78 Portrait d'une ancienne élève - Franco-American School of New ...

Printemps | Spring 2009
38 Les Arts / section spéciale Profs : un flair
artistique hors du commun | The Arts Special
Section: Teachers with Artistic Flair
52 Une Année inoubliable : Eliane Bejjani ‘11
Mémoires d’une année au Liban |
An Unforgettable Year: Eliane Bejjani ‘11
Reports on Her Year Abroad in Lebanon
60 Pax Arctica : voyage au bout de la Terre |
Start from the Top: Pax Arctica Adventure
78 Portrait d’une ancienne élève:
Détournement de mode à Nolita | Alumna
Profile: Bling in Nolita, Fanny Quéhé ’06

Rubriques | Departments
5 Lettre de la Rédaction | Letter from the Editor — Jane von Trapp
6 Le courrier des lecteurs | Letters to the Editor
7 Lettre du Chef d’établissement et du Président du Conseil d’Administration |
Letter from the Head of School & Chair of the Board — Bob Leonhardt & Frank Brochin
9 Du côté des membres du Conseil d’Administration | Board of Trustees News
21 FASNYPATter
Les activités de l’Association des parents d’élèves de la FASNY |
FASNY Parent and Teacher Association Events
28 FASNYFlash
Les manifestations de l’école — automne et hiver | School Events — Autumn & Winter
42 Les Arts | The Arts
58 Le travail bénévole | Community Service
66 Shark Bites
Les Sports | Athletics
74 Des Nouvelles du don | Giving News
76 Du côté des membres du personnel | Staff & Faculty Notes
81 fas-book
La Gazette des anciens élèves de la FASNY | Class Notes
86 Portraits de donateurs | Portraits in Giving — Guy Wildenstein
et la Société Américaine de la Légion d’Honneur | and The American Society of the French Legion of Honor
Cou verture arrière | Back Cover
FASNY Flashback
Flaam Hardy ‘09 longeant les rives de l’océan Arctique. Voir l’article
complet en page 60. | Flaam Hardy ‘09 walks along the shores of the
Arctic. Read more about her adventure with Pax Arctica on page 60.

Articles | Features
Printemps | Spring 2009
16 Profile d’un administratif : Mirna Gonzalez, responsable de la banque de données |
Administration Profile — Mirna Gonzalez, Registrar
18 La parade d’Halloween | Halloween Parade
26 SHARKWEEK — Spirit Week/Homecoming 2008
36 Les Classes préparatoires ou l’excellence académique |
Climbing to the Top — Classes préparatoires — Alain Nowak
38 Les Arts / section spéciale Profs : un flair artistique hors du commun |
The Arts Special Section: Teachers with Artistic Flair
52 Une Année inoubliable : Eliane Bejjani ‘11 Mémoires d’une année au Liban |
An Unforgettable Year: Eliane Bejjani ‘11 Reports on Her Year Abroad in Lebanon
Le geste écolo | Going Green :
60 Pax Arctica : voyage au bout de la Terre | Start from the Top: Pax Arctica Adventure
64 Bleu, blanc…vert ? — L’écologie à la FASNY | Blue, White… and Green?
— A French-American Approach to Environmental Awareness
78 Portrait d’une ancienne élève: Détournement de mode à Nolita |
Alumna Profile: Bling in Nolita, Fanny Quéhé ‘06
16 26 66
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Evoluer ensemble | Growing Together
FASNYPages est publié deux fois l’an, à l’automne et au printemps, par les
Bureaux du Développement et de la Communication de l'Ecole Franco-
Américaine de New York. Il a pour mission de : transcrire l’esprit et la culture de
l’école contenus dans son histoire ; rapporter les nouvelles de la communauté
de l’école à l’attention des parents, des anciens élèves et de leurs parents, et
des amis de l’école ; viser un style rédactionnel de grande qualité. Envoyeznous
vos commentaires. Les courriers doivent être adressés à Julie Grady,
French-American School of New York, 525 Fenimore Road, Mamaroneck,
New York 10543. Tel : (914) 250.0407. E-mail : jgrady@fasny.org.
FASNYPages is published semiannually in the autumn and spring by the
Office of Institutional Advancement of the French-American School of New
York. Its mission is to portray the essence and culture embedded in the
School’s history, to report the news of the School community for an audience
of parents, alumni, alumni parents, and friends of the School, and to aspire
to the highest literary standards. We welcome your comments. Please
send letters to: Julie Grady, French-American School of New York,
525 Fenimore Road, Mamaroneck, New York 10543, call 914.250.0407,
or email jgrady@fasny.org.
Rédactrice en chef | Editor
S. Jane von Trapp sjvontrapp@fasny.org
Adjointe de rédaction | Associate Editor
Julie Grady jgrady@fasny.org
Rédactrice de la Gazette des anciens élèves de la FASNY | Class Notes Editor
Eliza Huleatt ehuleatt@fasny.org
Auteurs de contribution | Contributing Writers
Frank Brochin, Lauren Bedell, Eliane Bejjani ’11, Catherine de Clerck, Patrick
Croze, David Dick, David Ellinghaus, Julie Faure, Blandine Fillion, Julie Grady,
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Correcteurs d’imprimerie | Proof-readers
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Traductrice | Translator
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Gazette des anciens élèves de la FASNY | Class Notes
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FASNYPages est financé par le Bureau de la Communication et la vente
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La mission de la FASNY | FASNY Mission
Offrir une éducation bilingue et biculturelle, en français et en anglais, à une
population internationale et encourager l’excellence, le développement personnel
et le respect des diversités culturelles.
To provide a bilingual and bicultural education, in French and in English, to an
international student population and to promote academic excellence, personal
development, and appreciation for diverse cultures.
La FASNY désigne désormais les élèves par leur nom, suivi de l’année de leur
promotion, qui correspond à l’année où ils quitteront le lycée. Nous reportons
ci-dessous la liste des promotions pour 2008-2009.
FASNY now refers to its students by their name followed by their class year, which
is the projected year of Upper School graduation. Please find below a list of the
class years for the 2008-2009 school year.
N = 2023
PK = 2022
K = 2021
1 = 2020
2 = 2019
En couverture | On the Cover
3 = 2018
4 = 2017
5 = 2016
6 = 2015
7 = 2014
8 = 2013
9 = 2012
10 = 2011
11 = 2010
12 = 2009
Isabelle Restrepo ’20 se laisse aller aux joies
de l’expressionnisme abstrait à la manière de
Jackson Pollock, sous la direction de Misha
Silverman, professeur d’Arts plastiques en
classe de CP. Voir les articles complets en pages
49 et 41 | Isabelle Restrepo ’20 experiences
the joy of self-expression as influenced by
abstract artist Jackson Pollock in Misha
Silverman’s first grade art class. Read more
about the project on page 49 and about Misha
Silverman on page 41.
4

Passages
Lettre de la Rédaction | Letter from the Editor
“ A man that does not put his heart into those things
that matter to him is a man with no heart.”
