Panorama - FIBOIS Alsace
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Bois énergie<br />
Pour la plaquette forestière, la granulométrie varie en fonction de l’essence et de<br />
l’humidité du bois utilisé, mais également des caractéristiques de la déchiqueteuse<br />
(type, usure et réglage des couteaux). Pour la plaquette de scierie, elle est<br />
homogène et dépend du process.<br />
b) Taux d’humidité<br />
Il est exprimé ici sur brut, c’est-à-dire qu’il correspond à : masse d’eau / masse totale<br />
du bois (matière sèche + eau) x 100.<br />
Variable selon les installations, il peut aller de 20 à 65%, mais en pratique on trouve<br />
3 classes dans les chaufferies absorbant de la plaquette forestière :<br />
- taux < 20-25% ce qui correspond à des plaquettes sèches et maintenues sous<br />
abri,<br />
- taux < 30-35% ce qui correspond à du bois « ré-essuyé » pendant plusieurs<br />
mois sur coupe avant déchiquetage,<br />
- taux < 40-45% ce qui correspond à du bois ayant séjourné quelques semaines<br />
ou mois sur coupe.<br />
Le taux d’humidité diminue lorsque les plaquettes sont stockées, du fait des réactions<br />
de la fermentation qui échauffent le tas.<br />
Les plaquettes de la première catégorie supposent à la fois un séchage long, sur<br />
coupe ou après déchiquetage ou les 2 à la fois, et un stockage à l’abri pour éviter<br />
une reprise d’humidité.<br />
En général, ce faible taux d’humidité est associé à une faible granulométrie : ce type<br />
de plaquettes cumule donc les deux contraintes. En pratique, on ne pourra la<br />
produire que sur des plateformes de stockage sous abri et généralement à partir de<br />
bois préalablement ébranchés.<br />
Les plaquettes des deux autres catégories nécessitent un ré-essuyage des bois sur<br />
coupe mais peuvent être livrées directement en flux tendu depuis la coupe à la<br />
chaufferie.<br />
Pour le bois sur pied ayant un taux d’humidité de l’ordre de 50%, il n’est pas possible<br />
de le déchiqueter juste après abattage pour entrer dans la classe d’humidité<br />
inférieure à 45%. Ce taux de 45% est fréquemment enregistré sur des billons de<br />
trituration livrés en usine et qui ont subi le processus de récolte classique s’étalant<br />
sur quelques semaines.<br />
NB : les chaufferies demandent parfois un taux d’humidité compris dans une<br />
fourchette, par exemple 20 à 30%, ou un taux « cible » qui correspond au<br />
fonctionnement optimal de l’installation. En effet, des plaquettes trop sèches peuvent<br />
générer des dysfonctionnements.<br />
c) Taux de cendres<br />
Il dépend de la teneur du bois en minéraux. Le chauffagiste cherche à le maintenir<br />
inférieur à quelques pourcents (0,7 à 10% selon les cas) car l’évacuation des<br />
cendres a un coût et génère également des frais d’entretien et de maintenance.<br />
Les cendres proviennent des matières minérales contenues dans le bois et des<br />
impuretés accrochées aux écorces. Plus les plaquettes contiennent d’écorces,<br />
<strong>FIBOIS</strong> <strong>Alsace</strong> – VM/SJ 8/91 Octobre 2007