à 40 % des jeunes femmes de 15 à 24 ans 

sont sexuellement actives et les premiers rapports sexuels ont lieu à 15 ans. 1 

Certains aspects de l’éveil sexuel à l’adolescence incombent aux parents et 

aux éducateurs qui doivent prendre en charge un certain nombre d’aspects 

fondamentaux comme : 

• l’information sur la sexualité ; 

• les relations sexuelles à risque ; 

• et la contraception. 

À ce stade, on peut se poser la question suivante : en quoi cela concerne-t-il 

la relation entre l’adolescent(e) et ses parents ? Il faut rappeler que l’éveil 

de la sexualité est un évènement majeur pour le jeune en train de devenir 

adulte et les parents peuvent lui éviter certaines difficultés s’ils ont des 

informations claires sur la SSR et une stratégie pour créer et maintenir un 

processus de communication avec les enfants, adolescent(e)s et jeunes. 

La puberté amène avec elle un bagage de pulsions sexuelles auxquelles les 

jeunes ne sont pas préparés. Découvrir que l’on est une personne sexuée 

et que cela influence nos rapports avec les autres est lourd de sens. Ressentir 

des pulsions sexuelles physiques sans vraiment savoir comment tout 

cela fonctionne, ni savoir ce qu’est une relation sexuelle peut être la source 

de sérieux questionnement intérieur. La sexualité est probablement le lien le 

plus intime que l’on puisse avoir avec les autres et elle est une partie inaliénable 

de la vie personnelle. 

Les adolescent(e)s ont le droit d’accéder à ce monde dans le respect de 

leur personnalité et tout détournement de ce parcours par la violence, par 

l’exploitation sexuelle ou par tout autre moyen, peut laisser des séquelles 

psychologiques durables. Même si les parents ont la volonté de protéger 

leurs enfants, ils ne peuvent pas vivre cette transition à leur place, ni empêcher 

que se produise le phénomène. Leur rôle est donc d’en faciliter l’évolution. 

1 

Conduites sexuelles des jeunes filles maliennes : quand la puberté précoce devient préoccupante au 

Mali, Aurore du 16 juillet 2009, B.S. Diarra 

REMERCIEMENTS 

Ce curriculum de renforcement des compétences des parents en communication 

en matière de Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) des enfants, 

adolescent(e)s et jeunes se veut être un outil pour tous les intervenants de la 

thématique SSR, afin que les parents jouent pleinement leur rôle de modèle 

et de guide dans l’éducation sexuelle de leurs enfants en famille. 

Il donne des conseils très intéressants aux parents : 

• pour découvrir leurs enfants, adolescent(e)s et jeunes de la 

conception à la naissance ; 

• pour comprendre leur développement physique, physiologique, 

psychologique et social ; 

• pour comprendre et prévenir les IST, le VIH et le SIDA ; 

• pour comprendre les besoins des enfants, des adolescent(e)s et des 

jeunes en matière de SSR ; 

• pour mieux communiquer avec les enfants, les adolescent(e)s et les 

jeunes dans leur transition vers la vie d’adultes responsables du point 

de vue SSR. 

Ce curriculum a été élaboré par M. Soumana Thienta, Spécialiste en 

Communication pour le Développement sous mandat de Family Care International 

Mali (FCI Mali) avec le soutien financier de la Banque Mondiale. 

FCI Mali tient à remercier la Banque Mondiale pour son soutien financier 

et toutes les personnes et structures qui ont participé de près ou de loin 

à l’élaboration de ce précieux outil, qu’elles trouvent dans cet ouvrage 

l’expression de sa profonde reconnaissance. 

5


6 

DÉFINITION DES CONCEPTS 

ET MOTS CLÉS 

Adolescence : période qui correspond à la classe d’âge entre 10 et 19 ans. 

La jeunesse inclut les classes d’âge allant jusqu’à 24 ans. 

Abus sexuel : toute forme de contact sexuel, d’attouchement ou de caresses 

non désirés. 

Affirmation de soi : c’est le fait de décider en fonction de ses intérêts, d’être 

responsable de ses faits et gestes en toute indépendance sans aucune pression. 

C’est une des manifestations de la responsabilité individuelle vis-à-vis 

des pressions extérieures (surtout venant des amis pendant la période de 

l’adolescence). 

Amour propre : l’amour et le respect de soi. 

Appareil génital : c’est l’ensemble des organes reproducteurs (internes et 

externes) de l’homme ou de la femme. 

Avortement provoqué clandestin : l’avortement est l’interruption de la 

grossesse. L’avortement provoqué peut être à risques s’il est pratiqué avec 

des instruments non stérilisés et dans un environnement malsain et de façon 

clandestine. Les conséquences des avortements à risques peuvent être 

l’infection, les lésions des organes internes ou même la mort. 

CCC : Communication pour le Changement de Comportement. 

Complexe d’Œdipe : c’est le désir inconscient d’entretenir une relation intime 

avec le parent du sexe opposé. 

Conscience de soi-même : avoir conscience de ses propres émotions et 

sentiments et les comprendre. 

Contraception : méthode utilisée par l’homme ou la femme pour empêcher 

une grossesse et en cas de condoms de se protéger contre les IST et le VIH. 

Counseling : il consiste à écouter et conseiller sur un certain nombre de 

problèmes d’ordre psychologique principalement. C’est un entretien conseil, 

un tête-à-tête qui a lieu dans un endroit calme au cours duquel une personne 

en aide une autre à identifier les solutions possibles à son problème, ainsi 

que les conséquences de sa décision. Le conseil/entretien est un processus 

de communication interpersonnelle. 

Cycle menstruel : c’est la période qui va du premier jour des règles au 

premier jour des prochaines règles. Ses caractéristiques sont les 

suivantes : il dure en moyenne 28 jours mais peut varier de 21 à 35 jours. 

Il survient de la puberté à la ménopause, chez les femmes. 

Éjaculation : moment où le sperme sort du pénis. 

Embryon : nom donné au foetus pendant les huit premières semaines après 

sa conception. 

Empathie : aptitude à comprendre les inquiétudes et les besoins d’autrui. 

Vous êtes empathique si vous pouvez imaginer à la place d’autrui et deviner 

ce qu’il ressent. 

Fécondation : rencontre entre un ovule et un spermatozoïde qui forme un 

embryon ; l’embryon se développe pour devenir un bébé. 

Fœtus : nom donné au futur bébé après deux mois de grossesse. 

Grossesse Non Désirée (GND) : grossesse non prévue et non souhaitée. 

Information Éducation Communication (IEC) : ensemble d’activités coordonnées 

sensibilisant un groupe cible, fournissant des informations à ses 

membres en les éduquant dans le but de les aider à changer de comportement 

ou à faciliter l’adoption de comportements bénéfiques à la santé. 

Inceste : rapports sexuels avec un membre de la famille immédiate. 

Infections Sexuellement Transmissibles (IST) : infections contractées 

suite à des rapports sexuels non protégés avec un partenaire déjà infecté. 

La plus dangereuse des IST est le SIDA dont on ne peut guérir une fois que 

l’on a été infecté. 

Lévirat : coutume selon laquelle la ou les épouses d’un homme deviennent à 

sa mort, les épouses de son/ses frère(s).


Mariage précoce : c’est un mariage contracté avant la maturité de la fille, 

qui est de 18 ans. 

Menstruation : écoulement de sang et de muqueuses sortant du corps de 

la femme survenant lors de chaque cycle menstruel ; sa durée varie d’une 

femme à l’autre mais est en général de trois à sept jours. 

Nidation : c’est l’implantation de l’ovule fécondé dans l’utérus, une 

fine membrane recouvre le bourgeon cellulaire, le placenta se forme et 

l’approvisionnement alimentaire via la circulation sanguine de la mère se met 

en place. 

Ovaire : glande qui produit les ovules et les hormones sexuelles féminines. 

Les femmes possèdent deux ovaires. 

Ovule : cellule reproductrice de la femme. Quand un ovule rencontre un 

spermatozoïde, ils forment ensemble la première cellule du futur bébé. 

