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Les traumatismes du rachis de l'enfant

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<strong>Les</strong> <strong>traumatismes</strong><br />

<strong>du</strong> <strong>rachis</strong> <strong>de</strong> l’enfant<br />

Services d’imagerie médicale<br />

Sousse Tunisie<br />

Journées française <strong>de</strong> radiologie<br />

Paris 2004


INTRODUCTION


<strong>Les</strong> Traumatismes <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> <strong>de</strong> <strong>l'enfant</strong> sont moins fréquents que ceux<br />

<strong>de</strong> l'a<strong>du</strong>lte.<br />

Ils sont souvent graves <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> l'importance <strong>de</strong> la mortalité et <strong>de</strong>s<br />

séquelles neurologiques qu'ils peuvent entraîner.<br />

Leur étu<strong>de</strong> nécessite:<br />

une connaissance parfaite <strong>de</strong>s particularités anatomiques <strong>du</strong><br />

<strong>rachis</strong>.<br />

une connaissance <strong>de</strong> l'épidémiologie, <strong>de</strong>s mécanismes mis en<br />

jeu et <strong>de</strong>s étiologies <strong>de</strong> ces <strong>traumatismes</strong> rachidiens.


Le bilan radiologique comporte:<br />

<strong>de</strong>s radiographies standard<br />

inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> face<br />

<strong>de</strong> profil<br />

Centrées sur le segment atteint et sur l'ensemble <strong>du</strong> <strong>rachis</strong><br />

en cas <strong>de</strong> traumatisme violent.


Une TDM qui appréciera mieux<br />

le siège <strong>de</strong> la lésion,<br />

les fragments osseux intra canalaires,<br />

et les déplacements rotatoires


Une IRM :<br />

est utile en cas <strong>de</strong> troubles neurologiques,<br />

est particulièrement indiquée dans les <strong>traumatismes</strong><br />

mé<strong>du</strong>llaires sans lésion osseuse qui sont fréquents avant<br />

l'âge <strong>de</strong> 5 ans.


RAPPEL<br />

ANATOMIQUE<br />

APPLIQUE AUX<br />

TRAUMATISMES


La connaissance <strong>de</strong> la localisation <strong>de</strong>s différents noyaux d'ossification est<br />

primordiale afin <strong>de</strong> ne pas confondre aspects normaux et fractures<br />

d'autant plus que la majorité <strong>de</strong>s fractures <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> <strong>de</strong> <strong>l'enfant</strong><br />

surviennent au niveau <strong>de</strong>s synchondroses


La 1 ère vertèbre cervicale ou<br />

atlas<br />

Elle présente 3 points d'ossification primaires:<br />

Un au niveau <strong>de</strong> l'arc antérieur : qui ne peut pas être ossifié jusqu'à<br />

l'âge <strong>de</strong> 1 an.<br />

Deux au niveau <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux hémi-arcs postérieurs. L'ossification <strong>de</strong> ce<br />

<strong>de</strong>rnier peut être également retardée ou incomplète pro<strong>du</strong>isant une<br />

"déhiscence" <strong>de</strong> l'arc postérieur


La vertèbre C2 ou axis<br />

Elle présente 5 points d'ossification primaires:<br />

Un pour le corps,<br />

Deux pour chaque hémi-arc postérieur,<br />

Deux noyaux longitudinaux pour le processus odontoï<strong>de</strong>.<br />

La synchondrose entre l'odontoï<strong>de</strong> et le corps <strong>de</strong> C2 peut être prise à<br />

tort pour une fracture.<br />

La fusion entre l'odontoï<strong>de</strong> et le corps <strong>de</strong> C2 débute entre 3 et 4 ans et<br />

se termine à 7 ans.<br />

Vers l'âge <strong>de</strong> 6 ans apparaît le <strong>de</strong>rnier point d'ossification (os<br />

terminalis) qui va fusionner à l'odontoï<strong>de</strong> vers l'âge <strong>de</strong> 10-12 ans.


De C3 jusqu'à L5<br />

Elles présentent 3 points d'ossification primaires<br />

Un pour le corps,<br />

Deux au niveau <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux hémi-arcs postérieurs,<br />

la fusion entre l'arc postérieur et le corps vertébral<br />

survient entre 3 et 6 ans.


