Mise en page 1 - Ville de Harnes

« L’essor du Harnes Volley Ball passe par
la stabilité au haut niveau »
Avec l’arrivée d’un entraîneur connu pour son envergure
et son passé international lors de son passage à Tourcoing,
le HVB entre-t-il dans une nouvelle ère en
Ligue B ?
Jacques Cuvillier, président du Harnes Volley Ball : « Le
club cherche à grandir. Et cela passe par davantage de professionnalisation.
On dispose désormais d’un entraîneur à temps
plein, qui se consacre à fond à la vie de l’équipe première. Le
groupe compte deux séances d’entraînement quotidiennes, le
matin et le soir, au lieu d’une par jour ».
Marcello Franckowiak, entraîneur : « On surveille maintenant
les joueurs de plus près sur le plan physique, par un examen
médical complet et plus poussé. Il faut prendre soin de
chaque joueur pour ne pas faire n’importe quoi. Il y a avant
tout le pari d’améliorer les choses, avec à mes côtés, Alain
Decaux comme manager général. Pierre Wallart, engagé pour
l’équipe B, joue aussi un rôle important au sein du staff à la fois
comme coach, éducateur avec notamment l’initiation au volleyball
dans les écoles élémentaires. Il est salarié, comme moi, au
sein du HVB ».
J.C. : « Nous sommes entourés de médecins compétents, et
notre kiné est désormais plus proche des joueurs pour veiller
au moindre pépin ».
Sport
À propos de projet, quelles
perspectives la future salle spécifique
peut-elle nourrir ?
J.C. : « Ca nous rebooste. C’est une
raison supplémentaire pour gravir un échelon de plus. Mais
avant tout, cela devenait une nécessité car ici, à Bigotte, on est
à l’étroit avec deux clubs de rang huppé, malgré la solution de
repli au gymnase du collège Victor-Hugo. Pour des raisons de
créneaux horaires, l’équipe première ne peut disposer du « central
» que deux fois par semaine. Et puis, difficile de jongler avec
les dix équipes que comptent le club. Il y a aussi l’avenir avec,
pourquoi pas, l’idée d’accueillir des affiches internationales,
une base d’entraînement pour les sélections olympiques, en vue
des JO à Londres 2012… ».
Quel message, enfin, souhaitez-vous transmettre aux lecteurs
de notre Gazette ?
M.F. : « On aspire, avec la pratique du haut niveau, à être le
meilleur ambassadeur d’une ville qui ne compte que 13000
âmes. Et on peut compter sur la municipalité, toujours à
l’écoute. Ils sont nos premiers supporters, font le maximum et
assistent régulièrement aux matches ».
« Grandir » ne signifie-t-il pas « se maintenir » avant
tout ?
M.F. : « Cela passe par des résultats, c’est clair. Oh, peut-être
pas si tôt, vu le calendrier difficile qui nous est infligé d’entrée.
L’an passé, on a fini à la 14ème place et on a dû notre maintien
qu’à un repêchage. C’est salutaire car si on reste modeste, on
peut être ambitieux ».
J.C. : « Il y a l’usure des montées et descentes. Faire le yo-yo
entre la Pro B et la N1, ça nous a desservis car on perd du public,
des partenaires… C’est la stabilité avant tout que l’on vise avant
tout pour bien évoluer. L’ambition est avant tout le maintien,
bien sûr ».
Justement, avec quels moyens ?
J.C. : « L’arrivée de trois recrues est là pour densifier l’effectif.
Yann Briet, transfuge de Conflans-Sainte-Honorine, évolue au
poste de pointu. Il entend se consacrer à fond dans son sport.
Robin Capitaine, le frère de Grégoire, est originaire d’Esbly, toujours
en région parisienne. C’est un jeune libéro de 21 ans qui
affiche toutes ses promesses. Enfin, le retour de Yevgenyi Gorokhov
comme central est une forme de pari entre nous et le
joueur ».
Quel est le signe distinctif du club pour aboutir à cet objectif,
quelle est l’identité qui façonne le HVB ?
J.C. : « Je crois qu’avec la saison passée, le groupe est habité
par l’esprit de revanche. On a accusé trop de blessures qui ont
eu l’effet handicapant sur les matches. Difficile, dès lors, de
prouver toute sa valeur. Cette fois, il serait bon d’être maître
de notre destin. On a un plan en tête, un projet qui n’a rien
d’utopique ».
Un programme de grand standing à la
salle Bigotte
L’actualité du HVB sonnera aussi avec festivité, les 21 et 22 novembre,
week-end dédié à la Coupe de France. Pour leur entrée
en lice en seizièmes de finale d’abord, Harnes accueillera
Orange, le samedi 21 novembre, dès 17 h 30. Puis toujours
au même stade de l’épreuve, à 19 h 30 cette fois, c’est une affiche
de gala entre deux formations de Ligue A, avec le choc
Rennes-Montpellier. Le club breton de Rennes sera opposé à la
formation héraultaise, qui évolue notamment sur la scène européenne.
« On connaîtra ainsi notre futur adversaire, à condition
de se qualifier, car dès le lendemain à 15 h, les deux
vainqueurs s’affronteront », précise Jacques Cuvillier, le président
du Harnes Volley Ball. C’est en observateur avisé que les
joueurs harnésiens suivront donc la rencontre. Un autre invité
de grand standing assistera à ces rencontres, en l’occurrence
Jean-Paul Aloro, président de la Ligue Nationale de Volley-Ball.
Harnes (Ligue B) – Orange (Ligue B), le samedi 21 novembre,
à 17 h 30 ; Rennes (Ligue A) – Montpellier (Ligue
A), le samedi 21 novembre, à 19 h 30 ; match entre les
deux vainqueurs comptant pour les 1/8e de finale de la
Coupe de France, le dimanche 22 novembre, à 15 h.
Rendez-vous à la salle Bigotte.
Novembre 2009 - n° 229 - 15