Chaque ovaire contient environ 200 000 ovules à la naissance. 

Parent : il est exprimé de façon holistique. 

Pair éducateur : le pair éducateur est un jeune formé pour aider ses camarades 

dans sa communauté à adopter un comportement sain et responsable 

en matière de santé de la reproduction. Il est de la même génération, a les 

mêmes préoccupations et les mêmes normes sociales et culturelles. 

Parricide : terme issu du latin parricidia (assassin d’un proche) désigne 

l’acte d’assassiner son père, sa mère (matricide), voire toute relation proche ; 

l’acte d’assassiner une personne établie dans une relation comparable à 

celle d’un père (par exemple, le dirigeant d’un pays) ; l’auteur de cet acte. 

Personne séropositive : personne qui a dans son sang des anticorps du 

VIH. Ces anticorps apparaissent généralement trois mois après avoir été 

infecté par le virus. Même si pendant cette période de trois mois, les tests 

de dépistage du VIH peuvent être négatifs, la personne infectée peut déjà 

contaminer les autres personnes lors des rapports sexuels non protégés. 

Pénis : organe génital externe du garçon. Il sert à expulser l’urine et à partir 

de la puberté, également le sperme. 

Puberté : période au cours de laquelle le corps du garçon ou de la fille 

connaît des changements. Chez les filles, on constate une augmentation 

de la taille, la croissance des poils pelviens, le développement des seins, 

le développement des organes sexuels, l’arrondissement des hanches et 

la menstruation. Chez les garçons, on constate une augmentation de la 

taille, la croissance des poils pelviens, le développement des organes 

sexuels, la production de spermes, les érections matinales, les poils sur le 

visage et la voix mue et devient plus grave. 

Santé sexuelle : la santé sexuelle est un état de bien-être physique, 

émotionnel, mental et social lié à la sexualité. Elle ne saurait être réduite 

à l’absence de maladies, de troubles du fonctionnement ou d’infirmités. 

Santé reproductive : état de bien-être physique, mental et social relatif au 

système reproductif, à ses fonctions et processus. C’est le bien-être général, 

tant physique que mental et social d’une personne, pour tout ce qui concerne 

l’appareil génital, ses fonctions et son fonctionnement. 

SIDA : signifie «Syndrome d’Immunodéficience Acquise». L’Immunodéficience 

acquise désigne le fait que l’organisme humain n’ait plus d’immunité ou de 

protection. Le SIDA est donc une maladie grave provoquée par le virus du 

VIH qui fait perdre au corps sa capacité de se défendre notamment contre les 

infections. Pour l’instant, la seule façon d’empêcher que le SIDA ne se développe, 

c’est de se protéger contre l’infection au VIH et de protéger les autres. 

Sororat : système dans lequel la sœur cadette de l’épouse décédée vient 

remplacer celle-ci auprès de son mari. 

7


Spermatozoïde : cellule sexuelle de l’homme. Quand un spermatozoïde 

rencontre un ovule, ils forment ensemble la première cellule 

du futur bébé. 

Testicule : glande qui produit les spermatozoïdes et les hormones 

sexuelles masculines. Les garçons en possèdent deux. 

Trompe : conduit qui va de chaque coté de l’utérus vers l’ovaire 

respectif, se terminant par une sorte d’entonnoir pourvu de franges. 

Utérus : organe féminin situé dans le bas-ventre et dans lequel 

s’implante l’ovule fécondé. C’est là que le bébé se développe 

pendant les neuf mois que dure une grossesse. 

VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine. C’est l’agent causal 

du SIDA. C’est un virus, qui a la capacité de détruire les moyens 

de défense de l’organisme humain. 

Viol : rapport sexuel forcé, sans le consentement de la personne. 

Les femmes et les hommes peuvent être violés. Mais le plus 

souvent, les victimes de viol sont des femmes. 

Violence sexuelle : la violence sexuelle est le fait d’avoir des 

rapports sexuels forcés avec quelqu’un sans son consentement. 

8


INSTRUCTIONS POUR L’UTILISATION 

DU CURRICULUM 

Ce curriculum est conçu pour la formation des parents et de toutes autres 

personnes ayant en charge l’éducation des enfants, des adolescent(e)s et 

des jeunes. Il est destiné à un facilitateur préalablement formé par le concepteur 

ou par des formateurs ayant subi une formation de formateurs. Pour 

ces facilitateurs, il serait souhaitable de renforcer leurs compétences sur les 

techniques de formation des adultes. Ceci pourrait améliorer les chances de 

réussite de la formation, car il faut rappeler que les adultes (en l’occurrence, 

les parents) apprennent mieux quand certaines approches méthodologiques 

sont utilisées et quand ils constituent le centre d’intérêt de la formation. 

Lors de la formation des parents, il faut au moins un facilitateur principal 

et un co-facilitateur, qui devraient déjà avoir de l’expérience en matière 

d’activités de groupe. Pour être plus efficaces, les facilitateurs devraient 

également avoir une connaissance générale des questions et problèmes 

affectant les parents qui sont les participants, autrement dit des problèmes 

liés à la conduite sociale des adolescent(e)s en particulier et des autres 

thématiques traitées comme la problématique de la santé sexuelle des 

adolescent(e)s et jeunes, les IST, le VIH et le SIDA, la Communication pour 

le Changement de Comportement (CCC) en général, etc. 

Ce curriculum donne aux facilitateurs en plus de l’organisation méthodologique 

et pédagogique du cours, des informations techniques précises 

pour sa synthèse figurant dans le guide du facilitateur, constituant la seconde 

partie du document. Il doit accorder la priorité à l’écoute active des 

participants avant de faire sa synthèse. Il doit utiliser plusieurs techniques 

de formation pour s’assurer que les connaissances des participants évoluent 

toutes ensemble, comme : 1. les techniques de questionnement efficaces 

(questions ouvertes pour permettre des discussions élargies, questions 

provocantes pour faire parler ceux ou celles qui ne parlent pas, questions 

fermées pour être sûr que les participants assimilent…) ; 2. les formulations 

et reformulations des idées des participants ; 3. les généralisations ; 4. les 

conceptualisations ; 5. les synthèses, etc. 

Dans la troisième partie du document, figure le kit du facilitateur qui regroupe 

les exercices, les jeux de rôle, les énoncés des travaux de groupes, les questionnaires, 

le lexique, et autres outils pédagogiques. Les facilitateurs doivent 

s’y référer et préparer tous ceux dont ils ont besoin avant la session. Tout 

doit être organisé avant d’avoir les participants en salle. Afin de maximiser 

l’efficacité de ce curriculum, les facilitateurs sont encouragés à adapter les 

exercices, les exemples aux réalités du milieu où la formation se tient, en 

utilisant des noms courants, des situations d’actualité, etc. Les évaluations 

doivent être faites et les résultats communiqués aux participants au cours 

de la formation. Les aspects ayant besoin de plus d’attention de la part des 

facilitateurs doivent être notés lors de la correction des questions du prétest 

et ils mettront l’accent sur ces parties durant la formation. Les résultats 

du post-test doivent être communiqués et les points d’insuffisance débattus 

avant de clôturer la session de même que pour le questionnaire d’évaluation 

de la session. Les facilitateurs doivent pouvoir s’améliorer de session en 

session à travers l’animation des séances de feedback en fin de chaque jour 

de travail pour passer en revue les points forts et les points à améliorer. 

Tous les utilisateurs de ce curriculum devraient lire ces pages attentivement 

et assimiler le contenu avant de s’y engager. 

« Le bon facilitateur est celui qui se remet en cause avant toute session de 

formation, car toutes les sessions sont différentes les unes des autres. » 

(S. Thienta) 

9


DESCRIPTION 

Le curriculum comprend trois (3) chapitres principaux et neuf (9) sections. 

Dans sa pratique, la formation dure quatre (4) jours. Elle est conçue pour 

être tenue dans une salle où les participants, au nombre maximum de 25 

personnes, peuvent se mouvoir au moment de certains exercices et des jeux 

de rôle. Il est destiné aux parents et à toutes autres personnes ayant en 

charge des enfants, des adolescent(e)s et des jeunes. 

