Exé FAK 72 - FFSA

tel acte vis-à-vis des autres concurrents et du fait de l’image
JURIDIQUE
donnée vis à vis tant des spectateurs que de l’encadrement ;
COMMISSION DE DISCIPLINE Attendu en conséquence que ces faits sont constitutifs de
DU 10/10/06
l’infraction visée à l'article 2 bis alinéa 1er du règlement disciplinaire
de la FFSA, qui stipule : " pourra se voir infliger une des sanctions
Affaire FFSA c/Guillaume Berteaux
prévues à l’article 2, tout membre, association sportive ou
licencié, qui aura par son comportement manqué à la morale et à
La Commission de Discipline de la FFSA, dans sa l’éthique sportive, nui aux intérêts supérieurs du sport automobile
séance du 10/10/06, présidée par Robert Lagulhon, et ou notamment : (…) 4. qui par ses propos, ses actes ou ses
assisté par Mrs Joël Jugniot et Jean-Christophe Leroy, en écrits aura porté un préjudice moral ou matériel à la FFSA, à ses
qualité d’assesseurs. Egalement présente : Isabelle membres ou à ses licenciés ; (…)
Sarrodie, secrétaire de séance.
Par ces motifs,
La FFSA a été saisie sur le fondement du rapport de clôture du Inflige à M. Guillaume Berteaux une suspension de toute licence
Trophée Kart Mag, à Salbris, les 8 et 9/07/06, d’une demande de d’une durée de 12 mois, dont 6 mois avec sursis.
sanction disciplinaire à l’encontre de M. Guillaume Berteaux, Affaire FFSA c/Frédéric Reymond
pilote en catégorie Rotax Max.
La FFSA a été saisie sur le fondement du rapport de clôture de la
Rappel des faits :
3ème Manche du Trophée Murois à Saint Laurent de Mure, le 16
Aux termes du rapport de clôture et témoignages, il est rapporté : juillet 2006, d’une demande de sanction disciplinaire à l’encontre
- que lors de la Finale Rotax Max, les pilotes Guillaume Berteaux de Monsieur Frédéric Reymond, pilote Rotax Senior.
et Teddy Josse se sont accrochés et ont terminé tous les deux leur
course dans le bac à graviers.
Rappel des faits :
- que Guillaume Berteaux est sorti de son kart et a alors Aux termes du rapport de clôture, il est rapporté que :
violemment agressé Teddy Josse qui, lui, était toujours dans son - Le pilote n°13, Cédric Chane Soune Time a tenté un
kart.
dépassement sur le pilote n° 61, Frédéric Reymond, lors de la
- que les commissaires de piste ont dû intervenir pour écarter séance qualificative en Nationale 125. Les deux pilotes se sont
Guillaume Berteaux.
accrochés et sont sortis de la piste.
- Frédéric Reymond a alors délibérément percuté frontalement le
Pour ces faits, Guillaume Berteaux a été exclu de la manifestation kart de Cédric Chane Soune Time qui se trouvait immobilisé par
par le Collège des Commissaires Sportifs. Compte tenu de son un pneu déjanté, sur le bord extérieur de la piste, puis est
comportement, le Collège des Commissaires Sportifs a entendu, descendu de son kart pour l’agresser violemment à coups de
en outre, saisir la Commission de Discipline aux fins de sanctions poings.
disciplinaires à son encontre. Guillaume Berteaux a été régulièrement
appelé à comparaître devant la Commission de Discipline retournant et l’endommageant sérieusement.
- Frédéric Reymond s’en est pris ensuite au kart de ce dernier, le
FFSA.
- Enfin, il a refusé de restituer le transpondeur loué pour l’épreuve.
Ont également été convoqués en qualité de témoins : M. Teddy Pour ces faits, Frédéric Reymond a été exclu de la manifestation.
Josse, victime ; M. Jean-Paul Josse, concurrent tuteur ; M. Gérard Le Collège des Commissaires Sportifs, compte tenu de la gravité
Cordeuil, Président du Collège des Commissaires Sportifs ; des faits, a entendu saisir la Commission de Discipline aux fins de
sanctions disciplinaires. Frédéric Reymond a été régulièrement
La Commission de Discipline :
appelé à comparaître devant la Commission de Discipline FFSA.
Après avoir pris connaissance des pièces versées au dossier, et A également été convoqué en qualité de témoin René Guichard,
notamment : constat d’incident de course et témoignage des Président du Collège des Commissaires
officiels.
Après avoir constaté la présence de M. Daniel Berteaux, témoin La Commission de Discipline :
spontané,
Après avoir pris connaissance des pièces versées au dossier, et
Après avoir constaté l’absence non excusée de Mrs Teddy et Jean- notamment : constat d’incident de course, rapport du Collège des
Paul Josse,
Commissaires Sportifs, témoignage des officiels,
Après avoir constaté l’absence excusée de M. Gérard Cordeuil, Après avoir constaté l’absence non excusée de Frédéric
Après avoir entendu les déclarations de M. Guillaume Berteaux et Reymond,
de M. Daniel Berteaux ,
Après avoir entendu les déclarations de René Guichard,
Après en avoir délibéré hors la présence de toute personne Après en avoir délibéré hors la présence de toute personne
étrangère à celle-ci :
étrangère à celle-ci.
Sur ce :
Sur ce :
Attendu qu’il ressort sans conteste des témoignages produits que Attendu qu’il ressort sans conteste des témoignages produits que
Guillaume Berteaux, suite à l’incident de course avec Teddy Josse, Frédéric Reymond, suite à l’incident de course avec Cédric Chane
a fait preuve d’un comportement agressif qualifié,
Soune Time, a fait preuve d’un comportement violent lors de
Attendu qu’il reconnaît les faits, qu’il qualifie de " pétage de plombs l’épreuve,
",qu’il s’en est excusé auprès du Collège des Commissaires Attendu que Frédéric Reymond a reconnu les faits lors de sa
Sportifs, qu’il s’en excuse auprès de la FFSA, mais argue pour sa convocation devant le Collège des Commissaires Sportifs, a
défense, avoir été victime d’une violente agression sur la piste de affirmé qu’il les assumait, qu’il ne regrettait pas ses actes et qu’il
la part de Teddy Josse, qui serait, à priori, coutumier du fait, était prêt à recommencer si besoin,
Attendu que la matérialité des faits n’est pas contestée ; Attendu qu’il a refusé par la suite de signer la notification de
Attendu que ce type d’agissement nuit aux intérêts du sport décision et de rendre le transpondeur loué pour l’épreuve,
automobile compte tenu des conséquences dommageables d’un Attendu que la matérialité des faits n’est pas contestée ;
France Auto • Page 28
Attendu que ce type d’agissement nuit sans conteste aux intérêts les voyous.
du sport automobile compte tenu des conséquences Compte tenu de la gravité des faits, la FFSA a entendu saisir la
dommageables d’un tel acte vis-à-vis des autres concurrents, et Commission de Discipline aux fins de sanctions disciplinaires à
plus particulièrement de Cédric Chane Soune Time, et du fait de l’encontre de Robert Arrue et Philippe Pedraza. M. Robert Arrue
l’image donnée vis à vis tant des spectateurs que de a été régulièrement appelé à comparaître devant la Commission
l’encadrement,
de Discipline FFSA.
Attendu en conséquence que ces faits sont constitutifs de
l’infraction visée à l'article 2 bis alinéa 1er du règlement S’agissant des faits commis sur le Grand Prix Karting
disciplinaire de la FFSA, qui stipule : " pourra se voir infliger une des de Varennes sur Allier :
sanctions prévues à l’article 2, tout membre, association sportive La Commission de Discipline du 18/07/06 a infligé à M. Robert
ou licencié, qui aura par son comportement manqué à la morale Arrue une suspension de toutes licences d’une durée de 36 mois
et à l’éthique sportive, nui aux intérêts supérieurs du sport dont 12 mois avec sursis, avec extension CIK/FIA.
automobile et ou notamment : (…) 4. qui par ses propos, ses actes
ou ses écrits aura porté un préjudice moral ou matériel à la FFSA, S’agissant des faits commis sur le Grand Prix Karting de
à ses membres ou à ses licenciés ; (…)
Lavelanet :
Par ces motifs,
Inflige à M. Frédéric Reymond une suspension de toute licence La Commission de Discipline du 18/07/06 a infligé à M. Robert
d’une durée de 36 mois avec extension CIK/FIA.
Arrue une suspension de toutes licences d’une durée de 48 mois
dont 12 mois avec sursis, avec extension CIK/FIA.
TRIBUNAL D’APPEL DISCIPLINAIRE Une confusion des peines a été prononcée, retenant la peine la
DU 19/10/06
plus lourde, à savoir, 48 mois de suspension dont 12 mois avec
sursis, avec extension CIK/FIA.
Appel Robert Arrue c/ décision Commission de La décision lui a été notifiée par lettre recommandée avec accusé
Discipline du 18/07/06
de réception le 6/09/06.
M. Robert Arrue a interjeté appel de cette décision dans les délais
Le Tribunal d’Appel Disciplinaire de la FFSA, dans sa réglementaires.
séance du 19/10/06, présidée par M. Jean-François
Veroux, assisté par Mrs Jean-Paul Doucet et Jean- Le Tribunal d’Appel Disciplinaire :
Gilbert Dhyser, en qualité d’assesseurs. Egalement
Après avoir pris connaissance des pièces versées au dossier ;
présente : Isabelle Sarrodie, secrétaire de séance.
Après avoir entendu M. Robert Arrue et son Conseil, Maître
Bonardi ;
Rappel des faits :
Après en avoir délibéré hors la présence de toute personne
Aux termes des rapports de clôture et des témoignages, il est
étrangère au Tribunal ;
rapporté que :
S’agissant des faits commis par Robert Arrue sur le
Le requérant expose :
Grand Prix Karting de Varennes sur Allier :
Qu’il a déposé une plainte avec constitution de partie civile
- Lors de la finale Espoir, le 16/04/06, Robert Arrue, concurrent
tuteur du pilote Alexandre Arrue, a proféré des insultes et
dénonçant les faits dont lui et son fils ont été victimes ;
menaces, à deux reprises, à l’encontre du Team Sodikart et de
Que les faits pour lesquels il interjette appel devant le Tribunal
Jean-Marc Courquin, dans le paddock, ainsi qu’à l’encontre du fils
d’Appel Disciplinaire sont identiques en lieu, temps et
de ce dernier, Mike Courquin, au bord de la piste.
caractéristiques avec ceux faisant l’objet d’une instance pénale en
- Ces faits trouveraient leur origine dans le comportement
cours ;
antisportif dont aurait fait preuve Mike Courquin pour sortir
Que les faits dénoncés par lui-même sont à l’origine des faits qui
délibérément de la piste Alexandre Arrue. Il est à noter, à ce sujet,
lui ont été reprochés devant la Commission de Discipline ;
que des rumeurs auraient circulé dans le paddock, le matin même, En conséquence, sollicite du Tribunal d’Appel Disciplinaire un
annonçant cette sortie.
sursis à statuer.
Compte tenu de la gravité des faits, la FFSA a entendu saisir la
Commission de Discipline aux fins de sanctions disciplinaires à Sur ce, le Tribunal d’Appel Disciplinaire considérant :
l’encontre de Robert Arrue.
Que la juridiction disciplinaire n’est tenue de surseoir à statuer
que pour autant que la matérialité des faits est contestée et
S’agissant des faits commis par Robert Arrue et Philippe qu’elle est soumise à l’appréciation du juge pénal, ce qui n’est pas
Pedraza sur le Grand Prix Karting de Lavelanet : le cas en l’espèce, puisque :
- Le samedi 26/05/06 à 19h30, alors que Robert Arrue, Guy D’une part, la plainte ne vise pas à l’évidence les faits reprochés à
Kozlinski et Philippe Henaut prenaient l’apéritif sous la tente de ce Robert Arrue ;
dernier, Philippe Pedraza, du team PSM, est arrivé et a réclamé le D’autre part, la matérialité de ceux-ci sont expressément
règlement d’une facture impayée à Robert Arrue.
reconnus par Robert Arrue ;
- La discussion s’étant rapidement transformée en insultes Enfin, la décision disciplinaire prononcée à l’encontre de Philippe
répétées de la part de Philippe Pedraza à l’encontre de Robert Pedraza, bien que portant sur des faits distincts de ceux qui sont
Arrue, ce dernier, lui ayant demandé en vain de le respecter et de reprochés à Robert Arrue, est définitive ;
modérer son langage, s’est levé et l’a giflé.
En conséquence, le Tribunal d’Appel Disciplinaire écartera
- Philippe Pedraza s’est alors jeté sur Robert Arrue et l’a l’exception de sursis à statuer.
violemment frappé à plusieurs reprises.
- De même, balayant tout sur son passage, Philippe Pedraza a Sur le fond :
blessé Guy Kozlinski qui tentait de les séparer et a asséné un coup Robert Arrue comparaît en personne devant le Tribunal d’Appel
de poing à Alexandre Arrue, venu défendre son père.
Disciplinaire, alors qu’il n’était pas comparant lors de la première
- A la suite d’autres actes de violence, Philippe Pedraza a pu être instance.
enfin maîtrisé par Alain Errani et son épouse qui étaient installés Il apporte au Tribunal d’Appel Disciplinaire des précisions sur le
non loin dans le camping et qui avaient été alertés par les cris. contexte général qui n’ont pas été communiquées en première
- Pierre Gilbert, patron de Philippe Pedraza, est alors arrivé sur les instance et qui constituent des informations de nature à modifier
lieux.
l’appréciation du Tribunal, quant au quantum de la peine.
- Celui-ci a refusé l’entretien que lui demandait Robert Arrue au Compte tenu de l’ensemble des éléments de la déposition de
sujet de ladite facture en lui répondant qu’il ne discutait pas avec Robert Arrue devant le Tribunal, ce dernier considère :
France Auto • Page 29
>
N°72 KARTING
1 er trimestre 2007
Karting
SPECIAL
SAISON 2007
Les affaires reprennent
>
FFSA DERNIERES
DOSSIERS
DOSSIERS
• •
•
DECISIONS
DECISIONS
Infos Fédérales
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Tour de table à
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er 1 trimestre 2007
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FFSA DERNIERES
Infos Fédérales
DOSSIERS
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Les nouveaux
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Tour de table à
Kart Découverte
DECISIONS • Attendu que ce type d’agissement nuit sans conteste aux intérêts les voyous.
du sport automobile compte tenu des conséquences Compte tenu de la gravité des faits, la FFSA a entendu saisir la
DECISIONS
dommageables d’un tel acte vis-à-vis des autres concurrents, et Commission de Discipline aux fins de sanctions disciplinaires à
plus particulièrement de Cédric Chane Soune Time, et du fait de l’encontre de Robert Arrue et Philippe Pedraza. M. Robert Arrue
l’image donnée vis à vis tant des spectateurs que de a été régulièrement appelé à comparaître devant la Commission
tel acte vis-à-vis des autres concurrents et du fait de l’image
l’encadrement,
de Discipline FFSA.
JURIDIQUE
donnée vis à vis tant des spectateurs que de l’encadrement ;
Attendu en conséquence que ces faits sont constitutifs de
l’infraction visée à l'article 2 bis alinéa 1er du règlement S’agissant des faits commis sur le Grand Prix Karting
COMMISSION DE DISCIPLINE Attendu en conséquence que ces faits sont constitutifs de
disciplinaire de la FFSA, qui stipule : " pourra se voir infliger une des de Varennes sur Allier :
DU 10/10/06
l’infraction visée à l'article 2 bis alinéa 1er du règlement disciplinaire
sanctions prévues à l’article 2, tout membre, association sportive La Commission de Discipline du 18/07/06 a infligé à M. Robert
de la FFSA, qui stipule : " pourra se voir infliger une des sanctions
ou licencié, qui aura par son comportement manqué à la morale Arrue une suspension de toutes licences d’une durée de 36 mois
Affaire FFSA c/Guillaume Berteaux
prévues à l’article 2, tout membre, association sportive ou
et à l’éthique sportive, nui aux intérêts supérieurs du sport dont 12 mois avec sursis, avec extension CIK/FIA.
licencié, qui aura par son comportement manqué à la morale et à
automobile et ou notamment : (…) 4. qui par ses propos, ses actes
La Commission de Discipline de la FFSA, dans sa l’éthique sportive, nui aux intérêts supérieurs du sport automobile
ou ses écrits aura porté un préjudice moral ou matériel à la FFSA, S’agissant des faits commis sur le Grand Prix Karting de
séance du 10/10/06, présidée par Robert Lagulhon, et ou notamment : (…) 4. qui par ses propos, ses actes ou ses
à ses membres ou à ses licenciés ; (…)
Lavelanet :
assisté par Mrs Joël Jugniot et Jean-Christophe Leroy, en écrits aura porté un préjudice moral ou matériel à la FFSA, à ses
Par ces motifs,
qualité d’assesseurs. Egalement présente : Isabelle membres ou à ses licenciés ; (…)
Inflige à M. Frédéric Reymond une suspension de toute licence La Commission de Discipline du 18/07/06 a infligé à M. Robert
Sarrodie, secrétaire de séance.
d’une durée de 36 mois avec extension CIK/FIA.
Arrue une suspension de toutes licences d’une durée de 48 mois
Par ces motifs,
dont 12 mois avec sursis, avec extension CIK/FIA.
La FFSA a été saisie sur le fondement du rapport de clôture du Inflige à M. Guillaume Berteaux une suspension de toute licence
TRIBUNAL D’APPEL DISCIPLINAIRE Une confusion des peines a été prononcée, retenant la peine la
Trophée Kar t Mag, à Salbris, les 8 et 9/07/06, d’une demande de d’une durée de 12 mois, dont 6 mois avec sursis.
DU 19/10/06
plus lourde, à savoir, 48 mois de suspension dont 12 mois avec
sanction disciplinaire à l’encontre de M. Guillaume Berteaux, Affaire FFSA c/Frédéric Reymond
sursis, avec extension CIK/FIA.
pilote en catégorie Rotax Max.
Appel Robert Arrue c/ décision Commission de La décision lui a été notifiée par lettre recommandée avec accusé
La FFSA a été saisie sur le fondement du rapport de clôture de la
Discipline du 18/07/06
de réception le 6/09/06.
Rappel des faits :
3ème Manche du Trophée Murois à Saint Laurent de Mure, le 16
M. Robert Arrue a interjeté appel de cette décision dans les délais
Aux termes du rapport de clôture et témoignages, il est rapporté : juillet 2006, d’une demande de sanction disciplinaire à l’encontre
Le Tribunal d’Appel Disciplinaire de la FFSA, dans sa réglementaires.
- que lors de la Finale Rotax Max, les pilotes Guillaume Berteaux de Monsieur Frédéric Reymond, pilote Rotax Senior.
séance du 19/10/06, présidée par M. Jean-François
et Teddy Josse se sont accrochés et ont terminé tous les deux leur
Veroux, assisté par Mrs Jean-Paul Doucet et Jean- Le Tribunal d’Appel Disciplinaire :
course dans le bac à graviers.
Rappel des faits :
Gilbert Dhyser, en qualité d’assesseurs. Egalement
Après avoir pris connaissance des pièces versées au dossier ;
- que Guillaume Berteaux est sorti de son kart et a alors Aux termes du rapport de clôture, il est rapporté que :
présente : Isabelle Sarrodie, secrétaire de séance.
Après avoir entendu M. Robert Arrue et son Conseil, Maître
violemment agressé Teddy Josse qui, lui, était toujours dans son - Le pilote n°13, Cédric Chane Soune Time a tenté un
Bonardi ;
kart.
dépassement sur le pilote n° 61, Frédéric Reymond, lors de la
Rappel des faits :
Après en avoir délibéré hors la présence de toute personne
- que les commissaires de piste ont dû intervenir pour écarter séance qualificative en Nationale 125. Les deux pilotes se sont
Aux termes des rapports de clôture et des témoignages, il est
étrangère au Tribunal ;
Guillaume Berteaux.
accrochés et sont sortis de la piste.
rapporté que :
- Frédéric Reymond a alors délibérément percuté frontalement le
S’agissant des faits commis par Robert Arrue sur le
Le requérant expose :
Pour ces faits, Guillaume Berteaux a été exclu de la manifestation kart de Cédric Chane Soune Time qui se trouvait immobilisé par
Grand Prix Karting de Varennes sur Allier :
Qu’il a déposé une plainte avec constitution de partie civile
par le Collège des Commissaires Sportifs. Compte tenu de son un pneu déjanté, sur le bord extérieur de la piste, puis est
- Lors de la finale Espoir, le 16/04/06, Robert Arrue, concurrent
comportement, le Collège des Commissaires Sportifs a entendu, descendu de son kart pour l’agresser violemment à coups de
tuteur du pilote Alexandre Arrue, a proféré des insultes et
dénonçant les faits dont lui et son fils ont été victimes ;
en outre, saisir la Commission de Discipline aux fins de sanctions poings.
menaces, à deux reprises, à l’encontre du Team Sodikart et de
Que les faits pour lesquels il interjette appel devant le Tribunal
disciplinaires à son encontre. Guillaume Berteaux a été régulièrement
appelé à comparaître devant la Commission de Discipline retournant et l’endommageant sérieusement.
de ce dernier, Mike Courquin, au bord de la piste.
- Frédéric Reymond s’en est pris ensuite au kart de ce dernier, le
Jean-Marc Courquin, dans le paddock, ainsi qu’à l’encontre du fils
d’Appel Disciplinaire sont identiques en lieu, temps et
caractéristiques avec ceux faisant l’objet d’une instance pénale en
FFSA.
- Enfin, il a refusé de restituer le transpondeur loué pour l’épreuve.
- Ces faits trouveraient leur origine dans le comportement
cours ;
Ont également été convoqués en qualité de témoins : M. Teddy Pour ces faits, Frédéric Reymond a été exclu de la manifestation.
antisportif dont aurait fait preuve Mike Courquin pour sortir
Que les faits dénoncés par lui-même sont à l’origine des faits qui
Josse, victime ; M. Jean-Paul Josse, concurrent tuteur ; M. Gérard Le Collège des Commissaires Sportifs, compte tenu de la gravité
délibérément de la piste Alexandre Arrue. Il est à noter, à ce sujet,
lui ont été reprochés devant la Commission de Discipline ;
Cordeuil, Président du Collège des Commissaires Sportifs ; des faits, a entendu saisir la Commission de Discipline aux fins de
que des rumeurs auraient circulé dans le paddock, le matin même, En conséquence, sollicite du Tribunal d’Appel Disciplinaire un
sanctions disciplinaires. Frédéric Reymond a été régulièrement
annonçant cette sortie.
sursis à statuer.
La Commission de Discipline :
appelé à comparaître devant la Commission de Discipline FFSA.
Compte tenu de la gravité des faits, la FFSA a entendu saisir la
Après avoir pris connaissance des pièces versées au dossier, et A également été convoqué en qualité de témoin René Guichard,
Commission de Discipline aux fins de sanctions disciplinaires à Sur ce,le Tribunal d’Appel Disciplinaire considérant :
notamment : constat d’incident de course et témoignage des Président du Collège des Commissaires
l’encontre de Robert Arrue.
Que la juridiction disciplinaire n’est tenue de surseoir à statuer
que pour autant que la matérialité des faits est contestée et
officiels.
Après avoir constaté la présence de M. Daniel Berteaux, témoin La Commission de Discipline :
S’agissant des faits commis par Robert Arrue et Philippe qu’elle est soumise à l’appréciation du juge pénal, ce qui n’est pas
spontané,
Après avoir pris connaissance des pièces versées au dossier, et
Pedraza sur le Grand Prix Karting de Lavelanet : le cas en l’espèce, puisque :
Après avoir constaté l’absence non excusée de Mrs Teddy et Jean- notamment : constat d’incident de course, rapport du Collège des
- Le samedi 26/05/06 à 19h30, alors que Robert Arrue, Guy D’une part, la plainte ne vise pas à l’évidence les faits reprochés à
Paul Josse,
Commissaires Sportifs, témoignage des officiels,
Kozlinski et Philippe Henaut prenaient l’apéritif sous la tente de ce Robert Arrue ;
Après avoir constaté l’absence excusée de M. Gérard Cordeuil, Après avoir constaté l’absence non excusée de Frédéric
dernier, Philippe Pedraza, du team PSM, est arrivé et a réclamé le D’autre part, la matérialité de ceux-ci sont expressément
Après avoir entendu les déclarations de M. Guillaume Berteaux et Reymond,
règlement d’une facture impayée à Robert Arrue.
reconnus par Robert Arrue ;
de M. Daniel Berteaux ,
Après avoir entendu les déclarations de René Guichard,
- La discussion s’étant rapidement transformée en insultes Enfin, la décision disciplinaire prononcée à l’encontre de Philippe
Après en avoir délibéré hors la présence de toute personne Après en avoir délibéré hors la présence de toute personne
répétées de la part de Philippe Pedraza à l’encontre Robert Pedraza, bien que portant sur des faits distincts de ceux qui sont
étrangère à celle-ci :
étrangère à celle-ci.
Arrue, ce dernier, lui ayant demandé en vain de le respecter et de reprochés à Robert Arrue, est définitive ;
modérer son langage,s’est levé et l’a giflé.
En conséquence, le Tribunal d’Appel Disciplinaire écartera
Sur ce :
Sur ce :
- Philippe Pedraza s’est alors jeté sur Robert Arrue et l’a l’exception de sursis à statuer.
Attendu qu’il ressort sans conteste des témoignages produits que Attendu qu’il ressort sans conteste des témoignages produits que
violemment frappé à plusieurs reprises.
Guillaume Berteaux, suite à l’incident de course avec Teddy Josse, Frédéric Reymond, suite à l’incident de course avec Cédric Chane
- De même, balayant tout sur son passage, Philippe Pedraza a Sur le fond :
a fait preuve d’un comportement agressif qualifié,
Soune Time, a fait preuve d’un comportement violent lors de
blessé Guy Kozlinski qui tentait de les séparer et a asséné un coup Robert Arrue comparaît en personne devant le Tribunal d’Appel
Attendu qu’il reconnaît les faits, qu’il qualifie de " pétage de plombs
de poing à Alexandre Arrue, venu défendre son père.
Disciplinaire,alors qu’il n’était pas comparant lors de la première
l’épreuve,
",qu’il s’en est excusé auprès du Collège des Commissaires
- A la suite d’autres actes de violence, Philippe Pedraza a pu être instance.
Attendu que Frédéric Reymond a reconnu les faits lors de sa
enfin maîtrisé par Alain Errani et son épouse qui étaient installés Il apporte au Tribunal d’Appel Disciplinaire des précisions sur le
Sportifs, qu’il s’en excuse auprès de la FFSA, mais argue pour sa convocation devant le Collège des Commissaires Sportifs, a
non loin dans le camping et qui avaient été alertés par les cris. contexte général qui n’ont pas été communiquées en première
défense, avoir été victime d’une violente agression sur la piste de affirmé qu’il les assumait, qu’il ne regrettait pas ses actes et qu’il
- Pierre Gilbert, patron de Philippe Pedraza, est alors arrivé sur les instance et qui constituent des informations de nature à modifier
la part de Teddy Josse, qui serait, à priori, coutumier du fait, était prêt à recommencer si besoin,
lieux.
l’appréciation du Tribunal, quant au quantum de la peine.
Attendu que la matérialité des faits n’est pas contestée ; Attendu qu’il a refusé par la suite de signer la notification de
- Celui-ci a refusé l’entretien que lui demandait Robert Arrue au Compte tenu de l’ensemble des éléments de la déposition de
Attendu que ce type d’agissement nuit aux intérêts du sport décision et de rendre le transpondeur loué pour l’épreuve,
sujet de ladite facture en lui répondant qu’il ne discutait pas avec Robert Arrue devant le Tribunal, ce dernier considère :
automobile compte tenu des conséquences dommageables d’un Attendu que la matérialité des faits n’est pas contestée ;
France Auto • Page 28
France Auto • Page 29
Juridique
>
SOMMAIRE
FFSA DERNIERES
Page 4
Infos Fédérales
DOSSIERS
Page 8
Table ronde à Kart Découverte
Page 16
tableau d’honneur
Page 18
les nouveaux moteurs CIK
Page 22
Equipe de France FFSA :
entretien avec Franck Lagorce
Page 26
Vintage : Pierre-Henry Raphanel
Page 29
Décisions
LICENCIES
Moteurs : nouvelle donne
près 44 années de bons et loyaux services, le 100cc, catégorie universelle du karting sans boîte de vitesses, tire sa révérence
A
sur le plan des catégories internationales.
Voulu par la CIK-FIA, un changement en profondeur est en train de s’effectuer dans notre sport dans le but de prendre en
compte les nouvelles aspirations des pratiquants actuels. Réduction des coûts de fonctionnement, modernité, facilité
d’utilisation, attractivité des catégories, réduction des nuisances doivent définir le kart d’aujourd’hui et de demain, afin d’élargir
une clientèle ayant à notre époque mille et une sollicitations sur le thème du loisir. N’ayez crainte, pour les avoir testées en
avant première, ces mécaniques nouvelle génération n’ont heureusement rien d’aseptisées et distillent toujours autant les fantastiques
sensations d’un kart.
Bonne saison à tous !
N°72 KARTING
Karting
SPECIAL
SAISON 2007
Les affaires reprennent
France Auto Karting n°72 Edité par la FFSA - 32, avenue de New-York 75781 Paris Cedex 16 • Directeur de la publication : Jacques Régis • Rédacteur en Chef : Georges Colin
Rédaction : Fabrice Connen, Emmanuel Pander • Maquette : Com et Dia Tél : 04 66 70 94 95 • Crédits photos : ksp.fr, Agence DPPI
Ont également collaboré à ce numéro (textes et/ou photos) : Auto Sport Academy, Eric Brocard, Tino Cacopardo, Fabrice Connen, Jean Claude Constans, Philippe Kalmes, Emmanuel Pander
• Photogravure et impression : Delta Color • Contact rédaction : Tél : 01 44 30 28 72 • Fax : 01 42 24 17 43 - Email : gcolin@ffsa.org
Régie publicitaire : LM Sports & Communication - 19, rue Ernest Michel 34000 Montpellier • Directeur de la publicité : Albert Lancry Tél : 04 67 58 66 55 - Fax : 04 67 58 08 88
Abonnement : Tarif 2007 : 24€/an • Prochaine parution : 1 er avril 2007 • Ce magazine a été tiré à : 10 000 exemplaires
France Auto • Page 3

