Document de contexte pdf 22.9 Mo - Les Ateliers

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23.11.2014 Views

TRANSPORTS COLLECTIFS L’ensemble des lignes de transport fonctionne avec un système de concessions: l’offre est celle de particuliers qui obtiennent un permis des autorités. Les autorités sont donc réduites à un rôle de gestion et peinent à répondre aux besoins des 67% des pobanais non motorisés. L’État tente de réguler les transports collectifs à travers à un grand projet de Metrobus. UN SERVICE DE TRANSPORT CONCESSIONé Pour l’État, assurer une offre de transport est une obligation légale. Ce rôle est assuré en se basant sur l’offre privée : un système de concessions. Le rôle des autorités est donc un rôle de gestion qui ne lui permet pas de prendre l’initiative et de faire des choix sur la planification des transports. Il existe en tout aux alentours de 6000 concessions (1). De cette manière, l’offre concernant certains lieux n’est que faiblement assurée, et il n’y a pas de cohésion d’ensemble dans l’offre de transports. L’état actuel du réseau est celui d’un réseau radioconcentrique, avec un centre saturé (2), ce qui est particulièrement peu efficace, augmentant considérablement les distances et le temps des trajets. C’est donc aussi un des éléments qui contribue à la congestion du centre-ville. (Réseau Urbain de Transports Articulés - Red Urbano de Transportes Articulados) est mené par l’État de Puebla qui prévoit à terme l’implantation de six lignes. La première est en cours de construction et devrait bientôt être inaugurée. Le système du métrobus fonctionnera lui aussi par concessions : en tout six entreprises (une par ligne) assureront le service de transports et la construction des stations. L’État choisit les tracés, les points d’arrêt, met en oeuvre la voirie. Le gouvernement à donc un rôle de planification et de régulation. Il est financièrement déficitaire, cédant après la mise en oeuvre du projet le marché à des entreprises privées. LE «PERIfÉRICO EcolóGICO» La disponibilité de routes est un des moteurs de l’étalement urbain. La construction du «périphérique écologique» (ouvert à la circulation en 2011) a été le déclencheur d’une nouvelle dynamique de production de logement de masse. D’après les commentaires de quelques fonctionnaires de la municipalité, le projet aurait été présenté alors comme un moyen pour contenir l’étalement désordonné de la Métropole. 1 D’après le Secretariat d’Etat des Transports. 2 Voire chapitre V “Zone Centrale” 3 Source : Secrétariat des Transports de l’Etat de Puebla 4 Idem 5 Idem LE METROBUS ou «RUTA» : UN PRojET DE RÉGULATIon Les coûts très élevés pour la mise en oeuvre de réseaux souterrains (qui sont d’autant plus importants dans une zone sismique) ont poussé les autorités à faire le choix d’un système de métrobus : autrement dit un système de bus rapides avec des voies réservées et des arrêts fixes, qui de cette manière ne souffre pas des aléas liés à l’encombrement du trafic routier. Le programme, appelé RUTA 46

Figure 1 Carte des lignes de transports collectifs (3) Figure 2 Le tracé des 4 premières lignes de métrobus dont la première (Chachapa - Tlaxcalancingo) est en cours de construction (4) Figure 3 Le système de lignes secondaires d’accès au Métrobus (5) 47 47

Figure 1 Carte <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong><br />

transports collectifs (3)<br />

Figure 2 Le tracé <strong>de</strong>s 4 premières<br />

lignes <strong>de</strong> métrobus dont la première<br />

(Chachapa - Tlaxcalancingo) est en<br />

cours <strong>de</strong> construction (4)<br />

Figure 3 Le système <strong>de</strong> lignes secondaires<br />

d’accès au Métrobus (5)<br />

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