BUT DE LA FORMATION 

Le but de la formation est d’outiller les parents avec des informations et des 

compétences de communication en matière de Santé Sexuelle et Reproductive 

(SSR) afin qu’ils puissent mieux communiquer avec leurs enfants, 

adolescent(e)s et jeunes en famille. 

OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE 

À la fin de la formation, les parents seront capables de : 

1. Décrire les étapes du développement de l’enfant. 

2. Caractériser les adolescent(e)s du point de vue physiologique, 

psychologique et social : 

a. Citer les caractéristiques psychologiques ; 

b. Citer les caractéristiques sociologiques ; 

c. Décrire les caractéristiques physiologiques (expliquer le cycle 

menstruel de la fille et l’éjaculation chez le garçon). 

3. Décrire les problèmes de SSR des adolescent(e)s : 

a. Décrire les rapports sexuels précoces ; 

b. Décrire les grossesses non désirées et précoces ; 

c. Décrire les avortements provoqués clandestins ; 

d. Fournir des informations sur les IST les plus courantes ; 

e. Décrire les symptômes des IST ; 

f. Expliquer les modes de transmission et de prévention des IST et du VIH ; 

g. Fournir des informations sur le traitement des IST ; 

10 h. Expliquer les conséquences des IST, du VIH et du SIDA ; 

4. Décrire les conséquences des rapports sexuels à risque et/ou 

non protégés : 

a. Décrire les rapports sexuels précoces ; 

b. Décrire les grossesses non désirées et précoces ; 

c. Fournir des informations sur les IST, le VIH et le SIDA. 

5. Expliquer les besoins des enfants, adolescent(e)s et jeunes 

en matière de SSR. 

6. Informer sur les droits des enfants, adolescent(e)s et jeunes en 

matière de SSR. 

7. Expliquer le processus d’adoption de comportements responsables 

en matière de SSR : 

a. Expliquer le processus d’adoption de nouveaux comportements ; 

b. Informer sur les facteurs qui influent le comportement sexuel 

des adolescent(e)s. 

8. Mieux communiquer avec les enfants, adolescent(e)s et jeunes 

en matière de SSR : 

a. Expliquer le concept de l’IEC et de la CCC ; 

b. Décrire les éléments de base du processus de communication ; 

c. Expliquer les principes de base qui régissent la communication humaine ; 

d. Fournir des informations sur les types et formes de communication ; 

e. Décrire les qualités d’un bon message ; 

f. Expliquer les obstacles à la communication entre parents et enfants. 

9. Décrire le concept de l’éducation sexuelle en famille : 

a. Expliquer les avantages de l’éducation sexuelle en famille ; 

b. Expliquer les caractéristiques de la communication entre parents, 

enfants, adolescent(e)s et jeunes en matière de SSR ; 

c. Décrire les obstacles à la communication entre parents et enfants, 

adolescent(e)s et jeunes ; 

d. Quelques astuces pour aborder les enfants, adolescent(e)s et jeunes 

en matière de SSR.


10. Expliquer comment résoudre les conflits entre parents 

et adolescent(e)s : 

a. Décrire les préalables nécessaires à la résolution des conflits entre 

parents et enfants ; 

b. Expliquer les cinq règles pour réussir la communication en cas 

de conflits. 

MÉTHODES PÉDAGOGIQUES 

Les méthodes utilisées sont : 

• le brainstorming ; 

• les questions/réponses et les discussions ; 

• les jeux de rôle ; 

• les études de cas ; 

• les exposés illustrés ; 

• les exercices ; 

• les travaux de groupes ; 

• la projection de vidéo. 

MATÉRIEL PÉDAGOGIQUE 

Le présent curriculum est un outil pédagogique intégré. Il est composé du 

plan de cours, des notes pour le résumé du facilitateur dans le guide, du kit 

du facilitateur (questionnaires d’évaluation de la session, des questions pré 

et post-test, des exercices, des jeux de rôle, des études de cas, des fiches 

de divertissement, etc.). Le matériel pédagogique suivant est conseillé lors 

des sessions de formation : 

• papier flip chart ; 

• tableau et craie ; 

• marqueurs ; 

• rétroprojecteur et écran ; 

• produits contraceptifs ; 

• téléviseur, magnétoscope et cassettes vidéo en relation avec les 

thèmes (exemple : Scène d’Adolescence de FCI Module II) ; 

• ordinateur. 

OUTILS D’ÉVALUATION DE LA FORMATION 

Il est prévu deux types d’évaluation avec quatre questionnaires différents : 

• questionnaire pré-test administré au début de la formation afin d’évaluer 

les connaissances antérieures des participants ; 

• questionnaire post-test plus compliqué que le premier, il permet 

d’évaluer les connaissances acquises durant la formation ; 

• questionnaire d’évaluation de la session, destiné aux participants, 

qui permet d’évaluer la qualité de la formation aux niveaux : 

- technique (pertinence des thèmes traités), 

- pédagogique (la qualité des méthodes d’apprentissage utilisées 

et la compétence des formateurs), 

- du temps (appréciation de la durée de la formation en fonction 

de la quantité d’informations fournies), 

- logistique (appréciation des aspects comme la salle, le matériel, 

les pauses etc.) ; 

• questionnaire d’évaluation destiné aux facilitateurs portant sur les 

appréciations de contenu du curriculum et la méthodologie ; 

• animation des séances journalières de feedback des facilitateurs portant 

sur les points forts et les points à améliorer. 

DURÉE DE LA FORMATION 

Cette formation est prévue pour une durée de 25 heures au total qui peuvent 

être reparties sur 4 jours soit 6 heures 15 minutes par jour. 

EFFECTIF SUGGÉRÉ 

Dans le souci d’avoir de bons résultats, il est conseillé de mener la formation 

avec un nombre de participants compris entre 15 et 25. 

NOMBRE DE FACITLITATEURS SOUHAITÉ 

Il est souhaitable d’avoir au minimum deux facilitateurs. 

11

LE PLAN DE COURS 

PROPREMENT DIT

LE PLAN DE COURS PROPREMENT DIT 

ACTIVITÉS D’OUVERTURE DE LA FORMATION – 2 heures (soit 120 minutes) 

DURÉE OBJECTIFS/ACTIVITÉS MÉTHODES DE FORMATION/ 

D’APPRENTISSAGE 

15 min Cérémonie d’ouverture de la 

formation 

Accueil et installation des participants 

Mots de bienvenue 

Suite des interventions programmées 

par les officiels 

Cérémonie d’ouverture 

Les participants et les officiels sont 

accueillis par les représentants de la 

structure organisatrice de la formation 

et par les facilitateurs. 

RESSOURCES MATÉRIELLES 

Matériels de formation 

Chemises des participants (blocs 

notes, bics, crayons, gommes) 

Ordinateur 

Multimédia 

Papier flip chart 

Marqueurs 

Cartes et papier bristol 

30 min Présentation des participants et des 

facilitateurs 

Exercice N° 1 

Demander aux participants de se regrouper 

deux par deux, y compris les 

deux facilitateurs, et de s’interviewer 

en posant les questions suivantes : 

- noms et prénoms ; 

- fonction/activités menées ; 

- statut matrimonial (nombre 

d’épouses, d’enfants filles et 

garçons en charge) ; 

- l’animal qui vous symbolise le plus 

et pourquoi ; 

- ce que vous aimez et ce que vous 

détestez. 

Le facilitateur clôture. 

Blocs notes 

Stylos 

Kit du facilitateur, page 1 

13




20 min Présentation des attentes des participants 

et des normes de l’atelier 

Jeux 

Distribuer des cartes bristols en 

couleur aux participants, chacun écrit 

deux à trois attentes. 

Après quelques instants consacrés à 

la rédaction des attentes par les participants, 

le facilitateur avec l’aide du 

co-facilitateur, colle les cartes sur 

une feuille géante. Le facilitateur fait 

la synthèse des attentes en associant 

les idées similaires. Ces 

attentes sont collées sur une feuille 

géante qui restera collée dans un 

coin de la salle jusqu’à la fin de la 

formation. 


