Panorama - FIBOIS Alsace

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Bois énergie La capacité de stockage est limitée à quelques centaines de MAP et l’accès par gros camion est parfois difficile ou impossible. Une partie de l’approvisionnement est parfois assurée en propre : employés et matériels de la commune, associations de réinsertion… mais avec des matériels de type agricole. 2. Chaufferies moyennes Puissance comprise entre 1 et 5 MW consommant de 1 000 à 10 000 tonnes de plaquettes forestières par an. Là encore, le fonctionnement est saisonnier mais l’approvisionnement est confié à un fournisseur de plaquettes ou à un groupe de fournisseurs. La chaufferie accepte une granulométrie moyenne et un taux d’humidité pouvant atteindre 30-35% voire 40-45%. La capacité de stockage est très variable. D’autres combustibles bois que la plaquette forestière sont utilisés ainsi que des combustibles fossiles. 3. Grosses installations de cogénération ou adossées à d’importantes industries du bois Puissance > 5 MW consommant plusieurs dizaines de milliers de tonnes de plaquettes forestières par an. Le fonctionnement est assuré tout au long de l’année. L’approvisionnement comporte plusieurs combustibles (bois et parfois autres produits) dont les plaquettes forestières. Il est géré par l’unité, l’industriel ou une filiale spécialisée. Le mode de fonctionnement s’apparente à celui d’une usine de pâtes ou de panneaux. La capacité de stockage est importante avec un parc à bois susceptible de recevoir différents produits. Le parc peut être équipé d’une déchiqueteuse à poste fixe, de cribles, de dispositifs ou d’engins de manutentions. Dans le cas des industries du bois, une partie de l’approvisionnement est assurée en propre par des produits connexes, liqueurs noires ou autres combustibles. b) Produits à déchiqueter Il s’agit a priori de petits bois qui peuvent être : - du bois rond marchand issu des éclaircies, coupes d’amélioration, taillis sous futaie, houppiers des bois d’œuvre. Cette ressource vient en concurrence directe avec le bois de trituration utilisé par les usines de pâte et de panneaux, ainsi qu’avec le bois en bûche dans le cas des feuillus. - du bois actuellement non marchand, abandonné sur coupe : rémanents audelà de la découpe 7-8 cm, tiges non marchandes des jeunes résineux d’éclaircies et des mauvais taillis, branchages des houppiers. Cette ressource est en principe gratuite sur pied mais en cas de récolte régulière, il faudra bien rémunérer le propriétaire à raison de quelques euros par tonne. - du bois marchand mais mal conformé, souvent abandonné sur coupe : purges des grumes, bois tordus et fourchus difficiles à insérer dans les piles de billons. FIBOIS Alsace – VM/SJ 48/91 Octobre 2007

Bois énergie - des bois secs, malades, scolytés, etc. qui, localement et certaines années, peuvent constituer des lots importants difficiles à écouler. - des tiges éliminées lors des dépressages ou des éclaircies pré-commerciales. Elles ont une valeur négative sur pied, car actuellement le propriétaire doit payer pour réaliser ce type d’opération sylvicole. Des bois d’origine non forestière (haies, parcs, etc.) peuvent également concourir à l’approvisionnement. Les bois forestiers se présentent souvent en mono essence dans le cas des résineux et en essences mélangées dans le cas des feuillus. Cette cépée de châtaigniers recèle à la fois 3 ou 4 perches marchandes et un grand nombre de brins non marchands, valorisables uniquement en plaquettes. Selon les cas, on récolte le bois énergie lors des opérations d’éclaircie ou en coupe rase, ce qui conduit à des conditions d’évolution des engins et à des prélèvements par hectare très variables : - facilité de circulation en coupe rase avec des prélèvements par ha qui se situent entre 50 tonnes (houppiers seuls) et 200 voire 300 tonnes (bon taillis entièrement déchiqueté), - espace limité aux couloirs en éclaircie avec des prélèvements plus faibles : 15 à 50 tonnes/ha si on ne récolte que les cimes et 75 à 150 tonnes/ha si les arbres entiers sont déchiquetés. Lorsque plusieurs produits sont récoltés, le coût du bûcheronnage peut être réparti entre eux selon une clé d’affectation à définir. c) Processus de récolte en plaquettes En ce qui concerne le déchiquetage, trois grandes options apparaissent, le choix étant lié aux caractéristiques du chantier et au cahier des charges des plaquettes : 1. On opère sur coupe à l’aide d’une machine de déchiquetage automotrice. La machine étant lourde (15 à 20 tonnes à vide plus son chargement de plaquettes) et encombrante, elle ne peut pas évoluer sur des terrains pentus, peu portants et parsemés d’obstacles. Elle nécessite de véritables couloirs de circulation. Elle peut absorber des perches entières, des cimes et des houppiers. FIBOIS Alsace – VM/SJ 49/91 Octobre 2007

Bois énergie<br />

- des bois secs, malades, scolytés, etc. qui, localement et certaines années,<br />

peuvent constituer des lots importants difficiles à écouler.<br />

- des tiges éliminées lors des dépressages ou des éclaircies pré-commerciales.<br />

Elles ont une valeur négative sur pied, car actuellement le propriétaire doit<br />

payer pour réaliser ce type d’opération sylvicole.<br />

Des bois d’origine non forestière (haies, parcs, etc.) peuvent également concourir à<br />

l’approvisionnement.<br />

Les bois forestiers se présentent souvent en mono essence dans le cas des résineux<br />

et en essences mélangées dans le cas des feuillus.<br />

Cette cépée de châtaigniers recèle à la fois 3 ou 4 perches marchandes et un grand nombre de brins<br />

non marchands, valorisables uniquement en plaquettes.<br />

Selon les cas, on récolte le bois énergie lors des opérations d’éclaircie ou en coupe<br />

rase, ce qui conduit à des conditions d’évolution des engins et à des prélèvements<br />

par hectare très variables :<br />

- facilité de circulation en coupe rase avec des prélèvements par ha qui se<br />

situent entre 50 tonnes (houppiers seuls) et 200 voire 300 tonnes (bon taillis<br />

entièrement déchiqueté),<br />

- espace limité aux couloirs en éclaircie avec des prélèvements plus faibles : 15<br />

à 50 tonnes/ha si on ne récolte que les cimes et 75 à 150 tonnes/ha si les<br />

arbres entiers sont déchiquetés.<br />

Lorsque plusieurs produits sont récoltés, le coût du bûcheronnage peut être réparti<br />

entre eux selon une clé d’affectation à définir.<br />

c) Processus de récolte en plaquettes<br />

En ce qui concerne le déchiquetage, trois grandes options apparaissent, le choix<br />

étant lié aux caractéristiques du chantier et au cahier des charges des plaquettes :<br />

1. On opère sur coupe à l’aide d’une machine de déchiquetage automotrice. La<br />

machine étant lourde (15 à 20 tonnes à vide plus son chargement de<br />

plaquettes) et encombrante, elle ne peut pas évoluer sur des terrains pentus,<br />

peu portants et parsemés d’obstacles. Elle nécessite de véritables couloirs de<br />

circulation. Elle peut absorber des perches entières, des cimes et des<br />

houppiers.<br />

<strong>FIBOIS</strong> <strong>Alsace</strong> – VM/SJ 49/91 Octobre 2007

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