Cinq points d'ossification secondaire apparaissent à la puberté pour<br />

fusionner vers l'âge <strong>de</strong> 25 ans :<br />

Un pour chaque apophyse transverse,<br />

Un pour le processus épineux,<br />

Un pour chaque anneau épiphysaire supérieur et inférieur.<br />

La lésion définitive <strong>de</strong> ces anneaux épiphyaires en cas <strong>de</strong> traumatisme<br />

peut être responsable <strong>de</strong> troubles <strong>de</strong> la croissance ultérieure


A la naissance l'angle formé par les facettes articulaires <strong>de</strong> C2 est d<br />

30°.<br />

Il augmente progressivement avec l'âge pour atteindre 60 à 70° à 10<br />

ans.<br />

Cette horizontalisation <strong>de</strong>s angles rend le <strong>rachis</strong> susceptible aux<br />

<strong>traumatismes</strong> en flexion et aux cisaillements


L'hyperlaxité ligamentaire et le manque <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s<br />

muscles spinaux, explique la fréquence <strong>de</strong>s subluxations <strong>de</strong> C2 sur C3 et<br />

d'une façon moindre <strong>de</strong> C3 sur C4 .<br />

Le principal segment mobile chez <strong>l'enfant</strong> est représenté par l'étage<br />

C2-C3.<br />

Cette laxité ligamentaire est également illustrée par la distance qui<br />

sépare le corps <strong>de</strong> l'atlas <strong>du</strong> processus odontoï<strong>de</strong> qui peut atteindre 5 mm<br />

chez <strong>l'enfant</strong> contre 2,5 mm chez l'a<strong>du</strong>lte.


EPIDEMIOLOGIE


1 à 10% tout âges confon<strong>du</strong>s.<br />

Sexe ratio = 1 en bas age.<br />

La fréquence augmente chez les garçons à partir <strong>de</strong><br />

l'adolescence.


MECANISMES DES<br />

LESIONS


Traumatisme violent : acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> la voie publique ␇␇<br />

Chez l'adolescent :<br />

<strong>Les</strong> chutes <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> hauteur,<br />

les défenestrations,<br />

les plongeons.<br />

Chez le tout petit les chutes ␇␇<br />

Prédominance <strong>de</strong>s lésions <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical par rapport aux autres<br />

étages particulièrement entre l'occiput et C4.


<strong>Les</strong> particularités anatomiques <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> pédiatrique expliquent les<br />

différents types <strong>de</strong> lésions observées telle que:<br />

les subluxations,<br />

les dislocations,<br />

les lésions <strong>de</strong>s plateaux cartilagineux,<br />

et les lésions mé<strong>du</strong>llaires sans lésions osseuses<br />

radiologiquement visibles : "spinal cord injury without<br />

radiologic abnormalities" ou "SCIWORA" <strong>de</strong>s anglosaxons


La "SCIWORA" se voit essentiellement aux 2 âges extrêmes <strong>de</strong> la<br />

vie.<br />

Elle s'explique chez <strong>l'enfant</strong> par l'élasticité relative <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> par<br />

rapport à la moelle épinière qui est bloquée par les racines nerveuses, les<br />

méninges et les vaisseaux.<br />

Elle est secondaire à <strong>de</strong>s <strong>traumatismes</strong> en flexion chez <strong>l'enfant</strong> <strong>de</strong><br />

moins <strong>de</strong> 8 ans alors que chez <strong>l'enfant</strong> plus grand, elle est <strong>du</strong>e à <strong>de</strong>s<br />

<strong>traumatismes</strong> en extension.<br />

<strong>Les</strong> lésions mé<strong>du</strong>llaires siègent surtout au niveau dorsal où le cordon<br />

mé<strong>du</strong>llaire est bien attaché.


<strong>Les</strong> lésions vasculaires mé<strong>du</strong>llaires traumatiques<br />

diffèrent selon le mécanisme <strong>du</strong> traumatisme:<br />

Traumatismes en flexion atteinte <strong>de</strong> l'artère spinale antérieure.<br />

Traumatisme en extension atteinte <strong>de</strong>s artères vertébrales.<br />

<strong>Les</strong> lésions neurologiques se développent dans les 48 heures qui<br />

suivent le traumatisme.<br />

Elles sont souvent sévères chez <strong>l'enfant</strong> en bas âge.


a<br />

Paraplégie brutale chez un enfant <strong>de</strong> 10 ans. Notion <strong>de</strong> traumatisme à<br />

l’interrogatoire: hématome extra-<strong>du</strong>ral comprimant la moelle.<br />

b<br />

c<br />

d<br />

(a, b) Myélographie : Arrêt <strong>de</strong> type<br />

extra-<strong>du</strong>ral en regard <strong>de</strong> D5.<br />

(c, d) Myéloscanner : Présence<br />

d’une lésion spontanément<br />

hyper<strong>de</strong>nse <strong>de</strong> siège extra-<strong>du</strong>ral<br />

comprimant et refoulant la moelle.


e<br />

g<br />

f<br />

IRM en coupes sagittales SPT1 (e,<br />

f) et SPT2(g) : Présence d’un<br />

processus expansif éten<strong>du</strong> <strong>de</strong> D3<br />

à D5 hyperintense en T1 et en T2<br />

refoulant et comprimant la moelle.


TRAUMATISMES<br />

DU<br />

RACHIS CERVICAL


Ils sont dominés par la fréquence <strong>de</strong>s atteintes ligamentaires.<br />

Nous distinguerons les atteintes <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur (<strong>de</strong><br />

C1 et C2) et celles <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical inférieur (<strong>de</strong> C3 à C7).


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur<br />

Dislocation occipito-atloïdienne<br />

C'est une atteinte rare et souvent grave entraînant soit le décès<br />

immédiat, soit <strong>de</strong>s séquelles neurologiques graves par atteinte <strong>du</strong> bulbe<br />

rachidien.<br />

<strong>Les</strong> mouvements d'extension ou <strong>de</strong> flexion avec cisaillement qui font<br />

suite à une accélération ou une décélération brutale, entraînent un<br />

déplacement <strong>de</strong> l'occiput par rapport à l'atlas.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur<br />

Dislocation occipito-atloïdienne<br />

Sur les radiographies standard, on observe une luxation antérieure <strong>de</strong>s<br />

condyles occipitaux déshabitant les articulaires supérieures <strong>de</strong> l'atlas.<br />

La TDM et l'IRM permettent <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce l'atteinte <strong>de</strong>s tissus<br />

mous et l'existence d'une hémorragie péri-mé<strong>du</strong>llaire.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur<br />

<strong>Les</strong> instabilités atloïdo-axoïdiennes<br />

Le ligament transverse assure la fixation <strong>du</strong> processus odontoï<strong>de</strong> à l'arc<br />

antérieur <strong>de</strong> l'atlas. Il intervient dans la prévention <strong>de</strong> la mobilité<br />

excessive <strong>de</strong> C1 par rapport à C2. Ce ligament est habituellement lâche<br />

chez <strong>l'enfant</strong> et peut être déficient dans plusieurs situations engendrant<br />

une instabilité atloïdo-axoïdienne.<br />

En effet, l'hyperlaxité ligamentaire peut être secondaire à:<br />

une inflammation <strong>de</strong> la synoviale ( l'arthrite rhumatoï<strong>de</strong> juvénile ),<br />

une pharyngite ou un abcès rétro-pharyngé (syndrome <strong>de</strong> Grisel),<br />

un syndrome <strong>de</strong> Down ou <strong>de</strong> Morquio qui s'accompagnent d'une<br />

laxité ligamentaire constitutionnelle avec une hypoplasie <strong>de</strong> l'odontoï<strong>de</strong>.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur<br />

<strong>Les</strong> instabilités atloïdo-axoïdiennes<br />

<strong>Les</strong> lésions radiologiques ne sont pas toujours faciles à interpréter car il<br />

est souvent difficile <strong>de</strong> bien positionner le patient à cause <strong>de</strong> la douleur et<br />

<strong>de</strong> la rai<strong>de</strong>ur.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur<br />

<strong>Les</strong> instabilités atloïdo-axoïdiennes<br />

Sur l'inci<strong>de</strong>nce bouche ouverte, on cherche:<br />

un aspect plus large d'une <strong>de</strong>s masses latérales <strong>de</strong> C1 et plus<br />

proche <strong>de</strong> la ligne médiane, tandis que la masse latérale opposée<br />

parait plus petite et plus éloignée <strong>de</strong> cette même ligne.<br />

une <strong>de</strong>s facettes articulaires peut être cachée en raison d'un<br />

chevauchement.<br />

Sur la radiographie <strong>de</strong> profil, on cherche :<br />

Une distance séparant l'arc antérieur <strong>de</strong> l'atlas <strong>du</strong> processus<br />

odontoï<strong>de</strong> supérieure à 5 mm.<br />

Un épaississement <strong>de</strong>s parties molles rétro-pharyngées.<br />

Une déviation <strong>de</strong> l'épineuse <strong>de</strong> C2 <strong>du</strong> côté opposé à la rotation.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur<br />