Proverbe allemand proposé par Marcelo Delmar, Co-président du Fonds Annuel. |
German proverb submitted by Marcelo Delmar, Annual Fund Co-Chair
Dans un contexte économique mondial empreint d’incertitude, il est bon de savoir
qu’il existe, à la FASNY, des gens sur lesquels on peut inlassablement compter. Nos
volontaires ne demandent rien en retour : ils sont dévoués, infatigables et toujours
généreusement disposés à offrir un peu de leur temps et de leurs talents. Ils sont
parents, parents d’anciens élèves, anciens élèves, professeurs ou encore membres
du personnel. Notre article intitulé Pourquoi êtes-vous volontaires ? (voir page 74)
souligne les raisons pour lesquelles certains dédient tant de temps et d’énergie au
développement de notre établissement : organisation du Gala (rendez-vous le 8
mai !), phonathon et autres actions bénévoles. Et bien qu’ils n’attendent aucune
reconnaissance, nous leur adressons aujourd’hui un grand MERCI pour leur travail
sans relâche.
Le cursus scolaire de la FASNY comprend un programme artistique complet et
diversifié. Vous serez enchantés de découvrir celui du campus de Scarsdale, à
l’honneur dans cette édition, berceau de tous nos jeunes artistes en herbe. Le cours
d’expression corporelle de M lle Dupin de Saint-Cyr (voir en page 66) est également,
pour les petits, une forme d’art et leur enseigne les rudiments du travail de groupe.
En page 38, vous découvrirez les portraits d’enseignants d’Arts plastiques, qui
initient nos élèves aux différentes techniques d’expression via la peinture, la toile et
l’argile. Mais l’art peut s’exercer sous bien des formes. Dans cet article consacré à
Fanny Quéhé ’06, ancienne élève de la FASNY, nous vous présenterons une forme
plus commerciale d’expression artistique et vous raconterons comment cette jeune
entrepreneuse est parvenue à jongler entre sa vie de commerçante à Nolita et ses
études universitaires (voir article en page 78).
Dans cette édition, nous avons apporté des modifications significatives qui
offrent au lecteur un format plus européen et constituent, par ailleurs, une économie
substantielle en terme de coût de revient. Nous avons pour cela changé la reliure, la
fonte, le grammage et la taille afin de nous rapprocher des modèles de magazines
français. N’hésitez pas à nous adresser vos commentaires !
Enfin, tous nos encouragements aux futurs lauréats. Ils nous quitteront bientôt
pour de nouveaux horizons, laissant pour toujours leur empreinte de pionniers à la
FASNY. Le prochain numéro de FASNYPages sera consacré à leur réussite …et à leur
futur nouveau statut d’anciens élèves.
In a worldwide environment fraught with uncertainty,
it is gratifying to know that there is a group of people we can always count on at
FASNY. Our volunteers ask for nothing in return and are dedicated, tireless,
passionate parents, alumni, alumni parents, teachers, and staff, who offer their
time and talent—from the goodness of their hearts—over and over again. Why
Do You Volunteer? (page 74) underscores the reasons why some are inspired to
spend countless hours dedicated to the enhancement of our School, producing
the Gala (see you on May 8!), making phone calls for the Annual Fund, and
volunteering in many other ways. And, although they want no recognition, we say
a hearty THANK YOU to these special people for all their hard work.
The curriculum at FASNY includes a robust art program, and we’re sure you’ll
be delighted by the peek at our Scarsdale campus, highlighted on the cover, where
a budding artist takes the spotlight. Other little ones dance through Ms. Dupin de
Saint-Cyr’s Body Movement class (page 66), which introduces them to this artform
and the basics of ensemble work. You’ll enjoy a more personal view, on page 38, of
our talented art faculty, who guide our students with paint, canvas, and clay. As
well, a strong art program steered many of our former students, including an
industrious alumna, Fanny Quéhé ’06, who sells exotic jewelry from a tiny storefront
in NYC’s Nolita neighborhood, while still maintaining a college career (page 78).
We’ve made some significant changes to this magazine, which will save a lot
of money, and at the same time, offer the reader a more European experience. After
reviewing some French publications, we changed our binding, our font, our paper
weight, and our size. Please let us know what you think!
Cheers to our first graduating class as their FASNY moments draw to a close
and they leave their imprint on this passage through life. Next issue will be dedicated
to their huge achievement and their first steps as alumni.
All the best,
S. Jane von Trapp
Printemps | Spring www.FASNY.org
5

Letters to the Editor
Evoluer ensemble | Growing Together
Lettre à la rédaction
Ce qui m’impressionne le plus à la FASNY est que,
pour la plupart, nous n’avons pas changé au fil des
années. Nous avons parcouru les quatre coins du
globe : Afrique, Asie, Europe, Amérique latine,
Amérique du Nord, et pourtant notre passage à la
FASNY nous ramène à une seule et même culture :
celle de la tolérance. Aujourd’hui encore, mes
meilleurs amis demeurent mes anciens camarades
de la FASNY. Je me l’explique du fait de la vision
commune que nous avons du monde, une même
ouverture d’esprit aux idées nouvelles et à la
diversité des expériences, un même besoin
manifeste de tolérance. Les années passent mais ce
trait de caractère caractérise comme une évidence les anciens élèves de la FASNY.
Une identité unique qui, dans le contexte actuel, mérite d’être cultivée plus que
jamais. Dans un monde marqué par la terreur, et que les médias peignent en noir
et blanc, les élèves de la FASNY peuvent apporter leur touche de couleur. Notre
enfance à la FASNY est notre lien, notre vision, notre espoir. Merci à vous, qui nous
aidez à rester en contacts avec nos anciens camarades !
—Philippe Guiol ’00
Lettre à la rédaction
Lorsque Louisa Eaton nous a quittés en mai dernier, j’avais promis d’entreprendre
une action pour honorer sa mémoire. Plusieurs personnes ont effectué des
donations sans attribution précise. Après une intense réflexion, la décision a été
prise d’orienter ces dons vers l’aide financière et de permettre ainsi aux élèves d’en
bénéficier pour les années à venir.
Lorsque Louisa effectuait un don, elle s’assurait toujours qu’il soit assigné à
l’Aide Financière. Elle s’inquiétait toujours que la croissance de l’Ecole ne réduise le
nombre d’élèves pouvant prétendre à la bourse scolaire. Ce n’est évidement pas le
cas mais, en l’honorant de la sorte, nous garantirons aux futurs élèves de la FASNY
qui en auront besoin, un ticket d’entrée dans notre établissement. L’enveloppe du
Fonds Annuel et le formulaire en ligne (www.fasny.org/giving) comportent tous
deux un espace réservé à la nature du don. Choisir l’Aide Financière, c’est faire un
geste en sa mémoire, et je ne peux que vous encourager à choisir cette option.
Merci à tous ceux qui ont effectué un don au printemps dernier.
A la mémoire de Louisa, amie fidèle et enseignante dévouée.
