morceau de ville…

PRESENTATION DE L’ECO-QUARTIER DE LA GARE A TARARE: CONTEXTE ET ENJEUX
Première rencontre régionale – 28 janvier 2010
I/ CONTEXTE DE LA VILLE DE TARARE
Localisation : 10 600 habitants, à l’ouest du département du Rhône, au sud du Beaujolais, sur l’axe ferroviaire Lyon-Roanne et la
RN7
Environnement : ville de vallée, entourée des collines de la montagne beaujolaise, élevage et forêt
Poids dans l’armature urbaine : seconde ville du Beaujolais, ville centre d’une communauté de communes rurale de 23 000
habitants, attraction croissante de l’agglomération lyonnaise
Histoire : développement au XIXème siècle avec la création de nombreuses usines notamment textile, à la faveur de la qualité
des eaux de la Turdine
Développement urbain : dans la deuxième moitié du XXème siècle, l’habitat quitte la vallée, où se concentrent encore les usines,
l'’habitat ancien, le trafic automobile pour un développement sur les collines, essentiellement sous forme pavillonnaire.
Un double enjeu en ce début du XXIème siècle pour Tarare :
Comment valoriser sa proximité de Lyon, de plus en plus recherchée et très prochainement accrue par l’arrivée de l’autoroute et
ne pas se transformer en ville dortoir ?
Comment reconquérir son centre urbain sinistré au plan social et urbain ?

II/ LE QUARTIER DE LA GARE : SITE, PERIMETRE, ATOUTS ET HANDICAPS
Le quartier de la gare se situe à 10 minutes à pied du centre ancien. Il se caractérise par ses grandes emprises industrielles,
souvent abandonnées ou sous-occupées. Il n’est pas perçu à proprement parler comme un quartier par les Tarariens.
Comme il offrait de l’espace, il a accueilli divers équipements, notamment l’hôpital de Tarare et récemment la salle des fêtes.
Il représente un périmètre de 22,5 hectares, bordé :
- au nord ouest par le centre ville ancien, auquel il est relié par la rue Jean-Jaurès
- au nord est par l’entrée de ville est, le long de la RN7
- au sud est par un pôle sportif
- au sud ouest par un quartier enclavé, la Plaine, avec de nombreux logements sociaux
Ses principaux atouts sont :
- sa topographie surélevée par rapport au centre ancien, qui offre des vues sur la ville et le parc Thivel
- la proximité du centre ville et des autres quartiers
- son potentiel foncier (plus de 8 ha mutables)
- des traces intéressantes de l’histoire industrielle de la Ville
Ses principaux handicaps :
- l’image d’un quartier d’activités en friches et non d’un quartier en devenir
- une gare en mauvais état, dont les accès sont peu organisés
- une concurrence possible avec d’autres secteurs de la ville pour l’habitat et pour les activités
- des coupures urbaines à transcender tant du point de vue des déplacements que du paysage : RN7, voie ferrées

III/ GRANDS ENJEUX
Quelle place donner à ce nouveau quartier dans le développement de la commune, en matière d’habitat, d’activités et
d’équipements ?
Prendre en compte les besoins de renouvellement urbain des autres secteurs de la commune
Chercher une complémentarité entre les quartiers
Comment s’appuyer sur la desserte ferroviaire et le concept même d’éco quartier pour diversifier l’économie tararienne ?
Quelle place donner aux activités artisanales et de bureau
Comment prendre en compte les filières durables dans la conception même du quartier
Quel avenir pour les équipements existants dans le quartier, aujourd’hui à l’étroit ?
Quel réaménagement (ou relocalisation ?) de la gare et de ses accès pour concilier les fonctions de déplacement et de transport
et la qualité de l’espace urbain ?
Assurer les échanges interurbains par des modes de déplacement collectifs (trains, autocars)
Favoriser les déplacements doux entre la gare et les autres quartiers de la ville
Organiser une vie de quartier autour de ce pôle multimodal
Comment faire adhérer les habitants et les acteurs économiques au projet de faire de ce quartier le moteur du développement de
la commune pour les 15 prochaines années ?
Comment améliorer les liaisons avec les autres quartiers, en particulier à pied et en transports en commun ?
Ouvrir le quartier aux autres quartiers de la ville par des liaisons douces, des passerelles (permettant notamment de relier le
quartier de la Plaine au centre ville)
Redessiner une cohérence et désenclaver les quartiers limitrophes en les réintégrant dans la trame du centre bourg

Contexte urbain : Le site de la gare est un délaissé en trait d’union entre divers quartiers
Quartier de la Plata : Grands ensembles d’habitat social niché sur un
promontoire surplombant la ville. Site enclavé totalement déconnecté
des autres quartiers.
Quartier faisant l’objet d’une opération de renouvellement urbain
portée par l’ANRU. Les barres vont être démolies et les familles
relogées.
Centre ancien, dense et animé.
Très forte concentration
d’équipements et de services
publics.
Accès à la Plata : coteau à forte pente
branché sur la RN 7
Un lotissement isolé de maisons
groupées occupe le site
Entrée Est de la ville par la RN 7 : Forte
intensité urbaine avec un traitement de
l’espace public très routier
Abords du centre ancien : émiettement
d’ilots dégradés avec de nombreux
logements vacants et vétustes. De
nombreuses friches d’activité.
Quartier de la route de Feurs : site
enclavé et déconnecté du reste de la ville.
Quartier essentiellement pavillonnaire
Seuls franchissements de la
voie SNCF permettant des
connexions Nord Sud
Site de l’éco quartier de la gare
Pôle sportif en entrée Est :
espace de loisir niché entre la
RN 7 et la voie de chemin de
fer.
Juxtaposition d’équipements
sans cohérence d’ensemble.
Site de production de l’entreprise Gerflor : entreprise
employant le plus de personnes sur la commune et
la Communauté de Communes
Quartier de la Plaine : morceau de ville enclavé constitué de
barres d’habitation, et d’entrepôts juxtaposés sans cohérence
d’ensemble.
Présence de services et d’équipements publics.
Forte concentration de population présentant des difficultés
sociales