NEWS...NEWS...NEWS...NEWS...NEWS...
WINTER CUP
Varutti sur le podium d’une course
historique
S’il y avait une course avec un intérêt particulier, c’était bien la
Winter Cup courue comme chaque année à Lonato. C’est en
effet lors de celle-ci que l’on a vu pour la première fois en course
les fameux moteurs 125cc " longue durée " dans l’ex Formule
A devenue KF1, l’ex ICA devenue KF2 et l’ex Junior dénommée
KF3. Si Birel, Intrepid ou Sodikart avaient soigneusement évité
cette première, on notait toutefois un beau plateau susceptible de
donner les tendances du marché, et surtout le niveau de performances
des marques. A l’issue de la course, deux motoristes
émergent du lot. D’abord la IAME qui s’impose avec le très prometteur
danois Michaël Christensen, ensuite Vortex qui a trusté
les premières places. Un bris d’allumage au mauvais moment a
peut-être privé Ardigo ou Catt de la victoire pour le compte de
la marque liée au constructeur Tony Kart. L’allumage, un point qui
aura causé pas mal de soucis, celui-ci ayant à présent une importance
capitale, puisque gérant la limitation du régime moteur. Cet
accessoire a peut-être aussi coûté la victoire à l’excellent Armand
Convers sur PCR. Le Stéphanois venait en effet de prendre la tête
lorsque la mécanique l’a abandonnée. Consolation dans le clan tricolore
avec un très beau podium pour Alban Varutti, sur son Swiss
Hutless-IAME. Mention bien également pour Nathanaël Berthon
8ème, soit une belle performance pour le français du Braun Racing
face à une armada de pilotes d’usine.
Même constat technique en KF2 avec la mainmise de Vortex et de
la IAME avec cette fois TM en arbitre. Cinq français ont atteint la
Finale, le mieux classé étant Charles Lacaze, 14ème devant William
Benedetti.
En KF3, un seul français avait fait le déplacement. Excellent 4ème
aux chronos, Brandon Maïsano sombrait ensuite, manquant ainsi
sa qualification en Finale. Ici les moteurs MRC se sont fait remarqués,
damant le pion à Vortex pour la victoire !
DÉCÈS D’ERNEST BUSER
Le karting en deuil
C’est le 16 janvier dernier que nous avons appris le décès d’Ernest
Buser à l’âge de 75 ans. De nationalité suisse, il fut le président de
la CIK de 1978 à 1999. Ces années de mandats lui avait permis
d’internationaliser les compétitions de karting et d’améliorer
l’image de notre sport devant les médias. Il fut notamment à
l’origine des accords avec la chaîne Eurosport. Il donna également
ses lettres de noblesse au Superkart 250 en mettant sur pied un
championnat du Monde dans les années 80.
la bagatelle de 1.800 engagements en 2006, année de sa création.
Forte de ce premier succès, la Fédération a décidé de renouveler
l’opération en 2007. Du côté des pistes, toutes celles proposant
des activités de Karting Loisir peuvent y prendre part (gratuitement).
Il suffit que les gestionnaires prennent contact avec Thierry
Germanovitch, reconduit dans sa mission d’opérateur FFSA. Un kit
promotionnel (comprenant flyers, affichettes…) leur sera alors
fourni, charge à eux d’organiser, comme ils l’entendent, les journées
de sélection. Côté ‘pilotes’, la Coupe de France est ouverte
aux 15 ans et plus, peut être à plus jeunes encore prochainement…
Contrairement à d’autres manifestations passées, la finale
de la Coupe de France est, elle, réellement gratuite ! Les intéressés
pourront même s’inscrire prochainement sur le site Internet
‘coupedefrancekartingloisir.org’. Comme en 2006, une finale nationale
réunira le gratin des ‘kartmen loisir’ en novembre prochain.
Par souci d’équité sportive, le lieu de cet ultime rendez-vous sera
communiqué le plus tardivement possible et l’échelle des poids
sera encore peaufinée lors de l’établissement des grilles de départ.
Règlement complet et renseignements : Thierry
Germanovitch (opérateur FFSA) au 06 75 77 17 99 – email :
coupedefrancekartingloisir@orange.fr – Stéphane Daoudi (FFSA)
au 01 44 30 28 62 – email : sdaoudi@ffsa.org
COUPE DE FRANCE UNIVERSITAIRE
2007
Elle aussi reconduite en 2007, la Coupe de France Universitaire,
mise sur pied par la FFSA et la Fédération Française de Sport
Universitaire (FFSU), connaitra son apogée le 9 juin 2007, date de
la finale nationale qui se déroulera non loin de Caen. Réparties
en équipages de trois étudiants, les grandes écoles et universités
françaises s’affronteront sur la piste ! Encore souvent méconnue
des établissements d’enseignement supérieur - alors que la
demande des étudiants est pourtant très forte- et des Comités
Régionaux de Sport Universitaire (chargés d’assurer le lien entre
le milieu étudiant et les circuits), la Coupe de France Universitaire
a fait l’objet d’une attention particulière de la FFSA qui a tout mis
en œuvre pour optimiser les relations entre les CRK et les CRSU.
A terme, cette opération originale pourrait en effet être appelée
à devenir un véritable ‘championnat’ réservé aux étudiants !
Renseignements : Nathalie Grand (FFSU) au 01 58 68 22 75
email : ngrand@sport-u.com – Stéphane Daoudi au 01 44 30 28 72
email : sdaudi@ffsa.org
CHANGEMENT DE DATE
Coupe de France Formule FFSA et
Formule FFSA Jeunes
Prévues lors d’une seule et même manifestation, les deux Coupes
de France réservées aux possesseurs de Formule FFSA se
dérouleront bel et bien à Ancenis mais lors de deux meetings
séparés. Ainsi la Coupe de France Formule FFSA aura lieu les 23
et 24/06 alors que la Coupe de France Formule FFSA Jeunes se
disputera les 14 et 15/07 prochains.
COUPE DE FRANCE DE KARTING
LOISIR 2007
An II
Organisée par la FFSA avec le concours actif des pistes de France
et de Navarre, la Coupe de France de Karting Loisir a enregistré
France Auto • Page 4

