Document de contexte pdf 22.9 Mo - Les Ateliers
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proDUCTIon, PIB ET EMPLoi DANS LA MÉTRopoLE Les centralités économiques du territoire se sont conformées à travers des processus historiques de développement de corridors industriels qui se sont peu à peu tertiarisés. Paradoxalement toutes les municipalités proches de secteurs de production ne profitent pas de cet élan économique, avec un PIB peu important et les plus bas taux d’emploi. PRODUCTION Pendant les 5 dernières décennies les activités économiques de la métropole se sont transformées. A partir des années 1960, on voit apparaître une industrialisation galopante qui s’est installée dans les corridors industriels, aussi bien à Puebla qu’à Tlaxcala. Ce développement massif de l’industrie était le fruit de la politique de “décentralisation concentrée” de la ville de Mexico. A cette période la croissance du secteur industriel s’est effectuée au détriment du secteur agricole, particulièrement dans l’État de Tlaxcala qui se caractérisait pour avoir une production agricole importante auparavant. Depuis le début des années 1980, l’économie de Puebla s’est massivement tertiarisée. A Tlaxcala, cette tertiarisation a été plus tardive (principalement à partir des années 1990). La ville de Puebla, disposant d’une offre de service riche, concentre la majeure partie de la production et maintient ainsi les communes voisines dans une situation de dépendance. vante qui ne crée presque pas de produits de transformation (Hernández, Castillo, Órnelas; 111). PIB DANS LA MÉTRopoLE Le calcul du PIB de chaque municipalité de la zone métropolitaine fait par la SEDESOL en 2004 montre que Puebla génère la plus grande quantité de revenus de la métropole. Après Puebla, des municipalités non conurbées comme San Martin de Texmelucan, ou encore Tlaxcala et Atlixco (hors de la zone métropolitaine officielle) ont les PIB les plus important, alors que la plupart des municipalités conurbées situées autour de la municipalité de Puebla ont un PIB bien plus faible. Les municipalités qui présentent les PIB les plus élevés sont : - San Andrés y San Pedro Cholula, qui concentrent d’importantes universités, et où se trouve le secteur le plus riche de la métropole qui est Angelopolis. - San Martín de Texmelucan et Amozoc, où se trouvent les corridors industriels. - Tlaxcala: capitale de l’État qui concentre les infrastructures, services et activités de l’État. - Atlixco, avec une forte activité commerciale et de services. Les municipalités dont le PIB est le moins élevé se situent majoritairement dans l’État de Tlaxcala, dans des secteurs où l’économie est encore largement basée sur l’agriculture. Il est aussi intéressant de remarquer que deux des municipalités conurbées à celle de Puebla, Cuautlancingo et Ocoyucan, ont parmi les PIB les moins importants et se semblent pas bénéficier de la dynamique économique de l’agglomération. Devant ces bouleversements de la vocation des territoires se posent deux problèmes. Le premier est relatif à la perte des surfaces agricoles, avec une insécurité alimentaire grandissante dont l’urbanisation est une des causes. Le deuxième problème est celui d’une industrie peu inno- 44
Figure 1 Les transformations des vocations territoriales. Source: Tomado de Benítez, Óscar. PIB en dollars EMPLOI La cartographie du taux d’emploi permet de voir que 24 communes sur 38 se trouvent dans des situations comparables (entre 0,89 y 0,80). Figure 2 PIB des municipalités de la zone métropolitaine. Réalisé à partir de données INEGI et PNUD (2004). Il ne faut cependant pas se laisser surprendre par les chiffres qui indiquent une situation de «plein emploi», les économistes précisent notamment que le problème du Mexique n’est pas vraiment le chômage mais la qualité de l’emploi existant. Emploi qui se caractérise par des salaires faibles, une charge de travail importante, et un non respect de la loi du travail. A noter la place prépondérente de San Andrés Cholula en matière de taux d’emploi et de participation au PIB, la zone la plus riche d’Angelopolis se situant dans la commune même de San Andrés. Enfin on peut noter que la municipalité d’Ocoyucan présente les indicateurs les plus bas. Índice de empleo Figure 3 Taux d’emploi dans la zone métropolitaine. Réalisé à partir de données INEGI et PNUD (2004). 45
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proDUCTIon, PIB ET EMPLoi<br />
DANS LA MÉTRopoLE<br />
<strong>Les</strong> centralités économiques du territoire<br />
