Document de contexte pdf 22.9 Mo - Les Ateliers

à LA RECHERCHE d’UNE
MÉTRopoLE DURABLE
Quel développement durable pour la
ville de Puebla ? Jusqu’à quand peut-on
utiliser les ressources comme nous le
faisons aujourd’hui ? Quel changements
structurels peut-on imaginer pour garantir
une disponibilité des ressources à
long terme et à large échelle?
Le développement urbain accéléré et dispersé amène à une consommation
excessive des ressources disponibles pour la métropole. Les conséquences
de cette consommation excessive existent à plusieurs niveaux:
la contamination de l’air, de l’eau, l’inondation de zones urbanisées,
la déforestation de certaines zones, ou encore l’insécurité alimentaire.
Comment utiliser les ressources de manière durable pour garantir leur
disponibilité à long terme et à l’échelle de la métropole ?
L’atelier est l’occasion d’utiliser un outil développé en Île-de-France, qui
traduit les enjeux du développement durable par des propositions aux
échelles locales, communales et métropolitaines. Cadre de réflexion et
d’action, cet outil s’appuie sur l’empreinte écologique, le bilan carbone
des territoires, les modes d’occupation des sols et les déplacements
qu’ils génèrent, les consommations de ressources qu’ils induisent. Il
fournit des pistes et des lignes d’actions. Une présentation synthétique
de l’outil est annexée au présent document: en version numérique, elle
donne accès directement au site francilien. La comparaison des données
recueillies sur le territoire métropolitain de Puebla, ci-après, avec les
données rassemblées dans l’outil francilien, peuvent ouvrir des pistes de
réflexion et d’action.
LE CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS LA MÉTRopoLE
Selon le projet de recherche “Économie du changement climatique”
réalisé par l’Universidad Iberoamericana de Puebla en 2007, Puebla est
le quatrième État le plus vulnérable aux phénomènes du changement
climatique, alors que Tlaxcala occupe le 15e rang.
Les critères pour déterminer ce classement sont la faible capacité à
prendre en charge le développement urbain, la diminution des res-
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sources hydrauliques (souterraines, superficielles et
pluviales), et la régénération de l’écosystème (avec la
déforestation par exemple).
D’après le rapport “Índice de Vulnerabilidad Ante Desastres
en México: Análisis para los 217 Municipios
del Estado de Puebla 2011”, les communes de San
Andrés Cholula et Coronango sont les plus vulnérables
de la métropole.
L’Institut national d’écologie (Instituto Nacional
de Ecología, INE) associé à d’autres institutions,
prévoit une possible augmentation de la température
moyenne de 0,6 à 1,2°C d’ici 2020, et une diminution
des précipitations entre 5 et 30% d’ici 2080. Une
analyse de la vulnérabilité des États de Puebla et
Tlaxcala est présentée sur la page de droite.
L’EMPREINTE ÉColoGIQUE ET l’EMPREINTE CARBoNE
Pour mesurer l’impact d’une population sur son environnement
on s’appuie sur l’empreinte écologique et
l’empreinte carbone.
L’empreinte écologique fait référence aux impacts de
la consommation énergétique et de la production de
déchets sur un territoire. Le “Living Planet Report” de
2006 de la WWF.
Le rapport de 2010 indique que les principales composantes
de l’empreinte écologique au Mexique sont
l’émission de CO 2
et les activités associées à l’agriculture.
A Puebla la consommation de carburants est la
première cause de l’émission de dioxyde de carbone.
L’empreinte carbone fait référence à la quantité
d’émissions de gaz à effet de serre pour une production
ou une activité (incluant la production, le
transport, l’usage, et la fin de vie utile).
Le “Clear Air Institute” a fait une étude en 2008
sur les régions de l’État de Puebla pour mesurer
l’empreinte carbone, calculée à partir de différents
indicateurs : l’extraction d’eau potable et le traitement
des eaux usées, la production d’électricité, l’usage
des énergies fossiles et des biocarburants.