NEWS...NEWS...NEWS...NEWS...NEWS...
EXAMENS FFSA 2007
QUESTIONS
D’ACTUALITE
Patrick Caron,
Président de la CNK
Les examens organisés au Mans, à Orange, à Reims et à Agen ont
donné lieu aux résultats suivants. La mention figurant entre parenthèses
(S pour stagiaire, N pour National et I pour international –
C, B ou A pour les Commissaires Techniques) indique le niveau
auquel peut prétendre l’officiel en 2007.
• Commissaire sportif
Le Mans : Aurélia Raynaud (S) – Dominique Vidal (N) – Martine
Raynaud (S) – Cécile Lambert (S) – Alain Frot (N) – Guillaume
Langlais (N) – Claude Bardoux (N) – Hervé Leménager (N) –
Patrice Pageard (N) – Jean-Mary Demondion (N) – Michel
Guignard (S) – Gaëtan Petit (N) – Annick Rivière (N) – Florence
Val (S) – Richard Bameul (S) – Michel Cadu (S) – Sylvie Jardin (S)
– Nicole Beillard (S) – Patrick Favrie (S) – Stéphane Grevet (N) –
Franck Juret (S) – Jean-Mars Hénos (S).
Orange : Emilie Prosperie (N) – Sylvie Bussie (N) – Evelyne
Comoglio (N) – Isabelle Exbrayat (S) – Bernard Maurin (N) –
Christian Rechus (N) – Pierre Germain (N) – José Lafont (S) –
Bernard Carlos (N) – Serge Garric (N) – Yves Goujon (N) –
Nathalie Bernard (S) – Christophe Bouchet Lanat (S) – Jocelyn
Bouchet Lanat (S) – Claude Barbe (N) – Alain Fournier (N) – Joël
Blanc (N) – Mickaël Degouve (N) – Catherine Perronet (S) –
René Guichard (N) – Chantal Borie (S) – Andrée Depoux (S) –
Michel Salmon (S).
Reims : Serge Loos (N) – Yannick Mangin (N) – Jean-François
Bournier (S) – Guy-Michel Marchand (S).
Agen : Bernard Navarro (N) – Patrice Agnus (N) – Patrick
Lascombes (N) – Stéphane Agnus (N) – Jean-Paul Chevillard (S)
– Jacques Frauziol (N).
• Commissaire Technique
Le Mans : Jean-Pierre Avenel (C) - Christian Charpentier (C) –
Jack Schitter (C) – Patrick Leroux (C) – Jean-Claude Dumont (S)
– Cédric Bassalot (en attente) – Jean-Claude Montembault (S).
Orange :Yves Lesouef (S) – Eric Perrin (C) – Roland Schoor (C)
– Bernard Penilla (S) – Thierry Garbi (S) – Jean-Pierre Gobillard
(S).
Reims : Christian Genty (C) – Michel Grandperret (C) –
Aurélien Borgeaud (C) – Paul Vassort (S) – Thierry Blanchet (S) –
Marie-Thérèse Martin (C) – Erika Schrader (C) – Michel Captus
(A) – François Lauer (A).
Agen : René Ripoll (S) – Gérard Duchatelle (S) – Jean-René
Billloud (S) – Jean-Antoine Veyries (B) – Georges Charbonnier (B).
• Directeur de course
Le Mans : Jean-François Baux (S) – Alain Frot (N) – Claude
Bardoux (N) – Patrick Faurie (S) – Pascal Jamois (S) – Jean-Marie
Demondion (I) – Hervé Leménager (S) – Nicolas Hurson (S) –
Maxime Poncelet (S) – Sylvain Permentier (S) – Stéphane Grevet
(S) – Jean Val (S) – Guillaume Langlais (N) – Francis Labat (S) –
Patrice Pageard (S) – Martine Raynaud (S) – Pascal Belloncle (N).
Orange : Sylvie Bussi (S) – Arnaud Dupuy (S) – Bernard Carlos (S)
– Alain Fournier (S) – Evelyne Comoglio (S) – Olivier Rottiers (S).
Reims : Pierre Bertrand (N) – Jean-Louis Camus (N) – Mathieu
Commaille (S) – Jean-Pierre Jardin (I) – Michel Leonate (N) –
Alain Pilate (S) – Brigitte Lescene (N) – Sébastien Pilate (S) –
Christian Sorel (S).
Agen : Martine Descazaux (N) – Etienne Magand (N)
La FFSA va emboîter le pas de la
CIK en 2007 en adoptant, en
Grand Prix, les moteurs 125cc
longue durée.Un pari sur l’avenir ?
“Il s’agit plutôt d’une évolution logique
car les catégories se doivent de suivre les
aspirations du marché. Aujourd’hui, il est inconcevable de créer une
formule dont le moteur ne soit pas doté d’un démarreur et d’un
embrayage. C’est un élément de confort qui permet de rendre le
karting moins confidentiel sur le plan de l’utilisation. Par contre, ces nouveautés
vont sans doute influer sur le pilotage et le comportement en
piste des pilotes. Pour eux, le fait de disposer d’un démarreur leur
permettra de se relancer rapidement, ne ruinant pas le résultat de leur
course. Par contre, il faudra être vigilant pour éviter que cette sécurité
psychologique n’entraîne pas de débordements... Les pilotes devront
faire également preuve de prudence au moment de se relancer après
une sortie de piste”.
Des inquiétudes se font entendre par rapport aux débuts
des nouvelles catégories KF1, 2 et 3, qu’en pensez-vous ?
“Il est acquis que 2007 sera une année de transition.Je peux même dire
qu’à l’origine, la FFSA ne souhaitait accueillir que la KF1 en Grand Prix
afin de permettre aux constructeurs d’avoir un terrain de jeu pour
parfaire la mise au point de ce nouveau matériel. Nos Grand Prix étant
inscrits au calendrier CIK pour permettre aux pilotes de marquer des
points afin d’être retenus dans les courses internationales, nous avons
suivi la décision de la CIK d’appliquer les trois nouvelles catégories à nos
courses. Néanmoins, je fais confiance aux constructeurs-motoristes qui,
j’en suis sûr, auront déjà à leur disposition un matériel abouti lors des
premières courses. Il s’agit tout de même de leur gagne-pain, ils n’ont
dès lors pas le droit de se tromper ! Sur le plan sportif, je pense que
nous allons au contraire avoir un plateau de qualité, les usines et les
teams étant trop heureux d’avoir des compétitions à ajouter à leur
programme afin de mettre au point et de développer ces nouvelles
mécaniques”.
Hormis l’arrivée des 125 longue durée, quelles nouveautés
sont annoncées en France en 2007 ?
“Hormis les catégories KF, il n’y aura pas de gros bouleversements en
2007. On ne peut pas prôner la stabilité et tout révolutionner chaque
année. Nous allons continuer, par exemple, nos efforts de
développement du Minikart en partenariat avec Honda qui fournira
cette année les mécaniques de 80 pilotes à la Coupe de France.
Continuité également en Minime et Cadet, en attendant 2008 et un
probable cahier des charges nouveau pour le châssis, imposant un
dessin de cadre unique comme en Minikart”.
Sans dévoiler complètement l’Equipe de France qui sera
présentée bientôt, on sait qu’une nouvelle approche a prévalu
dans la sélection des pilotes.
“Il y a en effet un vent nouveau en Equipe de France. Place aux
jeunes avec des pilotes sortant tout justes des catégories leur étant
réservées. C’est un pari sur l’avenir avec une volonté de travailler sur le
long terme afin d’amener ensemble ces espoirs de notre sport au plus
haut niveau”.
Vous avez participé à la table ronde organisée lors du salon
Kart Découverte.Pensez-vous que ce type de concertations
soit à renouveler ?
“Tout à fait, et c’est d’ailleurs ce que nous avons fait en 2006 dans les
Championnats Minime/Cadet, ainsi qu’en Grand Prix FFSA et que nous
renouvellerons. Ce type d’initiatives permet à chacun de s’exprimer si
tant est que le débat soit constructif, ce que nos interlocuteurs ont
bien compris afin de faire aller notre sport de l’avant. Toutes
les idées sont bonnes à entendre et à prendre !”
France Auto • Page 5

CATEGORIE
A VOUS DE JOUER !
Lancée par la FFSA en 2005, la catégorie Nationale est la
première marche à destination des compétiteurs confirmés.
La Nationale utilise des châssis peu couteux et dispose d’un
moteur J125 fiable d’une puissance de 21 chevaux, dérivé du
moteur Rotax.
Ses pneumatiques Dunlop SL3 sont performants et réputés
pour leur longévité.
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KART DÉCOUVERTE :
Prenez un salon réunissant amateurs de karts et grand public tel que Kart
Découverte, faites signe à quelques pros du karting de nous rejoindre
autour d’une table et vous avez là les ingrédients d’un débat
passionnant et passionné...
Une discipline qui fête ses 50 ans, un contexte peu favorable au développement des sports mécaniques, la maîtrise
des coûts, un sport moins élitiste, le détail des catégories, la discussion aurait pu durer des heures tant chacun devient
intarissable quand il s’agit d’évoquer la discipline qui le passionne.Tous ensemble, pilotes, constructeurs, préparateurs,
revendeurs, organisateurs nous vous dressons un panorama des catégories nationales à l’aube de cette saison 2007.
Ensemble enfin, nous avons réfléchi à l’avenir pour rendre notre sport plus attractif et mieux adapté face à une
demande qui ne faiblit pas et qui impose d’inventer de nouveaux concepts et de nouveaux services.
France Auto • Page 8