Cordialement,
—Nancy Osborne, enseignante en CE2
To the editor:
What impresses me the most about FASNY is that
most of us have not changed over the years. We have
all moved around the world, with origins and
destinations in Africa, Asia, Europe, Latin America,
North America, and yet, going through FASNY has
left us with a unique culture. This is one of tolerance.
To date, my closest friends are FASNY alumni, mainly
because we share the same vision of the world, the
same tolerance, and the same openness to new ideas
and experiences. As the years go by, the more obvious
it is that this is the single unifying trait for FASNY
alumni, a culture to treasure far more today than ever.
In these divisive days of war on terror, when the news
paints the world in black and white, FASNY students can add their own gray and
colorful brush strokes. Our childhood at FASNY is our bond, our vision, our hope.
Thank you for your help in keeping the FASNY alumni together!
— Philippe Guiol ’00
To the editor:
When Louisa Eaton passed away last May, I
promised that there would be something
done in her memory. Several people made
donations without knowing where their
money would go. After much research into an
appropriate memorial for Louisa, the decision
has been made to direct the gifts in her
memory to financial aid, which will benefit
students for years to come.
Any financial donation Louisa made to the School, she designated for
scholarship and worried that as the School grew, the number of students receiving
scholarships might decrease. This, of course, is not the case, but by honoring her in
this way, we can help ensure that future FASNY students who need financial aid will
receive it. On the Annual Fund return envelope and online in the giving form (www.
fasny.org/giving), there is a space to indicate where one’s donation goes. Please
consider donating to financial aid in memory of Louisa Eaton.
To those of you who donated last spring, thank you. Your gifts are the building
blocks of this memorial to Louisa, a dedicated teacher and friend.
Sincerely,
—Nancy Osborne, Grade 3 teacher
6

Lettre du Chef d’établissement et du
Président du Conseil d’Administration
Letter from the Head of School
& Chair of the Board
En raison de l’augmentation constante des frais de
scolarité des Ecoles Privées, le Conseil d’Administration
de la FASNY a décidé, il y deux ans, de revoir sa politique
d’aide financière, afin de proposer aux familles qui en
ont besoin un programme d’aide financière équitable,
complet et juste. Dans le climat économique difficile que
nous connaissons aujourd’hui, l’objectif du C.A. de
préserver notre communauté donne à ce programme
toute sa signification.
A la FASNY, l’aide financière ou la réduction des frais de scolarité est attribuée
sur critères économiques.
Afin que toutes les demandes soient examinées de façon équitable, la FASNY
a recours, depuis 2006-2007, à la SSS (School and Student Service for Financial Aid),
un service reconnu à l’échelle nationale et dirigé par l’Association Nationale des
Ecoles Privées (NAIS). Plus de 2 300 écoles privées font appel à cet organisme pour
déterminer si une famille a les moyens de s’acquitter des frais de scolarité. Cela
permet de garantir une impartialité et une objectivité sans faille dans le traitement
des dossiers. Vous trouverez des informations complémentaires sur le site Internet
du SSS : http://SSS.ets.org.
Les différentes sources de financement :
• Une large part provient du budget général de l’Ecole. En 2008-2009, le
Conseil d’Administration a alloué près de 510 000 $ à cet usage. Pour
répondre à la demande croissante des demandeurs de bourses, le Conseil a
voté cette année un budget de 589 000 $ pour l’année scolaire 2009-2010,
soit une augmentation de 15,5% par rapport à cette année. Le Comité des
Bourses est composé du Chef d’établissement, du Proviseur-adjoint, du
Directeur financier, de la Directrice des Ecoles maternelle et primaire, du
Directeur des Etudes françaises et du Directeur des Admissions. Ce Comité
attribue les bourses en fonction des besoins manifestés et rapportés par la
Given the ever-increasing cost of independent school
education, the FASNY Board of Trustees decided two
years ago to review its financial aid policies in order to
implement a comprehensive, detailed, and equitable
program of assistance to families in need. In the context
of today’s challenging economic climate, the Board’s
stated goal of preserving our community makes this
program more vital than ever. We offer the following
remarks to provide the broader FASNY community with
relevant information about the current state of financial
aid at the School.
At FASNY, financial aid, or discounted tuition, is calculated on the basis of a
family’s demonstrated need.
To create an equitable evaluation process, in 2006-07, FASNY joined the
nationally recognized School and Student Service for Financial Aid (SSS), a subsidiary
of the National Association for Independent Schools (NAIS). More than 2,300 U.S.
independent schools use SSS to help determine a family’s ability to pay tuition and
expenses. The service and process help ensure uniformity and objectivity in the
evaluation of financial aid applications. To learn more about SSS, anyone interested
may visit its web site: http://SSS.ets.org.
Funding for financial aid comes from four sources:
• A large percentage of financial aid comes from the School’s general budget.
For 2008-09, the Board of Trustees allocated $510,000 for this purpose.
Anticipating higher demand, the Board voted $589,000 for 2009-10, an
increase of 15.5 percent. After the SSS applications have been processed, the
FASNY Financial Aid Committee meets to evaluate all requests, using the SSS
results as a guideline. The membership of this committee includes the head
of school, the associate head of school/head of Upper School, the director of
Finance, the head of Pre- and Lower Schools, the director of French Studies,
Printemps | Spring www.FASNY.org
7

SSS. A sa discrétion, le Comité peut également attribuer les aides sur la base
d’autres critères, pouvant intégrer, sans pour autant s’y limiter, la réussite
scolaire, la participation à des activités extrascolaires ou une attitude
citoyenne.
• Le gouvernement français, par l’intermédiaire de l’AEFE (Agence pour
l’enseignement français à l’étranger), constitue une autre source de
financement. Seuls les citoyens français sont éligibles à ce programme. Les
dossiers de demande sont habituellement soumis au Consulat de France au
mois de février. Dans le cadre de ce dispositif, l’ensemble des familles de la
FASNY a reçu près de 740 000 $ pour l’année 2008-2009.
• La générosité de la communauté est une troisième source de fonds. Chaque
année, lors du Gala Annuel, des dons sont effectués en faveur du Fonds de
bourses Olivia Tucker. L’an passé, près de 21 550 $ ont ainsi été récoltés. Lors
de notre campagne annuelle de levées de fonds, bon nombre de familles
choisissent également d’orienter leurs dons vers l’aide financière, ce qui
nous a permis de lever une somme complémentaire de 29 860 $. Le Fonds
de Bourses Olivia Tucker ne pourra cependant être débloqué qu’après avoir
atteint la somme de 250 000 $.
• Enfin, la Société Américaine de la Légion d’honneur a généreusement
alloué 20 000 $ à cette cause, un don qui a été renouvelé plusieurs années
de suite.
and the director of Admissions. The primary criterion for granting aid is
demonstrated financial need. However, the committee may also make
awards on the basis of other criteria, which include but are not limited to,
academic achievement, participation in extracurricular activities and school
life, and good citizenship.
• Scholarships awarded by the French government through AEFE (Agence pour
l’Enseignement Français à l’Etranger). Only French citizens may apply for
these scholarships. Requisite documents and forms are usually submitted
to the French Consulate no later than February of each year. In 2008-09,
FASNY families received more than $740,000 through this program.
