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French POWW 2008.indd - UN Women

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FIGURE<br />

4.5<br />

Les femmes sont généralement employées dans l’agriculture ou dans le<br />

secteur des services<br />

Dans la plupart des régions, les emplois féminins sont concentrés dans le secteur des services ou dans l’agriculture, moins de femmes que<br />

d’hommes étant employés dans l’industrie (7 à 23 % dans toutes les régions, contre 12 à 34 % pour les hommes). La seule région où la répartition<br />

sectorielle des emplois est comparable, par la composition et par la tendance, est la région Asie de l’Est et Pacifi que.<br />

Emploi total par secteur (en %), 2007 Agriculture (en %) Services (en %)<br />

Afrique<br />

63,1<br />

24,8<br />

subsaharienne<br />

67,3<br />

25,3<br />

Asie du Sud<br />

42,3<br />

34,7<br />

59,0<br />

21,6<br />

Afrique du Nord<br />

19,1<br />

54,8<br />

et Moyen-Orient<br />

35,0<br />

54,7<br />

Asie de l’Est<br />

et Pacifique<br />

39,0<br />

42,2<br />

35,1<br />

34,6<br />

Amérique latine<br />

24,9<br />

49,9<br />

et Caraïbes<br />

10,5<br />

74,7<br />

ECE/CEI<br />

18,4<br />

47,1<br />

17,7<br />

63,6<br />

Régions<br />

3,5<br />

62,8<br />

développées<br />

2,1<br />

86,4<br />

0 25 50 75 100 0 25 50 75 100 0 25 50 75 100<br />

Emploi masculin<br />

Agriculture Industrie Services<br />

Emploi féminin<br />

Agriculture Industrie Services<br />

Emploi par secteur en pourcentage de l’emploi total, par sexe<br />

Emploi masculin : 1997 2007<br />

Emploi féminin : 1997 2007<br />

Note : Les moyennes régionales pondérées ont été calculées par l’OIT pour les groupements régionaux d’<strong>UN</strong>IFEM. Les chiffres indiqués sont ceux de 2007.<br />

Sources : OIT (2008); Indicateurs clés du marché du travail de l’OIT; et estimations fournies par l’OIT à la demande d’<strong>UN</strong>IFEM.<br />

codes de conduite. Les employeurs locaux de l’industrie vestimentaire du Bangladesh doivent aujourd’hui faire la preuve de leur respect de ces<br />

codes pour obtenir des commandes des acheteurs internationaux. La Bangladesh Garment Manufacturers and Exporters Association (BGMEA)<br />

a formulé son propre code de conduite pour l’industrie, en collaboration avec les grands syndicats du travail, et a établi un mécanisme de surveillance<br />

qui exerce un suivi des conditions de travail dans les usines de ses membres iv . Elle est allée jusqu’à suspendre la licence de ceux de ses<br />

membres qui défrayaient la chronique par les violations commises dans leurs usines. Les succès juridiques remportés par les travailleuses devant<br />

les tribunaux du travail ont également amené la BGMEA a établir sa propre cellule de conciliation et d’arbitration, à représentation paritaire des<br />

employeurs et des syndicats, le but visé étant de mettre en place un mécanisme moins coûteux et plus rapide de règlement des différends entre<br />

patrons et travailleurs.<br />

En 2006, le gouvernement a adopté un nouveau code du travail, après 12 ans de délibérations et d’activisme. Ce code s’applique à tous les travailleurs,<br />

et les nouvelles sections visant l’industrie vestimentaire prévoient des contrats de travail écrits, des cartes d’identité, le versement ponctuel<br />

des salaires, un salaire minimum révisé, des congés de maternité payés et des dispositions explicites contre le harcèlement sexuel.<br />

Malgré ces progrès, il reste beaucoup à faire pour améliorer la situation des travailleuses. En mai 2006, des dizaines de milliers des salariés, hommes<br />

et femmes, sont descendus dans les rues pour protester contre l’irrégularité des paiements des salaires et pour exiger une augmentation<br />

du salaire minimum. Les pouvoirs publics ont convenu d’un nouveau tarif, bien que celui-ci soit inférieur aux 3000 takas (44 dollars EU) par mois<br />

considérés comme un minimum pour assurer des conditions de vie décentes. Comme l’a dit Shefali, représentante des ouvrières du secteur<br />

vestimentaire : « Il était beaucoup plus diffi cile, dans le temps, d’expliquer les différents problèmes aux travailleuses. Aujourd’hui, elle comprennent<br />

l’importance de l’organisation syndicale … des conventions de l’OIT et de la loi, et elles cherchent à s’informer v . »<br />

Chapitre 4 : Marchés 57

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