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Verticillium - Toubkal

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Introduction générale<br />

La culture de la tomate Lycopersicon esculentum Mill, a connu une grande<br />

extension au Maroc. La superficie globale occupée par les cultures de primeurs et<br />

de saison s’élève à 20655 ha en 2001/02 et assure une progression de 18.7% par<br />

rapport à 2000/01. Cette progression concerne aussi bien la tomate sous serre que<br />

celle de plein champ. La production globale est passée de 307000 tonnes en 1989 à<br />

560000 tonnes en 1999 (S.A.M., 2002).<br />

Cependant cette culture est confrontée à de nombreuses contraintes qui affectent<br />

aussi bien le rendement que la qualité des fruits. Ces contraintes sont liées à des<br />

changements dans l’environnement de la plante, notamment la température et la<br />

salinité, et au développement des maladies.<br />

La culture de la tomate a dominé depuis les quatre dernières décennies les régions<br />

du littoral atlantique, régions où règnent une humidité relative élevée et des<br />

températures hivernales douces. Or, la proximité de l'océan atlantique fait que<br />

cette culture subit la salinité des eaux d'arrosage puisées de la nappe phréatique<br />

salée et les embruns qui entraînent une importante accumulation de sel dans le sol<br />

(Besri, 1981). Par ailleurs, ces conditions semblent propices au développement des<br />

maladies vasculaires dues principalement aux champignons du genre <strong>Verticillium</strong>.<br />

La verticilliose de la tomate due à <strong>Verticillium</strong> albo-atrum, forme à microsclérotes<br />

représente actuellement l’une des principales maladies de cette culture au Maroc.<br />

Elle se manifeste par un rabougrissement des parties aériennes, des altérations<br />

foliaires et des flétrissements conduisant parfois à la mort de la plante. L’agent<br />

pathogène est un adélomycète vasculaire qui se conserve dans le sol sous forme de<br />

microsclérotes. Ces propagules dormantes se développent sur les débris végétaux<br />

au cours de la vie saprophytique du champignon et représentent l’inoculum de la<br />

maladie. En présence de la plante hôte, les microsclérotes germent en réponse aux<br />

exsudats racinaires et pénètrent dans les racines même en absence de toute<br />

blessure. Le parasite se développe et colonise la totalité de la plante puis reste<br />

localisé à l’intérieur des vaisseaux conducteurs provoquant leur obstruction et par<br />

voie de conséquence le flétrissement de la plante infectée.

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