PARLONS KART
France Auto • Page 9

MINIME/CADET
Patrick Caron (Président de la Commission Nationale de Karting) et Alain Colin (RKO)
MINIKART
Repensée en 2004, la catégorie a pour but
de faire découvrir le karting aux 7/10 ans,
avec la possibilité pour eux de débuter en
compétition dès leur huitième année. Un
format d’épreuves spécifiques a été
déterminé, tandis qu’une Coupe de France
organisée sur un week-end est au
programme de la saison.
Le Minikart s’appuie sur la définition
technique d’un matériel simple d’utilisation
et robuste. Le châssis fait l’objet d’un
cahier des charges très précis, et la
motorisation est celle du Honda GX 120
à quatre temps, d’une fiabilité à toute
épreuve. Avec très peu de latitudes
de réglages, le Minikart est très facile
d’utilisation et ne nécessite aucune
compétence technique. Son prix plafonné
à 1990 euros TTC complet est également
un argument de poids. Sportivement
parlant, la Coupe de France 2006 restera
comme un exemple grâce à l’étroit
partenariat avec Honda. Le constructeur
japonais a en effet fourni à tous les
concurrents des mécaniques tirées au sort
et plombées. Ce sera également le cas en
2007 avec cette fois 80 concurrents à
équiper !
➠ Avis de pros
" Le Minikart est la preuve que le 4 temps,
ça marche. C’est une formule simple qui
plaît aux papas, et on a même vu des
mamans tirer sur la ficelle du lanceur ! "
Jean-Luc Nobleaux / journaliste
"Au même titre que les catégories
internationales, on peut penser que l’adoption
du pare-chocs arrière pour les
Minikart comme à l’ensemble des
catégories est un facteur de sécurité
important " Jacques Goisque / FFSA
" S’il y a de la promotion à faire, c’est bien
sur cette catégorie. C’est un kart simple et
facile d’accès " Alain Colin / RKO
"Il faut effectivement communiquer sur le
fait que l’on peut débuter en kart à 7 ans,
ce qui n’est pas du tout évident dans
l’esprit du grand public " Patrick Caron /
Président Commission Nationale de
Karting
"Les gens pensent effectivement que le
Minikart est cher et compliqué. Il faut
trouver le moyen de leur en faire essayer
pour leur prouver le contraire.Ca passe
effectivement par une communication
adaptée " Thierry Maillard / Maillard
Racing
"Pour répondre aux problèmes de
suspicions quant à la conformité des
moteurs, il pourrait être envisagé d’en
fournir quelques uns dans les cadres des
championnats régionaux. Cela permettrait
d’organiser à tous moments du meeting
des substitutions de mécaniques, comme
on le fait par exemple avec les allumages "
Jacques Goisque
"Seul petit bémol, des pneus selon moi
trop tendres qui ne favorisent pas l’apprentissage
du contrôle d’un kart"
Anthony Abbasse / pilote Equipe de
France
"Faire rouler des Minikarts, pourquoi
pas, mais quand on voit les difficultés
administratives que l’on rencontre pour la
création d’une piste, certains gestionnaires
ne veulent pas faire rouler des tout jeunes
par souci de rentabilité ou de sécurité. Il
faut aussi poser le problème dans ce
sens-là " Jean-Marc Dubois / Nowa
Kart
Le vivier des futurs champions. La rapidité
d’adaptation et l’adresse des jeunes de 10
à 14 ans sont très impressionnantes et le
spectacle de qualité. La catégorie s’appuie
sur un règlement technique moderne et
adapté à la corpulence des enfants. Doté
d’un châssis simple et efficace équipé d’un
frein mécanique, la formule bénéficie du
moteur IAME type Puma. Proposé dans sa
version 85cc en Minime avec un
carburateur de 19,9mm, il passe en version
100cc avec un carburateur de 23mm en
Cadet. L’avantage de la formule est de
permettre à un pilote de garder le même
moteur lors de son passage d’une
catégorie à l’autre. Il n’aura alors qu’à
racheter un cylindre et un carburateur
pour se mettre en conformité. Toute
préparation étant interdite, l’accès à cette
formule est ainsi simplifié, la présence d’un
embrayage et d’un démarreur renforçant
le côté ludique. Dans le but de maîtriser
les coûts d’une catégorie qui doit rester un
outil de découverte, la FFSA a voté pur
2006 plusieurs mesures visant à figer la
définition technique des karts. Une
initiative qui va dans le bon sens et qui
sera sans doute étendue en 2008, avec un
dessin de cadre imposé au niveau du
châssis.
➠ Avis de pros
"Après une baisse en 2005, la catégorie a
connu une hausse de participants en
2006" Jacques Goisque
"On entend parfois parler de budgets
importants pour cette catégorie qui
semble représenter une grosse marche à
franchir pour ceux qui viennent du
Minime/Cadet " Jean-Luc Nobleaux
"Attention de ne pas confondre prix du
matériel et coûts d’exploitation, confusion
souvent faite. S’il est très compliqué de
faire baisser le prix d’un matériel, on peut
vraiment faire des choses pour diminuer
les frais de fonctionnement. Cependant, on
ne pourra jamais empêcher quelqu’un de
dépenser des fortunes s’il en a envie "
Patrick Caron
"Si on prend l’exemple d’Anthony
Abbasse, il avait un petit budget, et cela ne
l’a as empêché de tout gagner. Pour ma
part, j’ai également des clients qui font 15
courses sans ouvrir le moteur "
Christian Marchandise
"La catégorie est parfaite hormis les pneus.
Ceux-ci ont été limités en course, mais par
contre je vois que les concurrents ont
tendance à passer trop de trains neufs en
France Auto •
Page 10

essais libres, car les gommes des modèles
homologués sont trop tendres et pas
assez constants " Alain Colin
FORMULE FFSA
Formule monotype par excellence, le
Formule FFSA se veut la passerelle entre le
loisir et la compétition. Une formule de
location à la course avec un prix conseillé
y est même proposée, pour un prix de
vente d’un kart complet à 2999 Euros
TTC. Simple et robuste, il permet de
découvrir et de pratiquer le kart à
moindre coût sur tout le territoire avec
des trophées et des championnats
régionaux, ainsi qu’une Coupe de France.
Les plus de 21 ans y trouveront également
leur compte avec la catégorie Senior.
Le Formule FFSA fait la part belle au
pilotage comme le montrent les courses
où il n’est pas rare de voir des pelotons
entiers roues dans roues du premier au
dernier tour. Extrêmement fiable, la
mécanique présente les atouts de la
modernité avec un démarreur et un
embrayage. Aucune pièce ne pouvant être
modifiée ou changée, le kart offrant par
lui-même très peu de latitudes de réglages
hormis les pressions de pneus, cette
catégorie ne requière donc aucune
connaissance spécifique.
➠ Avis de pros
"J’ai gagné des courses avec du matériel
autrement plus performants, mais j’ai
récemment fait une course en Formule
FFSA, et je me suis éclaté ! " Alain Colin
" C’est la seule catégorie où l’on voit des
pilotes remporter la Coupe de France
avec du matériel de location "
Thierry Maillard
"A ceux qui reprochent qu’il fait un peu
vieillot, il faut quand même souligner que
ça vaut moins cher qu’un Minime/Cadet,
que le matériel est très fiable et qu’il n’y a
pour ainsi dire pas d’écarts d’une
mécanique à une autre"
Christian Marchandise
"Après avoir bien progressé, la catégorie
stagne un peu du fait que dans certaines
régions elle soit boudée par les
professionnels, c’est dommage "
Jacques Goisque
"Le Formule FFSA est aujourd’hui le seul
produit grand public du karting "
Jean-Luc Nobleaux
Jacques Goisque, responsable du karting à la FFSA.
NATIONALE
La catégorie Nationale qui a maintenant
deux ans, se positionne en temps que
réelle formule de promotion, tout en
proposant un matériel moderne et
attractif. Pour la démarquer de la Formule
FFSA, ses géniteurs l’ont doté du moteur
Rotax dans sa version J125 avec
démarreur et embrayage. Il s’agit donc ici
d’un 125cc, nettement plus évolué, mais
aussi plus coûteux qu’un moteur Formule
FFSA. La préparation y est bien sûr
interdite, tandis que la réglementation
châssis impose des karts type modèle Eco.
Ils sont équipés d’un frein mécanique, le
cadre et l’axe arrière étant d’un diamètre
de respectivement 28 et 25 mm.
Avec un régime maxi bridé à 12.000
trs/min, la mécanique atteint un niveau de
fiabilité sans doute inégalé en karting. Les
gommes semi-tendres Dunlop SL3 offrent
un très bon niveau d’adhérence,
permettant à la Nationale, accessible aux
pilotes ayant 14 ans dans l’année, de se
positionner à mi-chemin en terme de
performances entre la Formule FFSA et le
N100.
➠ Avis de pros
"La Nationale accueille aujourd’hui dans
ses rangs des pilotes de l’Ex Promo mais
aussi des concurrents en provenance du
Minime/Cadet ce qui n’était justement pas
forcément le cas du Promo. Après un bon
début, il y a eu un tassement en 2006"
Jacques Goisque
" Tout est libre au niveau des pièces et le
coût n’a vraiment rien à voir avec un
Formule FFSA, du coup ça attire pas mal
de jeunes, mais plus vraiment les pilotes de
30/35 ans " Thierry Maillard
"La Nationale n’est pas assez compétitive
aujourd’hui face au Rotax Max ou à l’X30"
Jean-Marc Dubois
FORMULE KART
Initiée en 2001, Formule Kart propose une
autre approche du karting basée sur le
concept sport-études. Mise sur pied en
collaboration avec l’Auto Sport Académy,
elle associe compétition et formation au
sein du Pôle Espoir basée au Mans. Calqué
en partie sur le calendrier scolaire, le
Championnat de France se déroule sur
sept épreuves et se termine aux vacances
d’été. Cette formule clés en mains
propose depuis un an un nouveau
matériel avec des châssis Go Kart équipés
de moteurs Rotax type Nationale. Les
karts sont tirés au sort lors de chacune
des courses et sont entretenus par le
personnel de l’Auto Sport Academy. Hors
compétition, les pilotes Kart participent à
de nombreuses séances d’essai et
d’évaluation, celles-ci faisant partie
intégrante de leur cursus étudiant.
Formule Kart se présente comme une
passerelle entre le kart et l’auto.
Conjuguant compétition et formation, elle
permet à de jeunes pilotes nés entre le
1er janvier 1988 et le 31 décembre 1993
de bénéficier de l’appui d’un véritable
centre de formation au pilotage, mais aussi
à l’entraînement physique et aux moyens
de communication moderne. Le champion
et les meilleurs d’entre eux se voient
allouer une bourse d’un montant total de
50.000 Euros pour intégrer les rangs de la
Formule Campus l’année suivante.
France Auto •
Page 11

N100
Un pas est franchi avec la N100 qui est
l’archétype de la catégorie traditionnelle
du karting. Ici pas d’embrayage ou de
démarreur, mais un kart plus dépouillé
équipé d’un bon vieux 100cc à
refroidissement à air ou à eau pour les plus
récents. Gorgé de chevaux, le propulseur
est alimenté par un carburateur de 24 mm
et ressemble à s’y méprendre à ses
homologues des catégories Espoir et Élite
en Grand Prix. La définition technique,
comme par exemple la libre préparation,
est effectivement la même, seul le volume
de la chambre de combustion de la
culasse étant réglementé afin de garantir
une meilleur fiabilité du moteur. Le châssis
est aux normes internationales et
bénéficie des meilleurs équipements.
Accessible à partir de 15 ans atteints dans
l’année, la N100 est certes une catégorie
attractive en raison de ses performances,
mais souffre aujourd’hui d’un certain
archaïsme technique qui nécessite un
savoir-faire certain pour en exploiter
pleinement le potentiel. Une nette baisse
des participants en 2006 laisse planer des
doutes quant à la pérennisation des
catégories, avec également le risque de
voir moins d’épreuves organisées sur
l’ensemble du territoire.
➠ Avis de pros
" La catégorie a connu une baisse de
l’ordre de 30% en terme de licenciés entre
2005 et 2006 " Jacques Goisque
"La N100 va peut-être profiter de la
disponibilité sur le marché d’un très grand
nombre de moteurs ICA 100cc devenu
obsolète par le passage aux moteurs
125cc longue durée dans cette formule"
Patrick Caron
"C’est une belle catégorie, du kart de haut
niveau, mais ce n’est en aucun cas adapté
à un débutant" Christian Marchandise
N125
Le N125 propose, dans la même tranche
d’âge que les catégories dites Seniors, une
alternative avec sa boîte à six rapports.
L’embrayage sert à démarrer, notamment
lors des départs de course qui sont
donnés arrêtés, mais une fois lancé, les
vitesses passent ensuite une par une à la
volée, sans plus le solliciter. Le moteur est
refroidi par eau et développe plus de 40
CV. Les performances élevées d’un 125
imposent la présence de freins sur les
roues avant, contrairement aux autres
catégories. Relativement coûteux à l’achat,
France Auto •
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un 125 s’avère par contre plus
économique à l’entretien qu’un 100cc en
raison de sa fiabilité. La préparation des
moteurs est autorisée mais dans un cadre
limité, avec notamment un volume minimum
de chambre de combustion imposé.
Cette catégorie connaît depuis plusieurs
années un bel engouement et s’exprime
pleinement sur les pistes aux tracés
rapides. Elle jouit également d’une stabilité
technique.
Les sensations sont au rendez-vous à bord
d’un 125 qui, entre les violentes poussées
du moteur, les changements de vitesse et
la puissance du freinage, demande un
engagement physique total. Les grands et
forts gabarits se dirigent également
volontiers vers ce type de catégories qui
minimisent leur handicap de poids. Pour
les amoureux de la mécanique enfin,
un kart 125 est une superbe machine
dotée d’un rapport poids/puissance
exceptionnel.
➠ Avis de pros
" On peut-être fier de cette catégorie, c’est
la meilleure de toutes, et de loin ! " Jean-
Pierre Deschamps / Président CRK Ile
de France
"C’est une catégorie parfaite, avec en sus
un choix de pneus parfaitement adaptés,
suffisant performants, mais pas trop
tendres " Christian Marchandise
"Surtout ne changeons rien"
Thierry Maillard
LES GRAND
PRIX FFSA
Créés en 2000 par la FFSA, les Grand Prix
Karting FFSA regroupent aujourd’hui les
Championnats de France Junior, Espoir,
Élite et 125cc/ICC. Ces quatre formules
changent aujourd’hui d’appellation et de
réglementation conformément aux vœux
de la Commission Internationale
de Karting. Le bon vieux 100cc à
entraînement direct laisse la place à un
tout nouveau bloc 125cc, base unique en
KF1, 2 et 3 nanti d’un limiteur de régime
réglé différemment selon les formules. On
retrouvera donc ces toutes nouvelles
catégories lors des cinq épreuves de
prestige de la série, rendez-vous où
convergent les meilleurs pilotes français et
internationaux.
KF3
Réservée aux pilotes de 13 à 15 ans,
treize ans révolus et atteignant leur
quinzième année au cours de 2007, la
catégorie Junior se situe entre les classes
France Auto •
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Cadet et KF2.Tout comme ses aînées KF1
et KF2, la catégorie bénéficie d’une toute
nouvelle mécanique 1255cc à embrayage
et démarreur électrique. Le châssis est le
même qu’en KF2, la catégorie se
différenciant essentiellement pas son
équipement moteur. Celui-ci est en effet
bridé à 14.000 trs/min. Les performances
sont au rendez-vous d’une formule de
haut niveau directement issue des courses
internationales. Seuls les Grand Prix FFSA
sont au programme de cette catégorie
en France, forcément relativement
confidentielle en terme d’engagés sur
l’ensemble du territoire.
Clairement positionné vers l’international
avec ses gommes tendres, le Junior offre
un niveau de pilotage élevé. Le pilote y
apprendra toutes les ficelles de la course à
haut niveau avec un kart performant qui le
préparera aux confrontations aux quatre
coins de l’Europe.
KF2
Elle représente la série la plus fournie des
Grand Prix FFSA. Chaque jeune pilote
venu d’horizons aussi divers que le Cadet,
le Junior, la Nationale ou la N100 rêve de
s’y illustrer avant de gravir les dernières
marches de la pyramide. Réservée aux
pilotes ayant 15 ans au cours de l’année
2007, elle propose un matériel
extrêmement compétitif. Le nouveau
moteur 125cc sera limité à 15.000 trs/min,
soit 1000 tours de plus que le KF3. Les
châssis ne sont pas en reste puisqu’ils sont
équipés de ce qu’il y de mieux sur le
marché, couplés avec des gommes
tendres. Devant son succès tant au niveau
national qu’international avec l’existence
d’un Championnat d’Europe, s’y imposer
nécessite un haut niveau de pilotage et
d’encadrement technique.
Les pilotes français s’y distinguent
régulièrement avec une collection de titres
européens glanés ces dix dernières
années. Les écarts y sont faibles, et entre
essais chronométrés au centième de
seconde, manches qualificatives musclées
et finales à couteaux tirés, s’y imposer y est
très formateur mais relève aussi du
parcours du combattant !
KF1
L’ex Formule A est au niveau international
du karting ce que la Formule 1 est à
l’automobile. Le matériel, issu de la
réglementation internationale, est ce qui se
fait de mieux dans le karting dit
traditionnel sans boîte de vitesses. Le
législateur autorise ici encore 1000 tours
de mieux que la KF2 pour culminer à
16.000s/min maxi. La préparation des
moteurs est libre, et on peut d’ores et déjà
tabler sur une puissance comprise entre
40 et 45 ch. Les gommes proposées sont
France Auto •
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également les plus tendres du marché,
procurant aux karts un niveau de grip
impressionnant. Catégorie reine par
excellence, la KF1 propose des
compétitions dans le monde entier, avec
en point d’orgue le Championnat du
Monde organisé chaque année en
septembre. Les français s’y sont imposés à
trois reprises avec Emmanuel Collard en
1988, Jean-Christophe Ravier en 1996, et
Franck Perera en 1999.
La compétition y est donc féroce sur
le plan sportif, mais aussi sur le
plan technique entre les différents
constructeurs, motoristes et manufacturiers
de pneus. Ce sera particulièrement le cas
cette saison avec le lancement des
nouvelles mécaniques 125cc "longue
durée". Gloire et succès commercial
assurés pour ceux qui seront parvenus à
bien maîtriser cette nouvelle réglementation,
malheur à ceux qui ne seront pas prêts !
Dans ces conditions, les leaders ne
peuvent qu’être des pilotes de haut niveau
possédant une grande expérience tant au
niveau du pilotage que de la mise au point.
Terrain de jeu sportif, économique et
marketing, la KF c’est un peu le
Championnat du Monde tous les weekends
!
KZ1
Grande soeur de la N125, LA KZ1 est la
seule des catégories des Grand Prix FFSA
à proposer une boîte de vitesses. Si sa
réglementation technique ne change pas,
elle adopte le nouveau nom de KZ1 en
phase par rapport aux catégories sans
boîtes de vitesses KF. Par rapport à la
N125, elle offre plus de libertés sur le plan
technique avec des moteurs libres de
préparation. Équipée de gommes tendres,
elle s’aligne sur la réglementation CIK, et
représente un champ d’actions intéressant
pour les préparateurs de moteurs. Même
si la catégorie est accessible à partir de 15
ans révolus, on y retrouve surtout des
pilotes de grande expérience, ainsi que
des champions des catégories 100cc venus
faire triompher les couleurs d’une marque.
Une Coupe d’Europe et un Championnat
du Monde sont mis sur pied chaque
année.
Machines à très hautes performances, les
KZ1 délivrent des sensations très fortes, le
moteur 125cc et sa boîte de vitesses
faisant d’elles la machine la plus
performante du marché, hormis le
Superkart. Ces véritables bêtes de course
nécessitent un certain savoir faire en
matière de mise au point. Elles s’avèrent
par contre fiables du fait d’un régime de
rotation bien inférieur.
SUPERKART 250
Attention bolide ! A peine plus grand
qu’un kart traditionnel, mais doté d’une
carrosserie bien profilée qui permet
également de mieux le plaquer au sol, le
Superkart 250 vous transporte dans une
autre dimension. Avec 95 CV pour un
poids de 210 kilos pilote à bord, un tel
engin n’est pas à mettre entre les mains du
premier venu, nécessite d’avoir 18 ans
minimum, et ne peut s’exprimer que sur
des circuits automobiles. Le coeur du
Superkart est bien entendu son moteur
bicylindre de 250cc équipé d’une boite de
vitesses à six rapports. Mi-kart, mi-voiture,
le Superkart n’a jamais reçu les lettres de
noblesse qu’il mérite, malgré un rapport
coût/performance imbattable. Le faible
nombre de courses proposées en est
peut-être la raison.
Ses temps au tour sont ceux d’une
Formule 3 avec des vitesses de pointe qui
dépassent allègrement les 200 km/h, le
tout pour un budget bien inférieur à
n’importe quelle catégorie monoplace. En
dehors du Championnat de France couru
sur de magnifiques tracés comme Magny-
Cours, Dijon ou Lédenon, il permet
aussi de rouler sur les plus beaux
circuits automobiles d’Europe, dans le
championnat du même nom.
Sur le plan sportif, on a remarqué l’arrivée
de nouveaux concurrents en provenance
du karting traditionnel en 2006,
préfigurant sans doute un rajeunissement
et une reconnaissance méritée de cette
magnifique catégorie.

