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Artisanat
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Le magazine d’information de la Chambre i n°4 Décembre 2012
I-Lumin Design
Développeur de solutions
luminescentes sans énergie
VIE DE
la chambre
Questions
environnementales
Expérience
Syride est née et
vit de l’innovation
Apprentissage
Restauration :
des effectifs en
hausse constante

Prise de parole
Imprimeur de profession, je suis élu à la CMA Isère où je
représente les entreprises artisanales des territoires de
Pont-de-Chéruy, Crémieu, La Tour-du-Pin, Morestel et la
communauté de communes de Porte des Alpes.
Dans ces secteurs, la CMA Isère participe activement à
plusieurs actions portant sur l’eau notamment. Je représente
donc la Chambre dans différentes instances : la commission
locale de l’eau (CLE) où sont élaborés les SAGE (schémas
d’aménagement et de gestion des eaux), le comité de
rivière, le syndicat mixte d’aménagement du bassin de la
Bourbre... Au sein de ces instances, je défends les intérêts
des entreprises artisanales en invoquant leurs spécificités
et leurs contraintes. Ma mission a également pour vocation
d’informer la CMA Isère des politiques de l’eau menées
localement afin de pouvoir proposer aux entreprises
artisanales des alternatives pour mieux gérer leurs eaux.
Il est important que les artisans s’inscrivent dans les
démarches en faveur de l’environnement initiées par la CMA
Isère ou auxquelles elle participe. Je pense particulièrement
à une opération telle qu’Objectif Bourbre, mise en place
en collaboration avec la Communauté de communes des
Vallons de la Tour et la Communauté d’agglomération
Portes de l’Isère, qui a pour objectif d’accompagner les
entreprises dans l’amélioration de la qualité des effluents.
Ce dispositif permet de proposer des aides aux artisans dans
le cadre de l’élimination de déchets. C’est une opportunité
pour eux de se mettre en conformité avec la loi. Je siège
également au sein de l’association Bourbre Entreprises
Environnement (BEE) qui a lancé l’année dernière, en
partenariat avec la Chambre, une charte et le label Action
Bourbre Responsable qui permet aux entreprises artisanales
de valoriser leurs actions liées au développement durable.
Les entreprises labellisées font valoir ce label auprès de
leurs clients et prospects. Il témoigne de leur engagement
pour l’environnement. Dans chaque territoire, la CMA Isère
travaille de concert avec les collectivités pour développer
des outils et des aides afin de permettre aux entreprises
artisanales de participer à l’effort collectif localement.
Il est important que les artisans intègrent la notion
d’environnement dans la gestion de leur entreprise.
Jacques Benabdelhadi
Secrétaire adjoint
de la Chambre de Métiers
et de l’Artisanat de l’Isère,
imprimeur à Saint-Clair
de la Tour
Artisanat
Le magazine d’information
de la Chambre
38
Brèves 03
Vie de la Chambre 04
Infos de la Chambre 05
Métier 06
Expérience 07
Social 08
Juridique 09
Dossier 10
Méfiez-vous des arnaques en tout genre
Brèves 14
Environnement 15
Formation 16
ZAC Bouchayer-Viallet
20, rue des Arts et Métiers
38026 Grenoble Cedex 1
Tél. 04 76 70 82 09
www.cma-isere.fr
Directeur de la publication Georges Burba
Rédacteur en chef Audrey Stimamiglio
Rédaction Danielle Chanet Communication - 04 76 50 30 12
Conception réalisation La Firma (38) - 04 76 12 28 20
Photos Guillaume Ribot - 06 08 62 02 68
Impression et routage Les Deux Ponts - Eybens
Numéro 4 / Décembre 2012
Tirage 24 000 exemplaires - ISSN : 2117-5837
Imprimé sur papier 100 % recyclé
Avec le soutien de nos partenaires privilégiés :
Formez-vous à des
tarifs préférentiels
Les économistes et spécialistes de
l’entreprise ne cessent de le répéter.
Seule la formation continue peut
permettre aux chefs d’entreprise
d’anticiper la crise économique et d’y
répondre dans les secteurs d’activité
où elle se fait déjà ressentir. Face à
une concurrence accrue, à des modes
de commercialisation qui évoluent, les
artisans doivent adapter leur activité,
leurs produits et services, repenser leurs
marchés et développer de nouveaux
produits. Pour faire face à un monde
en pleine mutation et à une économie
incertaine, les chefs d’entreprise n’ont
d’autre choix que de mettre en œuvre
de nouvelles stratégies commerciales
et d’acquérir, grâce à la formation
continue, les compétences essentielles
à la gestion des entreprises.
Mais faire le choix de se former pour
mieux maîtriser tous les aspects
de l’entreprise, et par là même son
développement, ne tombe pas sous le
sens pour nombre d’artisans. Quand
ils n’invoquent pas le manque de
temps, c’est au coût de la formation
qu’ils imputent leur hésitation à se
former. Un argument qui révèle une
méconnaissance de la réalité ! Tous
les chefs d’entreprise cotisent en effet
chaque année pour qu’eux-mêmes ou
leur conjoint déclaré aient la possibilité
de se former. Les fonds alloués à la
formation (Fonds d’assurance formation
des chefs d’entreprise artisanale et
Conseil de la formation) permettent
aux chefs d’entreprise et à leur
conjoint collaborateur de bénéficier de
formations à des tarifs extrêmement
attractifs. N’attendez plus et profitez de
cette formidable opportunité pour vous
former.
À titre d’exemple : vous payez 21 €
une formation qui coûte 210 €*
* Tarif par jour pour une formation suivie
par le chef d’entreprise
Versez votre taxe d’apprentissage
Les chefs d’entreprise ont jusqu’au
1 er mars 2013 pour s’acquitter de
leur taxe d’apprentissage auprès
d’un organisme collecteur habilité.
Les artisans soumis au versement
de cette taxe ont la liberté d’en
choisir le ou les bénéficiaires.
Rappelons que cet impôt est
destiné à financer les formations
professionnelles des jeunes. Les
artisans ont donc tout loisir d’opter
pour les bénéficiaires dont ils
estiment qu’ils concourent à la
formation de leurs futurs apprentis
ou collaborateurs. Le centre d’aide
à la décision de la CMA Isère
accompagne chaque année un
Se lancer dans une démarche de
développement à l’export peut
comporter des risques. Afin de
réussir votre première démarche à
l’étranger, la CMA Isère propose un
accompagnement personnalisé.
La formation “Réussir vos premiers
pas à l’export” vous permet de
préparer votre approche commerciale
et de mettre toutes les chances de
votre côté pour garantir le succès
de cette première expérience. Les
objectifs de la formation sont
multiples :
• connaître les contraintes liées
à l’export,
• situer l’entreprise dans son
environnement international :
incidence logistique, transports
millier de jeunes dans leur projet
professionnel. L’EFMA forme quant
à lui annuellement plus de 1 000
jeunes apprentis aux métiers de
l’artisanat. Tous deux sont habilités
à percevoir la taxe d’apprentissage.
Les entreprises qui souhaitent
encourager leurs missions doivent
inscrire leurs noms sous la rubrique
“Bénéficiaires des versements” du
bordereau de taxe. Quelle que soit
leur option de reverser tout ou
partie du montant de cette taxe
à un ou plusieurs bénéficiaires,
la CMA Isère respectera
scrupuleusement leur choix.
Permanences RSI sur le site de Vienne
Pour être aux côtés des chefs d’entreprise, un conseiller du RSI reçoit
tous les artisans qui désirent lui poser des questions à la CMA Isère,
sur le site de Vienne. Ce conseiller est présent tous les jeudis de 9h
à 12h et de 13h30 à 16h30. Pour le rencontrer, il vous suffit de vous
présenter à la CMA Isère sur le site de Vienne.
Réussir vos premiers pas à l’export
internationaux et conditions de
vente, aspects juridiques et tarifaires,
assurance-crédit…
• élaborer une offre commerciale
adaptée à l’export qui favorise votre
compétitivité.
D’une durée de quatre jours dont
trois jours de formation et un jour
de conseil individuel dans votre
entreprise, cette formation peut
bénéficier d’une aide financière
de la région Rhône-Alpes.
Prochaines dates de formation :
7, 14 et 21 janvier 2013.
Contact
Claire David-Pion
Tél. : 04 76 70 82 79
claire.david-pion@cma-isere.fr
Brèves
2 www.cma-isere.fr
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Vie de la Chambre
Participer aux questions
environnementales
Vice-président de la CMA Isère, Michel Guillot participe aux différentes commissions qui,
au niveau du département, prennent des décisions sur des questions liées à l’environnement.
Au sein de chacune d’entre elles, il représente les entreprises artisanales et la Chambre
pour faire valoir leurs problématiques spécifiques.
Pourquoi avoir choisi de siéger dans
les commissions liées aux questions
environnementales ?
Michel Guillot : En tant que taxi, je suis
particulièrement sensibilisé aux questions
de pollutions environnementales. J’ai pour
ma part depuis longtemps opté pour des
solutions les moins polluantes possibles. Il
est donc normal qu’en tant qu’élu de la CMA
Isère je choisisse de m’impliquer dans ces
commissions. Je repère ce qui peut être mis en
Michel Guillot
œuvre au niveau des entreprises artisanales
et ce qui, dans le cadre des politiques menées,
peut concerner les artisans. Je défends
également leurs intérêts sur des dossiers qui
pourraient les pénaliser.
Quelles sont les différentes commissions
auxquelles vous participez ?
