Document de Référence 2004 (AMF) (FR) - Maroc Telecom
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5. RAPPORT FINANCIER<br />
VUE D’ENSEMBLE<br />
5.2.4 Principaux éléments, métho<strong>de</strong>s et estimations comptables<br />
Convergences <strong>de</strong>s comptes sociaux et <strong>de</strong>s comptes<br />
consolidés<br />
Les métho<strong>de</strong>s comptables utilisées pour l’établissement <strong>de</strong>s<br />
comptes consolidés <strong>de</strong> <strong>Maroc</strong> <strong>Telecom</strong> sont décrites dans la<br />
note 1 <strong>de</strong> l’annexe aux comptes consolidés (Voir section 5.4<br />
« Comptes Consolidés <strong>de</strong> la Société »).<br />
Elles font référence à l’application <strong>de</strong>s Normes Comptables<br />
Françaises (règlement CRC 99-02) lesquelles ne présentent<br />
pas <strong>de</strong> divergences <strong>de</strong> fond avec les règles <strong>de</strong> droit<br />
comptable marocain retenues pour l’établissement <strong>de</strong>s<br />
comptes sociaux. De plus, dans le cadre <strong>de</strong> la mise en œuvre<br />
<strong>de</strong> la convergence <strong>de</strong>s règles comptables marocaines et <strong>de</strong>s<br />
règles comptables françaises, et dans le contexte <strong>de</strong> l’arrivée<br />
du Groupe Vivendi Universal dans le capital <strong>de</strong> <strong>Maroc</strong><br />
<strong>Telecom</strong>, il a été procédé au cours <strong>de</strong>s années 2001 et 2002<br />
à une harmonisation <strong>de</strong>s politiques comptables. Celle-ci a<br />
principalement porté sur les postes d’actif immobilisé et ceux<br />
<strong>de</strong> l’actif circulant. Ces éléments sont détaillés dans la note 1<br />
<strong>de</strong> l’annexe <strong>de</strong>s exercices concernés.<br />
Dans ce contexte, seule la présentation <strong>de</strong>s comptes a été<br />
adaptée pour se conformer à ce règlement en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s<br />
retraitements propres à la consolidation.<br />
Estimations<br />
Dans le cadre <strong>de</strong> son processus d’arrêté <strong>de</strong>s comptes, <strong>Maroc</strong><br />
<strong>Telecom</strong> est amenée à procé<strong>de</strong>r à certaines estimations et à<br />
retenir certaines hypothèses. La Direction <strong>de</strong> <strong>Maroc</strong> <strong>Telecom</strong><br />
fon<strong>de</strong> ses estimations sur son expérience passée ainsi que<br />
sur diverses autres hypothèses, qu’elle juge raisonnables <strong>de</strong><br />
retenir selon les circonstances. Ces estimations permettent<br />
d’apprécier le caractère approprié <strong>de</strong> la valeur comptable. Les<br />
résultats tirés <strong>de</strong> ces estimations et hypothèses pourraient<br />
aboutir à <strong>de</strong>s montants différents si d’autres estimations ou<br />
hypothèses avaient été utilisées. Les principaux éléments qui<br />
font l’objet d’estimations sont la contribution au service<br />
universel, les provisions pour litiges, les provisions pour<br />
restructuration et les provisions pour créances clients.<br />
Contribution au service universel<br />
Jusqu'au 31 décembre 2002, <strong>Maroc</strong> <strong>Telecom</strong> était tenu,<br />
conformément à son cahier <strong>de</strong>s charges, <strong>de</strong> réserver au titre<br />
du service universel un montant correspondant à 4% du<br />
chiffre d'affaires annuel du Mobile (hors chiffre d’affaires <strong>de</strong>s<br />
terminaux, interconnexion et services à valeur ajoutée). La loi<br />
55-01, promulguée en <strong>2004</strong>, a ramené le taux <strong>de</strong> contribution<br />
au service universel à 2 % du chiffre d'affaires global,<br />
permettant <strong>de</strong> compenser ces montants avec ses propres<br />