• Generous donations from the FASNY community. At every annual Gala,
money is raised for the Olivia Tucker Endowed Scholarship Fund. During
our regular Annual Giving, some families stipulate that their donation be
directed to the Tucker Fund or otherwise allocated to financial aid. Last year
between the Gala and directed donations, $21,550 was earmarked for the
Tucker Fund, and another $29,860 was raised for financial aid through
Annual Giving. According to the Board’s spending policy for endowment,
the School will be able to make scholarship awards from the Tucker Fund as
soon as the Fund reaches a value of $250,000.
• Regular annual donations from the American Society of the French Legion of
Honor, which last year, once again, committed $20,000 to financial aid.
Evoluer ensemble | Growing Together
Les différentes sources de financement listées ci-dessus ont permis à nos
élèves de bénéficier d’une enveloppe globale d’aide financière, sur critères sociaux,
de 1 250 000 $ pour l’année scolaire 2008-2009. Cette année, 92 élèves ont bénéficié
de cette aide, une somme qui représente 7% de notre budget. Selon les
recommandations de L’Association Nationale des Ecoles Privées, une école doit
consacrer environ 12% de son budget à l’aide financière et, sur ce point, la FASNY
reste légèrement en dessous du minima préconisé. Il est cependant important de
garder les éléments suivants à l’esprit.
La FASNY est plus dépendante des frais de scolarité que la plupart des autres
écoles privées. En effet, ils représentent environ 91% de nos revenus. Beaucoup
d’écoles privées ont la chance de disposer de levées de fonds annuelles nettement
plus importantes, ainsi que de dotations en capital générant des intérêts
considérables et d’autres sources de revenus dont notre école ne bénéficie pas.
Comme nous l’avons précédemment mentionné, un solide programme d’aide
financière constitue pour nous une nécessité stratégique, et nous entendons bien
pouvoir étendre ce programme de manière à pouvoir rivaliser avec les autres écoles
privées de la région. Une ambition qui pourrait s’avérer un véritable défi, compte
tenu de la situation économique mais nous ne devons nous laisser distraire par ce
marasme passager. En dépit des difficultés présentes, l’école dégagera de son
budget 2009-2010 la somme de 589 000 $ en faveur de l’aide financière.
La réduction des frais de scolarité permet de garder chez nous certains élèves
de familles modestes qui, sinon, auraient dû quitter l’école. Le Conseil cherche en
permanence à trouver la bonne mesure entre une politique financière solide et une
diversité socio-économique.
These four sources have enabled FASNY students in need to receive a total of
$1,250,000 in Financial Aid for the 2008-09 school year. This sum, currently shared
among 92 students, represents about seven percent of our budget. The National
Association of Independent Schools recommends that a school establish 12 percent
of its annual budget as a benchmark for financial aid. FASNY therefore falls slightly
below this criterion.
This is true primarily because the School does not yet have an endowed
scholarship fund large enough to close the gap. Roughly 91 percent of our revenues
come from tuition. Many other independent schools have significantly larger Annual
Giving yields than ours, as well as endowments and other sources of income that
FASNY has not yet developed. As we mentioned above, we view a healthy financial
aid program as a strategic necessity, and we will continue to work to expand ours
until it meets industry standards. This will not be easy, given the current state of the
economy, but we must not allow a momentary downturn to discourage us or
distract us from our long-range strategic purpose. In the meanwhile, the 2009-10
budget will allocate up to $589,000 to financial aid.
The School is committed to the principle of helping retain good students who
might otherwise leave if financial aid in the form of discounted tuition were not
available. In its role of fiduciary responsibility, the Board of Trustees constantly strives
to strike the proper balance between sound financial policy and economic diversity.
Bob Leonhardt
Frank Brochin
8

Du côté des membres du Conseil d’Administration | Board of Trustees News
Simon Noble (à droite), membre du C.A. écoute attentivement les inquiétudes des
parents lors de la première réunion Meet the Board. | Trustee Simon Noble (right)
listens as parents voice their concerns at the first Meet the Board of the year.
Meet the Board :
les grands esprits se rencontrent !
La FASNY organise chaque année des rencontres dans le but de promouvoir le
dialogue entre la communauté de la FASNY et le Conseil d’Administration. Les
réunions « Meet the Board », incontournables, permettent aux parents d’adresser
directement leurs questions aux membres du C.A. qui, soucieux de transparence,
s’efforce en retour d’apporter des réponses claires et précises. Plus d’une vingtaine
de parents ont assisté, le 2 décembre dernier, à la première réunion de l’année
dans la bibliothèque du campus de Mamaroneck. Les inquiétudes ont
principalement porté sur la stabilité financière de l’école en ces temps de crise, le
contrôle des dépenses et l’augmentation des frais de scolarité. La dernière réunion
en date a eu lieu le 19 mars. Une troisième réunion est prévue en avril. Un
complément d’information sera prochainement publié dans le FASTimes. ■
Meeting of the Minds — Meet the Board
Each year, FASNY holds meetings during which current parents can interact with
Trustees. These Meet the Board sessions do not disappoint; parents who are in
attendance query board members and receive candid answers to their questions.
At the first meeting this year, on December 2, twenty parents were in attendance
at the Mamaroneck library. Concerns about the financial status of the School in
light of current economic times, controlling costs, and tuition increase concerns
were primary agenda items. The second Meet the Board was held on March 19.
A third one is planned for April. Keep reading FASTimes for more information. ■
Présentation du Conseil
d’Administration | Meet FASNY’s
Board of Trustees!
Président, Frank Brochin
Comités de Direction et des Finances |
Governance and Finance Committees
Vice-présidente, Blandine Fillion
Comité des Infrastructures |
Facilities Committee
Trésorier, Mischa Zabotin
Président du Comité des Finances et
membre du Comité de Direction | Finance
Committee Chair, Governance Committee
Secrétaire, Catherine de Clerck
Comité de Développement et
chargée de la Communication |
Board Communications and
Development Committee
Lauren Bedell
Comité des Infrastructures et Comité
des Finances | Facilities and Finance
Committees
David Dick
Président du Comité des Infrastructures
et membre du Comité chargé du
Personnel | Facilities Committee Chair,
Personnel Committee
Ronnie Hawkins
Comités de Développement et des
Finances | Development and Finance
Committees
Jérôme le Jamtel
Comités de Développement et de
Direction | Development and
Governance Committees
Richard Marotta
Président du Comité chargé du
Personnel | Personnel Committee Chair
William McDavid
Comité de Direction | Governance
Committee
Simon Noble
Président du Comité de
Développement et membre du Comité
des Finances | Development Committee
Chair, Finance Committee
Printemps | Spring www.FASNY.org
9

Du côté des membres du Conseil d’Administration | Board of Trustees News
L’union fait la force : le Dîner Annuel et
l’Assemblée Générale
Le 22 janvier dernier, plus de 200 parents et membres du personnel administratif
et enseignant ont prêté une oreille attentive au discours de Frank Brochin, Président
du Conseil d’Administration, sur la situation de l’Ecole. Il s’agissait du second Dîner
Annuel et de la 5 ème Assemblée Générale de l’histoire de l’Ecole. Le gymnase et la
cafétéria de Mamaroneck avaient subi, pour l’occasion, une transformation de
circonstance. Dans une ambiance conviviale, tous les participants purent
directement communiquer avec les membres du Conseil d’Administration.
