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Le Livre Vert - Annexes - SNDP

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Etats généraux de la presse écrite<br />

par exemple), à charge pour ces dernières d’accorder des prêts participatifs à la société directement<br />

éditrice du titre de presse pour le montant de l’apport en capital.<br />

Fiche 3: Société de production rédactionnelle ou Statut juridique « Agence de<br />

Presse Multimedia Simplifiée » APMS.<br />

ParBertrand EVENO, 20 novembre 2008.<br />

Il existe un « trou » entre la formule du blog personnel créé par un ou plusieurs journalistes, et la formule d’une<br />

société commerciale, éditrice de presse, ou agence de presse. Dès qu’un blog de journaliste prend de la<br />

consistance et de l’ampleur, se pose le problème de la structure judicieuse de facturation, avec cette éternelle<br />

distinction, en droit français, entre les travaux de journalistes selon qu’ils sont achetés par une entreprise de<br />

presse, ou par une société commerciale « non-presse ».<br />

C’est pourquoi la présente note esquisse une formule souple, conçue spécialement pour les travaux<br />

rédactionnels indépendants et professionnels, effectués par des journalistes « carte de presse », dans le contexte<br />

actuel des sites web de toutes sortes, nouveaux éditeurs multimédias, qui auront de plus en plus besoin de se<br />

fournir en contenus rédactionnels, sans pour autant souhaiter constituer une rédaction propre et exclusive.<br />

La formule présentée est de l’ordre de la « p.m.e. » de journalistes, dédiée à une production multimédia<br />

multisupports, en direction de clients « presse » et « non-presse ».<br />

<strong>Le</strong> cadre juridique serait une Agence de Presse, tel qu’il existe actuellement, mais modifié pour tenir compte du<br />

projet multimédia, et allégé puisqu’il s’agit de constituer une société de quelques personnes physiques, donc<br />

simplifiée.<br />

L’Agence de Presse Multimedia Simplifiée, APMS, a pour logique un équilibre entre les parties prenantes à un<br />

contrat de fourniture de services rédactionnels : journalistes, travailleurs intellectuels indépendants, et<br />

éditeurs multimedia ou entreprises éditant un site web d’informations générales ou spécialisées.<br />

*d’un côté des journalistes carte de presse producteurs de contenus rédactionnels, réunis dans une personne<br />

morale qui serait, à la fois : (a)une association économique de journalistes actionnaires ; (b)un employeur de<br />

journalistes non actionnaires, (et de techniciens web non-journalistes) ; et (c) une société d’auteurs répartissant<br />

des droits pécuniaires entre ses membres journalistes.<br />

*de l’autre leurs clients : (a) « éditeurs de presse », éditeurs classiques (papier, radio, télévision) ; (b) éditeurs<br />

internet / numériques de toutes sortes ; (c) éditeurs internet associatifs, syndicaux, etc ; (d) éditeurs internet de<br />

secteurs économiques et /ou d’entreprises s’adressant à leurs publics.<br />

En échange d’une bonne protection sociale, assortie de mécanismes de rentabilisation économique grâce à<br />

son statut fiscal, l’APMS donnerait à ses clients une grande souplesse d’utilisation de la matière rédactionnelle<br />

produite, dans un cadre statutaire et contractuel simple et facile d’emploi.<br />

(*)En effet, du côté des clients, l’avantage serait la souplesse des usages, et la sécurité des droits acquis dans le<br />

cadre du contrat de fournitures. La cession par l’APMS des droits d’exploitation des propriétés intellectuelles<br />

rédactionnelles serait la plus large possible et surtout la plus flexible possible, incluant un droit d’exploitation<br />

multi-supports sans renégociation au cas par cas. Et de même, des possibilités de cessions secondaires, sans<br />

renégociation au cas par cas, avec % de rémunération bien sûr.<br />

La rémunération de cette cession pourrait se faire sur des modes divers, paiement à la pige (feuillet de X signes<br />

ou mots), paiement à l’abonnement quotidien, hebdo, mensuel, forfaitisé. Dans tous les cas, cette rémunération<br />

comprendrait une base pour première exploitation, et une seconde part pour toutes exploitations dérivées ou<br />

secondes, ou revendues, ou d’archives réexploitées. Une des clés de l’avantage fiscal / social serait que pour la<br />

part de base, le flux de recettes serait soumis à cotisations sociales de salariés, alors que la seconde part ne<br />

cotiserait qu’au régime des auteurs et aux taux AGESSA. En effet, l’APMS agirait comme société d’auteurs pour<br />

ses membres journalistes, par ailleurs salariés. Ce partage des régimes devrait être spécialement ajusté, en droit,<br />

par rapport aux principes du droit des cotisations sociales.<br />

<strong>Annexes</strong> aux recommandations des pôles de débat et de proposition 81/93

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