Cartes bristols 

Marqueurs 

Tissu 


Ensuite, lors du brainstorming, le 

facilitateur amène les participants à 

mettre en évidence les normes de 

l’atelier et la mise en place du chef 

de village et de ses deux conseillers. 

14




15 min Présentation du but, des objectifs et 

du programme de la formation 

Lecture 

Le facilitateur demande aux participants 

de prendre dans leur chemise 

la documentation sur : 

- le but ; 

- les objectifs ; 

- et le programme de la formation. 

Il les fait lire à tour de rôle et fait une 

analyse comparée entre les attentes 

des participants et les thématiques 

qui seront abordées. 


Documentation sur la formation 

Le but 

Les objectifs 

Agenda de la formation 

Lire les pages 9 à 11 du présent 

document 

30 min Pré-tester les connaissances antérieures 

des participants 

Évaluation 

Le facilitateur distribue le questionnaire 

du pré-test, le lit à haute voix 

question par question et demande 

aux participants de le remplir. 

Questionnaire de pré-test 

Kit du facilitateur pages 11 et 12 

30 min PAUSE CAFÉ 

15




Questions-Réponses 

10 min Identifier les besoins de formation 

individuelle et collective des 

participants 

Le facilitateur passe en revue une 

à une les questions du pré-test et 

interroge les participants qui ont des 

problèmes avec telle ou telle question. 

Il donne la bonne réponse. Le 

co-facilitateur note les constats sur 

les papiers flip chart, et ils seront affichés 

jusqu’à la fin de la formation, au 

cours de laquelle ils seront passés en 

revue de même que les attentes. 


Questionnaire corrigé du pré-test 

Kit du facilitateur pages 12 et 13 

CHAPITRE 1 : 

Renforcement des connaissances des parents pour mieux comprendre les caractéristiques 

physiologiques, psychologiques et sociologiques des enfants, adolescent(e)s et jeunes 

– 1 heure 45 minutes (soit 105 minutes) – 

SECTION 1 : Étapes du développement de l’enfant – 1 heure 5 minutes (soit 65 minutes) 

16 

20 min 1. Décrire les étapes du développement 

de l’enfant 


Le facilitateur pose les questions 

suivantes aux participants : quelles 

sont, selon vous, les différentes étapes 

du développement de l’enfant ? 

Les participants donnent des 

éléments de réponses, le facilitateur 

récapitule, fait la synthèse en 

décrivant toutes les étapes clés. 


Marqueurs 

Exploiter les ressources du guide du 

facilitateur pages 1 à 4




15 min 2. Expliquer le processus de 

détermination du sexe de l’enfant 

Exposé 

Le facilitateur expose en schématisant 

le processus de détermination 

du sexe d’un enfant, demande aux 

participants s’ils ont des questions 

pour éclaircir certains points et donne 

les réponses. 



Marqueurs 

Curriculum 

Exploiter les ressources du guide 

du facilitateur pages 1 et 2 

Il est à noter que les spermatozoïdes 

de l’homme portent les chromosomes 

XY, le chromosome Y détermine le sexe 

masculin (garçon), le chromosome X, 

détermine le sexe féminin (fille). 

10 min 3. Définir le complexe d’Œdipe Exposé 

Le facilitateur fait un exposé sur la 

définition du « concept d’Oedipe », qui 

est « le désir inconscient d’entretenir 

une relation intime avec le parent du 

sexe opposé ». 


Marqueurs 

Guide du facilitateur, page 2 

20 min 4. Comprendre les caractéristiques 

de la puberté chez le garçon et 

chez la fille 

Travaux de groupes N° 1 

Le facilitateur répartit les participants 

au sein de quatre groupes de travail. 

Deux groupes travaillent sur les 

caractéristiques et signes de la 

puberté chez le garçon et les deux 

autres sur ceux de la fille. 

Chaque groupe présente ses résultats 

qui seront discutés en plénière. 

Le facilitateur fait la synthèse et 

remercie les participants. 


Marqueurs 

Exploiter les ressources du guide du 

facilitateur pages 3 et 4 

Travaux de groupes N°1, page 3 du 

Kit. 

17


SECTION 2 : Caractéristiques spécifiques des adolescent(e)s du point de vue physiologique, psychologique et social – 40 minutes 



15 min 5. Expliquer les caractéristiques 

physiologiques (le cycle menstruel 

de la fille) 



de définir le cycle menstruel 

et d’expliquer ses phases : 

1. l’ovulation ; 2. la fécondation ; 

3. la nidation. 

Les participants répondent et le 

co-facilitateur note les réponses sur 

les papiers flip chart. Le facilitateur 

récapitule et donne la définition du 

cycle menstruel et la description des 

différentes phases. 



Marqueurs 

Schémas du cycle menstruel et 

des organes génitaux masculins 

et féminins 

Guide du facilitateur pages 4 et 5 

15 min 6. Expliquer les schémas des organes 

génitaux masculins et féminins 

Exposé 

Le facilitateur présente un par un 

les schémas des organes génitaux 

masculins et féminins. Il explique 

les fonctions de chaque élément des 

organes (exploiter les informations 

dans le guide du facilitateur). 

Il répond aux questions des 

participants et conclut. 


Marqueurs 

Guide du facilitateur, pages 6 à 13, 

schémas des organes génitaux 

masculins et féminins en diapositive 

18




10 min 7. Décrire les caractéristiques 

psychologiques et sociales des 

adolescent(e)s 

Brainstorming 


de citer les caractéristiques 

psychologiques et sociales, 

qu’ils connaissent chez les 

adolescent(e)s. Les participants 

répondent et le co-facilitateur note les 

réponses sur les papiers flip chart. 

Le facilitateur fait la synthèse. 



Marqueurs 


CHAPITRE 2: 

Renforcement des connaissances des parents sur les problèmes de SSR des enfants, adolescent(e)s et jeunes 

– 5 heures 35 minutes (soit 335 minutes) – 

SECTION 1 : Problèmes auxquels les adolescent(e)s sont confrontés en matière de SSR – 4 heures 30 minutes (soit 270 minutes) 

25 min 8. Échanger sur la définition, les 

causes et les conséquences des 

rapports sexuels précoces 

Travaux de groupes N°2 


au sein de deux groupes de travail 

et leur demande de définir les rapports 

sexuels précoces, de donner 

leurs causes et leurs conséquences. 

Les groupes notent leurs réponses 

sur les papiers flip chart et celles-ci 

seront présentées et discutées en 

plénière. Le facilitateur fait la synthèse. 


Marqueurs 

Kit du facilitateur, travaux de groupes 

N°2, page 3 


Puis il met un accent particulier sur 

le rôle des parents dans l’éducation 

sexuelle des enfants en famille et le 

risque des IST, du VIH et du SIDA. 

19




10 min 9. Citer au moins 5 causes des 

grossesses non désirées 

et précoces 

Brainstorming 


suivantes aux participants : Qu’est-ce 

qu’une grossesse précoce ? 

Qu’est-ce qu’une grossesse non 

désirée? Quelles peuvent être les 

causes des grossesses précoces et/ 

ou non désirées ? 

Le co-facilitateur note les réponses, 

le facilitateur récapitule. Puis il donne 

les différentes définitions. 



Marqueurs 


15 min 10. Énumérer au moins 5 

conséquences des grossesses 

non désirées et précoces 

Projection de la vidéo «Scène 

d’adolescence à vous de jouer » 

de FCI, suivie de discussion 

Le facilitateur projette le film vidéo 

« Scène d’adolescence à vous de 

jouer » Module 2 : Rêve brisé histoire 

de Fatou, et demande aux participants 

de noter les évènements 

qui attirent leur attention. 

À la fin du film, il demande aux 

participants ce qu’ils ont noté, le 

co-facilitateur note les réponses 

sur les papiers flip chart. 

Le facilitateur anime une discussion, 

répond aux questions, récapitule et 

fait la synthèse (5 min pour la projection 

et 10 min pour les discussions). 


