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Panorama - FIBOIS Alsace

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Bois énergie<br />

- à faible distance de débardage et sans obstacles notables,<br />

- comportant du bois marchand et pas seulement des cimes et des<br />

petites perches, ce qui permet d’augmenter la charge débardée. C’est<br />

ainsi que procède ONF Énergie pour la chaufferie de Besançon<br />

Plannoise qui fonctionne depuis 2006.<br />

De plus le porteur peut être équipé de ranchers rehaussés et même élargis s’il opère<br />

dans des coupes rases afin d’augmenter sa capacité. Un constructeur propose<br />

maintenant un dispositif destiné à compresser cette biomasse sur le plateau de<br />

l’engin qui mérite d’être testé.<br />

• Le déchiquetage est beaucoup plus productif que le débardage (jusqu’à 30 t/h<br />

contre 5 à 10 t/h). Il faut absolument constituer un gros stock de perches et de<br />

rémanents bord de route et si possible tout débarder avant de faire intervenir<br />

la déchiqueteuse. Cela nécessite de l’espace pour recevoir des piles de 3 à 4<br />

m de haut mesurant 10 m de long, voire plus.<br />

• Pour que la déchiqueteuse débite directement dans des camions ou<br />

conteneurs positionnés à côté d’elle, il faut une route empierrée ou<br />

goudronnée et des abords suffisamment stables : bonne route forestière ou<br />

grande place de dépôt aménagée. En général, même lorsque les parcelles<br />

sont bien desservies, il manque de place et la circulation des camions (ou le<br />

dépôt des semi-remorques bennes ou des conteneurs) pose problème et<br />

conduit parfois à des enlisements dès que les conditions météo sont<br />

défavorables.<br />

• La livraison en flux tendu a généralement tendance à limiter la performance de<br />

l’ensemble déchiqueteuse + camions. Elle nécessite une très bonne<br />

coordination, l’idéal étant que l’entreprise qui déchiquète assure également le<br />

transport ou travaille en bonne entente avec un collègue transporteur.<br />

Pour le processus B :<br />

• La déchiqueteuse/récolteuse tous terrains est lourde (souvent 20 à 30 tonnes<br />

en charge) et encombrante. Son utilisation est à proscrire sur les parcelles<br />

pentues, mouilleuses et comportant divers obstacles.<br />

• Cette machine est capable de débarder les plaquettes qu’elle produit mais,<br />

compte tenu de son coût élevé (475 000 € environ), ce débardage revient<br />

cher. Il faut donc lui adjoindre un « porteur navette » dès que la distance de<br />

débardage dépasse quelques centaines de mètres pour lui éviter de perdre<br />

trop de temps à débarder les plaquettes. Ainsi, par exemple, une machine de<br />

type Silvatec est capable de remplir sa benne élévatrice de 12 à 15 MAP en<br />

15 à 20 minutes lorsque les conditions de terrain sont correctes. Sans<br />

« porteur navette » la machine de déchiquetage passe plus de la moitié de<br />

son temps à débarder.<br />

• Comme dans le processus A, l’organisation du chantier (place de dépôt, de<br />

retournement des camions en forme de poire) et la coordination<br />

déchiquetage/débardage des plaquettes avec le transport est difficile.<br />

<strong>FIBOIS</strong> <strong>Alsace</strong> – VM/SJ 63/91 Octobre 2007

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