M. G. : La CMA Isère est membre de droit dans
de très nombreuses commissions. Au sein du
Conseil départemental de l’environnement
et des risques sanitaires et technologiques
(CODERST), présidé par le préfet, je participe
au nom de la Chambre à l’élaboration et à
la mise en place des politiques publiques
dans les domaines de la protection de
l’environnement, de la gestion durable des
ressources naturelles et de la prévention des
risques sanitaires et technologiques. Cette
commission est chargée d’émettre un avis
sur les projets d’actes réglementaires et
individuels en matière d’installations classées,
de déchets, de protection de la qualité de
l’air et de l’atmosphère, d’eaux destinées à la
consommation humaine, de police de l’eau et
des filières de traitement des boues de stations
d’épuration. Je représente également la CMA
Isère dans les instances du plan de protection
de l’atmosphère de Grenoble. Il s’agit de trouver
des solutions pour réduire les concentrations de
polluants au regard des normes européennes en
vigueur et des limites réglementaires. Je suis
de plus présent lors des réunions du Secrétariat
permanent pour la prévention des pollutions et
des risques dans la région grenobloise (SPPPY),
réunions mensuelles où sont étudiées les
actions à mener pour limiter les risques liés à
certaines activités industrielles. Enfin, dans un
tout autre domaine je représente les entreprises
artisanales au sein du comité directeur de
l’office de tourisme de Grenoble qui valide les
grands projets de développement touristique
auxquels les acteurs du tissu économique sont
souvent associés.
Quel est votre rôle au sein
de ces commissions ?
M. G. : La présence de la CMA Isère est
importante. Elle donne lieu à la mise en
place d’actions en direction des entreprises
artisanales afin que des efforts soient faits
pour la préservation de l’environnement. Par
ailleurs, le code de l’environnement évolue
en permanence. Il est donc important de se
tenir au courant des nouvelles contraintes,
de mesurer leur incidence sur certaines
entreprises, d’imaginer en permanence
des actions pour les aider à se mettre en
conformité avec la loi. De plus, et c’est là
une mission essentielle du représentant
de la Chambre et des artisans, en fonction
des sujets traités lors de ces commissions,
je défends les entreprises artisanales
en rappelant leurs contraintes et leurs
problématiques spécifiques. Dans le cadre du
plan de protection de l’air, nous travaillons par
exemple sur différentes voies d’amélioration
de la qualité de l’air et notamment sur la
question du brûlage du bois de chaudière qui
constitue l’une des sources principales de
pollution. Les professionnels de la scierie et la
CMA Isère réfléchissent à l’organisation d’une
filière bois de qualité et au développement
d’un label bois. Nous avons un rôle d’incitateur
à jouer. Quant à la circulation automobile,
souvent mise en cause, des solutions radicales
telles que la Zapa* (zone d’action prioritaire
pour l’air) ont été évoquées. La CMA Isère
est alors montée au créneau arguant que ce
dispositif pénaliserait les artisans pour lesquels
le véhicule est un outil de travail.
À titre personnel, quel intérêt
trouvez-vous dans ces réunions ?
M. G. : Même si cette mission est très
prenante, j’ai un véritable rôle d’ambassadeur
de la Chambre de Métiers auprès de toutes
ces instances. Je sais que cette présence est
indispensable pour faire avancer la cause
des entreprises artisanales. Je suis toujours
à l’affût des questions qui concernent les
artisans, que ce soit pour les défendre ou
pour qu’ils s’impliquent dans des questions
sociétales qui nous concernent tous et pour
lesquelles la “Première entreprise de France”
se doit de s’engager. Plus largement que
l’environnement, le projet de mandature
de la CMA Isère a inscrit le développement
durable dans toutes ses actions. Les élus
de la CMA Isère souhaitent faire passer
l’idée que le développement durable n’est
pas seulement une mode, que la protection
de l’environnement n’est pas la seule
finalité en soi. C’est une nouvelle vision du
développement de l’entreprise qui préserve
dans la durée et de façon indissociable
la santé financière et commerciale de
l’entreprise, la santé des personnes physiques
et morales et la santé de la planète.
*Zapa : ce dispositif expérimental prévoit de réduire la
pollution de l’air dans l’agglomération grenobloise en
limitant l’accès du centre-ville à certains véhicules et
engins de chantier.
Atouts
solutions gagnantes pour les artisans
La CMA Isère, l’État, la région Rhône-Alpes et le réseau des Chambres de Métiers
et de l’Artisanat unissent leurs forces afin de proposer aux chefs d’entreprise
des outils et solutions pour mieux s’adapter aux enjeux de demain. Formations,
conseils, accompagnement, le programme « Atouts » est un véritable sésame pour
la réussite de votre entreprise.
Les marchés sont de plus en plus volatiles,
la concurrence n’a jamais été aussi virulente,
les modes de consommation changent, les
contraintes environnementales sont de plus
en plus drastiques, la gestion du personnel
est un problème récurrent, la réussite
économique des entreprises artisanales
réclame désormais une véritable stratégie
d’entreprise. Pour aider les chefs d’entreprise
à s’adapter à ces différentes contraintes,
le réseau des Chambres de Métiers et de
l’Artisanat Rhône-Alpes a développé le
programme Atouts. Il répond aux souhaits des
artisans de disposer d’outils et de solutions
efficaces pour faire face aux enjeux de
demain.
Atouts, des actions sur
mesure intégrant les
spécificités des artisans
« L’objectif d’Atouts est d’aider les artisans
à développer leur entreprise localement,
à s’adapter aux marchés, à recruter et
à fidéliser leurs salariés et à prendre en
compte l’environnement économique. Le
volet “Atouts développement commercial”
permet aux artisans de construire une offre
commerciale cohérente pour développer
leur chiffre d’affaires, “Atouts salons” donne
aux chefs d’entreprise les clés d’une bonne
participation à un salon professionnel, “Atouts
veille concurrentielle” permet d’adapter
ses produits au marché, ou encore “Atouts
ressources humaines” traite des aspects liés au
management des salariés. Grâce aux solutions
et outils qui composent ce nouveau programme,
la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de
l’Isère propose aux chefs d’entreprises des
solutions gagnantes ! », précise Yaël Boquet,
conseiller en développement des entreprises
de la Chambre Régionale de Métiers et de
l’Artisanat Rhône-Alpes.
Le programme Atouts a donc été élaboré pour
répondre simplement, efficacement et dans un
minimum de temps à ces enjeux cruciaux pour
la pérennité des entreprises.
Des solutions adaptées
aux besoins des artisans
La Chambre de Métiers a développé une offre
de services plus ciblée, adaptée aux spécificités
des petites entreprises. « Les prestations
du programme Atouts sont basées sur un
diagnostic de l’entreprise, une alternance
de formations en groupe, afin de permettre
aux artisans de partager leurs expériences
et de conseils individuels en entreprise pour
être au plus près des besoins de l’artisan. Les
chefs d’entreprise sont accompagnés par les
techniciens de la Chambre de Métiers et de
l’Artisanat et par des consultants, experts dans
leur domaine d’intervention et spécialistes de
la petite entreprise. » Les artisans bénéficient
ainsi d’un accompagnement sur mesure et
d’outils de pilotage et de gestion adaptés
à leurs spécificités. « Pour ne citer que cet
exemple, les chefs d’entreprise conviennent
tous de l’importance d’une organisation
performante dans la gestion d’une entreprise
ou dans le développement de l’action
commerciale. “Atouts stratégie d’entreprise”
leur propose trois jours de formation en
groupe et trois jours d’accompagnement
individualisé en entreprise. Ces étapes
permettent de définir un plan d’actions en
lien avec le projet stratégique des dirigeants
en prenant en compte : la comptabilité et
les finances, le marketing et commercial, les
ressources humaines et la production. »
Une logique d’accompagnement
sur le long terme
À l’issue de chaque prestation Atouts, les
artisans ont la possibilité de faire le point avec
un conseiller de la Chambre de Métiers et
de l’Artisanat. Ce suivi dans le temps permet
d’envisager les suites à donner aux actions
déjà mises en place et d’adapter ces dernières
à l’évolution de l’entreprise. « Le programme
Atouts est valable pendant trois ans, le temps
pour le chef d’entreprise de construire un réel
parcours de formation selon ses besoins »,
conclut Yaël Boquet.
Contact
Département Entreprises
Tél. : 04 76 70 82 31
eco@cma-isere.fr
Atouts
Solutions gagnantes pour les artisans
• Des prestations de courte durée
et à la carte :
1 à 5 jours répartis sur plusieurs mois
• Des prix très accessibles
grâce à la prise en charge financière des
différents partenaires.
• Des interventions directement
dans l’entreprise
pour mettre en place, avec un spécialiste,
des outils adaptés.
• Des experts de l’entreprise artisanale
dûment sélectionnés en fonction de leurs
compétences et de leur expérience.
• Des formations en groupe
pour partager les expériences.
Infos de la Chambre
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Métier
Développeur de solutions
luminescentes sans énergie
Syride est née et vit
de l’innovation
Expérience
Spécialiste de concepts industriels
luminescents sans énergie pour
l’intérieur et l’extérieur, l’entreprise
I-Lumin Design a été créée en 2011
par Thierry et Brigitte Delaunay, qui
ont élaboré une véritable stratégie
d’innovation avant de commercialiser
leurs produits.
Il y a une quinzaine d’années, Thierry et Brigitte
Delaunay ont découvert les technologies
électroluminescentes et photoluminescentes
après avoir dirigé des sociétés dans la
décoration, notamment pour la grande
distribution. « Nous nous sommes aperçus que
les produits existants étaient peu performants,
en particulier en terme de rémanence, c’est-àdire
de luminosité visible et persistante. En 2010,
nous avons cédé nos entreprises et nous avons
décidé d’investir en 2011 pour mener à bien
nos recherches en matière d’optimisation des
matières luminescentes en créant notre propre
laboratoire. J’ai travaillé dans un premier temps
pour développer de nouveaux procédés. Je me
suis ensuite mis en relation avec le Laboratoire
national de métrologie et d’essais chargé de
réaliser les mesures et essais des produits que
je mettais au point. Cette étape était le passage
obligé en vue de leur certification et pour
envisager ensuite leur mise sur le marché. »
Les études menées en laboratoire confirment
l’avancée, en terme de luminescence, des
procédés développés par I-Lumin Design.
