Panorama - FIBOIS Alsace

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Bois énergie Impact sur le projet chaufferie biomasse 6 MW : Émissions "évitées" Valeur de la tonne de CO 2 en € t de CO 2 /an "valorisé" sur le marché €/an Rentabilité économique Projet biomasse Référence Période de recouvrement (vs. fossile) VAN (M€) VAN (M€) 0 15 700 0 7 ans 6,88 9,94 5 15 700 78 500 5 ans 6,28 9,94 10 15 700 157 000 4 ans 5,69 9,94 15 15 700 235 500 3 ans 5,09 9,94 20 15 700 314 000 3 ans 4,49 9,94 25 15 700 392 500 3 ans 3,89 9,94 30 15 700 471 000 2,5 ans 3,30 9,94 Source : simulations FCBA B. Point de vue plus spécifique de la forêt privée La plaquette forestière destinée à la chaufferie collective, doit répondre à trois exigences : ‣ Qualité du produit : essentiellement granulométrie et humidité. ‣ Disponibilité : livraisons en temps et en heure sur demande de la chaufferie. ‣ Prix : souvent déterminé par appel d’offre et valable pour une saison de chauffe. Le producteur forestier privé, sauf éventuellement celui qui aurait une grande surface forestière, n’est pas en mesure d’apporter des réponses fiables à ces trois exigences. Il est bien sur concerné par le prix, mais celui-ci, sauf à atteindre des sommets pour la plaquette qui en condamnerait son utilisation, ne constitue pas le point déterminant principal de la mobilisation et de la mise sur le marché de la biomasse. À partir de ce constat un peu simpliste, les fournisseurs privés de matière première peuvent s’inscrire dans une gamme de stratégies à plusieurs niveaux : 1. Réduction des coûts d’exploitation Le développement de l’exploitation mécanisée est à privilégier. Déjà largement appliquée dans le résineux, elle s’adapte progressivement au bois feuillus notamment pour les bois d’éclaircie et les taillis. Dans la mesure ou les bois sont destinés à être broyés, il n’y pas lieu de prévoir des spécifications trop contraignantes pour les bois : le diamètre fin bout et la longueur ne sont pas déterminants sauf si une réception préalable de la matière première est demandé par le vendeur. Pour le bois d’œuvre résineux, les houppiers des gros bois résineux représentent sans doute un gisement de matière première importante. Leurs mobilisations FIBOIS Alsace – VM/SJ 86/91 Octobre 2007

Bois énergie supposent une adaptation des techniques de débardage, le houppier devant être sorti avec le tronc. Cette évolution suppose l’existence de places de stockage importante et pas toujours présentent en montagne. La production de plaquettes forestières peut constituer une opportunité pour le nettoyage de certaines coupes notamment celles de peuplier. Même si le produit de commercialisation des plaquettes excède le coût de fabrication, la différence aboutit à un prix de nettoyage de la parcelle qui reste avantageuse. Dans ce contexte, la plaquette forestière devient un sous produit de la prestation de préparation d’un terrain et ramène le prix de cette prestation à un niveau supportable. 2. Regroupement de l’offre La commercialisation de lots de bois de feu pour le bois en bûche ne pose aucun problème quelque soit la taille des lots : il y a toujours preneur dans un marché de proximité pour des « faiseurs de bois » qui façonneront pour leur propre usage un lot de houppiers ou une petite éclaircie de quelques stères. Pour la plaquette forestière, il en va autrement : des volumes plus conséquents de bois susceptibles de permettre le déplacement du broyeur doivent être prévus. La mise en place de chantiers concertés est à prévoir. 3. Plateformes locales bois énergie Leurs principaux atouts sont de permettre le regroupement et la préparation de plaquettes en vue de livrer des chaufferies proches. Mais en complément du point 2., on peut également y voir un lieu de regroupement d’une matière première « transportable » du type bois en long ou bois déclassés qui seraient apportés à la plateforme soit par le producteur, soit par l’ETF dans la continuité du processus de débardage. Ces bois bruts sont alors stockés et séchés sur la plateforme et broyés lorsque le broyeur vient dans la région. Ce schéma est utilisé sur la plateforme de Benwihr, mais également à Rosheim. Il convient de prévoir des installations simples avec un coût de fonctionnement minimes et si possible s’appuyant sur des infrastructures de stockage existantes. Les propriétaires forestiers privés peuvent alors se positionner comme fournisseurs de matière première de plaquettes forestières en s’adossant à des plateformes bois énergie situées à proximité des chaufferies. Dans ce contexte, la difficulté de la collecte sera réduite par la proximité de l’utilisateur. 4. Taillis à courte rotation (TCR) Cette option en cours d’étude dans le cadre du pôle d’excellence rurale PEREN peut contribuer à une production organisée de biomasse à vocation énergétique. Dans ce cadre, la forêt privée en concertation avec la Chambre d’Agriculture du Bas-Rhin, étudie l’opportunité de développer des cultures à vocation énergétique, notamment au travers de la question des TCR. L’appui de l’institut technologique FCBA (ex AFOCEL) qui dispose d’une expertise dans ce domaine a été sollicité. Deux réunions FIBOIS Alsace – VM/SJ 87/91 Octobre 2007