CHALLENGES
DE MARQUE
Initiés dans les années 80 avec le Challenge
Yamaha, les challenges de marque sont
une alternative aux catégories fédérales.
Leur intérêt réside dans la ‘monotypie’ du
matériel, garantissant des écarts faibles et
une stabilité du règlement. Sur un plan
sportif, ils proposent en général dans leurs
organisations des championnats à étapes
répartis sur la saison. Attention toutefois à
la pérennité de ces catégories qui se sont
multipliées ces dernières années, certaines
restant confidentielles ou limitées à une
seule région du fait de l’absence d’un
véritable réseau de revendeurs. Sur un
plan fédéral, la catégorie Open, réservée
strictement aux courses régionales
amicales, permettra de réunir sur la même
grille de départ l’ensemble de ces
matériels venus d’horizons divers,
permettant à tout un chacun de pouvoir
concourir. Les challenges de marque ont
souvent été l’occasion de découvertes et
d’innovations, chose qu’une catégorie
fédérale ne peut pas forcément se
permettre du fait à la base d’un souci de
pérennité dans le temps. Ainsi les
premières carrosseries, l’embrayage ou les
moteurs à eau ont été initiés par ce type
de formules. Le succès actuel du Rotax
Max par exemple, s’explique par la mise à
disposition du public d’un matériel
novateur, performant et fiable, qui
préfigure le karting de demain, comme on
le voit aujourd’hui avec l’avènement sur le
plan fédéral des catégories équipées des
mécaniques 125cc, toujours sans boîte de
vitesses mais équipées de démarreur et
d’embrayage.
ET LE KART DEMAIN ?
1. Les écoles de pilotage
"Nous travaillons depuis un moment sur
ce concept et la FFSA va présenter
prochainement son projet d’Ecole
Française de Kart. Ces écoles vont, je
pense, être un élément essentiel de la
promotion du kart en général et du
Minikart en particulier, répondant ainsi à
l’attente de parents voulant faire faire du
kart à leur enfant sous couvert d’un
véritable encadrement avec un contenu
pédagogique " Patrick Caron
"Le problème de ces écoles est qu’elles
réclament de posséder le BPJEPS qui est
une formation quand même très lourde
quand on est déjà professionnel et alors
qu’on a déjà une très grande expérience
dans le domaine " Fabien Lopes / Nowa
Kart
" L’expérience est prise en compte dans la
formation de ce brevet, et vous serez
exempté de certains modules. Mais il faut
ici comprendre que le kart s’inscrit là dans
la démarche d’autres sports. Si vous voulez
passer un brevet d’état pour enseigner le
tennis ou le judo, ce sera pareil " Jacques
Goisque
"Il reste à organiser des structures
d’accueil pour les jeunes afin qu’ils puissent
pratiquer de manière régulière tout en
étant encadrés " Jacques Goisque
"Je rencontre de plus en plus de clients
pour lesquels l’achat d’un kart est un
investissement trop important. Ils
souhaiteraient en fait s’entraîner sans avoir
à investir dans un achat " Christian
Marchandise
" En équitation, on n’a pas forcément
besoin d’acheter un cheval pour pratiquer.
Pourquoi en serait-il différemment en
karting ? " Thierry Maillard
2. Catégories
" Il y a sans doute des appellations à revoir
dans un futur proche afin de permettre au
public de s’y retrouver dans la hiérarchie
des catégories, ce qui n’est pas évident
aujourd’hui " Patrick Caron
"L’idéal serait de remplacer la Nationale
par une catégorie qui serait une Super
Formule FFSA, mais avec plusieurs
marques de châssis homologués " Jean-
Marc Dubois
"Dans ces conditions, c’est évident que la
catégorie explose et qu’elle fera le plein
d’engagés " Thierry Maillard &
Christian Marchandise
3. Les circuits
" Il y a 400 circuits en France dont certains
qui végètent complètement. Je pense qu’il
serait bien d’autoriser au moins les
catégories jeunes à rouler sur des pistes de
catégories 2, afin de leur faciliter la
pratique du karting" Jean-Pierre
Deschamps
" Si seulement il y avait une piste à vocation
de formation par département, on
pourrait y développer des écoles de
pilotage et développer des actions avec la
sécurité routière " Patrick Caron
France Auto •
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France Auto •
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NOUVEAUX MOTEURS KF
Les 50 èmes
rugissants
Deuxième plus ancien Championnat du Monde après la F1, le karting effectue
une spectaculaire mue en changeant profondément la réglementation technique
des moteurs équipant les différentes catégories CIK. En passant du 100cc au 125
“longue durée”, notre sport entame une nouvelle ère de son existence autant
qu’il inaugure sa deuxième moitié de siècle.
ongtemps annoncés,
L
fortement critiqués pour
leur complexité et
leur coût d’exploitation
notamment à haut niveau,
les moteurs 4 temps ne viendront donc
pas demain garnir les paddocks des pistes
de kart. Une décision qui n’est sans doute
d’ailleurs que partie remise en attendant
l’arrivée sur le marché de produits
réellement attractifs au niveau de cette
technologie. Validés par la CIK et les
constructeurs fin 2004, les moteurs 125cc
deux temps dits de “longue durée” arrivent
enfin au stade de la commercialisation. Le
développement de ceux-ci a obligé les
constructeurs à une profonde remise en
cause de leur production. Adieu les
régimes maxi dépassant les 20.000 tours
par minute, aux archives l’image des
démarrages “à la poussette” qui il est vrai
commençaient à faire franchement désuet
en 2007. Place à des moteurs aux régimes
limités selon les catégories, grâce à un
boîtier d’allumage spécifique. L’heure est
aussi au confort et à la facilité d’utilisation
avec le démarreur électrique et
l’embrayage centrifuge garantissant aux
pratiquants une bien meilleure autonomie.
Un moteur,
quatre catégories
Devant le constat d’échec de l’introduction
des moteurs à 4 temps, les instances
dirigeantes et les constructeurs ont su en
tirer un autre : il était temps de penser à la
diminution des coûts d’exploitation d’une
saison. En limitant la quantité de matériel
allouée à un pilote lors d’une course, le
législateur devait aussi s’assurer de la
longévité de cet équipement. La mission
était rendue impossible avec un 100cc
dont le développement était arrivé depuis
longtemps en bout de course. Tant qu’à
changer, autant le faire en grand et fixer un
cahier des charges ambitieux à ces
mécaniques chargées de relancer le karting
à l’aube de sa deuxième moitié de siècle
d’existence.
Plusieurs thèmes vont être abordés.
L’appellation déjà qui se doit d’être plus
logique et davantage compréhensible par
le grand public. La cohérence ensuite avec
la définition d’une seule et même base
technique, celle d’un moteur 125cc deux
temps qui servira pour les quatre
catégories mises en œuvre. La différence
de performances se fera au niveau du
volume de la chambre de combustion
variable pour chaque catégorie, des pots
d’échappement et des carburateurs. En
choisissant d’équiper ces 125cc de
raffinement technique comme la valve à
l’échappement permettant d’accroître la
plage d’utilisation du moteur, on permettait
également un hausse sensible des
performances avec des puissances
annoncées dépassant allègrement les 40 ch
en KF1. Pas question cependant de
retomber dans les défauts des anciens
100cc poussés à leur paroxysme. La
fiabilité et la réduction des coûts de
fonctionnement, avec la limitation du
nombre de propulseurs mis à disposition
des pilotes en course, a bien évidemment
également dicté l’élaboration du cahier des
charges de ces mécaniques. Le moteur
dans sa version de base type KF4 destinée
aux compétitions nationales sera limité à
14.000 trs/min comme le KF3 équipant les
Juniors. Le KF2 pourra grimper jusqu’à
15.000 trs/min et le KF1 dont la
préparation est libre aura lui droit à 16.000
trs/min. Ainsi “bridées”, ces mécaniques
devraient effectivement garantir un niveau
de fiabilité bien supérieur à celui de leurs
prédécesseurs.
Une politique
à long terme
Avec une définition technique qui n’est
évidemment pas sans rappeler celle du
Rotax Max, best-seller du marché
loisir-compétition, la CIK espère justement
bien poser des passerelles entre le loisir
entre ces deux façons de pratiquer le kart.
Si jusqu’ici l’ensemble d’une gamme de
mécaniques karting était d’abord pensé
pour la compétition avant d’être tant bien
que mal adaptée au loisir, ici les deux
tendances ont été prises en compte. Facile
d’accès avec son démarreur et
l’embrayage, ces ensemble pourront
satisfaire un nombre élargi de pratiquants
au contraire des mécaniques 100cc quasi
obsolètes et donc invendables à chaque fin
de saison. Le marché de l’occasion devrait
donc s’en mieux porter, une bonne
nouvelle quand on sait que ces nouveaux
moteurs nécessiteront un investissement
global d’environ 3500 euros TTC tout de
même.
France Auto •
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Une fois franchi le cap de la compétition,
cette logique de long terme va également
s’appliquer à chacune des catégories grâce
au principe du moteur unique. Plus besoin
de changer de matériel lors d’un
changement de formule. Avec les
catégories KF, il vous suffira de changer de
cylindre et de carburateur pour évoluer à
un autre échelon. Un concept séduisant et
collant bien à l’idée de réduction des coûts.
Impossible également de pérenniser une
formule qui se veut universelle sans avoir
également d’efficaces moyens de contrôle,
notamment au niveau des limiteurs de
régime. Pour cela, la firme AMB bien
connue jusqu’ici pour ses systèmes de
chronométrage a développé un nouveau
produit spécifiquement développé à la
demande de la CIK-FIA. Ce système validé
par des essais en piste permettra grâce de
contrôler à tout moment de l’épreuve, et
bien sûr en piste, le régime d’un moteur de
kart afin de pouvoir sanctionner
d’éventuels dépassements de cette limite. Il
s’agit ici d’une véritable télémétrie
permettant des échanges de données
depuis la piste jusqu’au stand et vice-versa.
Revers de la médaille, les organisateurs
devront de leur côté se doter de tels
instruments afin d’éviter tout climat de
suspicion.
Prise en mains
C’est en présence du président de la CIK,
Luigi Macaluso, qu’après deux ans d’attente
fut présenté à la presse sur le circuit du
Castellet dans le sud de la France le 5
février dernier ces nouveaux 125 “longue
durée”. Chaque moteur homologué fut
révélé à cette occasion. Pas de surprise
dans les “nominés”, seuls les danois de
chez Dino se démarquant en présentant
la seule mécanique non-italienne.
Visuellement, et ce malgré la pompe à eau
intégrée, ces moteurs font tous preuve
d’une grande compacité, l’encombrement
n’étant guère supérieur à celui d’un 100cc,
hormis au niveau des carters du fait du
montage de l’embrayage. L’embonpoint
annoncé serait d’environ cinq kilos au total,
auxquels il faudrait rajouter deux kilos
supplémentaires pour le pare-chocs
arrière et ses fixations qui deviennent
obligatoires dans ces catégories. Des
premiers essais ont permis de valider un
point minimum de chacune des formules
KF, valeurs pas encore annoncées à l’heure
d’écrire ces lignes.
En ce moment historique du passage à une
toute nouvelle philosophie du moteur
karting, les interrogations sont
nombreuses. Ces moteurs sont-ils au point
? Qui a tiré le meilleur parti de cette nouvelle
réglementation ? En piste et sous nos
yeux, c’est l’heure des premières
démonstrations avec très vite la preuve
que les limitateurs de régime fonctionnent
bien : ne connaissant pas la superbe piste
du Castellet remaniée d’aussi belle
manière que celle dédiée à l’automobile,
les équipes ont monté des rapports trop
courts pour la longue ligne droite, faisant
entendre la mise en action de cette bride
électronique au niveau des allumages. Le
temps pour chacun des présents de
corriger le tir et c’est reparti avec deux
constatations. Le bruit a diminué,
notamment en KF3 (Junior), et les
performances des KF1/KF2 semblent
impressionnantes. Interrogés sur place, les
pilotes confirment, soulignant qu’après
quelques tâtonnements dans la mise au
point, le plaisir de pilotage est toujours
bien là, se rapprochant au fil du
développement des sensations d’un 100cc
type FA ou ICA. De quoi rassurer les
puristes qui craignaient un karting aseptisé,
équipé de mécaniques moins brillantes
qu’auparavant. La fiabilité semble
également au rendez-vous avec aucune
panne à signaler. De bon augure à quelques
semaines, voire quelques journées du
début de saison.
Sûrs de leur fait, les services courses des
constructeurs ont même mis ensuite leurs
nouvelles machines à disposition des
journalistes. En piste, on comprend tout de
suite le challenge qui s’est imposé aux
motoristes. Avec un régime limité assez
bas, il faut que la courbe d’exploitation du
moteur soit la plus longue possible avec
déjà une forte puissance à bas-régime
pour ensuite monter de manière continue
au régime maxi. A ce petit jeu, le KF4,
modèle de base destiné aux compétitions
nationales, fait preuve d’une certaine
paresse à bas-régime avant de retrouver
son allant plus haut dans les tours.
Inversement, le KF3 destiné aux Juniors
démontre un punch étonnant dans les
portions lentes. Bien réglé avec une
démultiplication adaptée, le limiteur de
régime ne se sent pas et on note une
impressionnante poussée à mi-régime,
tandis que l’embrayage se fait oublier dès la
sortie des stands.
Alors que les premières compétitions vont
très bientôt venir sanctionner le travail des
différents motoristes, il est à parier qu’une
période de transition sera nécessaire pour
l’adoption par les pilotes de ces nouvelles
catégories qui s’annoncent prometteuses.
Soucieuse de ne pas pénaliser lourdement
pour les 9 ans prévus un constructeur
n’ayant pas forcément choisi les bonnes
directions techniques, la CIK a en effet
prévu une extension d’homologation après
un an d’exercice. Observateurs et
chronométreurs seront en tout cas
nombreux lors des premières joutes pour
savoir quels choix de mécaniques effectuer
pour espérer truster les podiums !
Moteurs KF, les 10
points-clés
1. Changement complet d’appellation pour une
meilleure compréhension des catégories et de
leur hiérarchie.
2. Combiner karting amateur et compétition en
un seul et même produit.
3. Facilité et confort d’utilisation avec le démarreur
électrique, l’embrayage centrifuge et l’arbre
d’équilibrage limitant les vibrations.
4. Fiabilité accrue grâce à la limitation des régimes.
5. Niveau sonore abaissé à 100db maxi.
France Auto •
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6. Plus écologique avec un pourcentage de lubrifiant
limité à 4%.
7. Poids en hausse de 7 kg environ, mais puissance
accrue de plus de 30%.
8. Facilité de passage d’une catégorie à l’autre grâce
à une base moteur commune.
9. Moteurs adaptés pour les loisirs, la compétition
ainsi que les épreuves d’endurance.
10. Homologation d’une durée de 9 ans.
Les catégories 125 à boîte de vitesses dont le règlement
technique ne change pas, seront rebaptisées
KZ1 pour l’ex-ICC et KZ2 pour l’ex- Super ICC.