« Pour être plus précis, jusqu’à présent, pour
8 heures de charge de lumière du jour, on
obtenait de 2 à 6 heures de lumière rémanente,
réellement visible. Grâce à mes recherches,
j’obtiens 48 heures de rémanence pour 1h30 de
lumière du jour ou électrique. »
De plus, l’innovation de ce passionné de
chimie et d’optique, qui avoue ne pas avoir
de formation scientifique, tient également au
fait qu’il est en mesure de colorer la matière
luminescente dans la teinte demandée. « Nous
adaptons le produit au cahier des charges des
clients et surtout à la technique industrielle
imposée. Pour ne citer que ces exemples, notre
entreprise est en mesure de fabriquer des encres
et des peintures à l’eau luminescentes destinées
à la sérigraphie ou encore un granulé plastique,
à très forte charge luminescente, permettant
de faire de l’injection et de l’extrusion à chaud.
Nous travaillons également sur du verre
luminescent dans la masse. Par ailleurs, nos
produits respectent les normes européennes
REACH* en matière de substances chimiques.
Nous avons déposé des brevets pour chacune de
nos avancées scientifiques et technologiques. »
L’entreprise a par ailleurs obtenu un prêt
d’honneur de Nord Isère Initiative ainsi qu’une
subvention d’Oséo fin 2011 pour vérifier la
faisabilité industrielle d’un produit spécifique
mis au point dans le laboratoire d’I-Lumin
Design. « À l’issue de cette démarche de
recherche pure et de validation de faisabilité
industrielle, nous souhaitons déposer une
dizaine d’autres brevets début 2013. »
Le succès par l’innovation
Contrairement à beaucoup d’autres entreprises,
I-Lumin Design n’a pratiquement pas eu à
prospecter. Toujours à l’affût de nouveautés
technologiques, de grands groupes industriels
se sont très vite intéressés à ses innovations
luminescentes. « Notre participation à quelques
événements liés à l’innovation nous a vite fait
connaître. Nous allons d’ailleurs prochainement
participer au concours Artinov de la CMA
Isère. Que ce soit pour un fabricant de cordes
d’escalade, pour des drapeaux de la Marine, pour
une grande entreprise pétrolière (traitement de
voitures de course ou de prestige en peinture
luminescente), ou encore pour des fabricants
de produits dédiés à la plongée sous-marine,
nos produits peuvent être utilisés dans
maints domaines d’activité. Nous travaillons
également avec des architectes qui souhaitent
appliquer nos solutions luminescentes dans
l’aménagement de zones urbaines, voire chez
des particuliers. Nos produits peuvent être
utilisés à des fins décoratives, de design, voire
même ludiques, mais sont surtout des solutions
palliatives aux problèmes d’énergies. »
Et Thierry Delaunay ne compte pas s’en tenir
là puisqu’il travaille déjà à de prochaines
innovations dans le domaine de l’éclairage
blanc constant sans énergie.
Des créations d’emploi à la clé
Les débouchés commerciaux sont maintenant
nombreux et l’entreprise va désormais passer
à la phase de production industrielle. Ce
développement permet à I-Lumin Design
d’envisager dès 2013 l’embauche de 6
personnes et près de 25 en 2014 et 2015. Son
laboratoire ne suffira plus à produire et c’est
dans sa région du Nord-Isère qu’il compte
trouver un nouveau local pour réaliser ses
nombreux programmes industriels luminescents.
*REACH : règlement sur l’enregistrement, l’évaluation,
l’autorisation et les restrictions des substances
chimiques.
www.ilumin-design.com
Thierry Delaunay
Née en 2010 de l’union de plusieurs “Géo Trouvetou” passionnés d’innovation,
l’entreprise Syride est spécialisée dans la conception, la fabrication et la
commercialisation d’appareils de mesure innovants adaptés à différents sports.
La petite start-up a basé sa réussite sur une équipe enthousiaste et sur une
philosophie de l’innovation permanente.
Vincent Del Medico, jeune dirigeant de Syride,
revient sur l’esprit qui a présidé à la création de
l’entreprise. « J’étais encore étudiant à l’ENSERG
(École nationale supérieure d’électronique
et de radioélectricité de Grenoble) quand j’ai
été contacté par un féru de mécanique et
de plasturgie qui m’a parlé de son projet de
développer un nouvel appareil de mesures
adapté au sport. Avec trois autres compères,
nous avons décidé d’associer nos compétences
et de créer notre entreprise pour développer
et commercialiser notre premier produit. Nous
avons d’ailleurs gagné à cette occasion le
concours de création d’entreprise de l’INPG. »
L’équipe de passionnés se constitue, portée par
l’envie de créer et de concevoir des produits
innovants dans le domaine sportif. « Nous avons
eu la chance d’être accompagnés et aidés par
GRAIN (Grenoble Alpes Incubation), qui nous a
accordé une aide financière. » L’année dernière,
la jeune entreprise a mis au point un premier
produit de mesures dévolu au surf aquatique.
« Nous avons été les premiers à proposer une
analyse de mouvements et à intégrer une
analyse des performances sportives (hauteur
de la vague, vitesse sur la vague, direction).
Contrairement aux appareils de mesure
existants, dont les indicateurs sont généralistes,
notre singularité réside dans le fait de créer des
instruments dédiés à un sport et ce, d’un point
de vue technique et analytique. De plus, nous
avons associé nos produits à un service, une
plate-forme en ligne sur laquelle tous les
indicateurs de performances sont retransmis
de façon intuitive et ergonomique. » Mais ce
premier ballon d’essai ne rencontre pas le
succès espéré. « Nous avons été trop précurseurs
et le produit n’a pas trouvé un public assez
large. »
« L’innovation est
notre raison d’être ! »
Pas le moins du monde découragée par ces
débuts imparfaits, l’équipe continue sur sa
dynamique en lançant un deuxième produit
innovant, dédié cette fois au parapente.
« Il n’y a pas eu de travail de pédagogie à faire
chez les amateurs de ce sport car ils utilisent
déjà de l’électronique embarquée. Les fonctions
innovantes que nous avons proposées ont
très vite séduit tous ceux qui pratiquent le
parapente, d’autant que le prix de l’appareil est
inférieur à celui des produits existants. Nous
avons réussi à négocier avec des fournisseurs
français, ce qui prouve que l’on peut être
concurrentiel en fabriquant en France ! » Le
Sys’ky a été commercialisé en ligne et par un
réseau de revendeurs en France et à l’étranger.
« Le parapente se pratique dans de nombreux
pays à travers le monde et nous exportons
déjà aux États-Unis, en Amérique du Sud, en
Afrique du Sud, au Pakistan… » Forts de ce
succès commercial, le dirigeant de Syride et
son équipe n’ont pas perdu de temps pour
s’atteler au développement d’une gamme de
nouveaux produits. « Nous sommes conscients
que l’innovation est notre sésame pour nous
démarquer de la concurrence et pour trouver
une place sur ce marché. »
Une entreprise en devenir
« Nous avons choisi de rester indépendants et de
ne pas accepter de capitaux extérieurs, ni d’être
affiliés à un laboratoire de recherche », souligne
Vincent Del Medico. « Notre dynamisme et le
plaisir que nous avons à innover vont porter
leurs fruits. Les résultats sont encourageants et
notre objectif est d’embaucher en 2013 l’un des
membres de l’équipe et, à terme, de pouvoir les
uns et les autres vivre de cette activité. »
Syride a participé au concours Artinov 2012 de
la Chambre de Métiers et de l’Artisanat dans la
catégorie “Technologie » pour la fabrication de
son Sys’ky.
http://syride.com/
6 www.cma-isere.fr
www.cma-isere.fr
7

Social
Motivez et fidélisez
vos salariés
La fidélisation des salariés est l’un des enjeux majeurs des entreprises
artisanales. Recruter la perle rare est difficile, la conserver relève
d’une stratégie de ressources humaines réfléchie et du choix judicieux
des outils de fidélisation.
La performance et la pérennité d’une
entreprise passent incontestablement par la
fidélisation de ses salariés. Et, contrairement
aux idées reçues, le salaire n’est pas la seule
motivation pour rester dans une entreprise.
D’autres facteurs entrent en ligne de compte
et différents moyens et outils sont à la
disposition du chef d’entreprise qui veut
éviter que son salarié ne change d’employeur.
Si les leviers de motivation peuvent être
liés à l’ambiance de travail, à la capacité
de l’employeur à développer un sentiment
d’appartenance à l’entreprise ou à manifester
sa reconnaissance du travail bien fait,
l’expérience prouve que les employés sont
également sensibles à la prise en compte de
la pénibilité des tâches et de la sécurité dans
l’entreprise.
Mais au-delà de ces aspects relevant du
management, des outils de fidélisation
existent et sont largement utilisés par les
grandes entreprises. Les petites entreprises
ont également la possibilité de mettre en
place, dès le premier salarié, ces outils dont la
plupart permettent des avantages fiscaux pour
l’entreprise, tout en représentant un “plus“
pour les salariés.
Associer VOS salariés à la
réussite de l’entreprise
Le plan d’épargne d’entreprise (PEE) offre
à ses bénéficiaires – le chef d’entreprise, les
salariés et apprentis, le conjoint collaborateur
ou conjoint associé – la possibilité de
se constituer une épargne avec l’aide de
l’entreprise. Le PEE peut être alimenté par
des versements volontaires des salariés, par
l’affectation de primes d’intéressement ou par
l’abondement de l’entreprise aux versements
des salariés. Cet abondement* est fixé par le
chef d’entreprise dans le règlement du PEE
ré-évaluable chaque année. Les sommes
versées sont, en principe, indisponibles
pendant cinq ans.
