1942, des rafles à la déportation - Mémorial de la Shoah
1942, des rafles à la déportation - Mémorial de la Shoah
1942, des rafles à la déportation - Mémorial de la Shoah
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
C'est <strong>de</strong>vant ce monument, financé par le ministère <strong><strong>de</strong>s</strong> anciens<br />
combattants et inauguré le 17 juillet 1994 par le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
République, que se déroule <strong>la</strong> cérémonie annuelle marquant <strong>la</strong><br />
Journée nationale <strong>à</strong> <strong>la</strong> mémoire <strong><strong>de</strong>s</strong> victimes <strong><strong>de</strong>s</strong> crimes racistes<br />
et antisémites <strong>de</strong> l'État français et d'hommage aux «Justes» <strong>de</strong> France.<br />
Afin <strong>de</strong> tenir compte notamment <strong><strong>de</strong>s</strong> recherches historiques intervenues<br />
<strong>de</strong>puis cette époque, le Premier ministre a annoncé, lors du dîner<br />
du CRIF du 27 janvier 2003, <strong>la</strong> rénovation complète du contenu <strong>de</strong><br />
l'exposition. Le ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense en a assuré <strong>la</strong> mise en œuvre.<br />
Il est, <strong>de</strong>puis, l'un <strong><strong>de</strong>s</strong> pavillons nationaux les plus visités.<br />
Le monument <strong>de</strong> Gurs<br />
Ce monument fut érigé comme lieu symbolique <strong><strong>de</strong>s</strong> camps<br />
d'internement. Il comporte <strong>de</strong>ux parties, symboliquement reliées par<br />
un tronçon <strong>de</strong> voie ferrée : un «monument-signal», situé en bordure<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> RD 936, qui comporte une dalle bétonnée, entourée <strong>de</strong> lignes<br />
<strong>de</strong> fil <strong>de</strong> fer barbelé et cantonnée <strong>de</strong> 4 poteaux d'éc<strong>la</strong>irage, et un<br />
«monument-symbole» qui reproduit l'ossature d'une baraque <strong>de</strong> camp.<br />
L'ensemble, financé majoritairement par le ministère <strong><strong>de</strong>s</strong> anciens<br />
combattants, a été inauguré le 14 octobre 1994.<br />
Le centre européen du résistant déporté (CERD),<br />
site <strong>de</strong> l'ancien camp <strong>de</strong> Natzweiler-Struthof<br />
Le monument érigé <strong>à</strong> proximité <strong>de</strong> <strong>la</strong> maison d'Izieu<br />
La maison accueillit, <strong>de</strong> mai 1943 <strong>à</strong> avril 1944, plus <strong>de</strong> 100 enfants<br />
juifs, ainsi temporairement soustraits aux persécutions antisémites.<br />
44 d'entre eux furent arrêtés et déportés en 1944 sur ordre <strong>de</strong> K<strong>la</strong>us<br />
Barbie. Le ministère <strong><strong>de</strong>s</strong> anciens combattants a financé le monument<br />
situé <strong>à</strong> proximité <strong>de</strong> <strong>la</strong> maison.<br />
Le <strong>Mémorial</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> martyrs <strong>de</strong> <strong>la</strong> Déportation<br />
C'est dans l'île <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cité <strong>à</strong> Paris, <strong>de</strong>rrière le chevet <strong>de</strong> <strong>la</strong> cathédrale<br />
Notre-Dame, que le promeneur découvre le <strong>Mémorial</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> martyrs <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> Déportation. L'édifice, financé au moyen d'une souscription nationale,<br />
fut inauguré le 12 avril 1962 par le général <strong>de</strong> Gaulle, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
République. Il est dédié <strong>à</strong> l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> déportés. Le 29 février 1964,<br />
l'association en fit don <strong>à</strong> l'État.<br />
Le Pavillon français d'Auschwitz<br />
Depuis 1979, <strong>la</strong> France dispose en Pologne, <strong>à</strong> l'instar <strong><strong>de</strong>s</strong> autres pays<br />
européens dont <strong><strong>de</strong>s</strong> ressortissants ont été déportés <strong>à</strong> Auschwitz, d'une<br />
exposition permanente située dans l'enceinte <strong>de</strong> l'ancien camp <strong>de</strong><br />
concentration d'Auschwitz-I.<br />
S'il n'est pas un lieu <strong>de</strong> mémoire dédié <strong>à</strong> <strong>la</strong> <strong>Shoah</strong>, le CERD qui<br />
prend p<strong>la</strong>ce <strong>à</strong> proximité du camp <strong>de</strong> Natzweiler-Struthof évoque ce<br />
génoci<strong>de</strong> car une partie <strong>de</strong> ses prisonniers étaient juifs.<br />
La gestion <strong>de</strong> l'ancien camp a été confiée dès 1949 au ministère <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
anciens combattants et victimes <strong>de</strong> guerre, date <strong>à</strong> <strong>la</strong>quelle s'est<br />
engagé le travail <strong>de</strong> mémoire. Le site est administré <strong>de</strong>puis 1953 par<br />
une structure composée d'anciens internés, résistants et déportés. En<br />
juillet 1960, le général <strong>de</strong> Gaulle inaugura le mémorial «aux martyrs<br />
et héros <strong>de</strong> <strong>la</strong> Déportation».<br />
© J. Robert - SGA/DMPA<br />
_87