L’ancien et le nouveau règlement
NOUVEAU REGLEMENT
ANCIEN REGLEMENT
Type 2 temps 2 temps
Cylindrée 125 cc 100 cc
Admission Clapets Valve rotative, clapets ou jupe de piston
Refroidissement Eau Eau ou air
Pompe à eau Interne externe
Régime maximum 14 à 16.000 tr/mn Libre (supérieur à 20.000 tr/mn)
Arbre d’équilibre Oui Non
Power valve Oui Non
Démarreur électrique Oui Non
Mélange carburant/lubrifiant 4% Libre
Bruit 100 db maxi 103 db maxi
Validité d’homologation 9 ans 6 ans
Liste des moteurs
homologués
Lenzokart (I)*,
Comer (I)*,
Dino (DK)*,
IAME (I)*,
Maxter (I)*,
MRC (I)*,
PCR (I)*,
TM (I)*,
VKR (I)*,
Vortex (I)*.
Prix moyen : 3250 euros TTC avec pot
mais sans kit de refroidissement et sans
carburateur.
*(I) Italie - (DK) Danemark
France Auto •
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Equipe de France FFSA 2007
Entretien :
Franck Lagorce
A l’aube de sa troisième année de capitanat, Franck Lagorce dresse le bilan des
exercices écoulés et décrit les orientations nouvelles vers lesquelles s’est engagée
l’Equipe de France FFSA Karting.
ranck,qu’est ce qui vous a
F
poussé à devenir capitaine
de l’Equipe de France
et quel est votre rôle ?
" Tout simplement l’envie
de mettre mon expérience au service de
la FFSA et des jeunes ! La mission que la
Fédération m’a confiée est en fait assez
large. J’encadre les pilotes sur les épreuves
internationales au niveau sportif, technique
et relationnel. Voilà pour la partie la plus
‘basique’, celle qui concerne l’aspect
compétition pure. Après, j’essaie
d’apporter des plus en déclinant un
programme annuel de stages, en suivant la
préparation physique des jeunes avec le
concours de professionnels sur le terrain,
en facilitant les relations team/pilote, en
apportant un soutien psychologique aux
membres de l’équipe, en insufflant la
notion de ‘collectif’... Au bout du compte,
l’objectif est de faire en sorte que les
pilotes soient les plus en confiance possible ! "
Quels ont été les objectifs de
l’Equipe de France ces deux dernières
années ?
France Auto •
Page 22
"Lors de ma première année de capitanat,
en 2005, je suis un peu monté en marche
dans le ‘train’, en ce sens que je n’ai pas pris
part à la sélection des pilotes. J’ai surtout
profité de cette saison pour observer
et prendre du recul. L’équipe était
compétitive mais comptait quelques très
fortes personnalités, dont certaines ne
collaient pas avec l’esprit de l’Equipe de
France et à qui nous n’avons d’ailleurs pas
permis de finir l’année à nos côtés… 2006
rimait avec l’organisation du Championnat
du Monde en France, à Angerville.Tout en
commençant à travailler vers d’autres voies
(un kiné spécialiste du sport a par exemple
suivi l’Equipe, ndlr), l’objectif était de gagner
des courses et d’aller chercher le titre
mondial à la maison ! Le but a été à moitié
atteint. Mike Courquin a gagné la Coupe
du Monde en ICA Espoirs mais en
Formule A, catégorie sur laquelle nous
avions beaucoup misé, cela n’a pas
fonctionné.Volontairement, nous avions fait
une quasi-impasse sur les plus jeunes
pilotes en capitalisant sur des garçons
d’expérience. C’est domage. "
Pour 2007, l’Equipe de France
Karting semble être engagée dans
une voie nouvelle. Quelles sont les
grandes lignes stratégiques définies
par la FFSA et sa Direction
Technique Nationale ?
" Nous entrons effectivement dans une
logique nouvelle en souhaitant cette fois
porter notre action sur le long terme.
L’Equipe de France Karting doit avant tout
être un outil de formation pour les pilotes
auxquels nous comptons proposer un vrai
plan de carrière et que nous souhaitons
accompagner vers l’Auto Sport Academy.
Si nous évoluerons toujours au niveau
international, nous nous attacherons
davantage à la détection dès le plus jeune
âge. C’est d’ailleurs dans cette optique que
la FFSA et sa DTN m’ont missionné sur les
Championnats de France Minime/Cadet. A
cette phase de détection succèdera celle
de la formation au sein de l’Equipe de
France avec tout ce qu’elle comprend, la
préparation physique et mentale, la notion
de collectif à laquelle nous sommes très
attachés et qui est l’une des clés de la
réussite, le soutien de la fédération

notamment en matière de logistique et de
communication… Dans ces conditions,
nous pourrons alors être en mesure de
proposer à l’Auto Sport Academy des
garçons pas forcément couverts de titres
mais surtout porteurs d’un bagage leur
permettant d’envisager une carrière en
sport automobile. "
Quels critères principaux
déterminent la composition de
l’Equipe de France ?
" Il ne suffit pas d’aller vite, d’avoir signé un
jour une pole position ou d’être un brillantissime
pilote pour devenir membre de
l’Equipe de France ! En premier lieu, il s’agit
de la base même de l’action menée par la
FFSA, il convient évidemment de présenter
un programme international. Ensuite, il est
nécessaire que les ‘candidats’ aient un état
d’esprit compatible avec le mode de fonctionnement
de l’Equipe, notamment qu’ils
aient individuellement l’envie de faire progresser
le groupe dans son entier. Enfin et
surtout, il est indispensable qu’ils aient
pour ambition d’accomplir une carrière en
sport automobile. "
De quelle manière l’Equipe de
France Karting s’inscrit-elle dans le
milieu du karting professionnel ?
" Elle est tout simplement et uniquement
fédérale ! Ce qui signifie clairement
qu’elle est indépendante des structures
professionnelles qui agissent en karting. Ce
qui n’empêche pas que nous soyons
évidemment très heureux que des
constructeurs français engagent dans leurs
"L’objectif est de faire en sorte que les pilotes
soient le plus en confiance possible !"
structures des pilotes français, et
notamment ceux qui font partie de
l’Equipe de France FFSA. Les teams italiens
ne fonctionnent d’ailleurs pas autrement
en faisant rouler leurs pilotes nationaux. Et
puis, que penserions-nous, nous tous
passionnés de karting, si les constructeurs
français ne faisaient pas un minimum
confiance aux jeunes pilotes français ? En
tous les cas, je le répète, le collectif Equipe
de France reste à 100% fédéral. C’est une
chance énorme que notre fédération
mène un action globale en termes de
détection, d’encadrement et de formation.
C’est même unique en Europe "
Sous quels grands traits se présente
l’Equipe de France 2007 ?
"Sous celui de la fraicheur puisque la
jeunesse a été déterminante dans le choix
effectué par la FFSA ! Nous mettrons tout
en œuvre pour les faire gagner en karting
et les former et les aider à passer à
l’automobile. "
Quelles sont les actions concrètes
qui seront déclinées cette année ?
" Nous commencerons par un stage
d’évaluation et de préparation physique
début mars à l’INSEP de Vincennes, puis,
dans la foulée, nous enchainerons sur un
autre stage à l’Auto Sport Academy et au
CREPS de Sablé, prés du Mans. Lors des
courses internationales, un kiné et un
préparateur physique suivront les pilotes.
Nous disposerons cette année, sur tous les
circuits, d’une structure totalement
indépendante qui sera à la fois une salle de
soins et un lieu de rencontre pour l’Equipe
de France Karting. "
"Notre action portera désormais sur le long terme. Il
s’agit maintenant de placer les jeunes en situation de
mener une carrière en sport auto !"
Equipe de France FFSA Karting 2007
Composition et programmes
Age Lieu de résidence Programme 07
Anthony Abbasse 17 Limetz (78) CM et CE Elite KF1
Mike Courquin 16 Cuers (83) CM et CE Elite KF1
Jean-Philippe Guignet 21 Mougins (06) CM et CE Elite KF1
Alban Varutti 21 Orvault (44) CM et CE Elite KF1
Benjamin Da Silva 16 Cléry St André (45) CE Espoir KF2
Norman Nato 14 Antibes (06) CE Espoir KF2
Loïc Réguillon 16 Fécamp (76) CE Espoir KF2
Brandon Maisano 14 Vallauris (06) CE Espoir KF2
Jim Pla 14 Béziers (34) CE Espoir KF2
Christopher Quillet 14 Chars (95) CE Espoir KF2
Thomas Mich 18 Chatou (78) CE ICC KZ1
CM : Championnat du Monde – CE : Championnat d’Europe
France Auto •
Page 23

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VINTAGE
Pierre-Henri Raphanel :
de BM à Bugatti !
Si les amateurs du championnat WTCC ont l’habitude de l’entendre Eurosport,
saviez-vous que Pierre-Henri Raphanel possède bien d’autres cordes à son arc ?
Celles-ci lui ont permis d’être un des meilleurs kartmen de l’hexagone avant de
parvenir jusqu’en F1, et d’être aujourd’hui pilote d’essai de la fantastique Bugatti
Veyron. Un parcours hors norme...
es annales du karting le
L
rapportent, vous avez
été l’un des pilotes leaders
du karting tricolore
à la charnière des années
70 et 80.Racontez-nous ça.
“Les gênes du karting remontent à loin
pour moi, car mon père avait fabriqué son
propre matériel alors qu’il habitait à Alger.
Lors de notre retour en France, il l’a
ramené dans ses bagages et j’en ai alors
profité avec des copains, j’avais à l’époque
13 ans. Nous bloquions de temps en
temps une rue de chez moi au Grau
d’Agde où je réside toujours et nous nous
amusions avec. Une piste s’est alors montée
non loin de là et nous y sommes allés
pour nous rendre immédiatement compte
que notre matériel était parfaitement
obsolète. Nous avons alors racheté un
ensemble d’occasion qui était un kart Inter,
soit à l’époque le top du top, et je me suis
fait la main avec ça. Comme je tournais
bien, les observateurs ont encouragé mon
père à me faire débuter en compétition, et
ensemble nous avons gravi les échelons en
Minimes, Cadets, Junior puis Inter à partir
de 1979”.
Dès cette saison-là vous avez été
intégré à l’Equipe de France, avec
de très bons résultats à la clé. Quel
était votre organisation sur les
courses ?
“Je me déplaçais avec mes parents qui
composaient à eux deux l’ensemble de
mon équipe d’assistance ! C’était vraiment
le clan familial. Ils avaient acheté le plus
grand break commercialisé à l’époque, une
Ford Granada, dans lequel nous
"En 1979, alors que j’étais en équipe de France, mes
parents composaient mon équipe d’assistance et nous
dormions dans la Granada ! "
transportions tout l’équipement. Sur place,
nous dormions soit dans la Granada
transformée en couchettes et dans
laquelle nous avions même installé des
rideaux, soit sous la tente. Comme notre
budget était serré, tout passait dans
l’acquisition d’un matériel de qualité au
détriment de notre confort. Ce n’était
France Auto •
Page 26