Aider VOS salariés à préparer
leur retraite
Le plan d’épargne retraite collectif
(PERCO) est un plan d’épargne salariale
destiné à permettre aux mêmes bénéficiaires
que le PEE de se constituer un complément
de revenus versé à la retraite sous forme de
rente viagère. Il se met en place par accord
collectif dans l’entreprise. Il est alimenté
par les versements volontaires des salariés
et éventuellement par l’abondement* de
l’employeur à leurs versements.
Faciliter la vie DE VOS salariés
Les titres-restaurants sont des moyens de
paiement. Les employeurs les remettent à
leurs salariés pour leur permettre d’acquitter
en tout ou partie le prix d’un repas au
restaurant ou l’achat d’aliments (plats cuisinés
ou sandwichs, fruits, légumes et produits
laitiers). Cette contribution patronale peut être
exonérée de cotisations de Sécurité sociale si
elle est comprise entre 50 et 60 % de la valeur
nominale du titre et si elle n’excède pas 5,29 €
(depuis 2011).
Les chèques-vacances, sont des
compléments de revenu pour les salariés. Ils
sont déductibles du bénéfice imposable de
l’entreprise et exonéré de charges sociales
(sauf CSG/CRDS) avec une limite de 420 € par
salarié et par an. Ils sont nets d’impôt pour le
salarié et ne doivent pas remplacer un élément
de salaire. Ils concernent toutes les entreprises
relevant du Code du travail ayant moins de
50 salariés. Tous les salariés de l’entreprise
ainsi que leurs ayant droits et les personnes
fiscalement à charge peuvent en bénéficier.
Les bons d’achats ou chèques-cadeaux
sont alloués par l’employeur lors d’événements
tels que naissance, mariage ou pacs, retraite,
fête des Mères, fête des Pères, Noël…
Leur montant maximum est fixé à 152 €
(par salarié et par évènement) en 2012. Ils
bénéficient d’une exonération des cotisations
de Sécurité sociale, CSG et CRDS et d’une
imputation comptable dans les charges
externes.
Le chèque emploi service universel (Cesu)
est un moyen de paiement pour des services
à la personne (travaux ménagers, jardinage,
garde d’enfant à domicile, soutien scolaire…).
L’entreprise peut participer au financement
du Cesu jusqu’à 100 % de sa valeur. Ce
titre permet à l’entreprise de développer une
politique sociale grâce à un outil non soumis
aux cotisations sociales dans la limite de
1 830 € par année civile et par bénéficiaire.
Protéger la vie de VOS salariés
En mettant en place une mutuelle
d’entreprise susceptible de leur assurer une
bonne couverture santé à un tarif attractif.
L’entreprise peut choisir de rendre ce contrat
collectif obligatoire ou facultatif. Seule la
mutuelle d’entreprise obligatoire permet
à l’entreprise de bénéficier des avantages
fiscaux et sociaux. Les cotisations versées
par l’entreprise, dont le montant est fixé
par l’employeur, sont en effet déductibles
du résultat imposable. La participation de
l’entreprise est exonérée de charges sociales.
D’autres outils tels que : l’intéressement, la
participation, les primes, la mise en place d’un
13 e mois, les CE (comité d’entreprise) partagés
peuvent également être envisagés.
Pour davantage de renseignements et vous
aider dans vos choix, contactez votre CMA.
*L’abondement ne se substitue pas à un élément de
salaire et n’est pas imposable sur le revenu. Les sommes
versées par l’entreprise ne sont pas assujetties à
cotisations sociales, mais sont soumises à la CSG et à la
CRDS après application d’un abattement de 3 %.
Contact
Marjorie Duraffourg
Tél. : 04 76 70 82 42
marjorie.duraffourg@cma-isere.fr
Bien préparer son
Assemblée Générale
pour la réussir
L’obligation de tenir une assemblée générale annuelle est un point
commun à la plupart des entreprises, quelle que soit leur structure*.
Soumise à une réglementation stricte, cette assemblée permet au
dirigeant de faire le point sur la vie de son entreprise.
Objectifs de l’assemblée
générale ordinaire
Une assemblée générale ordinaire AGO) permet
aux membres d’une société, actionnaires ou
associés, de prendre connaissance des comptes
financiers de l’entreprise et de les voter.
C’est l’unique occasion pour les dirigeants
de rendre des comptes à leurs actionnaires
ou associés en communiquant des résultats,
preuve de leur bonne gestion de l’entreprise.
Chaque actionnaire ou associé dispose d’un
droit de vote par action. Il peut ainsi prendre
part aux décisions de gestion de la société.
C’est à l’occasion de cette AG qu’est décidée
l’affectation des résultats de la société,
notamment la distribution des dividendes.
Cette réunion est également l’occasion de
réfléchir à la gestion financière de la société
et à sa stratégie future, de statuer sur les
mandats des dirigeants ou des commissaires
aux comptes.
Quel est le cadre légal
en matière d’assemblée
générale ?
Sauf dispositions statutaires autres, tout
dirigeant de société a l’obligation de tenir une
assemblée générale chaque année dans les
six mois qui suivent la clôture des comptes.
Le dirigeant qui ne respecte pas ces règles
peut être sanctionné. Un bureau, constitué
du président, d’un secrétaire et, selon le cas,
d’un modérateur, organise l’AG. Dans les TPE,
le dirigeant participe souvent seul à l’AG.
Dans les autres cas, une convocation doit
être envoyée à chacun des participants, à
laquelle un pouvoir est joint afin que chacun
ait la possibilité de se faire représenter s’il le
souhaite. Sur la convocation doivent figurer un
ordre du jour et le détail des points qui seront
abordés lors de l’assemblée. Doivent aussi
être envoyés avec la convocation, l’inventaire,
les comptes annuels de l’entreprise, son
rapport de gestion et le texte des résolutions
proposées en assemblée ainsi que le rapport
éventuel du commissaire aux comptes. Les
courriers doivent être envoyés 15 jours au
moins avant la date de l’assemblée.
Réussir son assemblée
en s’entourant de compétences
Que ce soit dans son organisation ou son
déroulement, l’AG est soumise à des règles très
strictes et nécessite parfois l’assistance d’un
conseil (avocat, notaire ou expert-comptable).
Toute erreur grave ou omission sérieuse
pouvant engager la responsabilité civile du
dirigeant, la présence d’un conseil pour auditer
les statuts de l’entreprise, préparer l’ordre
du jour, rédiger les convocations, vérifier les
délais, envoyer et mettre à disposition des
associés les documents de gestion, permet
de satisfaire le formalisme qui encadre cette
obligation. De même, dans le déroulement
de la réunion, le conseil veille au respect
de l’échéance du mandat du dirigeant ou
de ceux des commissaires aux comptes.
Quel rôle peut avoir un conseil
lors d’une assemblée générale ?
En cas d’éventuelles modifications statutaires
votées lors de l’assemblée, le conseil veille à
ce que les formalités de publicité soient faites.
De plus, sans outrepasser son rôle et tout en
respectant les prérogatives du dirigeant, le
conseil peut émettre un avis sur la stratégie
de l’entreprise. Une fois les comptes arrêtés,
il peut notamment conseiller le dirigeant sur
la manière dont seront affectés les résultats
d’un point de vue juridique. Si une décision de
dissoudre la société est votée par l’assemblée
générale, le conseil accomplit les formalités
nécessaires. Dans certains cas, si l’entreprise
est en réelle difficulté et si aucune décision
n’est prise, la responsabilité pénale du
dirigeant peut être engagée. À l’issue de l’AG,
le conseil veille à ce que tous les documents
inhérents à l’approbation des comptes soient
transmis au greffe du tribunal de commerce
dans un délai d’un mois après la tenue de la
réunion. Le non-respect de ces formalités est
sanctionné par le tribunal et par une amende.
Par ailleurs, en cas de retard ou de non
transmission des documents au tribunal de
commerce, un tiers peut saisir le tribunal
et requérir une injonction de faire. Il s’agit,
pour le tribunal, de surveiller les entreprises
en difficulté et de les contraindre ainsi à
déposer leurs comptes.
* SA, SAS, SARL, SNC, SCP
Contact
Michaël de Jaham
Tél. : 04 76 70 82 07
michael.de-jaham@cma-isere.fr
Juridique
8 www.cma-isere.fr
www.cma-isere.fr
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Dossier
Dossier
Méfiez-vous
des arnaques
en tout genre !
Arnaque à la TVA intracommunautaire, au RSI, aux pseudo-répertoires
ou annuaires professionnels, aux faux espaces publicitaires, aux données
personnelles sur le Net… Chaque jour, le nombre d’arnaques progresse et
les plaintes des artisans se multiplient. Quelles sont les arnaques les plus
fréquentes et comment éviter les pièges tendus par les escrocs ?
Les entreprises récemment immatriculées
et dont les dirigeants ne sont pas encore
rompus aux contrefaçons sont souvent
les victimes désignées de ces nombreuses
arnaques. Mais les falsifications sont parfois
si bien élaborées que les plus aguerris des
dirigeants s’y laissent prendre. Il est vrai
que les voleurs redoublent d’imagination.
Les courriers prétendument
officiels
La ruse des faussaires tient au fait que les
faux courriers que vous recevez auraient
effectivement pu vous être adressés par
différentes administrations. Ils ressemblent
beaucoup à de vrais documents officiels. Ils en
ont la mise en page, la couleur et le ton. Mais,
à y regarder de plus près, les escrocs ont pris
soin d’imiter les logos et la dénomination en
se gardant bien de les reproduire à l’identique.
Les organismes les plus imités pour vous
soutirer de l’argent sont évidemment ceux
dont vous pouvez craindre des représailles
financières ou administratives si vous
n’effectuez pas le paiement des sommes
réclamées.
RSI, Trésor public, Greffe du tribunal de
commerce sont les expéditeurs les plus
souvent imités.
