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<strong>SSNPP</strong> – Info 29 - 30 –<br />
DERBORENCE, DU 21 AU 23 JUIN 2008<br />
Participants : Philippe Bassin, Marie, Jean, Benoît, Pierre, Laure Gainon, Anne Montavon,<br />
Jacques, Noémie Ioset, Fabien et Robin Klötzli, Josué Kohler, Lucie, Mano, Méline, Simon<br />
Lovis, Catherine, Cédric, Mi<strong>ch</strong>el, Yves Rebetez, Johan Suard.<br />
Une tradition établie depuis bien des<br />
années, veut que notre société organise<br />
une sortie nature dont elle a le secret,<br />
ceci aux environs du 23 juin. Tradition<br />
maintenue cette année encore puisque,<br />
durant trois jours, nous étions dix-neuf<br />
participant-e-s à découvrir ou<br />
redécouvrir Derborence.<br />
Présenté comme « un but d’excursion<br />
spectaculaire dans une nature<br />
originelle » sur un site Internet, disonsle<br />
d’emblée, cette description est conforme à la réalité et nous n’avons pas été déçus, loin<br />
s’en faut !<br />
Nous avons trouvé nos quartiers à l’Auberge du Godet. Bien que le site soit très rustique,<br />
l’accueil qui nous a été réservé et les repas, notamment une variété de fondues<br />
délicieuses, auront fini de nous conquérir.<br />
Premier matin : soit le samedi 21, en attendant les derniers jurassiens encore sur la<br />
route, nous sirotons cafés et bières sur la terrasse et, d’emblée nous observons les 4 ( !)<br />
premiers aigles. Nous partons en direction du lac et la flore aussitôt nous livre toute sa<br />
ri<strong>ch</strong>esse (cf notamment la liste des plantes en fin d’article) et, pour l’occasion, Philippe et<br />
Jacques seront nos guides botanistes.<br />
Dans un pierrier, un cri retentit dans le groupe « le gypaète » et<br />
là, nous observons le déplacement majestueux du vautour dans<br />
le ciel limpide. En allant au lac, par les éboulis, nous observons<br />
un bruant fou et un sizerin flammé.<br />
Au bord du lac aux reflets typiques des sites de montagne, nous<br />
observons les truites qui viennent gober le pain que nous leur<br />
lançons dans cet environnement sans doute bien pauvre et nous<br />
pique-niquons. Les va<strong>ch</strong>es trapues et robustes de la race<br />
d’Hérens « roulent les mécaniques » dans le pré.<br />
Or<strong>ch</strong>is à larges feuilles (photo Ph. Bassin)<br />
Les naturalistes se séparent en plusieurs groupes : les jeunes<br />
partent quasiment en courant pour se rendre au Pas-de-Cheville,<br />
les plus petits regagnent le <strong>ch</strong>alet pour s’y reposer, non sans<br />
avoir auparavant trempé <strong>ch</strong>aussettes et <strong>ch</strong>aussures dans l’eau.