« Nous sommes extrêmement chanceux, pour une école aussi jeune, d’avoir un
Conseil d’Administration aussi performant », a précisé notre Chef d’établissement, Bob
Leonhardt. Le Conseil d’Administration travaille activement sur différents fronts : les
infrastructures, les finances et la planification stratégique. « Quel doit être notre
d’objectif d’ici 10 ans ? » a demandé M. Brochin. « Le nombre d’élèves a considérablement
augmenté », a-t-il ajouté devant un public captivé par son approche détaillée
de la situation financière de l’Ecole. Avec une telle croissance, l’expansion est
inévitable et l’acquisition d’un quatrième bâtiment à New Rochelle peut se révéler
une option viable dans les prochaines années, a précisé M. Brochin.
Le Dîner Annuel est devenu une tradition incontournable pour la FASNY. Il
s’agit d’une occasion unique, pour tous les membres de notre communauté en plein
essor, de faire plus ample connaissance. ■
FASNY, Better Together:
Annual Dinner and General Assembly
On January 22, more than 200 parents, faculty, and staff heard Board Chair Frank
Brochin present the State of the School at FASNY’s second Annual Dinner and fifth
General Assembly. The Mamaroneck gym and cafeteria were transformed for the
event, and it was a night filled with community spirit, as all attendees were
encouraged to interact with the Board of Trustees.
“We’re very, very fortunate for a school this young to have a Board that’s done
so well,” said Head of School Bob Leonhardt. The Board is currently tackling schoolwide
issues, such as facilities, finances, and strategic planning. “Where do we want
to be in the next 10 years?” questioned Mr. Brochin during his presentation. “There
has been a nice evolution of the student population,” he explained with a clear,
detailed presentation of the School’s finances to an attentive audience. With such
growth, Mr. Brochin said, expansion is inevitable, and leasing a fourth campus in
New Rochelle could be a viable solution to our infrastructure challenges over the
coming years.
The Annual Dinner is becoming a FASNY tradition because of the sense of
community it builds for a large school population spread out over several
campuses. ■
Evoluer ensemble | Growing Together
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Du côté des membres du Conseil d’Administration | Board of Trustees News
Bulletin d’information du Comité des Infrastructures |
An Update from the Facilities Committee
David L. Dick (Président | Chair), Lauren Bedell, Julie Faure, Blandine Fillion
L’augmentation du nombre d’élèves et les besoins en matière
d’infrastructure — Comme nous l’avons signalé précédemment, le Conseil
Académique de l’Ecole, en étroite collaboration avec le Conseil d’Administration de la
FASNY, vise un effectif total de près de 1 000 élèves (830 sont actuellement inscrits)
d’ici les cinq prochaines années. Cet objectif nous permettra de conserver des classes à
effectifs réduits, de répondre aux besoins des élèves et d’assurer une solidité financière
durable à notre établissement. Nos infrastructures actuelles ne nous permettant pas
d’accueillir un tel effectif, il nous faut prévoir d’augmenter notre capacité d’accueil.
Aujourd’hui, la superficie totale de nos trois campus, y compris les bureaux
administratifs de Fenimore Road, est de 9 290 M2. Notre Plan de Restructuration
indique que, idéalement, nous avons besoin du double de cet espace.
La prospection immobilière — Nous recherchons activement des
solutions pour répondre à ce besoin, tout en gardant à l’esprit plusieurs critères :
1/ conserver la proximité de notre communauté actuelle ; 2/ maintenir un
programme scolaire d’excellence ; 3/ respecter l’enveloppe budgétaire afin d’éliminer
le risque d’endettement. Nous envisageons plusieurs options : acheter un terrain et
construire un pôle supplémentaire pouvant accueillir un ou plusieurs départements ;
acheter et rénover un local de bureaux ; établir un partenariat avec un autre
établissement et partager ses locaux ; étendre un ou plusieurs de nos campus
actuels ; ou, enfin, louer et rénover un bâtiment scolaire inoccupé. Nous recherchons
également des terrains de sports supplémentaires pour nos programmes sportifs.
Le projet d’un 4 ème campus — Notre objectif à long terme reste l’achat
de nos bâtiments et la consolidation de notre établissement sur un ou deux campus.
Cependant, et compte-tenu de la conjoncture économique, il nous apparaît plus
opportun, pour le moment, de louer et rénover un établissement scolaire inoccupé.
Nous avons localisé une école à New Rochelle et, avec l’accord de l’Archevêché de
New York, propriétaire de nos trois campus actuels, nous avons pu inspecter les
locaux en vue d’une négociation. Il est probable que le collège ou le lycée viennent
occuper ce nouveau bâtiment. Nous sommes enthousiasmés par ce nouveau projet
et par la proximité du bâtiment. Cela nous permettrait de désengorger nos locaux
actuels et d’offrir aux élèves tout l’espace dont ils ont besoin.
Grâce à l’implication des différents représentants des parents et des
professeurs, nous nous sommes préalablement assurés que cette option serait la
plus bénéfique pour la FASNY. Nous comprenons que l’addition d’un quatrième
campus puisse présenter quelques inconvénients pour certaines familles et certains
membres du personnel enseignant, mais nous nous engageons à travailler
activement sur ce point.
Les autres projets — En admettant que le projet de New Rochelle soit
retenu, nous envisageons de rénover les campus de Larchmont et Mamaroneck afin
d’optimiser l’espace.
Enrollment Plan and Future Space Needs — As previously reported, the
Academic Cabinet of the School, working in close consultation with the FASNY
Board of Trustees, plans for the School to reach a capped enrollment of
approximately 1,000 students (we currently have about 830 students) within the
next five years. This 1,000-student figure will enable us to maintain the School’s
commitment to small class size, to meet individual student needs, and to ensure
FASNY’s sustainability and financial health. To accommodate this growth, we
need to add significantly more space. We now have just over 100,000 square feet
of building space, including Mamaroneck, Larchmont, and Scarsdale campuses, as
well as the Fenimore Road administrative offices. Our Master Facilities Plan
indicates that ideally we should have almost twice that amount of space to
properly house our future School.
Seeking Additional Facilities — We have actively sought and continue
to seek additional space for FASNY, remaining mindful of (i) the need for the School
to be located in reasonable proximity to the existing FASNY community; (ii) the
imperative of maintaining the high quality of our program; and (iii) the need not to
impose an undue financial burden on our families or the School now or in the future.
Opportunities we have considered include buying land and constructing buildings to
house one or more divisions of the School; buying and renovating a school building;
buying and renovating an office building; partnering with another educational
institution to share its facilities; expanding one or more of our existing campuses; and
leasing and renovating a vacant school building. We have obtained and continue to
seek additional remote playing fields to accommodate our sports programs.