absolument pas un problème, et ces
années de passion absolue partagées avec
mes parents furent formidables”.
Comme bon nombre d’anciens
pilotes de kart, on sent que vous
parlez de ces années avec ferveur
n’est-ce pas ?
“C’est tout à fait exact et j’ai coutume de
dire, ce qui étonne toujours mes
interlocuteurs, que ma seule vraie passion
dans les sports mécaniques fut le karting,
pas la F3000, ni la F1 ou Le Mans que j’ai
fait pourtant 14 fois. Si j’ai toujours eu de
l’intérêt pour le pilotage, la passion que
j’avais pour le kart était totale. Je lisais tout
ce que je trouvais sur le sujet, j’allais voir
des courses et des pilotes comme François
Goldstein étaient mes idoles. Il m’arrivait
même de dormir avec mes moteurs !
Après avoir tout partagé dans le karting
avec mes parents, il y a eu une cassure
dans cette relation lors de mon passage à
l’auto à 21 ans, car les teams ne veulent
surtout pas que les parents s’immiscent
dans leur activité”.
Si vous êtes resté quatre années durant
pilote de l’Equipe de France, côtoyant au
passage les Senna, Wilson, de Bruyn,
Modena et consorts, votre haut fait
d’armes fut votre titre national en Inter,
équivalent de l’Elite aujourd’hui, en 1981
face à la référence de l’époque, Marc
Boulineau.
“Oui, cette année-là fut d’ailleurs la
meilleure avec également une sixième
place au Championnat du Monde à Parme.
Le Championnat de France eut lieu à
Fenouillet près de Toulouse, et j’ai d’ailleurs
une anecdote sur cette victoire. J’étais un
des pilotes de la Sovame tenue par Mr et
Mme Fabre et j’ai roulé à ce titre sur leurs
châssis puis sur ceux de la marque
italienne BM. J’avais en outre un statut de
pilote officiel IAME. C’est à dire que j’avais
à disposition des moteurs d’usine que
nous développions ensuite tout au long de
l’année. En arrivant à Fenouillet, Roland
Maréchal qui était déjà très réputé, m’a
proposé de tester un de ses moteurs, histoire
de prouver que ses préparations
étaient meilleures que celles de l’usine. J’ai
effectivement roulé 2-3 dixièmes plus vite
qu’avec les miens. J’ai donc conservé sa
motorisation pour la course que j’ai
totalement dominée, notamment sous la
pluie où j’étais très à l’aise. Battre Marc
Boulineau qui était vraiment notre
référence à tous, que ce soit au niveau du
pilotage ou de la préparation de son
matériel, fut effectivement une grande
satisfaction”.
Y a-t’il des pilotes qui vous ont
marqué pendant ces années ?
“Senna et Modena sont les deux noms qui
me viennent à l’esprit. Je me souviens
notamment d’une Coupe des Champions
courue comme chaque début de saison
sur le circuit italien de Jesolo. L’un comme
l’autre avaient été retardés dans les manches,
et leur tactique était alors très simple
en partant du fond : ça passe ou ça casse !
Dans leur remontée, ils se jetaient dans
tous les virages pour tenter, et forcer, le
passage. Si l’adversaire ne cédait pas, c’était
l’accrochage, mais bien souvent, ils
prenaient quand même l’ascendant. Un
trait de caractère qu’on a retrouvé ensuite
chez eux en voiture et en F1, et qui de
mon côté m’a peut-être fait un peu défaut
dans ma carrière”.
Avant de parler d’automobile, votre
période karting s’est brutalement
arrêtée courant 82, pour quelle
raison ?
“J’ai pris cette décision à l’issue du
Championnat de France Inter au Creusot.
Pour cette course où nous étions pour la
première fois limités en nombre de pneus,
j’avais bien soigneusement gardé un train
de gommes de l’année précédente. Cellesci
avaient donc un peu séchées et durcies
ce qui augmentait leur longévité. Je glissais
bien un peu, mais à l’heure des finales qui
étaient au nombre de trois, mes pneus
étaient parfaitement intacts. Bien placé au
début de la 1ère finale, je me fais alors
sortir par Flavio Gallone, ruinant ainsi mon
Championnat. J’ai porté réclamation
contre lui, en vain. Écoeuré de ne pas avoir
été suivi par la direction de course et les
instances dirigeantes alors que j’étais pilote
de l’Equipe de France, assumant à ce titre
de nombreux déplacements pour les
courses inter-pays, j’ai alors décidé de tout
plaquer là. Le kart fut donc une très
grande passion, mais qui s’est arrêtée de
manière très brutale !”
Volant, puis Formule Renault, F3,
F3000, tout a bien marché sauf en
F1 en fait ?
“J’ai remporté effectivement le titre
national et le Grand Prix Monaco de F3 en
1985 avant de faire trois saisons de
Formule 3000. J’ai ensuite intégré les rangs
de la F1 avec Larrousse pour une course,
puis Rial et Coloni, autant de structures
sans moyens suffisants pour lutter à bon
niveau en F1. Exemple avec Coloni au
Grand Prix du Mexique. Une partie du
staff étant retenue pour la gestation de la
nouvelle voiture, l’équipe technique du
team était en tout et pour tout composée
de quatre personnes pour mon coéquipier
Roberto Moreno et moi-même. Autant
dire que pour les ravitaillements, tout le
monde était au four et au moulin !”
Après la F1, quelle orientation avezvous
donné à votre carrière ?
“La F1 m’a permis d’avoir un certain crédit
"Senna et Modena m’ont réellement marqué ! "
dans le monde des sports mécaniques,
spécialement au Japon où je suis alors parti
courir ce qui était une première pour un
français. Là-bas, j’ai notamment défendu les
couleurs officielles de Toyota en
Prototypes et en GT. J’ai par exemple fini
second des 24 heures du Mans 1993 avec
eux en parvenant à m’intercaler entre
deux Peugeot 905. Quelques années plus
tard, j’ai connu également de belles
satisfactions avec le team McLaren Gulf
avec là encore une seconde place aux 24
Heures assortie d’une victoire en GT. Fin
2000, j’ai décidé d’arrêter la course pensant
avoir fait à peu près le tour de la
question, et j’ai aiguillé plusieurs pilotes
français ex-kartmen vers la filière
japonaise. Ce fut le cas de Sébastien
Philippe et Jérémy Dufour, ainsi que de
l’italien Ronnie Quintarelli”.
Eurosport oblige, les amateurs
de WTCC vous connaissent
aujourd’hui en tant que consultant,
mais en coulisse une autre activité
occupe la majeure partie de votre
temps. Pouvez-vous nous la décrire ?
“Je suis en effet depuis un peu plus d’un an
pilote d’essais de la Bugatti Veyron auprès
des clients. Il ne s’agit pas ici de développement
car il est déjà achevé, mais de faire des
démonstrations et une aide à la prise en
mains auprès de nouveaux clients. Cette
activité me fait voyager aux quatre coins
de la planète. C’est un grand plaisir pour
moi de faire découvrir cet incroyable joyau
de l’automobile avec ses 1001 chevaux et
son prix de vente de 1,3 millions d’Euros.
Même des pilotes de F1 comme Prost et
Berger ont été bluffés par elle. Elle a
l’accélération d’une F1 avec la docilité et la
facilité de conduite d’une berline classique
grâce à une technologie de très haut
niveau. Son cahier des charges est aussi
d’être conduisible par une femme de 70
ans ! A ce jour, 130 voitures sur les 300
prévues ont trouvé acquéreur”.
Pierre-Henri Raphanel
digest
46 ans
Vit au Grau d’Agde (34)
Consultant WTCC sur Eurosport /
Pilote d’essais Bugatti
8 années de karting de 1975 à 1982
Membre de l’Equipe de France de
1979 à 1982
Champion de France F3 et vainqueur
GP Monaco F3 1985
Pilote en F1 chez Larrousse (fin 1988),
Rial (1989) et Coloni (1990)
14 participations aux 24 heures du
Mans (deux fois second en 1993
et 1997).
France Auto •
Page 27

JURIDIQUE
COMMISSION DE DISCIPLINE
DU 10/10/06
Affaire FFSA c/Guillaume Berteaux
La Commission de Discipline de la FFSA, dans sa séance du
10/10/06, présidée par Robert Lagulhon, assisté par Mrs Joël
Jugniot et Jean-Christophe Leroy, en qualité d’assesseurs.
Egalement présente : Isabelle Sarrodie, secrétaire de séance.
La FFSA a été saisie sur le fondement du rapport de clôture du Trophée Kart
Mag, à Salbris, les 8 et 9/07/06, d’une demande de sanction disciplinaire à
l’encontre de M. Guillaume Berteaux, pilote en catégorie Rotax Max.
Rappel des faits :
Aux termes du rapport de clôture et témoignages, il est rapporté :
- que lors de la Finale Rotax Max,les pilotes Guillaume Berteaux et Teddy Josse
se sont accrochés et ont terminé tous les deux leur course dans le bac à
graviers.
- que Guillaume Berteaux est sorti de son kart et a alors violemment
agressé Teddy Josse qui, lui, était toujours dans son kart.
- que les commissaires de piste ont dû intervenir pour écarter Guillaume
Berteaux.
Pour ces faits, Guillaume Berteaux a été exclu de la manifestation par le
Collège des Commissaires Sportifs. Compte tenu de son comportement, le
Collège des Commissaires Sportifs a entendu, en outre, saisir la Commission
de Discipline aux fins de sanctions disciplinaires à son encontre. Guillaume
Berteaux a été régulièrement appelé à comparaître devant la Commission de
Discipline FFSA.
Ont également été convoqués en qualité de témoins : M.Teddy Josse, victime
;M.Jean-Paul Josse, concurrent tuteur ; M. Gérard Cordeuil, Président du
Collège des Commissaires Sportifs ;
La Commission de Discipline :
Après avoir pris connaissance des pièces versées au dossier, et notamment :
constat d’incident de course et témoignage des officiels.
Après avoir constaté la présence de M. Daniel Berteaux, témoin spontané,
Après avoir constaté l’absence non excusée de Mrs Teddy et Jean-Paul Josse,
Après avoir constaté l’absence excusée de M. Gérard Cordeuil,
Après avoir entendu les déclarations de M. Guillaume Berteaux et de M.
Daniel Berteaux ,
Après en avoir délibéré hors la présence de toute personne étrangère à
celle-ci :
Sur ce :
Attendu qu’il ressort sans conteste des témoignages produits que Guillaume
Berteaux, suite à l’incident de course avec Teddy Josse, a fait preuve d’un
comportement agressif qualifié,
Attendu qu’il reconnaît les faits, qu’il qualifie de " pétage de plombs ",qu’il s’en
est excusé auprès du Collège des Commissaires Sportifs, qu’il s’en excuse
auprès de la FFSA, mais argue pour sa défense, avoir été victime d’une
violente agression sur la piste de la part de Teddy Josse, qui serait, à priori,
coutumier du fait,
Attendu que la matérialité des faits n’est pas contestée ;
Attendu que ce type d’agissement nuit aux intérêts du sport automobile
compte tenu des conséquences dommageables d’un tel acte vis-à-vis des
autres concurrents et du fait de l’image donnée vis à vis tant des spectateurs
que de l’encadrement ;
Attendu en conséquence que ces faits sont constitutifs de
l’infraction visée à l'article 2 bis alinéa 1er du règlement disciplinaire de la FFSA,
qui stipule : " pourra se voir infliger une des sanctions prévues à l’article 2, tout
membre, association sportive ou licencié, qui aura par son comportement
manqué à la morale et à l’éthique sportive, nui aux intérêts supérieurs du sport
automobile et ou notamment : (…) 4. qui par ses propos, ses actes ou ses
écrits aura porté un préjudice moral ou matériel à la FFSA, à ses membres ou
à ses licenciés ; (…)
Par ces motifs,
Inflige à M. Guillaume Berteaux une suspension de toute licence d’une durée
de 12 mois, dont 6 mois avec sursis.
Affaire FFSA c/Frédéric Reymond
La FFSA a été saisie sur le fondement du rapport de clôture de la 3ème
Manche du Trophée Murois à Saint Laurent de Mure, le 16 juillet 2006, d’une
demande de sanction disciplinaire à l’encontre de Monsieur Frédéric
DECISIONS
Reymond, pilote Rotax Senior.
Rappel des faits :
Aux termes du rapport de clôture, il est rapporté que :
- Le pilote n°13, Cédric Chane Soune Time a tenté un dépassement sur le
pilote n° 61, Frédéric Reymond, lors de la séance qualificative en Nationale
125. Les deux pilotes se sont accrochés et sont sortis de la piste.
- Frédéric Reymond a alors délibérément percuté frontalement le kart de
Cédric Chane Soune Time qui se trouvait immobilisé par un pneu déjanté, sur
le bord extérieur de la piste, puis est descendu de son kart pour l’agresser
violemment à coups de poings.
- Frédéric Reymond s’en est pris ensuite au kart de ce dernier, le retournant
et l’endommageant sérieusement.
- Enfin, il a refusé de restituer le transpondeur loué pour l’épreuve.
Pour ces faits, Frédéric Reymond a été exclu de la manifestation. Le Collège
des Commissaires Sportifs, compte tenu de la gravité des faits, a entendu
saisir la Commission de Discipline aux fins de sanctions disciplinaires. Frédéric
Reymond a été régulièrement appelé à comparaître devant la Commission de
Discipline FFSA.
A également été convoqué en qualité de témoin René Guichard, Président du
Collège des Commissaires
La Commission de Discipline :
Après avoir pris connaissance des pièces versées au dossier, et notamment :
constat d’incident de course, rapport du Collège des Commissaires Sportifs,
témoignage des officiels,
Après avoir constaté l’absence non excusée de Frédéric Reymond,
Après avoir entendu les déclarations de René Guichard,
Après en avoir délibéré hors la présence de toute personne étrangère à
celle-ci.
Sur ce :
Attendu qu’il ressort sans conteste des témoignages produits que Frédéric
Reymond, suite à l’incident de course avec Cédric Chane Soune Time, a fait
preuve d’un comportement violent lors de l’épreuve,
Attendu que Frédéric Reymond a reconnu les faits lors de sa convocation
devant le Collège des Commissaires Sportifs, a affirmé qu’il les assumait, qu’il
ne regrettait pas ses actes et qu’il était prêt à recommencer si besoin,
Attendu qu’il a refusé par la suite de signer la notification de
décision et de rendre le transpondeur loué pour l’épreuve,
Attendu que la matérialité des faits n’est pas contestée ;
Attendu que ce type d’agissement nuit sans conteste aux intérêts du sport
automobile compte tenu des conséquences dommageables d’un tel acte
vis-à-vis des autres concurrents, et plus particulièrement de Cédric Chane
Soune Time, et du fait de l’image donnée vis à vis tant des spectateurs que de
l’encadrement,
Attendu en conséquence que ces faits sont constitutifs de l’infraction visée à
l'article 2 bis alinéa 1er du règlement disciplinaire de la FFSA, qui stipule :
" pourra se voir infliger une des sanctions prévues à l’article 2, tout membre,
association sportive ou licencié, qui aura par son comportement manqué à la
morale et à l’éthique sportive, nui aux intérêts supérieurs du sport
automobile et ou notamment : (…) 4. qui par ses propos, ses actes ou ses
écrits aura porté un préjudice moral ou matériel à la FFSA, à ses membres ou
à ses licenciés ; (…)
Par ces motifs,
Inflige à M. Frédéric Reymond une suspension de toute licence d’une durée de
36 mois avec extension CIK/FIA.
TRIBUNAL D’APPEL DISCIPLINAIRE DU
19/10/06
Appel Robert Arrue c/ décision Commission de Discipline du
18/07/06
Le Tribunal d’Appel Disciplinaire de la FFSA, dans sa
séance du 19/10/06, présidée par M. Jean-François Veroux, assisté
par Mrs Jean-Paul Doucet et Jean-Gilbert Dhyser, en qualité
d’assesseurs.Egalement présente :Isabelle Sarrodie,secrétaire de
séance.
Rappel des faits :
Aux termes des rapports de clôture et des témoignages, il est
rapporté que :
S’agissant des faits commis par Robert Arrue sur le Grand Prix
Karting de Varennes sur Allier :
- Lors de la finale Espoir, le 16/04/06, Robert Arrue, concurrent tuteur du pilote
Alexandre Arrue, a proféré des insultes et menaces, à deux reprises, à
l’encontre du Team Sodikart et de Jean-Marc Courquin, dans le paddock, ainsi
qu’à l’encontre du fils de ce dernier, Mike Courquin, au bord de la piste.
France Auto •
Page 29

- Ces faits trouveraient leur origine dans le comportement antisportif dont
aurait fait preuve Mike Courquin pour sortir délibérément de la piste
Alexandre Arrue. Il est à noter, à ce sujet, que des rumeurs auraient circulé
dans le paddock, le matin même, annonçant cette sortie.
Compte tenu de la gravité des faits, la FFSA a entendu saisir la Commission de
Discipline aux fins de sanctions disciplinaires à l’encontre de Robert Arrue.
S’agissant des faits commis par Robert Arrue et Philippe Pedraza
sur le Grand Prix Karting de Lavelanet :
- Le samedi 26/05/06 à 19h30, alors que Robert Arrue, Guy Kozlinski et
Philippe Henaut prenaient l’apéritif sous la tente de ce dernier, Philippe
Pedraza, du team PSM, est arrivé et a réclamé le règlement d’une facture
impayée à Robert Arrue.
- La discussion s’étant rapidement transformée en insultes
répétées de la part de Philippe Pedraza à l’encontre de Robert Arrue, ce
dernier, lui ayant demandé en vain de le respecter et de modérer son
langage, s’est levé et l’a giflé.
- Philippe Pedraza s’est alors jeté sur Robert Arrue et l’a violemment frappé à
plusieurs reprises.
- De même, balayant tout sur son passage, Philippe Pedraza a
blessé Guy Kozlinski qui tentait de les séparer et a asséné un coup de poing à
Alexandre Arrue, venu défendre son père.
- A la suite d’autres actes de violence, Philippe Pedraza a pu être enfin
maîtrisé par Alain Errani et son épouse qui étaient installés non loin dans le
camping et qui avaient été alertés par les cris.
- Pierre Gilbert, patron de Philippe Pedraza, est alors arrivé sur les lieux.
- Celui-ci a refusé l’entretien que lui demandait Robert Arrue au sujet de ladite
facture en lui répondant qu’il ne discutait pas avec les voyous.
Compte tenu de la gravité des faits, la FFSA a entendu saisir la Commission de
Discipline aux fins de sanctions disciplinaires à l’encontre de Robert Arrue et
Philippe Pedraza. M. Robert Arrue a été régulièrement appelé à comparaître
devant la Commission de Discipline FFSA.
S’agissant des faits commis sur le Grand Prix Karting de Varennes
sur Allier :
La Commission de Discipline du 18/07/06 a infligé à M. Robert Arrue une
suspension de toutes licences d’une durée de 36 mois dont 12 mois avec
sursis, avec extension CIK/FIA.
S’agissant des faits commis sur le Grand Prix Karting de Lavelanet :
La Commission de Discipline du 18/07/06 a infligé à M. Robert Arrue une
suspension de toutes licences d’une durée de 48 mois dont 12 mois avec
sursis, avec extension CIK/FIA.
Une confusion des peines a été prononcée, retenant la peine la plus lourde, à
savoir,48 mois de suspension dont 12 mois avec sursis,avec extension CIK/FIA.
La décision lui a été notifiée par lettre recommandée avec accusé de
réception le 6/09/06.
M. Robert Arrue a interjeté appel de cette décision dans les délais réglementaires.
Le Tribunal d’Appel Disciplinaire :
Après avoir pris connaissance des pièces versées au dossier ;
Après avoir entendu M. Robert Arrue et son Conseil, Maître Bonardi ;
Après en avoir délibéré hors la présence de toute personne étrangère au
Tribunal ;
Le requérant expose :
Qu’il a déposé une plainte avec constitution de partie civile dénonçant les faits
dont lui et son fils ont été victimes ;
Que les faits pour lesquels il interjette appel devant le Tribunal d’Appel
Disciplinaire sont identiques en lieu, temps et caractéristiques avec ceux faisant
l’objet d’une instance pénale en cours ;
Que les faits dénoncés par lui-même sont à l’origine des faits qui lui ont été
reprochés devant la Commission de Discipline ;
En conséquence, sollicite du Tribunal d’Appel Disciplinaire un sursis à statuer.
Sur ce, le Tribunal d’Appel Disciplinaire considérant :
Que la juridiction disciplinaire n’est tenue de surseoir à statuer que pour autant
que la matérialité des faits est contestée et qu’elle est soumise à l’appréciation
du juge pénal, ce qui n’est pas le cas en l’espèce, puisque :
D’une part, la plainte ne vise pas à l’évidence les faits reprochés à Robert
Arrue ;
D’autre part, la matérialité de ceux-ci sont expressément reconnus par Robert
Arrue ;
Enfin, la décision disciplinaire prononcée à l’encontre de Philippe Pedraza, bien
que portant sur des faits distincts de ceux qui sont reprochés à Robert Arrue,
est définitive ;
En conséquence, le Tribunal d’Appel Disciplinaire écartera l’exception de
sursis à statuer.
Sur le fond :
Robert Arrue comparaît en personne devant le Tribunal d’Appel Disciplinaire,
alors qu’il n’était pas comparant lors de la première instance.
Il apporte au Tribunal d’Appel Disciplinaire des précisions sur le contexte
général qui n’ont pas été communiquées en première instance et qui
constituent des informations de nature à modifier l’appréciation du Tribunal,
quant au quantum de la peine.
Compte tenu de l’ensemble des éléments de la déposition de Robert Arrue
devant le Tribunal, ce dernier considère :
Concernant les faits reprochés à Robert Arrue lors du Grand Prix
Karting de Varennes sur Allier :
Il y a lieu de considérer que les insultes, qu’il reconnaît, ne sont pas étrangères
au comportement de certains concurrents ou accompagnateurs de
concurrents au départ de la course et qu’il y a lieu de les considérer comme
autant de circonstances atténuantes.
Par ces motifs,
Le Tribunal d’Appel Disciplinaire ramène la sanction à 24 mois
fermes dont 12 avec sursis, avec extension CIK/FIA.
Concernant les faits reprochés à Robert Arrue lors du Grand Prix
Karting de Lavelanet :
Les actes de violence physiques à l’occasion de la pratique sportive de
l’automobile et du karting sont inacceptables et doivent être sévèrement
réprimés.
Toutefois, il y a lieu de considérer, qu’en l’espèce, et bien qu’ils ne soient pas
excusables, ces faits ne sont pas étrangers au comportement de l’interlocuteur
de Robert Arrue, à savoir, Philippe Pedraza.
Par ces motifs,
Le Tribunal d’Appel Disciplinaire ramène la sanction à 36 mois fermes dont 12
avec sursis, avec extension CIK/FIA.
Prononce une confusion des peines, retenant la peine la plus
lourde, à savoir, 36 mois de suspension de toutes licences dont 12 mois avec
sursis, avec extension CIK/FIA.