Marqueurs 

Téléviseur 

Magnétoscope 

Cassette vidéo «Scène 

d’adolescence à vous de jouer» 


20




20 min 11. Identifier des stratégies pour 

éviter les grossesses non 

désirées et précoces 



de citer quelques stratégies 

pouvant éviter les grossesses non 

désirées et précoces. Le co-facilitateur 

note les réponses sur les papiers 

flip chart. Le facilitateur récapitule et 

fait la synthèse en mettant l’accent 

sur les points suivants : 

- l’instauration de la communication 

entre parents et enfants ; 

- l’éducation sexuelle dans les 

écoles et entre les pairs ; 

- le fait de rendre accessibles les 

contraceptifs et autres services 

de santé de la reproduction 

aux jeunes ; 

- la promotion de l’éducation/ 

scolarisation des filles. 



Marqueurs 


15 min 12. Définir l’avortement provoqué 

clandestin 

Étude de cas N°1 

Le facilitateur donne une étude de 

cas aux participants sur les avortements 

provoqués clandestins et leur 

demande de répondre aux questions 

posées dans l’étude de cas. Il fait la 

synthèse et conclut. 

Kit du facilitateur, étude de cas N°1, 

page 6 


Marqueurs 

Guide du facilitateur, pages 18 et 19 

21




15 min 13. Décrire les facteurs qui 

contribuent aux avortements 

provoqués clandestins 

10 min 14. Citer au moins 5 conséquences 

des avortements provoqués 

clandestins 

10 min 15. Connaître les IST de façon 

générale 

Exposé 

Le facilitateur à partir des réponses 

des participants sur les questions de 

l’étude de cas, fait un commentaire 

général sur les causes des avortements 

provoqués clandestins. 

Il répond aux questions des participants 

et conclut. 

Brainstorming 


de citer des conséquences des 

avortements provoqués clandestins 

et les raisons. 

Le co-facilitateur note les réponses 

sur les papiers flip chart, le facilitateur 

fait la synthèse. 



suivantes aux participants : 

1. Qu’est-ce qu’une IST ? 

2. Pourquoi le VIH et le SIDA 

sont-ils des IST ? 


des participants sur les papiers flip 

chart. Le facilitateur fait la synthèse 

et précise que certaines IST peuvent 

être guéries et d’autres non. 



Marqueurs 



Marqueurs 



Marqueurs 


22




40 min 16. Décrire des signes des IST Brainstorming 


de citer les noms (en français 

et en langue locale) des IST 

courantes et les symptômes 

qu’ils connaissent. 



chart. 

Le facilitateur projette le film vidéo 

« Épidémie de l’ombre » ou des 

diapositives sur les signes des IST et 

demande aux participants de réagir. 


fournit une liste des IST courantes et 

leurs noms en langue locale. 


Kit vidéo 

Cassette « Épidémie de l’ombre » 

ou des diapositives sur les signes 

des IST 


Marqueurs 


10 min 17. Les modes de transmission et de 

prévention des IST 



de citer les modes de transmission 

et de prévention des IST. Le 

co-facilitateur note les réponses des 

participants sur les papiers flip chart. 

Le facilitateur récapitule, fait la synthèse 

en présentant quelques illustrations 

et le scénario de la négociation 

du port du condom en couple. 


Marqueurs 


23


24 



10 min 18. Traitement des IST Exposé 

Le facilitateur fait un exposé sur le 

traitement des IST. 

Il insistera sur certains points à savoir : 

• la rigueur du diagnostic fait par un 

agent de santé ; 

• le traitement systématique et 

concomitant de tous les partenaires 

sexuels ; 

• le respect du traitement et la qualité 

des médicaments. 

20 min 19. Les conséquences des IST Exercice de groupes 

10 min 20. Informer sur la pandémie 

du VIH/SIDA 


au sein de trois groupes et leur 

demande de lister les conséquences 

des IST et d’expliquer chaque conséquence. 

Les groupes notent leurs 

résultats qui seront présentés en 

plénière, sur les papiers flip chart. 

Le facilitateur fait la synthèse en 

insistant sur les conséquences du 

point de vue individuel, sur la famille 

et la société. 

Brainstorming 

Le facilitateur pose la question suivante 

aux participants : Que veut dire 

VIH ? Qu’est-ce que le SIDA ? 

Le co-facilitateur note les idées sur 


fait la synthèse et donne des informations 

sur les chiffres du SIDA dans le 

monde, en Afrique et au Mali. 



Marqueurs 



Marqueurs 



Marqueurs 

Guide du facilitateur, pages 21 et 22




15 min 21. Connaître le VIH et le SIDA Exposé 

Le facilitateur fait un exposé sur le 

VIH et le SIDA. Il dira que le Virus 

de l’Immunodéficience Humaine 

(VIH) est l’agent responsable du 

SIDA. C’est un virus qui s’attaque au 

système immunitaire de l’organisme 

et les anéantit laissant le corps de 

la personne sans défense face à 

d’autres agressions. C’est comme si 

vous neutralisiez toute l’armée et les 

forces de sécurité d’un pays, qui se 

retrouve sans défense. 

Ensuite, parler du SIDA, la séroposivité 

et aussi du fait que seul le test 

permet de savoir si on est infecté 

ou pas. 



Marqueurs 


15 min 22. Informer sur les modes de 

transmission et de non 

transmission du VIH 

Brainstorming 


de lister les modes de transmission 

et de non transmission du 

VIH, le co-facilitateur note les réponses 



insistant sur le test de séropositivité 

qui permet de connaître le statut 

sérologique d’une personne. Cela 

permettra de montrer que le moustique 

ne transmet pas le SIDA même 

après avoir piqué un malade du SIDA 

ou une personne vivant avec le VIH. 


Marqueurs 


25




20 min 23. Expliquer les modes de 

prévention du VIH 

15 min 24. Informer sur la prise en charge 

des personnes infectées et 

affectées par le VIH et le SIDA 

ainsi que ses conséquences 



au sein de trois groupes pour 

réfléchir sur les modes de 

prévention du VIH. 

A l’issue de la plénière, le facilitateur 

fait la synthèse. 

Exposé 

Le facilitateur expose les grands 

principes de la prise en charge 

psychologique, clinique et sociale 

des personnes infectées et affectées 

par le VIH et le SIDA. Il n’y a pas de 

traitement disponible pour le VIH et 

le SIDA. 

Il faut retenir que seules les infections 

opportunistes sont soignées. 

Les antirétroviraux retardent 

l’évolution de la maladie et prolongent 

la vie de la personne. C’est 

pourquoi toutes les personnes sont 

encouragées à effectuer le test de 

dépistage aussi tôt que possible. 

Ensuite, il présente en exposé 

quelques conséquences du VIH 

et du SIDA. 



Marqueurs 


N°3, page 3 



Marqueurs 


26




30 min 25. Appréhender les principaux 

besoins des enfants, 

adolescent(e)s et jeunes en 

matière de SSR 


SECTION 2 : Besoins des enfants, adolescent(e)s et jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive – 30 minutes 

Jeu de rôle N°1 

Le facilitateur prépare le jeu avec 

deux participants et demande aux 

autres participants de suivre et de 

noter sur papier les passages 

majeurs qui ont attiré leur attention. 

À la fin du jeu, le co-facilitateur note 

sur les papiers flip chart les idées des 

participants. Le facilitateur récapitule, 

répond aux questions et fait la 

synthèse en mettant l’accent sur le 

rôle des parents dans l’éducation 

sexuelle des enfants, adolescent(e)s 

et jeunes dans la famille. 

Kit du facilitateur, jeu de rôle N°1, 

page 8 


Marqueurs 

Images et vidéo si possible en 

relation avec le sujet 


27




15 min 26. Citer les droits des enfants, 

adolescent(e)s et jeunes en 

matière de SSR 

SECTION 3 : Droits des adolescent(e)s en matière de SSR – 15 minutes 

Brainstorming 


de citer les droits des enfants, 

adolescent(e)s et jeunes en matière 

de SSR qu’ils connaissent. 



chart. 