coûts <strong>de</strong> service universel (activité du Fixe), généralisant ainsi<br />
le principe du « pay or play ». <strong>Maroc</strong> <strong>Telecom</strong> ne comptabilise<br />
pas <strong>de</strong> charge estimant que les coûts supportés en sa qualité<br />
d'acteur du service universel sont supérieurs à sa<br />
contribution.<br />
Provisions pour litiges<br />
<strong>Maroc</strong> <strong>Telecom</strong> constitue <strong>de</strong>s provisions pour litiges<br />
comptabilisées dans le poste du bilan « Provisions pour<br />
risques et charges » en évaluant, au cas par cas, les risques<br />
d'issue négative d'un procès ou d’une procédure<br />
administrative. Cette évaluation peut intégrer un facteur <strong>de</strong><br />
probabilité. La charge correspondant à ces provisions est<br />
comptabilisée dans le poste « dotations nettes aux<br />
amortissements et aux provisions ».<br />
Ces litiges concernent notamment <strong>de</strong>s tribunaux, <strong>de</strong>s<br />
opérations avec certains tiers et salariés, et plus<br />
spécifiquement les relations avec son principal concurrent,<br />
la société Méditel. La principale provision pour litiges <strong>de</strong><br />
<strong>Maroc</strong> <strong>Telecom</strong> résulte d’un désaccord sur la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
comptage et <strong>de</strong> facturation du trafic d'interconnexion. Ce<br />
désaccord a été porté à l'arbitrage du comité <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong><br />
l'ANRT, qui a statué en 2002 en faveur <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
comptage à la secon<strong>de</strong>, donnant ainsi raison à <strong>Maroc</strong><br />
<strong>Telecom</strong>. Méditel, qui souhaitait une métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> comptage<br />
à la minute, a alors exercé un recours en annulation contre<br />
l'arbitrage <strong>de</strong> l'ANRT. Le Tribunal administratif <strong>de</strong><br />
Casablanca a rejeté la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Méditel, qui n’a pas fait<br />
appel <strong>de</strong> cette décision. <strong>Maroc</strong> <strong>Telecom</strong> avait constitué une<br />
provision correspondant à une fraction du coût total possible<br />
du litige évalué en fonction du trafic d’interconnexion et<br />
prenait en compte notamment les conséquences éventuelles<br />
liées au caractère rétroactif <strong>de</strong> la décision judiciaire. Cette<br />
provision a été reprise en totalité en <strong>2004</strong>.<br />
Provisions pour restructuration<br />
<strong>Maroc</strong> <strong>Telecom</strong> constitue <strong>de</strong>s provisions pour restructuration<br />
liées au plan <strong>de</strong> départs volontaires sur la base d’estimations<br />
<strong>de</strong> la Direction Centrale <strong>de</strong>s Ressources Humaines.<br />
Créances clients<br />
Le poste « créances clients » est composé d’un nombre très<br />
important <strong>de</strong> débiteurs qui s’explique par le volume du parc<br />
d’abonnés et le faible montant unitaire <strong>de</strong>s factures. Pour pallier<br />
le risque <strong>de</strong> non recouvrement, <strong>Maroc</strong> <strong>Telecom</strong> constitue <strong>de</strong>s<br />
provisions pour dépréciation <strong>de</strong>s créances douteuses<br />
déterminées en fonction <strong>de</strong> la nature <strong>de</strong>s risques i<strong>de</strong>ntifiés par<br />
type <strong>de</strong> créances (créances détenues sur une clientèle privée<br />
ou publique), l'ancienneté <strong>de</strong> la créance, et une analyse <strong>de</strong>s<br />
délais <strong>de</strong> recouvrement habituels <strong>de</strong>s créances du Groupe.<br />
107 <strong>Document</strong> <strong>de</strong> référence <strong>2004</strong> - <strong>Maroc</strong> <strong>Telecom</strong>