- Ces faits trouveraient leur origine dans le comportement antisportif dont
aurait fait preuve Mike Courquin pour sortir délibérément de la piste
Alexandre Arrue. Il est à noter, à ce sujet, que des rumeurs auraient circulé
dans le paddock, le matin même, annonçant cette sortie.
Compte tenu de la gravité des faits, la FFSA a entendu saisir la Commission de
Discipline aux fins de sanctions disciplinaires à l’encontre de Robert Arrue.
S’agissant des faits commis par Robert Arrue et Philippe Pedraza
sur le Grand Prix Karting de Lavelanet :
- Le samedi 26/05/06 à 19h30, alors que Robert Arrue, Guy Kozlinski et
Philippe Henaut prenaient l’apéritif sous la tente de ce dernier, Philippe
Pedraza, du team PSM, est arrivé et a réclamé le règlement d’une facture
impayée à Robert Arrue.
- La discussion s’étant rapidement transformée en insultes
répétées de la part de Philippe Pedraza à l’encontre de Robert Arrue, ce
dernier, lui ayant demandé en vain de le respecter et de modérer son
langage, s’est levé et l’a giflé.
- Philippe Pedraza s’est alors jeté sur Robert Arrue et l’a violemment frappé à
plusieurs reprises.
- De même, balayant tout sur son passage, Philippe Pedraza a
blessé Guy Kozlinski qui tentait de les séparer et a asséné un coup de poing à
Alexandre Arrue, venu défendre son père.
- A la suite d’autres actes de violence, Philippe Pedraza a pu être enfin
maîtrisé par Alain Errani et son épouse qui étaient installés non loin dans le
camping et qui avaient été alertés par les cris.
- Pierre Gilbert, patron de Philippe Pedraza, est alors arrivé sur les lieux.
- Celui-ci a refusé l’entretien que lui demandait Robert Arrue au sujet de ladite
facture en lui répondant qu’il ne discutait pas avec les voyous.
Compte tenu de la gravité des faits, la FFSA a entendu saisir la Commission de
Discipline aux fins de sanctions disciplinaires à l’encontre de Robert Arrue et
Philippe Pedraza. M. Robert Arrue a été régulièrement appelé à comparaître
devant la Commission de Discipline FFSA.
S’agissant des faits commis sur le Grand Prix Karting de Varennes
sur Allier :
La Commission de Discipline du 18/07/06 a infligé à M. Robert Arrue une
suspension de toutes licences d’une durée de 36 mois dont 12 mois avec
sursis, avec extension CIK/FIA.
S’agissant des faits commis sur le Grand Prix Karting de Lavelanet :
La Commission de Discipline du 18/07/06 a infligé à M. Robert Arrue une
suspension de toutes licences d’une durée de 48 mois dont 12 mois avec
sursis, avec extension CIK/FIA.
Une confusion des peines a été prononcée, retenant la peine la plus lourde, à
savoir,48 mois de suspension dont 12 mois avec sursis,avec extension CIK/FIA.
La décision lui a été notifiée par lettre recommandée avec accusé de
réception le 6/09/06.
M. Robert Arrue a interjeté appel de cette décision dans les délais réglementaires.
Le Tribunal d’Appel Disciplinaire :
Après avoir pris connaissance des pièces versées au dossier ;
Après avoir entendu M. Robert Arrue et son Conseil, Maître Bonardi ;
Après en avoir délibéré hors la présence de toute personne étrangère au
Tribunal ;
Le requérant expose :
Qu’il a déposé une plainte avec constitution de partie civile dénonçant les faits
dont lui et son fils ont été victimes ;
Que les faits pour lesquels il interjette appel devant le Tribunal d’Appel
Disciplinaire sont identiques en lieu, temps et caractéristiques avec ceux faisant
l’objet d’une instance pénale en cours ;
Que les faits dénoncés par lui-même sont à l’origine des faits qui lui ont été
reprochés devant la Commission de Discipline ;
En conséquence, sollicite du Tribunal d’Appel Disciplinaire un sursis à statuer.
Sur ce, le Tribunal d’Appel Disciplinaire considérant :
Que la juridiction disciplinaire n’est tenue de surseoir à statuer que pour autant
que la matérialité des faits est contestée et qu’elle est soumise à l’appréciation
du juge pénal, ce qui n’est pas le cas en l’espèce, puisque :
D’une part, la plainte ne vise pas à l’évidence les faits reprochés à Robert
Arrue ;
D’autre part, la matérialité de ceux-ci sont expressément reconnus par Robert
Arrue ;
Enfin, la décision disciplinaire prononcée à l’encontre de Philippe Pedraza, bien
que portant sur des faits distincts de ceux qui sont reprochés à Robert Arrue,
est définitive ;
En conséquence, le Tribunal d’Appel Disciplinaire écartera l’exception de
sursis à statuer.
Sur le fond :
Robert Arrue comparaît en personne devant le Tribunal d’Appel Disciplinaire,
alors qu’il n’était pas comparant lors de la première instance.
Il apporte au Tribunal d’Appel Disciplinaire des précisions sur le contexte
général qui n’ont pas été communiquées en première instance et qui
constituent des informations de nature à modifier l’appréciation du Tribunal,
quant au quantum de la peine.
Compte tenu de l’ensemble des éléments de la déposition de Robert Arrue
devant le Tribunal, ce dernier considère :
Concernant les faits reprochés à Robert Arrue lors du Grand Prix
Karting de Varennes sur Allier :
Il y a lieu de considérer que les insultes, qu’il reconnaît, ne sont pas étrangères
au comportement de certains concurrents ou accompagnateurs de
concurrents au départ de la course et qu’il y a lieu de les considérer comme
autant de circonstances atténuantes.
Par ces motifs,
Le Tribunal d’Appel Disciplinaire ramène la sanction à 24 mois
fermes dont 12 avec sursis, avec extension CIK/FIA.
Concernant les faits reprochés à Robert Arrue lors du Grand Prix
Karting de Lavelanet :
Les actes de violence physiques à l’occasion de la pratique sportive de
l’automobile et du karting sont inacceptables et doivent être sévèrement
réprimés.
Toutefois, il y a lieu de considérer, qu’en l’espèce, et bien qu’ils ne soient pas
excusables, ces faits ne sont pas étrangers au comportement de l’interlocuteur
de Robert Arrue, à savoir, Philippe Pedraza.
Par ces motifs,
Le Tribunal d’Appel Disciplinaire ramène la sanction à 36 mois fermes dont 12
avec sursis, avec extension CIK/FIA.
Prononce une confusion des peines, retenant la peine la plus
lourde, à savoir, 36 mois de suspension de toutes licences dont 12 mois avec
sursis, avec extension CIK/FIA.

- Ces faits trouveraient leur origine dans le comportement antisportif dont
aurait fait preuve Mike Courquin pour sortir délibérément de la piste
Alexandre Arrue. Il est à noter, à ce sujet, que des rumeurs auraient circulé
dans le paddock, le matin même, annonçant cette sortie.
Compte tenu de la gravité des faits, la FFSA a entendu saisir la Commission de
Discipline aux fins de sanctions disciplinaires à l’encontre de Robert Arrue.
S’agissant des faits commis par Robert Arrue et Philippe Pedraza
sur le Grand Prix Karting de Lavelanet :
- Le samedi 26/05/06 à 19h30, alors que Robert Arrue, Guy Kozlinski et
Philippe Henaut prenaient l’apéritif sous la tente de ce dernier, Philippe
Pedraza, du team PSM, est arrivé et a réclamé le règlement d’une facture
impayée à Robert Arrue.
- La discussion s’étant rapidement transformée en insultes
répétées de la part de Philippe Pedraza à l’encontre de Robert Arrue, ce
dernier, lui ayant demandé en vain de le respecter et de modérer son
langage, s’est levé et l’a giflé.
- Philippe Pedraza s’est alors jeté sur Robert Arrue et l’a violemment frappé à
plusieurs reprises.
- De même, balayant tout sur son passage, Philippe Pedraza a
blessé Guy Kozlinski qui tentait de les séparer et a asséné un coup de poing à
Alexandre Arrue, venu défendre son père.
- A la suite d’autres actes de violence, Philippe Pedraza a pu être enfin
maîtrisé par Alain Errani et son épouse qui étaient installés non loin dans le
camping et qui avaient été alertés par les cris.
- Pierre Gilbert, patron de Philippe Pedraza, est alors arrivé sur les lieux.
- Celui-ci a refusé l’entretien que lui demandait Robert Arrue au sujet de ladite
facture en lui répondant qu’il ne discutait pas avec les voyous.
Compte tenu de la gravité des faits, la FFSA a entendu saisir la Commission de
Discipline aux fins de sanctions disciplinaires à l’encontre de Robert Arrue et
Philippe Pedraza. M. Robert Arrue a été régulièrement appelé à comparaître
devant la Commission de Discipline FFSA.
S’agissant des faits commis sur le Grand Prix Karting de Varennes
sur Allier :
La Commission de Discipline du 18/07/06 a infligé à M. Robert Arrue une
suspension de toutes licences d’une durée de 36 mois dont 12 mois avec
sursis, avec extension CIK/FIA.
S’agissant des faits commis sur le Grand Prix Karting de Lavelanet :
La Commission de Discipline du 18/07/06 a infligé à M. Robert Arrue une
suspension de toutes licences d’une durée de 48 mois dont 12 mois avec
sursis, avec extension CIK/FIA.
Une confusion des peines a été prononcée, retenant la peine la plus lourde, à
savoir,48 mois de suspension dont 12 mois avec sursis,avec extension CIK/FIA.
La décision lui a été notifiée par lettre recommandée avec accusé de
réception le 6/09/06.
M. Robert Arrue a interjeté appel de cette décision dans les délais réglementaires.
Le Tribunal d’Appel Disciplinaire :
Après avoir pris connaissance des pièces versées au dossier ;
Après avoir entendu M. Robert Arrue et son Conseil, Maître Bonardi ;
Après en avoir délibéré hors la présence de toute personne étrangère au
Tribunal ;
Le requérant expose :
Qu’il a déposé une plainte avec constitution de partie civile dénonçant les faits
dont lui et son fils ont été victimes ;
Que les faits pour lesquels il interjette appel devant le Tribunal d’Appel
Disciplinaire sont identiques en lieu, temps et caractéristiques avec ceux faisant
l’objet d’une instance pénale en cours ;
Que les faits dénoncés par lui-même sont à l’origine des faits qui lui ont été
reprochés devant la Commission de Discipline ;
En conséquence, sollicite du Tribunal d’Appel Disciplinaire un sursis à statuer.
Sur ce, le Tribunal d’Appel Disciplinaire considérant :
Que la juridiction disciplinaire n’est tenue de surseoir à statuer que pour autant
que la matérialité des faits est contestée et qu’elle est soumise à l’appréciation
du juge pénal, ce qui n’est pas le cas en l’espèce, puisque :
D’une part, la plainte ne vise pas à l’évidence les faits reprochés à Robert
Arrue ;
D’autre part, la matérialité de ceux-ci sont expressément reconnus par Robert
Arrue ;
Enfin, la décision disciplinaire prononcée à l’encontre de Philippe Pedraza, bien
que portant sur des faits distincts de ceux qui sont reprochés à Robert Arrue,
est définitive ;
En conséquence, le Tribunal d’Appel Disciplinaire écartera l’exception de
sursis à statuer.
Sur le fond :
Robert Arrue comparaît en personne devant le Tribunal d’Appel Disciplinaire,
alors qu’il n’était pas comparant lors de la première instance.
Il apporte au Tribunal d’Appel Disciplinaire des précisions sur le contexte
général qui n’ont pas été communiquées en première instance et qui
constituent des informations de nature à modifier l’appréciation du Tribunal,
quant au quantum de la peine.
Compte tenu de l’ensemble des éléments de la déposition de Robert Arrue
devant le Tribunal, ce dernier considère :
Concernant les faits reprochés à Robert Arrue lors du Grand Prix
Karting de Varennes sur Allier :
Il y a lieu de considérer que les insultes, qu’il reconnaît, ne sont pas étrangères
au comportement de certains concurrents ou accompagnateurs de
concurrents au départ de la course et qu’il y a lieu de les considérer comme
autant de circonstances atténuantes.
Par ces motifs,
Le Tribunal d’Appel Disciplinaire ramène la sanction à 24 mois
fermes dont 12 avec sursis, avec extension CIK/FIA.
Concernant les faits reprochés à Robert Arrue lors du Grand Prix
Karting de Lavelanet :
Les actes de violence physiques à l’occasion de la pratique sportive de
l’automobile et du karting sont inacceptables et doivent être sévèrement
réprimés.
Toutefois, il y a lieu de considérer, qu’en l’espèce, et bien qu’ils ne soient pas
excusables, ces faits ne sont pas étrangers au comportement de l’interlocuteur
de Robert Arrue, à savoir, Philippe Pedraza.
Par ces motifs,
Le Tribunal d’Appel Disciplinaire ramène la sanction à 36 mois fermes dont 12
avec sursis, avec extension CIK/FIA.
Prononce une confusion des peines, retenant la peine la plus
lourde, à savoir, 36 mois de suspension de toutes licences dont 12 mois avec
sursis, avec extension CIK/FIA.