Document de contexte pdf 22.9 Mo - Les Ateliers

Assainissement et traitement
des eaux usées
Presa Valsequillo
Dans la thématique du développement
durable, la contamination des ressources
en eau est un des problèmes
majeurs de la zone métropolitaine.
Le projet de récupération de l’Atoyac,
même s’il est pour l’instant peu développé,
permet de pointer du doigt la
question de l’assainissement des eaux à
large échelle.
Le TRAITEMENT DES EAUX USÉES
Le système de traitement des eaux usées est un
réseau souterrain qui collecte les eaux usées et les
achemine vers les stations de traitement. Le réseau
s’est étendu avec le développement aux nouvelles
zones urbanisées, sans planification préalable. Les
défauts de maintenance du système contribuent aussi
à son inefficacité actuelle.
La commission nationale de l’eau (Comisión Nacional
del Agua, CONAGUA) indique qu’il existe 198 stations
de traitement des eaux usées (PTAR), publiques et
privées, parmi lesquelles seulement 30 fonctionnerait.
Les 5 PTAR en fonctionnement qui se situent dans la
municipalité de Puebla (San Francisco, Atoyac Sur,
Alseseca sur, Barranca del Conde y Parque Ecológico)
ne sont pas assez efficaces pour obtenir des résultats
satisfaisants.
La RÉCUPÉRATIon DE l’AtoYAC
L’état de contamination du fleuve Atoyac a récemment attiré l’attention
des autorités et d’associations de citoyens. A travers des actions
entreprises par des organisations de la société civile et de l’administration
publique on a commencé à développer un projet de récupération de
l’Atoyac, mené par l’État.
Le projet inclut la récupération des fleuves Zahuapan, Atoyac, Alseseca,
et le lac de Valsequillo, par la mise en place de stations de traitement des
eaux résiduelles et l’amélioration des services existants. L’Atoyac a été
choisi pour la première étape de la mise en place du projet.
Le projet date de 2007 et est financé par les États de Puebla et Tlaxcala,
mais aussi par la fédération. On estime que 2,4 millions d’habitants
pourraient bénéficier du projet.
Parmi les stratégies pour la récupération du fleuve, il existe des projets
paysagers d’aménagement des rives : dans ce cadre on mis en oeuvre
récemment le parc linéaire de l’Atoyac à Angelopolis, qui s’étend sur 5.2
km de long.
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