Mais soyez également vigilants lorsque
ces courriers émanent semble-t-il de La
Poste, de votre banque ou encore de votre
assurance, organismes dont vous ne doutez a
priori pas de la crédibilité. Le point commun
de ces pseudo-courriers officiels ? Ils sont
suffisamment austères pour vous inspirer
confiance. Le nom des sociétés y figure ainsi
que leur Siren et vous êtes tenus de vous
acquitter dans les meilleurs délais du paiement
des sommes dues. La fraude au RSI (Régime
social des indépendants) est actuellement
la plus répandue. Un simple changement
d’ordre des lettres de l’acronyme et c’est la
SRI (Société de référencement en ligne) qui
vous berne ou, et sans même changer l’ordre
des lettres, le RSI (Répertoire des sociétés
et des indépendants). De nombreux chefs
d’entreprise ont ainsi reçu et reçoivent encore
des bulletins de cotisation et d’adhésion à un
service facultatif qui provient de ce SRI et non
des services du RSI. En prêtant attention au
texte, le dirigeant s’aperçoit qu’il s’agit, sur un
seul et même document, d’une facture et d’un
contrat qui promet, moyennant la somme de
249 €, d’apparaître sur un annuaire en ligne
ou sur celui d’un répertoire des sociétés et des
indépendants qui n’a rien d’officiel. Pour vous
assurer qu’il s’agit bien d’un avis d’appel de
cotisations du RSI, vérifiez que votre numéro
de Sécurité sociale figure sur le document
reçu. Si ce n’est pas le cas, vous avez la preuve
que ce document ne provient pas du Régime
social des indépendants et que la cotisation
demandée ne concerne pas votre protection
obligatoire.
TVA intracommunautaire
Quelque temps après avoir effectué leurs
formalités d’immatriculation, de nombreux
créateurs d’entreprise se voient proposer
des offres payantes (212 €) d’inscription de
leur numéro de TVA intracommunautaire sur
un registre des entreprises. Si les termes du
courrier laissent à penser que l’inscription a
un caractère obligatoire, il s’agit en réalité de
propositions commerciales abusives, dénuées
de tout fondement juridique. En effet, les
entreprises assujetties à la TVA se voient
automatiquement et gratuitement attribuer
un numéro de TVA intracommunautaire délivré
par le service des impôts dont elles relèvent.
Ce service est le seul à être habilité à délivrer
ce numéro. Aucun autre service, société ou
site Web n’a le pouvoir de l’attribuer. De plus,
cette attribution entraîne automatiquement
l’inscription gratuite de ce numéro dans la
base des assujettis à cette TVA. Les entreprises
usurpatrices les plus connues se nomment
EURO REG (Inscription au TVA Intracom
Registry, TVA intracommunautaire) ou encore
EUR QUARTIER EUROPÉEN - Enregistrement
Intracommunautaire.
Annuaires, répertoires
et registres
Le RSI et le numéro de TVA ne sont pas
les seules ruses répandues pour soutirer de
l’argent aux entreprises. Les propositions
pour apparaître dans les annuaires
professionnels sont à l’évidence les plus
perverses.
Si certaines sont en effet totalement illégales,
d’autres, sans l’être totalement – lesdits
annuaires professionnels existent bel et bien –
relèvent malgré tout de la malhonnêteté.
Leurs prestations sont facturées très cher
alors qu’elles sont inutiles et inefficaces
(mauvais référencement des sites, annuaire
mal renseigné et pas actualisé…).
Éviter les arnaques :
guide des bonnes
pratiques
Les courriers
Vérifiez toujours les coordonnées des
sociétés qui vous adressent ces courriers.
Méfiez-vous particulièrement des
adresses situées à l’étranger et de celles
qui n’ont qu’une boîte postale.
Lisez attentivement les mentions
complémentaires en fin de texte.
Cultivez le doute et renseignez-vous
avant de régler quoi que ce soit.
D’une façon générale, consultez les
structures de confiance, CMA Isère, CCI,
Trésor public ou encore votre comptable.
Le Net
Vérifiez le nom de l’expéditeur.
Soyez encore plus vigilant quand un
courriel demande des actions urgentes
(paiement ou données personnelles).
Ne répondez jamais à une demande
d’informations confidentielles sans avoir
demandé par téléphone à l’émetteur
du message ou du courrier de confirmer
sa demande.
Évitez de cliquer sur les liens contenus
dans les courriers électroniques. Ils
peuvent en réalité vous diriger vers des
sites frauduleux. En cas de doute, saisir
manuellement l’adresse dans le navigateur.
Méfiez-vous des pièces jointes aux
courriels, elles peuvent contenir des virus et
assurez-vous que votre anti-virus est à jour.
Soyez attentif aux caractères accentués
dans le texte ainsi qu’à la qualité du français
de votre interlocuteur.
Préférez saisir les informations
personnelles (dans le cas d’un achat en
ligne) sur des sites sécurisés : un cadenas
apparaît dans le navigateur et l’adresse du
site commence par “https” au lieu de “http”.
Si vous traitez avec une entreprise en
France, vérifiez la présence d’un numéro
Siret ou Siren.
10 www.cma-isere.fr
www.cma-isere.fr
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Dossier
Dossier
Demandez
l’accréditation
de la CMA ISÈRE
Toute personne se présentant ou se
recommandant de la CMA Isère pour
vendre de la publicité doit être en
mesure, sur simple requête, de vous
présenter une lettre d’accréditation
signée du Président de la Chambre
de Métiers et de l’Artisanat de
l’Isère. Chefs d’entreprise, n’hésitez
pas à la demander !
témoignage
Amélie Larany est cogérante de la société grenobloise
AJ Plomb. Quelques mois après la création de son
entreprise et après avoir évité les écueils des faux
courriers RSI, c’est à une arnaque d’un autre genre
qu’elle échappe à nouveau grâce à sa prudence.
« Une charmante dame me téléphone un jour pour me proposer
un encart dans un plan de Grenoble à paraître dans les prochains
jours. Elle me dit appeler de la part de la CMA Isère qui lui a donné
mes coordonnées et travailler en partenariat avec la Poste. Cette
personne, au demeurant très aimable, m’explique qu’une entreprise
vient de se désister au dernier moment, juste avant l’impression
dudit plan et que, si la proposition m’intéresse, il faut que je lui
donne ma réponse dans la journée. Le prix de l’encart est de
1 430 e pour une parution d’un trimestre. J’ai posé de nombreuses
questions à mon interlocutrice, sur la distribution de ce plan, sur
les entreprises qui étaient déjà présentes… Les réponses étaient
toujours vagues. Pour finir, je me suis débarrassée de la commerciale
en lui expliquant que je ne prendrais pas de décision avant d’en
discuter avec mon associé. J’ai ensuite consulté le site d’Info Greffe
et j’ai découvert sur Internet que cette arnaque était très répandue,
notamment en Île-de-France. De nombreuses entreprises ont payé
d’avance un encart qui n’a jamais été publié. Quand j’ai essayé de
rappeler cette personne au numéro qu’elle m’avait laissé, personne
n’a répondu et il n’y avait même pas de répondeur ! »
Vous êtes victime
d’une escroquerie,
qui contacter ?
Dans le cadre de la lutte contre
ces nombreuses arnaques dont ils
sont les victimes privilégiées, les
chefs d’entreprise sont vivement
invités à réagir et à dénoncer
ces méfaits auprès des instances
suivantes :
Si après examen du document vous
avez la certitude qu’il s’agit d’un faux
formulaire, saisissez immédiatement
la Direction départementale de la
protection des populations - Isère
(DDPP)
22 avenue Doyen-Louis-Weil
CS 6 - 38028 Grenoble cedex 1
Tél. : 04 56 59 49 99.
Vous pouvez signaler immédiatement
cette arnaque sur le site du ministère
de l’Intérieur :
www.internet-signalement.gouv.fr
Ce site vous informe également sur les
arnaques en cours.
Si vous êtes victime d’infractions
sanctionnées par les articles 323-1
et suivants du code pénal, vous êtes
en droit de déposer une plainte pour
pratique commerciale trompeuse
auprès du Procureur de la République
territorialement compétent ou d’un
service de police ou de gendarmerie.
Enfin, il existe des services
spécialisés auprès desquels vous
pouvez directement déposer une
plainte comme l’Office central de
lutte contre la criminalité liée aux
technologies de l’information et
de la communication (OCLCTIC).
Tél. : 01 47 44 97 55.
Vous pouvez également vous
adresser à votre Chambre de Métiers
et de l’Artisanat de l’Isère.
Relevons dans cette catégorie de pièges :
• celui du bordereau de transcription au
Répertoire national des entreprises qui,
moyennant une somme de près de 200 €,
vous garantit l’enregistrement de votre
immatriculation Siren au sein de sa base de
données et sa diffusion au niveau national,
• l’APE (Annuaire professionnel des
entreprises) qui vous réclame la somme
d’environ 234 €
• ou le RES (Répertoire des entreprises et des
sociétés) qui vous incite à payer 249 € pour
une adhésion annuelle.
Un artisan averti en vaut deux, vous saurez
désormais que ces annuaires payants n’ont
aucun caractère obligatoire !
Le document unique déjà rempli
Imposé par le code du travail à tous les
employeurs, le document unique (DU) a pour
vocation de lister tous les risques auxquels
sont susceptibles d’être exposés les salariés
ainsi que le plan d’action à mettre en place
par le chef d’entreprise. Ayant rapidement
réalisé l’aspect parfois contraignant de
l’élaboration de ce document très détaillé,
des imposteurs se sont engouffrés dans la
brèche. Leur mode opératoire est simple. Ils
contactent l’artisan au nom de la CMA Isère
et lui rappellent l’obligation d’établir le DU.
L’artisan reçoit ensuite, par simple courrier,
un support sur le document unique. Rendezvous
est ensuite pris avec le faux consultant.