The Fourth Campus Project — FASNY’s long-term goal continues to
be gaining ownership of our facilities and to consolidate the School on one or two
campuses. However, we have determined that, in light of the criteria stated above
and the current economic environment, the School’s best near-term option is to
lease and renovate a school building. We have identified a vacant school building in
New Rochelle that the Archdiocese of New York, the landlord of our other three
campuses, has allowed us to inspect with an eye toward negotiating a potential
lease. We would expect to move the Middle School or High School to this new
campus, and we are excited about this opportunity to obtain significantly more,
good-quality space near our existing campuses. With involvement by parent and
faculty representatives, we have begun our “due diligence” to ensure that this is the
right fit for FASNY. We understand that expansion to an additional campus may
present some challenges to some of our families and faculty, and we will work hard
to address them.
Other Projects — Assuming we move forward with the New Rochelle
project, we would also renovate the Larchmont and Mamaroneck campuses to
optimize the use of this space by the Lower School and the Middle or High
Schools, respectively.
Printemps | Spring www.FASNY.org
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Du côté des membres du Conseil d’Administration | Board of Trustees News
La retraite du C.A. extra-muros
Comme c’est désormais la tradition, le Conseil d’Administration de la FASNY se
retrouve une fois par mois de septembre à janvier puis, deux fois par mois jusqu’à la
fin de l’année scolaire, pour discuter des projets de la FASNY. Ces dernières années, les
membres du C.A. ont également décidé d’organiser au moins un groupe de travail en
dehors des murs de l’école afin de consacrer une journée entière de réflexion intense,
loin de leurs obligations familiales et professionnelles, aux besoins que rencontre
aujourd’hui notre établissement.
La dernière réunion en date s’est donc déroulée le 13 décembre 2008 et a duré
presque toute la journée. Les membres du Conseil d’Administration ont été rejoints
par le Chef d’établissement, Bob Leonhardt, le Directeur financier, Patrick Croze, le
Directeur-adjoint de l’Ecole secondaire, Joël Peinado, le Directeur-adjoint de l’Ecole
maternelle et primaire, Christophe Bonnet et par notre architecte, Jim Rogers. Les
principaux sujets abordés ont été les infrastructures et le budget 2009-2010.
La discussion de tels points stratégiques n’est jamais facile, et peut même
devenir très complexe lorsqu’il s’agit d’un établissement comme le nôtre. Le défi du
C.A. est aujourd’hui d’identifier les problèmes actuels et futurs de notre Ecole et de
se fixer des objectifs réalistes. Cette année semble avoir présenté davantage de
difficultés compte tenu du contexte économique actuel, du nombre croissant de
demandes d’inscription et du besoin pressant d’accroître notre capacité d’accueil.
Le Conseil d’Administration s’engage à étudier et à discuter de toutes les
options envisageables pour assurer le succès de notre établissement, tout en
préservant notre mission première ainsi que notre santé financière. ■
On Point, Off-site: BOT Retreat
As it does every year, the FASNY Board of Trustees met on a monthly basis until
January, after which the Board meets on a bimonthly basis until the end of the
school year. In recent years, the Trustees have also begun an annual tradition of at
least one "off-site" meeting. Usually held on a Saturday, the off-site allows
Trustees and relevant members of the Administration to dedicate one full day
away from their work and family obligations, in order to reflect, in depth, about
key issues facing the School.
The most recent off-site meeting was held on December 13, 2008 and lasted
most of the day. The Trustees were joined, for all or part of the meeting, by Head
of School Bob Leonhardt, Finance Director Patrick Croze, Associate Head/Upper
School Head Joël Peinado, Associate Pre- and Lower School Head Christophe
Bonnet, and our architect, Jim Rogers. The key issues discussed were the 2009-2010
budget and facilities.
Discussions on such topics for any organization are never cut and dry, and for a
school such as ours, they become even more intricate. The challenge for the Board is
to address the current and future needs of our School, while setting realistic goals. This
year's discussions were even tougher than in the past, given the state of the economy,
the growth of our enrollment, and the need to provide appropriate facilities to
accommodate this growth.
The Board of Trustees is committed to studying and discussing these issues as
thoroughly as necessary, in order to ensure the continued success of our School,
while upholding our mission and preserving our financial well-being. ■
Evoluer ensemble | Growing Together
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Du côté des membres du Conseil d’Administration | Board of Trustees News
FAQ
Questions / Reponses sur les Finances de la FASNY
FASNY Answers Questions…on Finance
© The New Yorker Collection 1995 Victoria Roberts from cartoonbank.com. All Rights Reserved.
Evoluer ensemble | Growing Together
Comment est préparé le budget de l’école ?
Dès le début de l’année scolaire, l’administration de l’école commence à planifier
l’activité de l’année suivante, estimant les nouveaux besoins en fonction de la
fréquentation attendue. Les résultats de cette recherche sont soumis au Comité
financier du Conseil d’Administration qui se réunit plusieurs fois pendant l’automne
et soumet au Conseil différents scénarios. Après en avoir débattu, le Conseil vote
un nouveau budget, assorti d’augmentations de salaires et de frais de scolarité,
avant la fin de l’année calendaire.
Quels sont les objectifs du Conseil lors de ce processus ?
1. Maintenir et améliorer la qualité et la diversité de l’enseignement
offert. Pour atteindre ce résultat, l’école doit recruter et conserver les
meilleures équipes pédagogiques et administratives. Ces dernières années, FASNY
s’est efforcée d’améliorer la rémunération de ses enseignants, qui reste néanmoins
bien inférieure aux moyennes locales. C’est pourquoi les salaires ont progressé
plus vite que l’inflation.
Nous devons aussi moderniser nos installations et nos équipements. Nous
avons bien conscience que nos infrastructures ne sont pas à la hauteur de celles des
autres écoles privées de la région. Afin de réduire l’écart, nous tâchons régulièrement
de les améliorer : en 2006-2007, nous avons investi la somme totale de 740 000 $ ;
en 2007-2008, nous avons dépensé 645 000 $ ; et, en 2008-09, l’école a déjà investi
près de 410 000 $, dont 70 % sont destinés à l’amélioration des bâtiments et des
installations. Nous avons planifié d’autres investissements pour 2009-2010.
Q: How is the School’s budget prepared ?
A: As soon as the academic year starts, the FASNY academic and business
administrators start reviewing the expected needs for the following year, based on
projected attendance. The findings are submitted to the Finance Committee of the
Board of Trustees, which meets throughout the fall and submits various scenarios
to the full Board. After debate, the Board usually votes a new budget before the
end of December, including tuition and salary increases.
Q: What are the Board’s objectives in this process?
A: 1. Preserve and improve the quality and breadth of the
education that we offer. The School must recruit and keep the best academic
and management teams to achieve this objective. These last few years, FASNY has
made an effort to improve teachers’ salaries, which are still well below local
averages. This is why salary increases have been generally above inflation.