se sont conformées à travers <strong>de</strong>s<br />
processus historiques <strong>de</strong> développement<br />
<strong>de</strong> corridors industriels qui se sont<br />
peu à peu tertiarisés. Paradoxalement<br />
toutes les municipalités proches <strong>de</strong> secteurs<br />
<strong>de</strong> production ne profitent pas <strong>de</strong><br />
cet élan économique, avec un PIB peu<br />
important et les plus bas taux d’emploi.<br />
PRODUCTION<br />
Pendant les 5 <strong>de</strong>rnières décennies les activités économiques <strong>de</strong> la métropole<br />
se sont transformées. A partir <strong>de</strong>s années 1960, on voit apparaître<br />
une industrialisation galopante qui s’est installée dans les corridors<br />
industriels, aussi bien à Puebla qu’à Tlaxcala. Ce développement massif<br />
<strong>de</strong> l’industrie était le fruit <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> “décentralisation concentrée”<br />
<strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Mexico.<br />
A cette pério<strong>de</strong> la croissance du secteur industriel s’est effectuée au<br />
détriment du secteur agricole, particulièrement dans l’État <strong>de</strong> Tlaxcala qui<br />
se caractérisait pour avoir une production agricole importante auparavant.<br />
Depuis le début <strong>de</strong>s années 1980, l’économie <strong>de</strong> Puebla s’est massivement<br />
tertiarisée. A Tlaxcala, cette tertiarisation a été plus tardive<br />
(principalement à partir <strong>de</strong>s années 1990). La ville <strong>de</strong> Puebla, disposant<br />
d’une offre <strong>de</strong> service riche, concentre la majeure partie <strong>de</strong> la production<br />
et maintient ainsi les communes voisines dans une situation <strong>de</strong> dépendance.<br />
vante qui ne crée presque pas <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> transformation<br />
(Hernán<strong>de</strong>z, Castillo, Órnelas; 111).<br />
PIB DANS LA MÉTRopoLE<br />
Le calcul du PIB <strong>de</strong> chaque municipalité <strong>de</strong> la zone<br />
métropolitaine fait par la SEDESOL en 2004 montre<br />
que Puebla génère la plus gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> revenus<br />
<strong>de</strong> la métropole. Après Puebla, <strong>de</strong>s municipalités non<br />
conurbées comme San Martin <strong>de</strong> Texmelucan, ou<br />
encore Tlaxcala et Atlixco (hors <strong>de</strong> la zone métropolitaine<br />
officielle) ont les PIB les plus important, alors<br />
que la plupart <strong>de</strong>s municipalités conurbées situées<br />
autour <strong>de</strong> la municipalité <strong>de</strong> Puebla ont un PIB bien<br />
plus faible.<br />
<strong>Les</strong> municipalités qui présentent les PIB les plus<br />
élevés sont :<br />
- San Andrés y San Pedro Cholula, qui concentrent<br />
d’importantes universités, et où se trouve le secteur le<br />
plus riche <strong>de</strong> la métropole qui est Angelopolis.<br />
- San Martín <strong>de</strong> Texmelucan et Amozoc, où se trouvent<br />
les corridors industriels.<br />
- Tlaxcala: capitale <strong>de</strong> l’État qui concentre les infrastructures,<br />
services et activités <strong>de</strong> l’État.<br />
- Atlixco, avec une forte activité commerciale et <strong>de</strong><br />
services.<br />
<strong>Les</strong> municipalités dont le PIB est le moins élevé se<br />
situent majoritairement dans l’État <strong>de</strong> Tlaxcala, dans<br />
<strong>de</strong>s secteurs où l’économie est encore largement<br />
basée sur l’agriculture.<br />
Il est aussi intéressant <strong>de</strong> remarquer que <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s<br />
municipalités conurbées à celle <strong>de</strong> Puebla, Cuautlancingo<br />
et Ocoyucan, ont parmi les PIB les moins<br />
importants et se semblent pas bénéficier <strong>de</strong> la dynamique<br />
économique <strong>de</strong> l’agglomération.<br />
Devant ces bouleversements <strong>de</strong> la vocation <strong>de</strong>s territoires se posent<br />
<strong>de</strong>ux problèmes. Le premier est relatif à la perte <strong>de</strong>s surfaces agricoles,<br />
avec une insécurité alimentaire grandissante dont l’urbanisation est une<br />
<strong>de</strong>s causes. Le <strong>de</strong>uxième problème est celui d’une industrie peu inno-<br />
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