Document de contexte pdf 22.9 Mo - Les Ateliers

POPULATION ET
ASPECTS SOCIAUX
L’agglomération s’étend principalement
dans l’État de Puebla, et sa population
est essentiellement concentrée dans la
capitale de l’État.
POPULATION
En regardant la répartition la population dans les diverses municipalités
de la métropole, on observe que les 2/3 de la population de l’État de Puebla
se concentrent dans la municipalité de Puebla. A Tlaxcala, la population
est nettement plus dispersée dans les 22 municipalités de l’État.
On peut distinguer deux éléments structurants dans la manière dont se
répartit la population de la zone métropolitaine, selon des caractéristiques
propres au territoire de Puebla :
- La population se concentre ainsi principalement à Puebla (commune
principale de la métropole), les communes voisines jouant le rôle de
communes dortoirs.
- La population se concentre autour de corridors industriels qui ne sont
pas essentiellement conurbés avec la coeur de l’agglomération : c’est le
cas de San Martín de Texmelucan (corridor industriel Quetzalcoatl), de
Zacatelco à Tlaxcala, ou encore des villes situées sur le corridor Puebla-Apizaco.
On voit aussi que les limites de la zone métropolitaine ne
coïncident pas avec une logique du peuplement du territoire. On a des
des pôles importants comme Atlixco et Tlaxcala qui ne sont pas inclus
dans la ZMPT. On voit aussi qu’il y a une importante concentration de la
population dans le centre de la métropole le long du corridor industriel
Puebla - Tlaxcala. Enfin on peut observer un pôle important au nordouest
à San Martín de Texmelucan.
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INDICE DE DÉvELoPPEMENT HUMAIN (IDH) ET «MARGI-
NALISATIon» URBAINE
L’IDH est un indicateur social défini par les Nations
Unies qui exprime la qualité de vie et le développement
humain d’une population.
Pour la zone métropolitaine et ses alentours, les
municipalités de Puebla et Tlaxcala présentent un IDH
haut qui s’explique par leur fonction de capitale.
D’autres municipalités de la zone métropolitaine
présentent un IDH moyen comparable à celui de pays
comme le Costa Rica ou la Lituanie. Il est notable
que les municipalités conurbées à la ville de Puebla
(Cuautlancingo, Amozoc, Ocoyucan, Tepatlaxgo de Hidalgo,
Juan Carlos Bonilla para Puebla y San Salvador
Verde y Chiautzingo para San Martín de Texmelucán)
sont celles qui présentent les indicateurs les plus bas.
Cette situation s’explique en partie par la conversion
de certains territoires de ces municipalités (situés en
périphérie urbaine) en cité-dortoirs qui dépendent du
centre. La municipalité de Ocoyucan, au sud-ouest de
celle de Puebla, présente l’indicateur le plus bas.
Le CONAPO a crée un outil qui définit des zones dites
de marginalisation, à partir d’un calcul selon différents
indicateurs autour de l’habitat, l’éducation, ou le
revenu.
Le plan des degrés de marginalisation (figure 3)
montre plus précisément les zones du territoire ou
se trouvent les lieux les plus défavorisés. Il met en
évidence les taux élevés de marginalisation dans les
périphéries urbaines (Puebla et San Martín de Texmelucan),
ainsi que le long des principaux axes routiers.
Selon le SEDESOL de la municipalité de Puebla beaucoup
de ces zones correspondent aussi à des zones
plus ou moins rurales pour lesquelles il est jugé peu
bénéfique de faire des projets pour des populations
qui sont très peu nombreuses. Le SEDESOL municipal
cherche aujourd’hui à obtenir des financements
exclusivement pour les populations dites de marginalité
ou haute marginalité.
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