Document de contexte pdf 22.9 Mo - Les Ateliers

QUALITé DE l’AIR
Le parc automobile de Puebla (qui se
concentre dans la ville de Puebla) est la
cause principale de la contamination de
l’air dans la métropole.
L’information contenue dans le programme de gestion de la qualité de
l’air (Programa de Gestión de la Calidad del Aire) de la zone métropolitaine
de la vallée de Puebla (2006-2011), développé par le “Secretaría
de Medio Ambiente y Recursos Naturales”, (SEMARNAT), nous permet
d’analyser les différentes composantes de la contaminations atmosphérique
dans la métropole, ainsi que son impact sur le milieu et sur la santé
de ses habitants.
Les contaminants atmosphériques qui influent le plus sur la santé sont :
- le dioxyde de souffre (SO 2
): encombrement des voies respiratoires et
difficultés pour respirer.
- les particules avec un diamètre supérieur ou égal à 10 microns (PM 10
):
maladies respiratoires.
- le monoxyde de carbone (CO) : une exposition forte provoque des
maux de têtes, voire dans les pires cas des arrêts cardiaques.
Il existe d’autres contaminants : oxyde de nitrogène (NO x
) et hydrocarbures
– Carbone Organique Total (COT).
Selon les mesures effectuées la majorité de ces contaminants est produite
par le parc automobile, à 96%. Suivent les activités résidentielles,
commerciales et urbaines avec 15%. L’industrie malgré son importance
économique dans la région est seulement en troisième position (3%). On
a enfin les émissions produites par des sources naturelles (volcaniques
ou de micro-organismes) qui représentent 1% des émissions. Le rapport
indique aussi que les municipalités les plus contaminantes sont celles de
Puebla et de Cuautlancingo.
L’AUTOMOBILE
Le parc automobile est de loin la première source de contamination,
concentré dans la municipalité de Puebla à 88%, alors que San Pedro et
San Andres Cholula, aux 2e et 3e rangs, possèdent respectivement 5% et
3% de ce parc. 7% de véhicules qui ont été construits avant 1980 génèrent
45% des émissions. Le système de transports collectifs représente
Figure 1 Contribution aux émissions atmosphériques.
Source: SEMARNAT 2006-2011
Figure 2 Contribution aux émissions atmosphériques.
Source: SEMARNAT 2006-2011
une part importante de ces émissions (voire partie sur
le transport dans le même chapitre).
Les actions entreprises pour la diminution de la pollution
de l’air se sont orientés vers des programmes
de contrôle des véhicules. Ces programmes instaurés
en 1993, comptent 56 centres de vérification dans la
zone métropolitaine et ont généré une réduction des
émissions de 6%, selon les chiffres officiels. Mais
d’après un article de presse de 2011, 40% des véhicules
n’auraient jamais fait l’objet de vérifications.
La mise en place d’un système de transports en commun
efficace pourrait être un facteur d’amélioration
important : c’est l’objet du projet RUTA (Red Urbana
de Transporte Articulado), qu’on appelle aussi le Metrobus.
Le projet devrait d’après les chiffres officiels
réduire la contamination de l’air de 25.870 tonnes de
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