Ce dernier présente alors le DU, explique sa
méthodologie en insistant sur les amendes
encourues si le chef d’entreprise ne le remplit
pas. Le piège se referme avec la proposition de
régler 500 € pour une assistance à la mise en
place du document et une formation d’un coût
avoisinant les 1 000 €. Trop heureux de se
décharger ainsi de cette tâche, l’artisan règle
le consultant et attend sa prochaine visite.
Dans le meilleur des cas, le chef d’entreprise
peut se voir remettre un document unique
qui n’a aucune valeur aux yeux de la loi. En
effet, si ce type de document tout prêt n’est
pas interdit, il ne peut satisfaire à l’exigence
de précision que requiert la sécurité dans
l’entreprise. Rappelons que la CMA Isère aide
les artisans à la rédaction du DU. Ne vous
trompez pas d’interlocuteur.
Espaces publicitaires inexistants
Il convient également d’attirer l’attention
des artisans sur les sociétés qui se présentent
comme étant mandatées par Pages Jaunes ou
France Télécom pour vendre ou renouveler
des insertions publicitaires dans les annuaires
de Pages Jaunes. Là encore, la dénomination
de ces sociétés, Annuaires de France Télécom
ou encore négociateur Pages Jaunes, prête à
confusion. Rappelons que les professionnels
ne peuvent souscrire de la publicité dans
ces annuaires qu’auprès d’un conseil en
communication locale Pages Jaunes muni
d’une carte professionnelle attestant de son
appartenance à Pages Jaunes. Dans le même
esprit, Brigitte, pâtissière dans une commune
du Nord-Isère, ne doit qu’à sa prudence
de ne pas avoir été la énième victime d’un
commercial. Celui-ci lui a proposé un encart
dans les colonnes d’une nouvelle parution
locale destinée à recenser les services
utiles et le plan de la commune. Brochure
à l’appui, le commercial s’est même vanté
d’être soutenu dans sa démarche par la
mairie. « Il ne m’a pas donné de carte de visite
prouvant son identité et son appartenance à
la société qu’il prétendait représenter. Quand
il s’est aperçu de mon scepticisme, il n’a pas
insisté. Renseignement pris, cette brochure
n’a jamais existé. »
Morceaux choisis
des arnaques du Net
L’objectif des arnaques perpétrées sur le
Net diffère de celui des escroqueries citées
préalablement. Il s’agit de récupérer vos
coordonnées personnelles et bancaires de
préférence. Là aussi, la vigilance est donc
de mise. Les plus fréquentes concernent
la Caisse d’allocations familiales (Caf)
et les sites frauduleux détournent le vrai
site www.caf.fr par des subterfuges de type
caf-service.com, capguide.com, caf-client.com
ou encore assistancetele.com/caf/.
Les faux sites Internet sont parfois décelables
grâce aux fautes d’orthographe qui les
émaillent et dans tous les cas grâce à
l’invitation qui vous est faite de cliquer sur
un lien sécurisé pour rentrer vos données
personnelles. Ces données (code confidentiel,
cryptogramme, identifiants, etc.) ne sont
jamais réclamées sur les sites officiels et de
nombreux clients de banques ont également
été victimes de ces arnaques. Retenez
aussi que, pour lutter contre le piratage
informatique, la Caf vous recommande de
signaler les sites frauduleux sur la page
www.phishing-initiative.com.
Contact
Olivier Dequick
Tél. : 04 76 70 82 46
olivier.dequick@cma-isere.fr
12 www.cma-isere.fr
www.cma-isere.fr
13

Brèves
24h/24
Net-entreprises
Net-entreprises permet aux entreprises
d’effectuer leurs déclarations sociales
par Internet. Ce site officiel est un service
100 % gratuit, accessible 24 h sur 24
et 7 jours sur 7.
Vous êtes dirigeant d’entreprise artisanale
et avez des salariés : n’attendez plus
pour utiliser ce service proposé aux
entreprises et à leurs mandataires
(experts-comptables, centres de gestion
agréés…) par les organismes de protection
sociale pour effectuer l’ensemble de leurs
déclarations.
Un service simple et rapide :
un seul service gère toutes les déclarations
sociales : cotisations sociales à l’Urssaf, à
la retraite complémentaire, déclarations
communes de revenus, attestations de
salaire pour le versement des indemnités
journalières, déclarations d’accident du
travail et maladie professionnelle… ;
• des formulaires de déclaration préremplis
et personnalisés ;
• des aides en ligne simples et
accessibles 24 h sur 24 et 7 jours sur 7
au 0 820 000 516 ;
• des déclarations envoyées
automatiquement aux organismes
destinataires ;
• des indemnités journalières payées
automatiquement.
Un service sécurisé :
• un avis de dépôt et un accusé de
réception attestent que vous vous êtes
bien acquittés de vos cotisations ;
• les échanges sont sécurisés par le
protocole SSL ;
• un mot de passe ou un certificat
numérique vous authentifie.
Un service économique :
ce service 100 % gratuit permet
d’économiser les coûts liés à l’envoi postal.
Inscrivez-vous
sur www.net-enteprises.fr
Arrêt d’Artisanat info juridique
Créé en 2007 à l’initiative de la CMA Isère, Artisanat info juridique avait
pour objectif de renseigner gratuitement les artisans sur des questions
juridiques inhérentes à la vie de l’entreprise. Avec un taux de 250 appels
par an, sur un total de 24 000 entreprises iséroises, ce service gratuit n’a
semble-t-il pas trouvé son public ou ne correspond pas aux besoins des
artisans. Il prendra donc fin le 31 décembre 2012.
Trésorerie tendue, anticipez !
Le contexte économique est morose et
a des répercussions sur la trésorerie des
entreprises. Afin de gérer la situation
avec calme et sérénité, les artisans
doivent anticiper dès que les échéances
deviennent difficiles à respecter. La
survie de l’entreprise relève aussi de la
gestion des impayés – hiérarchisation
des relances, injonction de payer,
assignation de paiement – et de la
capacité du chef d’entreprise à établir
un véritable plan d’action. Dès lors
qu’il est inquiet pour sa trésorerie, le
chef d’entreprise peut se mettre en
contact avec la CMA Isère afin d’être
accompagné dans la recherche de
solutions adéquates. Après un état des
lieux et selon le cas, le conseiller de la
Chambre peut se mettre en rapport avec
Régime vieillesse de base,
augmentation du taux de cotisation
Actuellement fixé à 16,65 %, le taux
de la cotisation vieillesse de base des
artisans augmente au 1er novembre
2012. Il sera revalorisé selon le
calendrier suivant :
du 1 er novembre 2012 au 31
décembre 2013, le taux sera de
16,85 % ;
du 1 er janvier 2014 au 31 décembre
2014, le taux passera à 16,95 % ;
du 1 er janvier 2015 au 31 décembre
2015, le taux sera de 17,05 % ;
à compter du 1 er janvier 2016, les
assurés seront assujettis à un taux de
17,15 %.
À l’occasion du passage du taux de
cotisation à 16,85 % au 1 er novembre
le banquier ou établir un diagnostic de
la gestion globale de l’entreprise afin
d’établir des préconisations et un plan
d’action. Le conseiller peut également
appuyer une demande de découvert
bancaire ou de prêt de restructuration
auprès du banquier. De plus, la
médiation du crédit peut être saisie
par une entreprise qui rencontre des
difficultés avec sa banque.
Jean-Michel Rougemont, conseiller
à la CMA Isère et tiers de confiance
de la médiation, accompagne les
entreprises qui le saisissent.
Contact
Jean-Michel Rougemont
Tél. : 04 76 70 82 38
jean-michel.rougemont@cma-isere.fr
2012, il n’y aura pas de remise en
cause de l’appel provisionnel de l’année
2012. Un taux moyen de 16,68 % sera
appliqué sur les appels de régularisation
de l’année 2012 et ce, que l’assuré ait
eu une activité complète ou non sur
cette année. Concernant les assurés
radiés au 1er novembre 2012, ils se
verront appliquer le taux de 16,65 %
pour la régularisation des cotisations
2012. Le taux de 16,85 % s’appliquera
dès l’appel provisionnel de l’année
2013. Cette augmentation permet
notamment de financer les nouvelles
dispositions en matière de retraite
anticipée longue carrière.
Prévention de la légionellose :
de nouvelles obligations
Dans le cadre de la prévention de la légionellose, les établissements
équipés de douches et de bains et recevant du public sont soumis,
depuis janvier 2012, à de nouvelles obligations de surveillance de
leur réseau d’eau chaude sanitaire collectif (ECS). Sont notamment
concernés les salons de coiffure et les instituts de beauté.
En 2011, 1 170 cas de légionellose ont été
déclarés en France*. Infection pulmonaire
grave, la légionellose se contracte par
inhalation d’aérosols d’eau contaminée. Des
températures comprises entre 25 °C et 43 °C
favorisent le développement des bactéries
nommées légionelles. Ainsi, via les douches,
douchettes et bains à remous ou à jets ou
encore les tours aéroréfrigérantes, les réseaux
d’eau chaude sanitaire sont les principales
sources de diffusion de légionnelles. De plus, la
stagnation de l’eau, la corrosion et l’entartrage
des réseaux décuplent leur croissance.
Les obligations
Afin de prévenir les infections potentielles de
légionellose, à compter du 1 er janvier 2012,
les établissements
recevant du public (ERP)
équipés de douches et
bains (dont les salons de
coiffure et les instituts
de beauté) sont soumis à
de nouvelles obligations
de surveillance de leur
réseau d’eau chaude
sanitaire collectif.
La surveillance porte
sur tout point d’eau
accessible au public et
pouvant produire des
aérosols d’eau chaude
sanitaire susceptible d’être contaminée par
les légionelles. Des prescriptions techniques
applicables aux installations collectives de
production, de stockage et de distribution
d’eau chaude sanitaire qui alimentent les
établissements sont fixées.