We must also improve our facilities and equipment. We are well aware that
our facilities are not up to par with those of other independent schools in our area.
To narrow this gap, we are making steady improvements: in 2006-07, we made
investments totaling $740,000; in 2007-08, we spent $645,000; and in 2008-09,
the School has already invested close to $410,000 in new assets, 70 percent of
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Du côté des membres du Conseil d’Administration | Board of Trustees News
2. Assurer la pérennité de l’institution. FASNY a été créée en 1980 sans
aucun capital. L’école a besoin de réserves pour assurer sa pérennité. De plus, nous
devons préparer un budget en équilibre tout en nous garantissant contre les
fluctuations possibles de la fréquentation. La population internationale de l’école
est très mobile et la grande majorité des élèves passe moins de cinq ans dans nos
murs. Dès lors, chaque budget annuel doit inclure une provision pour couvrir le
risque d’une baisse soudaine de fréquentation.
3. Minimiser l’augmentation des frais de scolarité et assurer la
diversité de la population. Nos budgets sont établis pour minimiser
l’augmentation des frais de scolarité tout en maintenant notre stabilité financière et
en permettant la réalisation de nos objectifs stratégiques. Ainsi, l’augmentation de
4,76 % en moyenne, pour l’année prochaine 2009-2010, est la plus basse jamais
appliquée. En fait, les trois dernières augmentations annuelles sont les plus basses
jamais appliquées dans l’histoire de l’école. Nous espérons que cette modération
aidera les familles dans les conditions économiques difficiles que nous devons tous
affronter. Enfin, le Conseil d’Administration prend un soin particulier à mettre en
place des aides financières pour les familles dans le besoin et pour préserver la
diversité de sa population. Le Conseil a également demandé que l’administration
de l’école s’efforce de développer les revenus annexes et les levées de fonds.
Q: Que sont les revenus annexes ?
A: Le programme d’activités annexes contribue de manière substantielle à nos
recettes en offrant des camps, des clubs et d’autres activités extrascolaires. Il est
prévu que ces programmes soient développés par l’offre de services à un public
extérieur à l’école.
La Campagne Annuelle de levée de fonds est indispensable à la santé
financière de l’établissement. Bien des activités, bien des achats d’équipements et
bien des améliorations aux bâtiments n’ont été possibles, ces dernières années, que
grâce à la générosité de notre communauté. Toutes les recettes de la Campagne
Annuelle bénéficient directement aux élèves.
Q: Quelles mesures l’école prend-elle pour affronter la crise
actuelle ?
A: L’ensemble de l’école s’est attelé à une revue exhaustive de toutes les dépenses
afin d’éliminer le gaspillage éventuel tout en préservant la qualité du service. Tous
les départements ont reçu instruction de revoir leurs budgets, pour l’année en
cours et pour l’an prochain, et de proposer des réductions, notamment sur les
fournitures, les voyages, la participation aux colloques, les envois et communications,
et de différer autant que possible les achats d’équipements. Nous
prêtons aussi une attention toute particulière à la campagne de réinscription afin
d’être en mesure de réagir rapidement à tout changement brutal.
Q: Comment sont investies les réserves de l’école ?
A: En juillet 2007, le Conseil d’administration a décidé de créer une dotation
investie. Les fonds à investir ont été confiés à la gestion de Sanford Bernstein, LLC.
Le Conseil a adopté une politique budgétaire qui exclut les revenus de placements
du financement des dépenses de fonctionnement. Toutefois, les fonds investis
pourraient être utilisés, par décision spéciale du Conseil, pour l’amélioration des
programmes ou pour garantir des emprunts en vue de rénover les installations.
Dans le climat boursier actuel il n’est pas étonnant que nos fonds investis aient
perdu de la valeur en 2007-2008. Il faut s’attendre également à des performances
négatives pour l’exercice 2008-2009. ■
which are dedicated to improve our buildings and facilities. We are planning further
capital expenditures for the academic year 2009-10.
2. Ensure the survival of the institution. FASNY was created without any
capital. It needs financial reserves to ensure its permanence. Additionally, we need
to provide for a balanced budget, while protecting the School from possible
enrollment fluctuations. The international population of the School is very mobile,
and the great majority of students spend less than five years at the School.
Therefore, each annual budget includes a contingency provision to cover the risk
of an unexpected drop in enrollment.
3. Maintain the School’s affordability and diversity. Financial plans
are developed to include the lowest possible tuition increase, while maintaining
the financial stability of the School and helping us to move forward with our
strategic plan. As an example, next year’s (2009-10) 4.75 percent average tuition
increase is the lowest increase on record. Actually, the last three annual increases
have been the lowest on record at the School. We hope that this moderation will
be of help to our families, especially in this difficult economic environment. The
Board of Trustees takes special care to make financial aid available to families in
need and preserve the School’s diversity. The Board has also instructed the
administration to accelerate the development of non-tuition revenues, such as the
Extension Program and the Annual Fund.
Q: What are FASNY’s non-tuition revenues?
A: The Extension Program contributes substantially to our revenues through the
offering of camps, clubs, and extra-curricular activities and will develop further by
increasing activities offered to the general public outside the School community.
The Annual Fund is essential for the financial health of our institution. Many of
our activities, many of the equipment purchases, and many of the facilities
improvements that we have introduced in recent years were made possible by the
generosity of our community. All Annual Fund proceeds directly benefit the students.
Q: What measures is the School taking to minimize the effects
of this economic climate?
A: The entire school community has initiated a drastic review of its spending with
the objective to cut any unnecessary expenses while preserving the quality of its
services. All departments have been asked to review their current year and next
year’s budgets and to make proposals for reduction on such items as supplies,
travel, conference fees, mailings, and communications, and to curb unnecessary
equipment requests. We are also paying close attention to the re-enrollment
operations, so as to be able to react quickly to possible changes.
Q: How are the financial reserves of the School invested?
A: In July 2007, the Board decided to create a Board-Designated Endowment
Fund. All endowed funds were transferred for investment and management to
Sanford Bernstein, LLC. The present Board Spending Policy doesn’t provide for
investment income to be used for current operations. However, it may, at the
Board’s decision, be used to enhance academic programs or to guarantee
borrowing for the purchase or renovation of facilities.
Not surprisingly, given the recent performance of the financial markets, the
value of FASNY’s investment accounts declined in 2007-08. We also expect negative
performance over the full 2008-09 fiscal year. ■
Printemps | Spring www.FASNY.org
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Profile d’un administratif :
Mirna Gonzalez,
responsable de la banque de données
Evoluer ensemble | Growing Together
Notre Ecole a indéniablement grandi. Lorsqu’elle a ouvert ses portes en 1980, elle
ne comptait que 17 élèves de Petite Section. Aujourd’hui, ce sont plus de 800
élèves de la Petite Section à la Terminale. Une croissance de cette envergure a
naturellement laissé place à la création de nouveaux postes. Ce fut le cas pour
notre nouvelle responsable de la banque de données, ou Registrar, Mirna Gonzalez.
