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Dossier
Tripura : Business
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Après la collecte du caoutchouc sur les arbres, le latex est appliqué
uniformément sur des plateaux pour les transformer en bandes de
caoutchouc
Litchi
Scheme). Par ailleurs, une agence
de développement industriel (Tripura
Industrial Development Agency, TIDA) a
été établie pour faciliter les autorisations
administratives.
Les principaux secteurs
Le secteur primaire représente 24,7 %
du produit intérieur net, le secteur
secondaire 15% et le secteur tertiaire
60%. Plus de 75% de la main-d’œuvre
dépend de l’agriculture. La production
agricole, qui occupe environ un quart
de la surface de l’Etat, est consacrée
principalement au riz, ainsi qu’au jute,
à la canne à sucre, au blé, au colza,
à la noix de coco et au curcuma. Au
niveau industriel, on trouve des petites
industries dans les secteurs du thé,
du bambou, du jute, de la sériculture
(élevage du ver à soie), de l’artisanat
et du tissage, de la transformation
alimentaire (au niveau des fruits
notamment) et du tourisme
• Le caoutchouc. Le Tripura est le
second producteur de caoutchouc du
pays après le Kerala, avec un potentiel
de culture de plus de 100 000 hectares.
La surface de plantation de caoutchouc
est d’environ 37 000 hectares avec une
production de caoutchouc d’environ
23 000 tonnes métriques par an. Un
Parc du Caoutchouc est consacré
au développement économique de
ce secteur. Un fort potentiel existe
pour développer de nouvelles unités
industrielles basées sur le caoutchouc.
• La transformation alimentaire. Les
conditions sont favorables à la culture
de nombreuses variétés de fruits et de
plantations horticoles. L’Etat possède
une large variété de plantations de fruits,
principalement des fruits du jacquier,
des oranges, des noix de cajou, des
noix de coco, mais aussi des ananas, des
litchis, etc… Un parc de l’alimentation
est en cours de développement près
d’Agartala, ainsi qu’une zone d’export
de l’ananas. Le Tripura possède un fort
potentiel pour la mise en place d’unités
de transformation alimentaire.
Les ananas et les oranges sont très
réputés pour leur saveur unique et leur
mode de production biologique. Des
opportunités existent aussi au niveau
de la production d’épices biologiques
comme le gingembre, le curcuma, le
piment, le poivre noir, la cannelle, et les
feuilles de laurier.
• Le thé. Le Tripura est le cinquième Etat
producteur de thé parmi les 14 Etats
producteurs de l’Inde, après l’Assam, le
Bengale Occidental, le Tamil Nadu et le
Kerala. Il produit environ 8,9 millions de
kilos de thé par an et compte environ 55
plantations et 4 350 petits producteurs
de thé. Certaines plantations se tournent
à présent vers la production biologique.
La majeure partie de la production
est achetée par l’Etat. Il existe un
fort potentiel de développement.
• Le bambou. Il représente une
large superficie du Tripura : environ
9%. Sur les 130 espèces de bambou
connues en Inde, 21 y sont produites.
La production s’élève à 0,9 million de
mètres cubes. Les objets artisanaux
en rotin et en bambou sont considérés
comme parmi les meilleurs du pays et
ont un fort potentiel à l’exportation. Le
bambou peut aussi être utilisé dans la
construction. La Mission du Bambou
du Tripura (Tripura Bamboo Mission),
lancée en 2007 pour promouvoir la
production en mode de partenariat
public-privé, a dynamisé le secteur.
Un Parc du Bambou est en cours de
développement dans la zone industrielle
d’Agartala. De son côté, le Tripura
Handloom and Handicraft Development
Corporation Ltd ( Purbasha) a développé
des nouvelles stratégies de marketing
pour promouvoir les produits artisanaux
locaux – qu’il vend en ligne.
• Le tourisme. Le nombre d’Indiens
et d’étrangers visitant le Tripura est
en augmentation. Le gouvernement
encourage le tourisme et développe
les infrastructures qui lui sont liées.
Dans cet objectif il a lancé, en 2009,
26 juillet-août 2014 Nouvelles De L’Inde