personnalisation - individualisation : de quoi parle-t-on - accueil

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22.11.2014 Views

C – Quelles théories pour la pédagogie personnalisée ? Conception phénoménologique : Une théorie ong>deong> la personne, renvoyant à une approche empathique centrée sur la tendance actualisante ong>deong> la personne, dans le vécu concret ong>deong> la relation, où le formateur pourra travailler à mettre en place une pédagogie visant la congruence du self. Approche psycho socio-clinique : Une théorie ong>deong> la pédagogie, - distinguant enseigner/apprendre (processus intriquant connaissances + récursivité), - travaillant non seulement sur les «contenus» mais sur les processus, renvoyant à la méta-communication, c’est-à-dire aux «contenants». Approche systémique paradoxale (en terme ong>deong> complexité) : Une théorie ong>deong> la communication où l’interaction vise à passer du statut d’objet à celui ong>deong> sujet et d’acteur. Les modèles d’appui peuvent être : • l’école ong>deong> Palo Alto, • l’approche ong>deong> Habermas (qui distingue la rationalité orientée vers ong>deong>s buts, ong>deong> la rationalité orientée vers l’intersubjectivité). 2 – La centration sur l’apprenant – perspective constructiviste : La centration sur l’apprenant se caractérise par quatre dimensions : - La négociation préalable à l’acte d’apprentissage, dimension qui renvoie au contrat, et à «l’engagement ensemble» dans cette opération ong>deong> formation personnalisée. Il s’agit donc d’une dynamique interpersonnelle. - Le réaménagement individu/groupe/formateur, par rapport à la situation traditionnelle ong>deong> formation, dimension qui renvoie à la gestion ong>deong> l’oscillation entre les processus d’ong>individualisationong>/socialisation. Il s’agit donc d’une organisation caractérisée par le mouvement. - L’évaluation formative qui a pour objet ong>deong>s rapports (rapport à la tâche, rapport à l’erreur) et ong>deong>s relations (ce qui se passe entre formé et formateurs, repérable chez les ong>deong>ux partenaires dans les comportements d’une part et les représentations ong>deong> l’autre). Il s’agit donc d’un processus du couplage structurel. Le passage d’un système fermé (le savoir est une donnée à «s’approprier») à un système ouvert (le savoir est à construire). Il s’agit donc d’un travail maîeutique, fondé sur les qualités émergentes ong>deong>s systèmes humains. Centration sur l’apprenant = STRATEGIE du formateur + CREATIVITE formateur/formé Sur 2 axes ; METACOGNITION METACOMMUNICATION

3 - Un exemple – le paradoxe ong>deong> l’autonomie : travailler sur le contexte relationnel et non pas sur la personne en tant qu’individu Capacité d’agir socialement ong>deong> manière adéquate à partir ong>deong> nos compétences, exemple, en appui sur la théorie ong>deong> l’attribution (locus of control : interne/externe ; stable/instable) : L’autonomie renvoie à L’auto perception L’auto-compréhension L’auto jugement L’auto-référence L’auto-direction L’auto-régulation L’auto-renforcement Ce concept peut s’opérationnaliser sous la forme : - ong>deong> l’auto-contrôle ong>deong>s processus cognitifs (= métacognition) par un travail sur les représentations, les stratégies, les erreurs, le but étant ong>deong> passer d’un palier à un autre : • interprétation (situation d’un savoir par rapport à ong>deong>s savoirs antérieurs), • application (utilisation ong>deong>s savoirs par rapport à ong>deong>s savoirs antérieurs), • consolidation (passage à l’automatisme, à la mémoire à long terme), - ong>deong> la flexibilité ong>deong>s processus conatifs (= métacommunication) par un «jeu» entre les positions relationnelles symétriques/complémentaires, le but étant ong>deong> favoriser la souplesse ong>deong>s processus d’inter-action utiles : à certains moments, pour apprendre à changer, à d’autres moments, pour apprendre à maintenir la constance ong>deong> certaines caractéristiques, le «jeu» ayant vocation à assurer l’oscillation entre processus ong>deong> socialisation et processus d’ong>individualisationong>.

3 - Un exemple – le paradoxe <str<strong>on</strong>g>de</str<strong>on</strong>g> l’aut<strong>on</strong>omie : travailler sur le c<strong>on</strong>texte relati<strong>on</strong>nel et<br />

n<strong>on</strong> pas sur la pers<strong>on</strong>ne en tant qu’individu<br />

Capacité d’agir socialement <str<strong>on</strong>g>de</str<strong>on</strong>g> manière adéquate à partir <str<strong>on</strong>g>de</str<strong>on</strong>g> nos compétences, exemple, en<br />

appui sur la théorie <str<strong>on</strong>g>de</str<strong>on</strong>g> l’attributi<strong>on</strong> (locus of c<strong>on</strong>trol : interne/externe ; stable/instable) :<br />

L’aut<strong>on</strong>omie renvoie à<br />

L’auto percepti<strong>on</strong><br />

L’auto-compréhensi<strong>on</strong><br />

L’auto jugement<br />

L’auto-référence<br />

L’auto-directi<strong>on</strong><br />

L’auto-régulati<strong>on</strong><br />

L’auto-renforcement<br />

Ce c<strong>on</strong>cept peut s’opérati<strong>on</strong>naliser sous la forme :<br />

- <str<strong>on</strong>g>de</str<strong>on</strong>g> l’auto-c<strong>on</strong>trôle <str<strong>on</strong>g>de</str<strong>on</strong>g>s processus cognitifs (= métacogniti<strong>on</strong>) par un travail sur les<br />

représentati<strong>on</strong>s, les stratégies, les erreurs, le but étant <str<strong>on</strong>g>de</str<strong>on</strong>g> passer d’un palier à un autre :<br />

• interprétati<strong>on</strong> (situati<strong>on</strong> d’un savoir par rapport à <str<strong>on</strong>g>de</str<strong>on</strong>g>s savoirs antérieurs),<br />

• applicati<strong>on</strong> (utilisati<strong>on</strong> <str<strong>on</strong>g>de</str<strong>on</strong>g>s savoirs par rapport à <str<strong>on</strong>g>de</str<strong>on</strong>g>s savoirs antérieurs),<br />

• c<strong>on</strong>solidati<strong>on</strong> (passage à l’automatisme, à la mémoire à l<strong>on</strong>g terme),<br />

- <str<strong>on</strong>g>de</str<strong>on</strong>g> la flexibilité <str<strong>on</strong>g>de</str<strong>on</strong>g>s processus c<strong>on</strong>atifs (= métacommunicati<strong>on</strong>) par un «jeu» entre les<br />

positi<strong>on</strong>s relati<strong>on</strong>nelles symétriques/complémentaires, le but étant <str<strong>on</strong>g>de</str<strong>on</strong>g> favoriser la souplesse<br />

<str<strong>on</strong>g>de</str<strong>on</strong>g>s processus d’inter-acti<strong>on</strong> utiles : à certains moments, pour apprendre à changer, à<br />

d’autres moments, pour apprendre à maintenir la c<strong>on</strong>stance <str<strong>on</strong>g>de</str<strong>on</strong>g> certaines caractéristiques, le<br />

«jeu» ayant vocati<strong>on</strong> à assurer l’oscillati<strong>on</strong> entre processus <str<strong>on</strong>g>de</str<strong>on</strong>g> socialisati<strong>on</strong> et processus<br />

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