Le facilitateur récapitule, répond 

aux questions, fait la synthèse en 

précisant que les droits des enfants 

sont des droits conventionnels qui 

s’appliquent à tous les pays qui ont 

ratifié la convention dont le Mali. Il 

communique la liste complète des 

droits, dont entre autres, il y a : 

- le droit à l’information ; 

- le droit à l’éducation ; 

- le droit au respect de la 

personne humaine ; 

- le droit à l’accès aux services et 

méthodes en matière de SSR ; 

- le droit à la confidentialité. 



Marqueurs 


28





SECTION 4 : Comment aider les enfants, adolescent(e)s et jeunes à adopter des comportements responsables en matière de sexualité – 20 minutes 

20 min 27. Décrire le processus d’adoption 

de nouveaux comportements 



N° 4, page 3 


au sein de deux groupes et chaque 

groupe travaille sur la base de 

l’énoncé en répondant aux trois 

questions. 


décrit les cinq étapes du changement 

de comportement. Il mettra l’accent 

sur les facteurs socioculturels qui 

peuvent influencer ce processus 

positivement ou négativement. 


Marqueurs 

Images et vidéo si possible en 

relation avec le sujet 


29


CHAPITRE 3 : 

Renforcement des capacités de communication et d’éducation sexuelle des parents avec les enfants, adolescent(e)s et jeunes 

-(5 heures 55 minutes (soit 55 minutes) )- 



10 min 28. Définir le concept IEC et CCC Exposé et discussion 

Le facilitateur définit l’IEC et la CCC 

et discute avec les participants sur la 

différence entre les deux concepts. 



Le facilitateur répond aux questions, 

fait la synthèse, en insistant 

sur l’objectif premier du CCC qui est 

l’adoption et la mise en œuvre de 

comportements favorables à la SSR. 


SECTION 1 : Généralités sur l’Information, l’Éducation et la Communication (IEC) et la Communication pour le Changement de Comportment (CCC) 

- 1 heure 35 minutes (soit 95 minutes) 


Marqueurs 

Exemples illustrés 


10 min 29. Expliquer les éléments de base 

du processus de communication 

Exposé 

Le facilitateur expose les éléments 

sans lesquels il n’y a pas de communication 

et répond aux questions des 

participants. Il étaiera son explication 

en schématisant ce processus. 


Marqueurs 

Schéma 


30




15 min 30. Décrire les principes de base qui 

régissent la communication 

humaine 

10 min 31. Décrire les types et formes de 

communication 

Brainstorming 


de citer les principes de 

base qui régissent la communication 

humaine. Le co-facilitateur note les 

idées sur les papiers flip chart. 

Le facilitateur récapitule, fait la 

synthèse en clarifiant les principes 

clés de la communication humaine 

qui sont : 

- la communication est inévitable ; 

- la communication est prévisible ; 

- la communication est un processus 

sans début ni fin précis ; 

- la gestion efficace des interactions ; 

- la communication se fait d’égal 

à égal ; 

- les significations se partagent. 



de citer les types et formes de 

communication qu’ils connaissent. 



Le facilitateur récapitule et fait la 

synthèse en clarifiant les types et les 

formes de communication avec des 

exemples. 



Marqueurs 



Marqueurs 



31




30 min 32. Décrire les qualités d’un bon 

message 

20 min 33. Obstacles à la communication 

de façon générale 

Jeu de rôle N° 2 

Avec cinq participants, le facilitateur 

prépare un jeu qui consiste à transmettre 

au premier un message et ce 

dernier doit le transmettre au second 

et ainsi de suite jusqu’au dernier qui 

doit le transmettre aux autres participants. 

Au cours de ce processus, les 

autres participants notent les changements 

intervenus dans le message. 

À la fin, le facilitateur et les participants 

comparent le message initial 

au dernier et fait la synthèse en insistant 

sur les qualités du bon message. 

Brainstorming 


de citer les obstacles à la communication 

qu’ils connaissent. Le 

co-facilitateur note les réponses sur 


fait la synthèse en insistant sur les 

obstacles. 



Marqueurs 


page 8 



Marqueurs 


32





SECTION 2 : L’éducation sexuelle en famille – 1 heure 50 minutes (soit 110 minutes) 



15 min 34. Décrire les avantages de 

l’éducation sexuelle en famille 

Le facilitateur pose la question 

suivante : Qu’est-ce que l’éducation 

sexuelle en famille ? Le co-facilitateur 

note les réponses des participants 


Marqueur 


20 min 35. Choisir les informations pour les 

groupes enfant, adolescent(e)s 

et jeunes 

Le facilitateur avant la synthèse, 

exposera les grands principes de 

l’éducation sexuelle en famille et 

termine avec un certain nombre 

de conseils qui feront le succès de 

l’éducation sexuelle en famille. 

Brainstorming 


de donner selon leurs constats, 

expériences et réalités les types 

d’informations à communiquer aux 

enfants, adolescent(e)s et jeunes en 

matière de SSR avec argumentation. 

Le co-facilitateur note les idées des 

uns et des autres sur les papiers flip 

chart. Le facilitateur fait la synthèse 

en insistant sur le fait que ces informations 

doivent être fonction des 

besoins des cibles. 


Marqueurs 


33




20 min 36. Expliquer les caractéristiques 

de la communication entre 

parents, enfants, adolescent(e)s 

et jeunes en matière de SSR 



au sein de trois groupes de travail 

et leur demande de dégager sur les 

papiers flip chart les caractéristiques 

de la communication entre parent et 

enfant dans la famille. 

Lors de la plénière les participants 

présentent leurs résultats qui seront 

discutés. Le facilitateur fait la 

synthèse et décrit les quatre caractéristiques 

clés de la communication 

entre parents et enfants en famille, 

à savoir : 

- l’intimité ; 

- l’histoire ancienne ; 

- l’asymétrie des rôles ; 

- la dynamique de changement. 



Marqueurs 


N°5, page 4 


34 

20 min 37. Décrire les obstacles à la 

communication entre parents et 

enfants, adolescent(e)s et jeunes 



au sein de quatre groupes de travail 

et leur demande de dégager les 

éléments qui peuvent constituer des 

obstacles à la communication entre 

parents et enfants. Deux groupes 

réfléchissent sur les obstacles pouvant 

venir du côté des parents et 

deux autres groupes cherchent 

les obstacles du côté des enfants, 

adolescent(e)s et jeunes. 


Marqueurs 


N°6, page 4 

Guide du facilitateur, pages 34 à 37




20 min 38. Quelques astuces pour aborder 

les enfants, adolescent(e)s et 

jeunes en matière de SSR 

Brainstorming 


de lister quelques astuces 

permettant d’aborder les enfants, 

adolescent(e)s et jeunes afin 

d’échanger sur les questions 

de SSR. 

Le co-facilitateur note les idées des 

participants sur les papiers flip chart. 


mettant l’accent sur les besoins des 

cibles en fonction des âges et du 

sexe. 



Marqueurs 

Partage d’expériences vécues par 

les participants 


SECTION 3 : Comment résoudre les conflits entre parents et adolescent(e)s - 2 heures 30 minutes (soit 150 minutes) 

30 min 39. Résoudre les conflits entre 

parents et adolescent(e)s 

Jeu de rôle N°3 

Le facilitateur prépare trois jeux de 

rôle différents avec trois groupes de 

participants. Chaque groupe vient 

jouer son jeu de rôle et les participants 

notent les éléments qui interviennent 

dans la résolution des conflits 

entre parents et adolescent(e)s. 


clarifiant les éléments indispensables 

à la résolution du conflit. 


pages 8 et 9 


Marqueurs 

Guide du facilitateur, pages 39 à 41 

35




10 min 40. Expliquer les règles préalables 

pour réussir la communication 

en cas de conflits 

Exposé 

Le facilitateur expose succinctement 

les cinq règles préalables dont la 

maîtrise est nécessaire pour réussir 

la communication entre parents et 

enfants dans une situation de conflit. 

Il s’agit : 

- du respect mutuel ; 

- du contrôle de ses émotions ; 

- du maintien d’une situation sans 

gagnant ni perdant ; 

- de la transmission de messages 

clairs ; 

- de la bonne réflexion avant d’agir. 