<strong>Les</strong> instabilités atloïdo-axoïdiennes<br />

Le déplacement rotatoire peut être classé comme suit :<br />

Type I : déplacement rotatoire simple sans glissement antérieur <strong>de</strong> C1.<br />

Type II : déplacement rotatoire avec glissement antérieur inférieur ou<br />

égal à 5 mm. Un déplacement antérieur supérieur à 3 mm chez le grand<br />

enfant et l'a<strong>du</strong>lte et supérieur à 4 mm chez le jeune enfant est<br />

pathologique.<br />

Type III : déplacement rotatoire avec glissement antérieur supérieur à<br />

5 mm.<br />

Type IV : déplacement rotatoire avec glissement postérieur.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur<br />

<strong>Les</strong> instabilités atloïdo-axoïdiennes<br />

Le type I est <strong>de</strong> très loin le plus fréquemment rencontré en pathologie<br />

pédiatrique, c'est une lésion très bénigne qui ne nécessite qu'une<br />

surveillance.<br />

La déformation <strong>de</strong> type II moins fréquente ; mais plus dangereuse<br />

doit être traitée d'une manière précise.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur<br />

<strong>Les</strong> instabilités atloïdo-axoïdiennes<br />

En TDM, on mesure également la distance séparant l'arc antérieur<br />

<strong>de</strong> l'atlas <strong>du</strong> processus odontoï<strong>de</strong> et on utilise l'addition d'images à<br />

<strong>de</strong>ux niveaux différents avec fenêtre inversée ce qui montre<br />

l'importance <strong>de</strong> la rotation <strong>de</strong> C1-C2.


TDM cervical coupe axiale et reconstruction frontale : Déviation <strong>du</strong> processus<br />

odontoï<strong>de</strong> vers la gauche en rapport avec une luxation rotatoire C1-C2.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur<br />

Fractures <strong>de</strong> l'atlas<br />

<strong>Les</strong> fractures <strong>de</strong> l'arc postérieur <strong>de</strong> l'atlas résultent d'une hyperextension.<br />

Ce sont <strong>de</strong>s lésions rares qui n'entraînent pas d'instabilité immédiate mais<br />

secondaire.<br />

Elles sont <strong>de</strong> diagnostic difficile chez <strong>l'enfant</strong>:<br />

Elles peuvent passer inaperçues ( difficiles à mettre en évi<strong>de</strong>nce en<br />

l'absence <strong>de</strong> scanner )<br />

Elles peuvent être diagnostiquées par excès ( les synchondroses <strong>de</strong><br />

l'arc postérieur <strong>de</strong> C1 pouvant être prises à tort pour <strong>de</strong>s fractures).<br />

Elles sont mises en évi<strong>de</strong>nce sur l'inci<strong>de</strong>nce bouche ouverte par les<br />

déplacements latéraux <strong>de</strong>s masses latérales <strong>de</strong> C1 par rapport à C2.<br />

L'excès <strong>de</strong> croissance <strong>de</strong> C1 par rapport à C2 chez <strong>l'enfant</strong> <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 4<br />

ans peut entraîner un dépassement latéral <strong>de</strong>s masses latérales et poser un<br />

problème diagnostic lors d'un traumatisme.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur<br />

Fractures <strong>de</strong> l'atlas<br />

On distingue :<br />

La fracture isolée d'un arc qui est une lésion stable<br />

La fracture <strong>de</strong> Jefferson qui est secondaire à un mécanisme <strong>de</strong><br />

compression axiale avec ouverture <strong>de</strong> l'anneau atloïdien par rupture <strong>de</strong><br />

l'arc antérieur et postérieur.


TDM en coupes axiales : Fracture <strong>de</strong> l’hémi-arc antérieur <strong>de</strong> C1.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur<br />

Fracture <strong>de</strong> l'axis<br />

<strong>Les</strong> fractures <strong>de</strong> l'odontoï<strong>de</strong> représentent les lésions les plus<br />

fréquentes <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical.<br />

Elles sont secondaires à <strong>de</strong>s <strong>traumatismes</strong> en flexion et siègent au<br />

niveau <strong>de</strong> la synchondrose séparant le corps <strong>de</strong> l'axis et le processus<br />

odontoï<strong>de</strong>.<br />

Cette synchondrose peut être prise à tort pour une fracture, et c'est<br />

l'absence d'anomalie <strong>de</strong>s parties molles pré-vertébrales qui permet <strong>de</strong><br />

redresser le diagnostic.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur<br />