Les mesures à prendre
pour les entreprises
Le responsable des installations met en
œuvre une surveillance de ses installations
une fois par an afin de vérifier que les seuils
Sont notamment
concernés par ces
obligations les
salons de coiffure
et de beauté.
mentionnés par la loi sont respectés en
permanence au niveau de tous les points
d’usage à risque. Cette surveillance repose
notamment sur des mesures de la température
de l’eau, une fois par mois, et des campagnes
d’analyse de légionelles dans chacun des
réseaux d’eau chaude sanitaire. En fonction
du nombre de points d’usage à risque, il est
recommandé de faire les vérifications sur
plusieurs points d’eau. Lorsque les réseaux
d’eau chaude sanitaire ne sont pas utilisés
pendant plusieurs semaines, suite notamment
à des périodes de fermeture ou de vacances,
des prélèvements pour l’analyse de légionelles
sont réalisés après la purge des réseaux et
dans les deux semaines qui précèdent l’accueil
du public. Les prélèvements sont programmés
de telle sorte que les
résultats d’analyses
de légionelles soient
connus du directeur
de l’établissement
avant l’accueil du
public. Le responsable
des installations doit
assurer la traçabilité de
cette surveillance. Il en
consigne les modalités
et les résultats avec les
éléments descriptifs des
réseaux d’eau chaude
sanitaire et ceux relatifs
à leur maintenance dans un fichier sanitaire
des installations, qui est tenu à disposition des
autorités sanitaires.
Qui peut réaliser
les prélèvements
Un laboratoire accrédité par le Cofrac (Comité
français d’accréditation) dont la liste est
présente sur le site Internet du Comité. Le
conseiller de la CMA Isère peut également
envoyer cette liste aux chefs d’entreprise sur
simple demande.
Quelle est votre responsabilité
Les exploitants des établissements recevant
du public sont contractuellement tenus à
une obligation de sécurité à l’égard de leurs
clients. Leur responsabilité peut être engagée
en raison de leurs fautes d’imprudence
ou de négligence dans l’entretien de leurs
installations, à l’origine de contamination,
notamment en cas de non-respect de la
réglementation.
Contacts
Olivier Dequick
Tél. : 04 76 70 82 46
olivier.dequick@cma-isere.fr
Agence régionale de santé (ARS)
Délégation territoriale de l’Isère
Tél. : 04 76 63 64 29
Comment prévenir
les risques
Éviter la stagnation et assurer une
bonne circulation de l’eau.
Lutter contre l’entartrage et la corrosion
par une conception et un maintien adapté
à la qualité de l’eau et aux caractéristiques
de l’installation.
Maîtriser la température de l’eau
dans les installations : la température la
plus adaptée est soit inférieure à 23 °C,
soit supérieure à 45 °C. L’ARS (Agence
régionale de santé) préconise une
température supérieure à 55 °C.
Faire couler l’eau froide et l’eau chaude
après chaque période d’absence prolongée,
pour tous les points d’eau avant de les
réutiliser (notamment la douche).
Environnement
*Source : Institut de veille sanitaire.
14
www.cma-isere.fr
www.cma-isere.fr
15

Apprentissage
Des effectifs en hausse
constante dans les filières
de la restauration
Pour la première fois cette année, les filières de la restauration
proposées par l’EFMA affichent complet. Cette réussite s’explique
par l’attrait de ces métiers, mais aussi par le succès de la politique
pédagogique de l’établissement.
Des débouchés assurés
Les effectifs des deux filières de la
restauration, la cuisine et le service en salle,
sont en progression constante et enregistrent
même cette année des chiffres record.
« Ce secteur représente aujourd’hui 270
inscrits dans notre établissement, répartis pour
deux tiers dans les métiers de la cuisine et un
tiers dans les métiers de la salle. Il s’agit du
secteur qui a le plus progressé au cours de ces
dernières années, particulièrement en cuisine
où, pour la première fois, le groupe de BP
(Brevet professionnel de niveau Bac) a atteint
l’effectif maximum que peut accueillir l’EFMA.
Mais la progression concerne également la
salle », précise Thierry Joseph, Directeur de
l’EFMA. Une attractivité à laquelle les médias
ne sont pas étrangers, le succès des émissions
culinaires en témoigne, mais qui s’explique
également par les débouchés qu’offrent ces
métiers. « Le secteur de la restauration est
aujourd’hui un des rares à recruter. Je suis
persuadé que, face au contexte de l’emploi,
les jeunes et leurs familles font preuve de
pragmatisme en choisissant ces métiers dans
lesquels ils sont certains de trouver du travail et
des perspectives d’évolution professionnelle. »
La baisse de la TVA, obtenue de haute lutte
par les organisations professionnelles, a par
ailleurs eu pour conséquence l’amélioration
des conditions de travail des salariés de la
restauration. « La profession a fait de gros
efforts, au niveau des horaires et des salaires,
qui ont contribué à revaloriser l’image de ces
métiers. Les apprentis ont bénéficié de ces
mesures et leur nombre a également augmenté
chez les restaurateurs, qui s’y étaient d’ailleurs
engagés. »
Une progression qualitative
Comme dans les autres secteurs d’activité,
l’EFMA a développé de véritables parcours de
formation dans les métiers de la restauration,
du CAP au BP en passant par la mention
complémentaire “cuisinier en desserts de
restaurant” qui se prépare après un CAP.
« Les apprentis qui travaillent dans la
restauration gastronomique sont très
intéressés par cette spécialisation qui
représente une plus-value en terme de
compétences. D’ailleurs, cette année, un
nombre important d’élèves inscrits dans cette
mention est une preuve supplémentaire du
dynamisme et de l’attractivité du secteur. »
Des outils pédagogiques
optimisés
Afin d’optimiser les conditions d’accueil
et de formation des apprentis, l’EFMA a
entièrement rénové son plateau technique
(cuisine, laboratoire…) et mis l’accent sur
l’environnement pédagogique des élèves.
« L’EFMA accorde une importance particulière
à l’apprentissage de l’anglais. Maîtriser
l’anglais et être en mesure de s’adresser à
une clientèle étrangère est un atout réel
pour nos apprentis et pour les restaurateurs
qui les emploient », précise Thierry Joseph.
Cette volonté pédagogique a également
présidé à la mise en œuvre des programmes
de mobilité vers l’étranger. Ainsi en octobre
dernier, à l’occasion de leur participation à
Wujiang à un festival de cuisine française,
un groupe de jeunes a pu s’exprimer en
anglais et communiquer ainsi avec leurs
homologues chinois.
Une collaboration étroite
avec les professionnels
L’EFMA a également pour spécificité
de travailler en relation étroite avec
les professionnels et les structures
représentatives de l’industrie hôtelière.
« Notre établissement a tissé des liens avec les
principaux acteurs de la profession, l’UMIH
ou la FAGITH, et aussi avec des associations
telles que l’Association des cuisiniers de métier
du Nord-Isère avec laquelle nous collaborons
régulièrement à l’occasion de diverses
manifestations. Il s’agit pour nous d’accroître
notre proximité avec la profession et de rester
en contact avec le “terrain”. Nous travaillons
également avec le Fonds d’assurance
formation de l’industrie hôtelière (Fafih) qui
anime notamment un réseau d’établissements
au plan national, dont fait partie l’EFMA,
afin d’impulser une politique exigeante de
formation. Grâce au financement du Fafih
et aux soutiens de la profession, à travers
différentes dotations, nous pouvons proposer
un niveau de formation élevé à nos élèves et
mettre en œuvre des projets innovants comme
l’expérience qu’ils viennent de vivre en Chine. »
Une démarche de progrès
Depuis plusieurs années déjà, l’EFMA
s’inscrit dans une démarche de progrès
qui s’est matérialisée par un nouvel élan
pédagogique, par la réalisation de nouveaux
locaux de formation et la réhabilitation
des outils pédagogiques. Mais au-delà de
ces évolutions au demeurant nécessaires,
le directeur de l’établissement insiste
sur la nécessité d’être en permanence à
l’écoute et en adéquation avec les besoins
réels exprimés par les professionnels de la
restauration. « Les professionnels marquent
actuellement une forte volonté de mettre
en place des brevets professionnels alors
que, dans le même temps, les familles
souhaitent aller vers des bacs professionnels.
Aujourd’hui, notre offre de formation est
fidèle aux souhaits des professionnels.
De même, notre organisation pédagogique
tient compte de leurs attentes, en particulier
dans la construction de nos calendriers de
formation. Nous évitons, autant que possible,
de solliciter leurs apprentis dans les périodes
d’intense activité, typiquement à l’approche
des fêtes. Cette écoute des contraintes de la
profession est favorisée par les nombreuses
visites d’entreprises que nos équipes
pédagogiques effectuent très régulièrement.
Nos formateurs suivent les apprentis sur
leur lieu de travail et échangent avec les
maîtres d’apprentissage sur leur formation et
leurs éventuelles difficultés. Les entreprises
apprécient notre implication. »
Notons que la profession et les organisations
qui la représentent s’impliquent également
fortement dans cette démarche de progrès.
Le département de l’Isère est en effet à
l’origine de la mise en place en Rhône-Alpes
d’une charte qualité apprentissage dont
la vocation est de favoriser la première
insertion des jeunes dans le monde du travail
grâce au triple engagement de l’employeur,
du jeune et du centre de formation. « Les
professionnels candidats volontaires à ce
“label” sont agréés par leurs pairs. Cette
charte permet à une entreprise d’afficher
qu’elle respecte les exigences pour former
un jeune dans les meilleures conditions.
Il s’agit d’un pas important vers une plus
grande lisibilité des efforts qui sont faits par
la profession en faveur de l’apprentissage »,
conclut Thierry Joseph.
Interview
Laurent Gras, président de l’Union des
métiers et des industries de l’hôtellerie
de l’Isère (UMIH 38)
Que pensez-vous de la
formation professionnelle
telle qu’elle est dispensée
aujourd’hui ?
Les données dont nous disposons
à l’UMIH 38 mettent en évidence
l’impact de la formation en
alternance sur l’insertion
professionnelle des jeunes.