Bois énergie<br />

Impact sur le projet chaufferie biomasse 6 MW :<br />

Émissions "évitées"<br />

Valeur de la tonne<br />

de CO 2 en €<br />

t de<br />

CO 2 /an<br />

"valorisé" sur<br />

le<br />

marché €/an<br />

Rentabilité économique<br />

Projet biomasse Référence<br />

Période de<br />

recouvrement<br />

(vs. fossile)<br />

VAN (M€) VAN (M€)<br />

0 15 700 0 7 ans 6,88 9,94<br />

5 15 700 78 500 5 ans 6,28 9,94<br />

10 15 700 157 000 4 ans 5,69 9,94<br />

15 15 700 235 500 3 ans 5,09 9,94<br />

20 15 700 314 000 3 ans 4,49 9,94<br />

25 15 700 392 500 3 ans 3,89 9,94<br />

30 15 700 471 000 2,5 ans 3,30 9,94<br />

Source : simulations FCBA<br />

B. Point de vue plus spécifique de la forêt privée<br />

La plaquette forestière destinée à la chaufferie collective, doit répondre à trois<br />

exigences :<br />

‣ Qualité du produit : essentiellement granulométrie et humidité.<br />

‣ Disponibilité : livraisons en temps et en heure sur demande de la chaufferie.<br />

‣ Prix : souvent déterminé par appel d’offre et valable pour une saison de<br />

chauffe.<br />

Le producteur forestier privé, sauf éventuellement celui qui aurait une grande surface<br />

forestière, n’est pas en mesure d’apporter des réponses fiables à ces trois<br />

exigences.<br />

Il est bien sur concerné par le prix, mais celui-ci, sauf à atteindre des sommets pour<br />

la plaquette qui en condamnerait son utilisation, ne constitue pas le point déterminant<br />

principal de la mobilisation et de la mise sur le marché de la biomasse.<br />

À partir de ce constat un peu simpliste, les fournisseurs privés de matière première<br />

peuvent s’inscrire dans une gamme de stratégies à plusieurs niveaux :<br />

1. Réduction des coûts d’exploitation<br />

Le développement de l’exploitation mécanisée est à privilégier. Déjà largement<br />

appliquée dans le résineux, elle s’adapte progressivement au bois feuillus<br />

notamment pour les bois d’éclaircie et les taillis.<br />

Dans la mesure ou les bois sont destinés à être broyés, il n’y pas lieu de prévoir des<br />

spécifications trop contraignantes pour les bois : le diamètre fin bout et la longueur<br />

ne sont pas déterminants sauf si une réception préalable de la matière première est<br />

demandé par le vendeur.<br />

Pour le bois d’œuvre résineux, les houppiers des gros bois résineux représentent<br />

sans doute un gisement de matière première importante. Leurs mobilisations<br />

<strong>FIBOIS</strong> <strong>Alsace</strong> – VM/SJ 86/91 Octobre 2007

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