Fracture <strong>de</strong> l'axis<br />

Ces fractures peuvent passer inaperçues à la phase aiguë <strong>du</strong><br />

traumatisme et apparaissent plus évi<strong>de</strong>ntes tardivement <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> la<br />

résorption osseuse sous périostée rendant le trait <strong>de</strong> fracture plus visible.<br />

Alors que l'inclinaison postérieure douce <strong>du</strong> processus odontoï<strong>de</strong> peut<br />

être considérée comme une variante <strong>de</strong> la normale, l'inclinaison<br />

antérieure doit être toujours considérée comme pathologique.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur<br />

Fracture <strong>de</strong> l'axis<br />

<strong>Les</strong> lésions <strong>de</strong> l'odontoï<strong>de</strong> sont classées en 3 types :<br />

Type I : il s'agit d'une lésion rare voir exceptionnelle qui siège au<br />

niveau <strong>de</strong> l'extrémité supérieure <strong>de</strong> la <strong>de</strong>nt au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la<br />

synchrondrose, cette rareté s'explique par l'hyperlaxité ligamentaire, elle<br />

ne se voit qu'en cas <strong>de</strong> traumatisme très violent.<br />

Type II : représente les 2/3 <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s lésions <strong>de</strong> l'odontoï<strong>de</strong>,<br />

la fracture siège au niveau <strong>de</strong> la synchondrose.<br />

Type III : représente le 1/3 <strong>de</strong>s lésions odontoïdienne et la lésion siège<br />

au niveau <strong>du</strong> corps <strong>de</strong> C2.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur<br />

Fracture <strong>de</strong> l'axis<br />

a b c<br />

Fracture <strong>de</strong> l’odontoï<strong>de</strong> : Classification selon la hauteur <strong>du</strong> trait <strong>de</strong><br />

fracture : Type I (a), Type II (b) et Type III (c).


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur<br />

Fracture <strong>de</strong> l'axis<br />

L'os odontoïdien est une autre variante <strong>de</strong> la normale qui peut<br />

compliquer l'évaluation d'un <strong>rachis</strong> cervical traumatisé en simulant un<br />

trait <strong>de</strong> fracture.<br />

L'IRM est indiquée afin d'évaluer le retentissement sur le névraxe <strong>de</strong><br />

cette instabilité atloïdo-axoïdienne


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur<br />

<strong>Les</strong> fractures <strong>de</strong> l'arc postérieur <strong>de</strong> C2<br />

ou fracture <strong>de</strong> Hangman<br />

C'est une fracture bipédiculaire <strong>de</strong> l'axis secondaire à un traumatisme<br />

par hyperextension.<br />

les lésions neurologiques sont rares <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> la largeur relative <strong>du</strong><br />

canal rachidien à ce niveau.<br />

L'aspect radiologique va dépendre <strong>du</strong> <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> déplacement <strong>de</strong> la<br />

fracture.<br />

Généralement on note un déplacement <strong>du</strong> corps <strong>de</strong> C2 par rapport au<br />

corps <strong>de</strong> C3.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur<br />

<strong>Les</strong> fractures <strong>de</strong> l'arc postérieur <strong>de</strong> C2<br />

ou fracture <strong>de</strong> Hangman<br />

La ligne <strong>de</strong> Swishuk permet <strong>de</strong> distinguer un déplacement <strong>de</strong> C2 d'une<br />

éventuelle subluxation normale.<br />

La ligne <strong>de</strong> Swishuk est tracée <strong>du</strong> cortex antérieur <strong>de</strong> l'arc postérieur<br />

<strong>de</strong> C1 jusqu'à C3 sur un cliché <strong>de</strong> profil.<br />

Normalement cette ligne est tangente au cortex antérieur <strong>de</strong> l'arc<br />

postérieur <strong>de</strong> C2 ou passe à moins <strong>de</strong> 1 mm en avant.<br />

En cas <strong>de</strong> luxation antérieure <strong>de</strong> C2 sur C3, cette ligne coupe l'arc<br />

postérieur <strong>de</strong> C2.<br />

En cas <strong>de</strong> fracture bipédiculaire <strong>de</strong> C2, cette ligne passe à plus <strong>de</strong> 2<br />

mm en avant <strong>de</strong> la corticale antérieure <strong>de</strong> l'arc postérieur <strong>de</strong> C2.


