Document de contexte pdf 22.9 Mo - Les Ateliers
Document de contexte pdf 22.9 Mo - Les Ateliers
Document de contexte pdf 22.9 Mo - Les Ateliers
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
RESSOURCES HYDRAULIQUES<br />
Eau potable<br />
L’insuffisance <strong>de</strong>s ressources en eau<br />
s’explique par les difficultés pour organiser<br />
son traitement, par les hauts<br />
niveaux <strong>de</strong> contamination, et par les<br />
pertes importantes dans les réseaux<br />
d’alimentation existants.<br />
La métropole <strong>de</strong> Puebla se situe dans le sous-bassin du fleuve Atoyac,<br />
qui est un <strong>de</strong>s 10 bassins du fleuve Balsas, lui-même l’un <strong>de</strong>s 37 grands<br />
bassins au Mexique. Il existe <strong>de</strong>s ressources en eau importantes autour<br />
<strong>de</strong> la métropole, et une nappe phréatique riche.<br />
EAUX soUTERRAINES<br />
La majeure partie <strong>de</strong> l’alimentation en eau potable provient <strong>de</strong> la nappe<br />
phréatique <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> Puebla, qui s’étend sur 1,470 km2 et est alimentée<br />
par la fonte <strong>de</strong>s glaces <strong>de</strong> l’Iztacíhuatl et du Popocatépetl.<br />
L’eau est extraite <strong>de</strong> la nappe phréatique à partir d’environ 185 puits<br />
administrés au niveau <strong>de</strong> l’État (services en eau potable et <strong>de</strong> traitement<br />
<strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> Puebla - Sistema Operador <strong>de</strong> los Servicios <strong>de</strong> Agua Potable<br />
y Alcantarillado <strong>de</strong>l Puebla, SOAPAP.) La distribution s’articule autour<br />
<strong>de</strong>s principales sources d’approvisionnement qui sont localisées à La<br />
Constancia, Loreto, San Baltasar, San Rafael, Nealtican y Xoxtla. Il existe<br />
aussi <strong>de</strong>s puits particuliers. L’eau extraite est traitée, acheminée vers <strong>de</strong>s<br />
réservoirs, et distribuée.<br />
Selon le PMDUSP (Programa Municipal <strong>de</strong> Desarrollo Urbano Sustentable<br />
<strong>de</strong> Puebla) la nappe phréatique est alimentée annuellement par 362<br />
millions <strong>de</strong> m3 d’eau potable, dont 352 millions seraient extraits. <strong>Les</strong><br />
ressources sont donc exploitée à 97.24%, et on prévoit que dans 10 ans,<br />
avec l’augmentation <strong>de</strong> la population et <strong>de</strong> la consommation, les ressources<br />
en eau seront déjà insuffisantes. Cette situation est d’autant plus<br />
problématique que la réserve en eau diminue à cause <strong>de</strong> la déforestation<br />
<strong>de</strong> certaines zones. Enfin la perte en eau due à <strong>de</strong>s fuites au sein du réseau<br />
d’alimentation serait d’une ampleur considérable, à hauteur <strong>de</strong> 40%<br />
L’exploitation <strong>de</strong>s eaux souterraines est aussi à<br />
l’origine <strong>de</strong> conflits sociaux dans certaines localités<br />
(à Santa María Acuexcomac, San Pedro Cholula ou<br />
les populations qui occupent les flans <strong>de</strong> la Malinche)<br />
qui manquent d’eau pour leur propre consommation,<br />
alors qu’elles abritent les puits qui alimentent la ville.<br />
EAUX SUPERfICIELLES<br />
La métropole est parcourue par trois fleuves, qui sont<br />
utilisés pour l’évacuation <strong>de</strong>s eaux usées. Ce sont<br />
les fleuves San Francisco, Alsesecas et Atoyac, qui<br />
sont donc contaminés, et qui affluent dans le lac <strong>de</strong><br />
Valsequillo. Le lac est une <strong>de</strong>s principales source pour<br />
l’irrigation <strong>de</strong>s terres agricoles.<br />
La ville coloniale <strong>de</strong> Puebla s’est fondée au bord <strong>de</strong>s<br />
rives du fleuve San Francisco qui était aussi une limite<br />
physique qui séparait la ville espagnole <strong>de</strong> la ville indigène.<br />
En 1964 Le fleuve San Francisco a été entubé. Il<br />
se situe sous boulevard 5 <strong>de</strong> Mayo.<br />
Le fleuve Atoyac (ou Alto Balsas) prend sa source<br />
dans la “Sierra Nevada”, traverse le territoire métropolitain,<br />
et se jette dans le lac Valsequillo, avant <strong>de</strong><br />
rejoindre la vallée d’Atlixco où il rencontre le fleuve<br />
Tlapaneco pour former le fleuve Balsas.<br />
Dans la métropole, l’Atoyac passe par San Martin <strong>de</strong><br />
Texmelucan, puis par le corridor industriel Quetzalcóatl<br />
et le complexe pétrochimique In<strong>de</strong>pendancia. Le<br />
fleuve est ensuite rejoint par le Zahuapan qui vient <strong>de</strong><br />
Tlaxcala et où sont déchargés la majorité <strong>de</strong>s déchets<br />
industriels <strong>de</strong> la zone industrielle <strong>de</strong> Puebla, notamment<br />
les déchets <strong>de</strong> l’industrie textile (qui est spécialment<br />
polluante). Des représentants <strong>de</strong> la société civile<br />
et <strong>de</strong>s spécialistes évoquent à ce sujet les problèmes<br />
<strong>de</strong> la corruption et du contrôle <strong>de</strong>s industries. Certaines<br />
entreprises situées à la frontière entre les États<br />
<strong>de</strong> Tlaxcala et Puebla profitent <strong>de</strong> l’absence d’une<br />
politique <strong>de</strong> contrôles inter-étatiques.<br />
80