La plupart des établissements privés comptent, parmi leur personnel, une
personne chargée de la gestion de la base de données, des dossiers scolaires, de la
mise à jour des données personnelles, de la programmation des cours, des listes
de diffusion, des listes de classes, des inscriptions, des contacts d’urgence, des
dossiers scolaires et des relevés de notes.
« Mes crédits pédagogiques, ou UV, ont été égarés lorsque j’étais encore
étudiante, précise M lle Gonzalez, je suis depuis très rigoureuse quant à la gestion de
mes dossiers. C’est primordial pour moi. » Issue d’une famille portoricaine qui a
émigré aux Etats-Unis, Mirna est née et a grandi dans le Bronx. Suite à cette erreur
de saisie, Mirna a dû repasser bon nombre d’examens : « je suis fière de mon travail.
J’aime beaucoup travailler avec les enfants, et dans une école privée de surcroît. »
Avec plus de 20 ans d’expérience dans ce domaine, dont 15 au Dance Theatre
of Harlem, et 8 années à un poste similaire dans deux excellentes écoles privées
pour jeunes filles de New York (Hewitt School et Convent of the Sacred Heart), M lle
Gonzalez s’est dite enchantée par les nouveaux challenges qui l’attendent à la
FASNY. En vue d’une prochaine synchronisation avec les différents services
administratifs de l’Ecole, elle a déjà bien engagé le « nettoyage » de la base de
données : « depuis que ce nettoyage est en cours, la base est véritablement devenue
un outil précis et pratique pour nous. Les rapports et les requêtes que nous émettons
à la demande des autres départements, comme la comptabilité, sont incontestablement
plus faciles à produire ».
Une telle avancée peut paraître minime mais, ramenée au nombre d’élèves
actuellement inscrits dans l’Ecole (826), de familles (450), d’employés (183) et
autres personnes affiliées (dont les anciens élèves, les familles d’anciens élèves et les
entreprises), ce sont plus de 5 292 fichiers à gérer. Depuis le début de cette phase de
nettoyage, le nombre d’erreur dans l’édition des listings d’étiquettes a été ramené à
1 %. « La phase de réinscription correspond pour nous à une période de mise à jour, et
nous n’avons observé que peu de disparités entre les informations que nous avions
déjà en fichier et celles données par les parents, indique M lle Gonzalez. J’invite les
parents à me communiquer tout changement d’adresse ou de coordonnées. C’est très
important, non seulement pour l’Ecole mais également en cas d’urgence, car nous
devons être en mesure de contacter les parents à tout moment. Mon objectif est de
faciliter le travail des enseignants et du personnel administratif, précise-t-elle. Tous les
établissements sont confrontés au problème de la gestion de données, et la FASNY n’est
pas un cas isolé. Chaque campus fonctionne différemment, alors il faut être flexible.
J’adore mon métier et la lourde charge de travail ne me dérange pas ». Son crédo :
« le changement, c’est bien ». ■
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Administration Profile:
Mirna Gonzalez,
Registrar
FASNY has grown exponentially since its humble beginnings with 17 nursery
children in 1980. The School now enrolls more than 800 students from Nursery
through Grade 12. Such growth always creates needs and requires new positions
to meet them. A case in point is the job of registrar, held by Ms. Mirna Gonzalez.
Most independent schools have a registrar, who manages the database, which
comprises student records, all student information, all biographical information,
scheduling, mailing lists, class lists, enrollment, emergency lists, transcripts, and
report cards.
Ms. Gonzalez was born and raised as a first-generation American in the
Bronx. Her parents hail from Puerto Rico.
“My credits were lost while I was in school,” Ms. Gonzalez says, “so I’m very
particular with records. It means a lot to me.” She was told she had to go back and
repeat grades because of the clerical error. “I take a lot of pride in this work. I truly
enjoy working in a private school, for the kids.”
With more than 20 years of experience in school administration, including 15
at Dance Theatre of Harlem and eight as registrar for two of New York’s premier
independent schools for girls, the Hewitt School and Convent of the Sacred Heart,
Ms. Gonzalez is refreshed by the challenges here at FASNY. She is also in the midst
of cleaning up the entire database in preparation for synchronizing it with other
departments. “Since I started cleaning it, the database has really been working for
us. Requests for reports on parent and student information from other departments,
such as accounting, have been easier to satisfy.”
Such progress may seem minimal, but when you factor in the number of
students at FASNY (826), the number of families (450), faculty/staff (183) and
other FASNY affiliates including alumni, alumni families, and organizations, the
sum total of records comes to nearly 5,300. Since the clean-up process began, Ms.
Gonzalez has reduced mailing label errors to one percent. “As we’ve been updating
information during re-enrollment, there has been minimal error between
agreements and records,” Ms. Gonzalez said. “If parents have changes in their
information or their child’s, they can come to me to update the School’s records. It
really is important, not only for the School, but for the parents; I’m in charge of the
emergency system, and we need the most current information for that.”
“My goal is to make the administration’s and the teachers’ jobs easier,” she
said. “All schools have trouble with databases, and FASNY is no exception. You have
to be flexible because each campus runs differently. I love my job, so the amount of
work doesn’t bother me,” she admitted. How does Ms. Gonzalez perceive all this?
“Change, change is good.” ■
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Sorcières, vampires et lutins étaient, cette année, les personnages phares de la
parade d’Halloween et du concours de déguisements. Les parents ont aidé les plus
jeunes à revêtir leurs costumes sur les campus de Scarsdale et Larchmont. Comme
toujours, les professeurs se sont volontiers prêtés au jeu et, cette année, les plus
marquants ont été, pour n’en citer que quelques-uns : le Petit Chaperon rouge,
Enigma et un moine. ■
Witches, ghouls, and goblins highlighted this year’s Halloween parades and
costume contests. In Scarsdale and Larchmont, parents helped the younger
students slip into their costumes, while in Mamaroneck, Upper School students
helped each other gear up. Faculty always join in on the fun, and this year we saw
Little Red Riding Hood, a monk, and an enigma, among others. ■
La parade d’Halloween |
Halloween Parade
Dennis Hurlie, professeur
d’EPS à l’Ecole primaire,
en Petit Chaperon Rouge.
| Lower School Gym
teacher Dennis Hurlie
dressed as Little Red
Riding Hood.
Evoluer ensemble | Growing Together
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Et les gagnants furent… |
And the Winners Are…
Après avoir défilé devant les juges, les élèves de l’école secondaire ont ardemment
attendu les délibérations… | After performing for the judges in the Upper School
gym, students were anxiously awaiting to hear the winners of the costume contest…
Meilleur déguisement | Best Overall — les Spice Girls | Spice Girls — Karina Armstrong ’14,
Lelia Kacha ’14, Isabella Von Habsburg ’14, Laure Bello ’14, and Marianne Rouche ’14
Déguisement le plus burlesque
| Best Comic — Sarah Palin —
Claire Champigny ’09
Meilleur groupe | Best Group — la girouette de la FASNY
| FASNY Weather Vane — Mireille Bejjani ’14, Clotilde Wicart
’14, