Document de contexte pdf 22.9 Mo - Les Ateliers

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LA CARTA URBANA ET LE PMDUSP Si la municipalité cherche à développer à travers son programme de développement urbain durable, le PMDUSP (1), des politiques de conservation de la biodiversité et de zones agricoles, ces espaces restent rares, et associés soit aux zones à risque soit aux zones protégées au niveau fédéral. La démarche de développement durable reste timide et les politiques d’aménagement donnent les outils pour favoriser un développement qui s’étale sur l’ensemble du territoire municipal. AIRES DE “DENSITÉ SÉLECTIVE” La grande majorité du territoire urbanisé est classé comme zone d’urbanisation à densité sélective (DS) : sur la carte toutes les zones centrales autour du centre historique (en jaune, vert foncé et vert “pâle” sur la carte), et aussi toute la partie représentée en rouge au sud-ouest. Ces territoires doivent répondre aux objectifs suivants : promouvoir une densification moins consommatrice d’espaces au sol et avec une meilleure utilisation du sol (plus dense) ; créer des espaces urbains de qualité ; récupérer et créer des espaces verts, récréatifs et espaces publics. Pour l’habitat individuel et dans les deux premiers polygones (jaune et vert), le nombre d’habitants par hectare est fixé à 120, le CES (coefficient d’emprise au sol) à 80%, et le COS (coefficient d’occupation des sols) à 2,5 fois le CES, c’est à dire un COS maximum de 2,0 (2). Dans le 3e polygone le nombre d’habitants par hectares est fixé à 50, avec un CES de 75% et un COS de 1,5. Pour les immeubles de logement est seulement dans les polygones 2 et 3 (les plus éloignés du centre), la politique est différente, cherchant à libérer plus d’espace au sol et une construction plus verticale : les immeubles HDV (Habitacional Densidad Vertical) peuvent compter jusqu’à 180 logements par hectare avec un CES de 40% et un COS maximum de 2,4. La densification des «Unidades Habitacionales» n’est pas permise. Les zones à «densité contrôlée» incluent une part importante de la périphérie et des zones non-urbanisées (en ce qui concerne le troisième polygone), qui vont largement au-delà du périphérique écologique (au sud), et même au-delà du lac. Il n’y a donc pas de planification des espaces non constructibles pour des réserves agricoles, des espaces publics ou des réserves foncières par exemple. En bref c’est une incitation à construire dans des zones peu ou pas urbanisées, répondant finalement mal aux objectifs généraux de densifier et de libérer de l’espace au sol. Il n’y a d’ailleurs pas non plus d’objectif affiché pour récupérer les espaces et bâtiments vacants ou dégradés. Avec ces zones gigantesques en périphérie, qui incluent des zones agricoles et naturelles, la municipalité donne toute la liberté aux investisseurs et aux particuliers de s’installer sur des terrains bon marché en périphérie et participe largement au phénomène d’étalement urbain. AIRES DE “DENSITÉ coNTRôLÉE” Elles correspondent aux zones représentées en orange, au Nord et au nord-ouest, et au sud principalement autour du lac. Au nord il s’agit de contrôler l’urbanisation dans des zones à risques, notamment avec les lignes à haute tension et les gazoducs, mais aussi les zones où il existe des risques naturels (inondations, risque sismique, pentes et éboulements de terrain, talwegs). Les objectifs affichés sont de développer une urbanisation durable qui conserve la richesse bioclimatique du patrimoine naturel, avec un usage du sol dédié à la promotion des technologies du développement durable. Les densités sont donc nettement moins importantes, avec un CES fixé à 35% et un COS (inférieur à 1) de 0,875. La densité contrôlée est une densité très faible d’occupation des sols, dans des zones rurales qui sont situées aux extrêmes de la municipalité, et tout autour du lac. Les zones en blanc non incluses correspondent à des propriétés fédérales pour lesquelles la municipalité n’a pas de 1 Programme municipal de développement urbain durable de Puebla («Programa Municipal de Desarollo Urbano Sustentable de Puebla») 2 Il est important pour éviter de possibles confusions de préciser que l’équivalent du CES est ici le COS (Coeficiente de Ocupación del Suelo) exprimé en %, et que l’équivalent du COS est le CUS (Coeficiente de Utilización del Suelo) 104

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