Chaque anomalie antérieure <strong>du</strong> corps vertébral lors d'un traumatisme en<br />

flexion suppose que la lésion est instable <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> l'atteinte <strong>de</strong>s 3


Enfant <strong>de</strong> 6 ans hospitalisé pour traumatise <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical suite à un<br />

acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la voie publique.<br />

Rx <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical P. :<br />

Fracture <strong>de</strong> la base <strong>de</strong><br />

l’odontoï<strong>de</strong> avec déplacement<br />

en avant <strong>du</strong> corps <strong>de</strong> C1 avec<br />

la <strong>de</strong>nt <strong>de</strong> C2.


a<br />

b<br />

c<br />

(a, b, c) Coupes axiales tangentes à la fracture ne<br />

permettant pas sa mise en évi<strong>de</strong>nce correctement.


Enfant <strong>de</strong> 6 ans consulte pour torticolis.<br />

a<br />

b<br />

(b) Addition <strong>de</strong> coupes axiales<br />

l’importance <strong>de</strong> la rotation <strong>de</strong> C1-C2.<br />

: montrant<br />

c<br />

(a) Topogramme <strong>de</strong> profil : fracture<br />

<strong>du</strong> processus odontoï<strong>de</strong> avec<br />

élargissement <strong>de</strong> l’espace interépineux<br />

C1-C2.<br />

(c). Reconstruction<br />

sagittale : Solution <strong>de</strong><br />

continuité <strong>de</strong><br />

l’extrémité supérieure<br />

<strong>du</strong> processus<br />

odontoï<strong>de</strong>.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical inférieur<br />

Ces lésions se voient essentiellement chez le grand enfant et<br />

l'adolescent.<br />

<strong>Les</strong> formes par compression vont entraîner une fracture instable à type<br />

<strong>de</strong> "Burst" fracture.<br />

Il s'agit le plus souvent d'un mécanisme combiné associant une<br />

flexion et une compression antérieure <strong>du</strong> corps vertébral ce qui peut<br />

entraîner une protrusion <strong>de</strong> fragments osseux en intra-canalaire


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical inférieur<br />

les <strong>traumatismes</strong> en flexion<br />

La force est dirigée d'arrière en avant.<br />

les structures ligamentaires <strong>de</strong> la colonne postérieure sont lésées en<br />

premier lieu.<br />

L'aspect radiologique dépend <strong>du</strong> <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> l'atteinte osseuse et/ou<br />

ligamentaire.<br />

<strong>Les</strong> lésions ligamentaires pures se manifestent par un élargissement<br />

<strong>de</strong> l'espace inter-épineux qui augmente lors <strong>de</strong> la flexion sur les clichés<br />

<strong>de</strong> profil.<br />

<strong>Les</strong> fractures avulsions <strong>du</strong> processus épineux sont souvent observées<br />

au cours <strong>de</strong> ces lésions.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical inférieur<br />

les <strong>traumatismes</strong> en flexion<br />

<strong>Les</strong> lésions <strong>de</strong>s apophyses articulaires se manifestent par une<br />

subluxation <strong>du</strong> corps vertébral avec élargissement facettaire. Ces signes<br />

peuvent manquer à la phase aiguë sur les clichés en position neutre et en<br />

extension <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> la douleur et <strong>du</strong> spasme musculaire.<br />

<strong>Les</strong> fractures "tear drop flexion" sont <strong>de</strong>s fractures avulsions qui sont<br />

<strong>du</strong>es à une atteinte <strong>du</strong> ligament longitudinal antérieur et se localisent au<br />

niveau <strong>du</strong> coin antéro-inférieur <strong>du</strong> corps vertébral. Ils peuvent se résumer<br />

à un simple détachement d'un fragment <strong>de</strong> l'anneau épiphysaire. Chaque<br />

anomalie antérieure <strong>du</strong> corps vertébral lors d'un traumatisme en flexion<br />

suppose là encore que la lésion est instable <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> l'atteinte <strong>de</strong>s 3<br />

colonnes rachidiennes.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical inférieur<br />

les <strong>traumatismes</strong> en extension<br />

Le vecteur <strong>de</strong> force est dirigé d'avant en arrière entraînant une<br />

compression postérieure et tend à pro<strong>du</strong>ire une fracture <strong>de</strong>s structures<br />

osseuses <strong>de</strong> l'arc postérieur.<br />

<strong>Les</strong> lésions corporéales sont beaucoup moins fréquentes qu'au cours<br />

<strong>de</strong>s lésions en flexion mais elles peuvent se voir en cas <strong>de</strong> <strong>traumatismes</strong><br />

sévères.


Traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical inférieur<br />

les <strong>traumatismes</strong> en extension<br />

La fracture "tear drop en extension" <strong>de</strong> la partie antéro-supérieure <strong>du</strong><br />

corps vertébral survient suite à une avulsion <strong>du</strong> ligament longitudinal<br />

antérieur et témoigne d'une gran<strong>de</strong> instabilité.<br />

De même l'avulsion <strong>de</strong>s fibres <strong>de</strong> sharpey connectant l'annulus fibrosis<br />

antérieur au ligament longitudinal antérieur peut être à l'origine d'un<br />

élargissement <strong>de</strong> l'espace discal.<br />

<strong>Les</strong> lésions d'hyperextension peuvent entraîner une atteinte <strong>de</strong>s<br />

cartilages <strong>de</strong> croissance difficile à mettre en évi<strong>de</strong>nce sur les clichés<br />

standard.


TRAUMATISMES DU<br />

RACHIS DORSAL ET<br />

LOMBAIRE


TRAUMATISMES DU RACHIS DORSAL ET<br />

LOMBAIRE<br />

Le traumatisme <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> dorsal constitue environ 25%<strong>de</strong>s<br />

<strong>traumatismes</strong> rachidiens dans la population pédiatrique.<br />

Elles font suite à <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> véhicules à 2 roues ou à <strong>de</strong>s chutes.<br />

Le mécanisme <strong>de</strong> ces lésions est la flexion qui entraîne une fracture<br />

compression <strong>de</strong>s corps vertébraux.<br />

Ces lésions sont habituellement stables et étagées.


TRAUMATISMES DU RACHIS DORSAL ET<br />

LOMBAIRE<br />

En cas <strong>de</strong> lésions associées <strong>de</strong>s structures ligamentaires postérieures,<br />

elles doivent être considérées comme instables<br />

Ces lésions instables sont responsables d'atteintes neurologiques<br />

graves <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> l'étroitesse relative <strong>du</strong> canal rachidien au niveau dorsal<br />

et <strong>de</strong> la facilité <strong>de</strong>s atteintes vasculaires irriguant la moelle.<br />

On peut également observer <strong>de</strong>s fractures <strong>de</strong> type Burst qui sont<br />

secondaires à une compression axiale.<br />

Ces lésions sont pourvoyeuses <strong>de</strong> lésions mé<strong>du</strong>llaires <strong>du</strong> fait <strong>du</strong><br />

détachement d'un fragment osseux en intra-canalaire.


TRAUMATISMES DU RACHIS DORSAL ET<br />

LOMBAIRE<br />

La TDM avec <strong>de</strong>s reconstructions sagittales et coronales permet<br />

d'évaluer les lésions osseuses tandis que l'IRM permet <strong>de</strong> faire un bilan<br />

<strong>de</strong>s lésions mé<strong>du</strong>llaires.<br />

La charnière thoraco-lombaire <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> sa très gran<strong>de</strong> mobilité est<br />

très vulnérable aux fractures compressions.<br />

Habituellement, ces lésions font suite à <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> la voie<br />

publique et siègent au niveau <strong>de</strong>s 3 premières vertèbres lombaires<br />

supérieures avec une atteinte <strong>de</strong> L4 chez <strong>l'enfant</strong> plus petit.


TRAUMATISMES DU RACHIS DORSAL ET<br />

LOMBAIRE<br />

En 1948, Chance a décrit un type spécifique <strong>de</strong> lésion en flexion<br />

caractérisée par une fracture horizontale survenant à travers l'arc<br />

postérieur et les processus transverses et qui s'étend en avant pour<br />

atteindre le corps vertébral et/ou les plateaux cartilagineux.<br />

Chez <strong>l'enfant</strong> on peut avoir soit une atteinte ligamentaire pure qui est<br />

l'équivalent <strong>de</strong> "chance fracture" avec rupture <strong>de</strong>s ligaments <strong>de</strong> la<br />

colonne rachidienne postérieure et moyenne, ou bien une atteinte <strong>de</strong> l'arc<br />

postérieur avec une compression <strong>du</strong> corps vertébral qui n'est pas<br />

classique chez l'a<strong>du</strong>lte.


