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Retraite de deux jours avec Ajahn Tiradhammo - pdf

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dépend du <strong>de</strong>gré d’agitation <strong>de</strong> votre esprit. La première, la<br />

sensorialité, correspond aux pensées <strong>de</strong> type : « Je veux, je<br />

désire, j’ai besoin ». La secon<strong>de</strong> correspond aux opinions : « Je<br />

pense, je crois, je sais que… ». Ensuite, il y a les habitu<strong>de</strong>s et<br />

les traditions : « C’est comme ça que les choses <strong>de</strong>vraient être ;<br />

c’est comme ça qu’on a tou<strong>jours</strong> fait… ». Et enfin, les images<br />

<strong>de</strong> soi. Celles-ci se retrouvent à différents niveaux mais le<br />

Bouddha a particulièrement développé le fait <strong>de</strong> se comparer<br />

aux autres : « Je suis supérieur, égal ou inférieur à… ». A un<br />

niveau plus subtil, cela correspond à <strong>de</strong>s attitu<strong>de</strong>s ancrées<br />

profondément en nous, parfois <strong>de</strong>puis l’enfance : « Je ne suis<br />

pas assez fort, je suis un incapable, je n’y arriverai pas… ».<br />

Cette façon <strong>de</strong> penser est tellement ancrée en nous que nous<br />

avons du mal à en être conscients quand elle se manifeste<br />

extérieurement. Parfois, nous entendons cette petite voix au<br />

fond <strong>de</strong> nous, ou bien nous avons <strong>de</strong>s manifestations<br />

physiques. Par exemple, l’attitu<strong>de</strong> mentale « Je n’y arriverai<br />

pas » peut correspondre à un sentiment <strong>de</strong> lour<strong>de</strong>ur sur les<br />

épaules, comme si elles étaient poussées vers le bas. Ou bien, si<br />

on se dit : « Je ne suis pas assez bon », on peut avoir la<br />

sensation <strong>de</strong> quelqu’un qui nous repousse. Si on se dit : « Je<br />

suis nul », on peut ressentir, sur le plan physique, un poids sur<br />

le cœur.<br />

Pendant la méditation, je vous ai suggéré <strong>de</strong> porter l’attention<br />

sur différentes parties du corps. Il faut savoir que cela peut<br />

activer certaines activités mentales. Nous pouvons <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à<br />

ces parties du corps ce qu’elles ont à nous raconter. Si vous<br />

sentez un poids lourd sur la poitrine, par exemple, vous pouvez<br />

poser la question à la sensation : « Qu’as-tu à me dire ? » On<br />

peut avancer <strong>de</strong> cette manière, <strong>de</strong> plus en plus profondément.<br />

Le premier niveau consiste simplement à être conscient <strong>de</strong> ces<br />

circonstances particulières ; ensuite, il va falloir s’y ouvrir et<br />

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