Marqueurs 


36




20 min 41. Décrire le respect mutuel Étude de cas N°2 

Le facilitateur distribue l’étude de cas 

aux participants et leur demande de 

lire attentivement et de répondre aux 

questions. Après quelques temps, le 

facilitateur demande à 5 ou 6 participants 

de faire part de leurs réponses 

aux autres. Le co-facilitateur note 

les réponses sur les papiers flip chart. 


dénonçant certains comportements 

qui ne facilitent pas le respect mutuel 

à savoir : 

1. Une attitude arrogante est un 

manque de respect envers son interlocuteur. 

C’est le moyen le plus sûr 

de gâcher un échange avec lui ou 

elle. 

2. Le parent étant le modèle, il doit 

orienter la communication. S’il insulte 

son enfant, il donne un ton hostile à 

la communication et en même temps, 

il ne peut plus réclamer le respect qui 

lui est dû. 

3. Si on veut changer les choses, on 

a besoin de la participation active de 

la personne en question et ce n’est 

pas le rejet et l’humiliation qui la 

pousseront à mieux agir. 

4. La politesse, l’aptitude à faire 

la différence entre une conduite 

répréhensible de la personne ellemême 

et le désir de protéger ce que 

l’autre fait pour progresser sont les 

éléments clefs du respect mutuel. 



Kit du facilitateur, étude de cas N°2, 

page 6 


37


38 



20 min 42. Contrôler ses émotions Jeu de rôle N°4 

20 min 43. Maintenir une situation sans 

gagnant ni perdant 

Le facilitateur prépare le jeu de rôle 

avec deux participants, qui viennent 

l’exécuter devant les autres 

participants, ces derniers doivent les 

suivre attentivement et noter tous les 

évènements majeurs. Après le jeu, le 

facilitateur leur demande de dégager 

leurs constats et le co-facilitateur note 

les réponses sur les papiers flip chart. 

Le facilitateur fait la synthèse en mettant 

en exergue les points suivants : 

1. Une fois de plus, les parents qui 

doivent orienter la communication, 

doivent aussi être des modèles pour 

leurs enfants. Inutile d’exiger de son 

adolescent(e) ce que l’on ne peut 

pas lui offrir soi-même. 

2. Mieux vaut couper court à une 

discussion plutôt que de s’emporter. 

Exposé 

Le facilitateur expose cette règle 

« sans gagnant ni perdant » en 

utilisant les exemples suivants : 

Exemple 1 : votre fille de 14 ans doit 

rentrer à 23h d’une soirée de son 

école, c’est ce qui a été convenu 

au départ. À 23h45, au téléphone, 

elle vous demande l’autorisation 

de rentrer à 1h du matin, 

« comme toutes les autres qui 

participent à la fête ». 



page 9 


Marqueurs 



Marqueurs 


Guide du facilitateur, pages 43 à 45




Exemple 2 : votre fils de 16 ans a 

vraiment des difficultés en mathématiques 

à l’école. Après un échec 

l’an dernier, la situation s’était 

rétablie tant bien que mal vers la fin 

de l’année. Cette année, il a de nouveau 

des difficultés et n’arrive pas à 

suivre. Vous en parle-t-il ou attend-il 

d’être incapable de se rattraper ? 

Il conclura avec les idées et les 

réflexions suivantes : 

1. Une attitude sans gagnant ni perdant, 

veut dire que chacun joue franc 

jeu et accepte de remettre son point 

de vue en question. Cela veut dire 

que la meilleure solution n’est pas 

toujours celle du parent. 

2. La communication entre parents et 

enfants « sans gagnant ni perdant » 

a l’avantage de faire comprendre au 

jeune ceci : « Cela vaut la peine de 

m’en parler parce que non seulement 

je prends en compte ton idée, mais 

en plus notre discussion peut 

apporter quelque chose pour ton 

projet, sans compter que tu ne te 

feras pas reprocher d’avoir agi sans 

autorisation. » 


39




15 min 44. Transmettre des messages clairs Questions-Réponses 

Le facilitateur demande aux 

participants : 

- Qu’est-ce qu’ils entendent par 

message clair dans un contexte 

de conflits entre parents et enfants ? 

- Comment s’assurer qu’un message 

a été compris ? 



Le facilitateur clarifie la notion à l’aide 

d’exemples et met l’accent sur les 

aspects suivants : 

1. Un message clair dans le contexte 

de communication entre parents et 

enfants, est un message que tous 

les interlocuteurs ont compris parce 

qu’ils peuvent le répéter eux-mêmes 

sans le modifier. 

2. S’assurer qu’un message a été 

compris, c’est demander à l’autre de 

le reformuler lui-même, de le répéter 

explicitement. 



Marqueurs 



40




20 min 45. Bien réfléchir avant de décider Brainstorming 


d’expliquer à l’aide d’exemples 

la notion suivante : « bien réfléchir 

avant de décider ». Le co-facilitateur 

note les réponses sur les papiers flip 

chart. Le facilitateur récapitule 

avec des exemples comme : 

- « Ta proposition est intéressante, 

mais je dois réfléchir avant de 

prendre une décision. » 

- « J’aimerais bien y aller aussi, mais 

je dois en parler avec les miens pour 

voir si cela convient… je t’en reparlerai 

plus tard… » 

- « Je ne suis pas certaine de pouvoir 

me le payer ; il faut que j’y réfléchisse 

à tête reposée, la nuit porte conseil… » 

Ce cinquième principe « bien 

réfléchir avant d’agir », exige le 

respect d’une règle essentielle : 

- Les parents ne peuvent pas exiger 

de leur adolescent(e) d’être plus 

réfléchi qu’ils ne le sont eux-mêmes. 

- Ne pas discuter de n’importe quoi 

n’importe quand : ce n’est pas au 

moment de se coucher le soir qu’il 

faut discuter de quoi sera fait le dîner. 

Ce n’est pas après avoir constaté 

que votre adolescente est enceinte, 

qu’il faut commencer à lui enseigner 

la sexualité. 



Marqueurs 

Exemples de réponses sur « bien 

réfléchir avant de décider » 


41




15 min 46. Améliorer la communication 

dans le couple 

15 min 47. Passer en revue le but, les 

objectifs et attentes des 

participants 


Le facilitateur engage une 

discussion sur la manière 

d’améliorer la communication au sein 

du couple au bénéfice des enfants, 

adolescent(e)s et jeunes. Ensuite, il 

fait la synthèse à travers la projection 

diapositive. 


Au terme de la formation sur les 

thèmes techniques, le facilitateur 

passe en revue le but, les objectifs 

et attentes des participants en posant 

des questions d’ordre général, 

pour s’assurer que les objectifs ont 

été atteints par rapport aux aspects 

suivants: 

- le but ; 

- les objectifs ; 

- les attentes des participants. 

Au cas où certains objectifs ou 

attentes n’auraient pas été atteints, le 

facilitateur donne séance tenante des 

clarifications complémentaires. 


Diapositives sur la partie : améliorer 

la communication dans le couple 


Le but de la formation 

Les objectifs de la formation 

La liste des attentes des participants 

42




30 min 48. Mener l’évaluation post-test des 

connaissances des participants 

ÉVALUATION POST-TEST – 30 minutes 

Évaluation post-test 


du post-test, le lit à haute voix 

question par question et demande 

aux participants de le remplir. 

Après remplissage des fiches, le 

facilitateur corrige rapidement les 

fiches pendant que les participants 

remplissent le questionnaire 

d’évaluation de la session et leur fait 

le feedback en présentant les grilles 

du pré-test et du post-test. Il fera 

rapidement une synthèse en renforçant 

les connaissances des participants 

qui auront eu des problèmes 

par rapport à quelques questions. 

Il donnera des informations 

complémentaires sur ces parties 

moins maîtrisées. 


Kit du facilitateur, questionnaire du 

post-test, pages 14 à 16 

43




ÉVALUATION DE LA SESSION DE FORMATION – 15 minutes 

15 min 49. Évaluer la session de formation Évaluation de la session de 

formation 


d’évaluation de la session 

de formation et demande aux 

participants de le remplir. À l’issue 

du temps imparti, il ramassera 

rapidement les fiches, les parcourera 

et fera un feedback, présentant les 

excuses pour les insuffisances et 

les désagréments mentionnés par 

les participants. 

CÉRÉMONIE DE CLÔTURE – 15 minutes 

15 min 50. Clôturer la session de formation Organiser la cérémonie de clôture 

Accueil et installation des officiels 

Mots de remerciements du 

représentant des participants 

Mots de remerciements du 

représentant des facilitateurs 

Mots de remerciements des 

organisateurs 

Mots de clôture de l’autorité 

présente/invitée 


Kit du facilitateur, page 21, questionnaire 

d’évaluation de la formation 

rempli par les participants 

Présidium aménagé 

NB : En fin de chaque journée, les facilitateurs tiennent la réunion de feedback constructif en vue d’améliorer les futures séances. 

44

BIBLIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE 

1. Schutz, W., The Interpersonal Underworld, Palo Alto, Calif, Sciences 

and Behavior Books, 1966. 

2. Barnlund, D., Atransactional Model of Communication, sous la direction 

de J.Akin, 1970. 

3. Extrait de Clautier, R., Mieux vivre avec nos adolescents, Montréal, 

édition le jour, 1994. 

4. Manuel de formation des pairs éducateurs en MST/SIDA, 

AMREF/AIDSTECH, Tanzanie, janvier 1993. 

5. Curriculum de formation des pairs éducateurs, Programme Demisenya 

Yiriwali, JSI, Mali, août 2000. 

6. Guide de l’animateur sur les MST/SIDA, Projet d’appui à la lutte contre 

le Sida en Afrique de l’Ouest, Appui Mali, août 1997. 

7. Guide du pair éducateur, Programme Demisenya Yiriwali, JSI, 

Mali, août 2000. 

8. www.srajbf.org/pdf/puberte.pdf. 

9. www.fhi.org. 

10. www.familycareintl.org. 

11. www.aau.org. 

12. www.brunette.brucity.be. 

13. Microsoft Encarta 2009. 

14. Charbonneau, C., et Cloutier R., Élaboration et validation de l’Inventaire 

Décisionnel de l’Enfant (IDE), Communication présentée dans le cadre 

du congrès annuel de la société québécoise de psychologie, Trois 

Rivières, novembre 1992. 

15. Cloutier, R., et Groleau, G., Communication et responsabilisation : les 

clés de l’adolescence, Santé mentale au Québec, n°12, 1988. 

16. Groleau, G., Les déterminants de la satisfaction dans la communication 

parents-adolescents, Mémoire de maîtrise inédit, Québec, Université 

Laval, 1987. 

17. Carnet du participant en Santé de la Reproduction des Jeunes, USAID/ 

John Snow, Inc./PDY, juin 2000. 

18. Compétences en formation clinique, Cahier du formateur, 

JHPIEGO Corp., juin 1995. 

19. Analyse des résultats de l’enquête qualitative en matière de 

communication entre les parents et les adolescents au sujet de la 

santé sexuelle et de la reproduction au Mali, draft, FCI, Mali, 2010. 

20. Analyse de situation et revue de la littérature en matière de 

communication entre les parents et les adolescents au sujet de la santé 

sexuelle et de la reproduction au Mali et en Afrique de l’Ouest, draft, FCI, 

Mali, 2009. 

21. Africa Consultants International, Quand tout le monde s’interroge, 

Recueil de citations sur le VIH/SIDA, juillet 1997. 

22. Guide Islam et Sida, Recueil de Sermons et Conférences, 

Ministère de la santé publique et de l’action sociale, Sénégal, 1998. 

23. Vous, votre vie, vos rêves : Bien réussir votre adolescence, première 

édition française, FCI, 2003. 

24. www.pourvotrecouple.com. 

25. www.linternaute.com. 

26. Accueil : http://www.ehp.niehs.nih.gov/malimed. 

27. Mali Médical, 2008 Tome XXIII N°2, 

http://www.ehp.niehs.nih.gov/malimed/2008/30b.pdf. 

46

LISTE DES PERSONNES 

RESSOURCES

LISTE DES PERSONNES RESSOURCES 

1. Soumana Thienta, Consultant pour le développement du curriculum 

2. Severine Origny, Chargée de programmes, FCI Siège NY 

3. Kané Fatimata, Directrice nationale, FCI Mali 

4. Boubacar Bocoum, Chargé de programmes, FCI Mali 

5. Adama Sanogo, Superviseur, FCI Mali 

6. Amadou Baby Diallo, Administrateur comptable, FCI Mali 

7. Wane Aminata Maiga, Animatrice, FCI Mali 

8. Magali Girod, Chargée de programmes, FCI Siège NY 

9. Martha Murdock, Vice-Présidente des programmes régionaux, 

FCI Siège NY 

10. Virginia Taddoni, Responsable des publications, FCI Siège NY 

Les Membres du Comité National de Suivi 

11. Diarra Nionkhonté Diallo, CNIECS 

12. Kone Marie Célestine Cathérine Dakouo, DNPF 

13. Traore Fatoumata Mary, DNDS 

14. Fodé Camara, RENAJEM 

15. Kone Aïssata Dicko, DNJ 

16. Dembele Oumou Kante, CAFO 

17. Fousseini Doumbia, RIPOD 

18. Hamadoun Sow, GP/SP 

19. Dr Coulibaly Marguerite Dembele, DSR/DNS 

20. Aminata Kane, DNEB 

21. Sankaria Maiga, Projet Jeunes 

22. Ayouba Gouanle, DNPEF 

23. Dr Sylla Habibatou Diallo, ASDAP 

24. Ibrahima Diakite, AMPPF 

25. Dr Tessougué Fatoumata Cisse, OMS Mali 

26. Dr Lamine B Traore, UNFPA Mali 

Liste des participants à l’atelier national de validation du curriculum 

Bamako du 28 au 29 juillet 2010 

27. Dr Diarra Mamadou, ASDAP 

28. Ballo Yacouba, CNR-ENF 

29. Pasteur Ongoiba Salomon, Église Protestante 

30. Diakite Irenée, DNFP 

31. Diallo Aliou, RMAP 

32. Saganogo Noumoussa, FOSC 

33. Berthe Fatoumata Napo, DNPF 

34. Pr Coulibaly Godefroy, Comité d’Éthique Santé 

35. N. Dembele Urbain, Eglise Catholique 

36. Soumano Aboubacar, AEJT 

37. Abdouramane Ag Mohamed Aly, Parlement National des Enfants 

38. Keita Namory, AVES 

39. Kone Elisé, World Vision Mali 

40. Togora Assitan Coulibaly, AMPPF 

41. Diakite Bintou, FENACOF 

42. Cisse Hindou Maiga, Plan Mali 

43. Keita Boubacar, AVES 

44. Diallo Hamady, Projet Jeunes 

45. Camara Fodé, RENAJEM 

48

LISTE DES PERSONNES RESSOURCES 

46. Djenapo Fanta, INFSS 

47. Bamba Abdramane, Catholic Relief Services/CRS 

48. Toure Aly Ben, FENACOF 

49. Dr Keita Binta, DNS/DSR 

50. Diarra Haoua Ouattara, DNS/DSR 

51. Dr Ba Diaminatou Sow, M S I 

52. Dr Coulibaly Fatoumata Traore, Enda Mali 

53. Keita Aly, COMADE 

54. Dr Toure Aissa Haidara, GP/SP 

55. Hanguine Assitan Camara, UNICEF 

56. Kone Aissata Dicko, DNJ 

57. Gouanle Ayouba, DNPEF 

58. Doumbia Fousseini, RIPOD 

59. Dr Boire N’Fadama, AMPRODE/SAHEL 

60. Fongoro Apeau, DNEB 

61. Traore Fatoumata Mary, DNDS 

62. Dr Kone Danaya, ANTIM 

63. Toure Djeneba, ANTIM 

49

Formation des parents sur la communication avec les ... - Interarts

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