Une enquête* démontre en effet
que 9 jeunes sur 10 restent dans nos métiers. Certains
signent, à l’issue de l’obtention de leur diplôme, un CDI dans
l’entreprise qui les a formés et d’autres sont directement
recrutés à la fin de leur formation soit en France, soit à
l’étranger. L’alternance telle qu’elle est proposée à l’EFMA
ou à l’IMT est donc une voie privilégiée pour la formation
professionnelle. Pour autant, nous restons attentifs
et nous essayons d’accompagner au mieux les lycées
techniques dont la formation reste de bon niveau. Nous
constatons cependant que l’efficacité est moindre en termes
d’immersion en entreprise et de connaissances acquises
“sur le terrain”. Nous regrettons le manque d’interaction
entre l’école et l’entreprise. La prise en compte de
l’entreprise n’est pas assez importante.
Cette immersion est-elle selon vous
la meilleure voie vers l’emploi ?
C’est évident ! L’alternance est le résultat d’un travail en
équipe entre le jeune et sa famille, le centre de formation
et l’entreprise pour emmener l’apprenti à l’emploi avec
l’obtention d’un diplôme. D’ailleurs, la formation en
alternance a ceci de particulier que l’apprenti est salarié
au premier jour de son contrat. Il est inclus dans l’effectif
de l’entreprise dès le début de sa formation. Le jeune est
donc immédiatement confronté à la réalité de l’entreprise.
De plus, le travail en commun du centre de formation et
de l’entreprise fait que le jeune bénéfice d’outils qui lui
permettront d’être opérationnel dès son intégration dans la
vie professionnelle. L’UMIH 38 a d’ailleurs travaillé avec les
services de la préfecture pour la mise en place d’une charte
qualité de la promotion de l’alternance. Tous les acteurs de
la formation, les organisations professionnelles mais aussi
les chambres consulaires sont concernés.
Des efforts sont-ils à faire dans
la transmission des savoir-faire ?
La formation s’adosse à des professionnels, que ce soit
dans la transmission de leurs savoirs ou dans les jurys
d’examens. Il est évident que dans le cas de la formation
en alternance le maître d’apprentissage s’implique plus
encore. Nous constatons cependant que le nombre de
maîtres d’apprentissage est insuffisant et qu’une prise
de conscience collective est nécessaire. Notre syndicat
travaille dans ce sens. Dans le cadre du contrat d’avenir
signé en 2009 entre l’État et les restaurateurs, nous
avons notamment créé un label de “Maître restaurateur”
qui garantit, d’une part, que le restaurateur fait ses plats
sur place et avec des produits locaux et, d’autre part, qu’il
s’engage dans la transmission des savoir-faire.
Apprentissage
*Source UT DIRRECTE de l’Isère
16 www.cma-isere.fr
www.cma-isere.fr
17

Formation continue
Les formations pour augmenter
votre chiffre d’affaires
Trois jours pour
vendre autrement
Au cours de cette formation
proposée aux chefs d’entreprise,
à leur conjoint ou collaborateurs,
il est question d’acquérir des
techniques de vente qui permettent
d’être plus performant dans la
commercialisation des produits et
services. Comprendre ce qu’est une
transaction commerciale, la relation
qui s’instaure entre le vendeur et
le client, maîtriser son écoute et
l’élaboration de son argumentation,
Vendre plus et mieux
Suite logique et complémentaire de la formation “Trois jours pour vendre autrement”,
cette formation s’appuie sur la mise en pratique de techniques et de comportements.
Il s’agit de développer ses capacités de vendeur, d’élaborer des arguments pour
convaincre les clients, d’adapter son discours à son interlocuteur et de construire
une relation gagnant/gagnant grâce à une méthode spécifique. Une formation quasi
indispensable dans un environnement de plus en plus concurrentiel où la compétence
du commercial et sa force de conviction déterminent le succès de la vente. Cette
formation de trois jours est dispensée sur les trois sites de la CMA Isère : Grenoble,
Vienne et Villefontaine. Elle est accessible aux chefs d’entreprise, à leur conjoint et
collaborateurs.
Contact : Rachel Brunel - Tél. : 04 74 57 54 50
Prospecter et vendre
à de nouveaux clients
Les temps sont difficiles. Les entreprises
doivent déployer de nouvelles stratégies
de commercialisation et notamment le
développement de leur fichier clients
pour maintenir et développer leur chiffre
d’affaires. La formation “Prospecter et
vendre à de nouveaux clients” propose aux
artisans d’acquérir des techniques et outils
de prospection.
Avant d’utiliser l’outil le plus adapté
(courrier ou téléphone), l’artisan doit
identifier le type de clientèle qu’il souhaite
atteindre, connaître le marché et définir
et mettre en place un plan
commercial sont au programme de
cette formation. D’une durée de trois
jours (un jour par semaine) et de
quatre heures dans votre entreprise,
cette formation est proposée sur
les trois sites de la CMA Isère :
Grenoble, Vienne et Villefontaine.
Contact
Patricia Maddalena
Tél. : 04 76 70 82 68
ce qui le différencie de la concurrence.
Il convient ensuite de travailler sur les
contenus, les argumentaires commerciaux
spécifiques à la prospection par téléphone
ou par écrit.
Cette formation de quatre jours, dispensée
sur les trois sites de la CMA Isère (Grenoble,
Vienne et Villefontaine) est accessible
à tous ceux qui, dans l’entreprise, sont
chargés de l’action commerciale.
Contact : Rachel Brunel
Tél. : 04 74 57 54 50
Gérer votre
fichier clients
L’efficacité de l’action commerciale et de la
prospection dépend en grande partie de la tenue,
de la mise à jour et du développement du fichier
clients. Encore faut-il en avoir un et savoir s’en
servir. La formation “Gérer votre fichier clients”
s’adresse aux chefs d’entreprise qui souhaitent
créer cet outil ou améliorer la performance de
celui dont ils disposent pour perfectionner leur
prospection. La formation proposée par la CMA
Isère permet aux artisans de créer un fichier sous
format Excel et d’apprendre à le renseigner afin d’en
faire un réel outil de suivi commercial. Aux simples
coordonnées des clients ou futurs clients, la base de
données proposée permet d’ajouter des informations
personnalisées indispensables pour effectuer des
relances ou constituer un fichier de nouveaux
prospects : date anniversaire, activité saisonnière,
nature des équipements actuels de l’entreprise ou
du particulier, compte rendu de la dernière prise de
contact… Dispensée en deux jours sur les trois sites
de la CMA Isère : Grenoble, Vienne et Villefontaine,
cette formation est ouverte aux chefs d’entreprise et
à leurs collaborateurs.
Contact : Pauline Denis
Tél. : 04 74 57 54 10
Remporter des
marchés publics
Les marchés publics constituent de réelles
opportunités commerciales pour les artisans.
D’un accès parfois difficile, la commande
publique nécessite de connaître quelques
règles simples pour y répondre aisément.
La formation proposée par la CMA Isère
est basée sur :
• une approche théorique : comprendre le
sens et l’esprit du code des marchés publics
• et une approche pratique : connaître les
procédures, être capable de répondre à ces
marchés et utiliser la dématérialisation
(accès aux documents sur Internet).
Deux jours de formation sont proposés aux
artisans ou à leurs collaborateurs sur les trois
sites de la CMA Isère : Grenoble, Vienne et
Villefontaine.
Contact : Patricia Maddalena
Tél. : 04 76 70 82 68
Découvrez la nouvelle
garantie obsèques
Avec sa nouvelle offre, “Garantie Obsèques Prestations ou
Capital”, Apti Groupe Alptis répond aux attentes de celles
et ceux qui souhaitent préparer sereinement le moment
difficile des funérailles, pour eux comme pour leurs
proches. Soucieuse d’accompagner au mieux ses assurésadhérents,
l’association Apti Groupe Alptis innove en leur
proposant de choisir entre une formule “classique” sous
forme de capital et une couverture plus complète sous
forme de prestations personnalisées.
Une question délicate qui concerne
chacun d’entre nous
La question des obsèques est délicate, car elle évoque pour chacun
d’entre nous un moment difficile et douloureux. Cependant,
beaucoup d’entre nous souhaitent y penser très en amont, avec
la volonté de soulager leurs proches, tant au niveau financier que
pour l’organisation des funérailles. C’est pour répondre à cette
préoccupation qu’Apti Groupe Alptis propose aujourd’hui une
nouvelle offre : ”Garantie Obsèques Prestations ou Capital”.
Capital ou prestations, un choix essentiel
Lors de la souscription, la nouvelle garantie obsèques Apti propose
le choix entre deux types de couverture :
• soit en capital : versé au moment du décès, au bénéficiaire
désigné au préalable pour organiser et financer les obsèques.
L’assuré peut souscrire un capital allant de 2 000 à 10 000 euros
• soit en prestations : Apti prendra en charge le financement des
obsèques, ainsi que leur organisation concrète, en coopération
avec la société sélectionnée pour réaliser toutes les prestations
choisies. Elles sont détaillées par le titulaire du contrat au
moment de la souscription. Pour cette option, l’assuré peut choisir
entre trois formules (4 000, 5 000 ou 7 000 euros), inclure ou
non certaines prestations complémentaires (transport du corps,
acquisition d’un caveau ou d’un monument funéraire). Le contrat
inclut également des services d’assistance aux proches du défunt.
Vous aussi, découvrez la différence Apti
Santé, prévoyance, retraite : plus de 8 000 assurés adhérents
font confiance à Apti Groupe Alptis pour leur protection sociale
complémentaire. Découvrez, vous aussi, l’écoute et la proximité
que vous offre l’équipe Apti sur tout le département de l’Isère
depuis 40 ans !
Plus d’informations
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(Association de Prévoyance des Travailleurs
Indépendants)
Tél : 04 76 05 65 74
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