TRAUMATISMES DU RACHIS DORSAL ET<br />

LOMBAIRE<br />

Généralement, les <strong>traumatismes</strong> <strong>de</strong> la charnière s'accompagnent <strong>de</strong><br />

lésions intra abdominales qu'il ne faut pas méconnaître.<br />

<strong>Les</strong> spondylolyses constituent une cause commune <strong>de</strong> lombalgies<br />

chez <strong>l'enfant</strong> et l'adolescent. Elles siègent le plus souvent à l'étage L4-L5.<br />

Il s'agit <strong>de</strong> lésions acquises avec une certaine prédisposition familiale.


TRAUMATISMES DU RACHIS DORSAL ET<br />

LOMBAIRE<br />

Leur fréquence augmente avec l'âge ; en effet, elles sont inhabituelles<br />

avant l'âge <strong>de</strong> 5 ans et se voient surtout chez les adolescents athlètes.<br />

Ces lésions peuvent être méconnues sur les radiographies standard en<br />

l'absence <strong>de</strong> spondylolisthésis.<br />

La scintigraphie est plus sensible que les radiographies standard et la<br />

tomo<strong>de</strong>nsitométrie dans le diagnostic positif.<br />

<strong>Les</strong> spondylolisthésis compliquent habituellement une spondylolyse<br />

bilatérale.


LES ANOMALIES<br />

DISCALES


LES ANOMALIES DISCALES<br />

La hernie discale<br />

Elle est le plus souvent post traumatique et se voit rarement avant<br />

l'âge <strong>de</strong> 16 ans.<br />

Certaines prédispositions familiales ont été décrites.<br />

<strong>Les</strong> signes cliniques sont moins évi<strong>de</strong>nts que ceux qui s'observent<br />

chez l'a<strong>du</strong>lte.<br />

Dans 1/3 <strong>de</strong>s cas, la hernie discale s'accompagne d'une rupture <strong>du</strong><br />

listel marginal supérieur ou inférieur par atteinte <strong>de</strong>s fibres <strong>de</strong> Sharpey


TDM lombaire coupe axiale (a) et reconstruction<br />

sagittale (b) : hernie discale avec rupture <strong>du</strong> listel<br />

marginal supérieur.


SYNDROME DES<br />

ENFANTS BATTUS


Syndrome <strong>de</strong>s enfants battus<br />

L'atteinte rachidienne est rare, elle prédomine au niveau thoracolombaire<br />

et est secondaire à <strong>de</strong>s <strong>traumatismes</strong> aussi bien en flexion qu'en<br />

extension avec une atteinte <strong>de</strong>s plateaux cartilagineux, une avulsion <strong>de</strong>s<br />

processus épineux et <strong>de</strong>s ligaments inter épineux.<br />

Ce syndrome doit être évoqué <strong>de</strong>vant <strong>de</strong>s circonstances particulières et<br />

les lésions associées ,(fractures d'âge différent et <strong>de</strong>s sites particuliers).


CONCLUSION


<strong>Les</strong> <strong>traumatismes</strong> <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> sont rares souvent graves et leur diagnostic<br />

n'est pas toujours évi<strong>de</strong>nt. En effet, le diagnostic d'une lésion traumatique<br />

<strong>du</strong> <strong>rachis</strong> nécessite une connaissance parfaite <strong>de</strong> l'anatomie, <strong>de</strong>s variantes<br />

<strong>de</strong> la normale, <strong>de</strong> l'épidémiologie et <strong>de</strong>s mécanismes mis en jeu. Chez le<br />

petit enfant ce sont les <strong>traumatismes</strong> <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical supérieur qui<br />

prédominent, alors que chez l'adolescent les lésions prédominent au<br />

niveau <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> cervical inférieur et lombo-thoracique ce qui rejoint à<br />

peu près la pathologie <strong>de</strong> l'a<strong>du</strong>lte.


<strong>Les</strong> radiographies standard et le scanner permettent <strong>de</strong> faire le bilan<br />

lésionnel osseux.<br />

L'imagerie par résonance magnétique permet le diagnostic <strong>de</strong> lésions<br />

mé<strong>du</strong>llaires. Elle trouve certainement sa place dans les <strong>traumatismes</strong><br />

mé<strong>du</strong>llaires isolés sans lésion osseuse associée.<br />

En conclusion, les radiographies standard, l'échographie mé<strong>du</strong>llaire et<br />

surtout l'imagerie par résonance magnétique constituent actuellement les<br />

modalités d'imagerie les plus adaptées au <strong>rachis</strong> chez <strong>l'enfant</strong>.

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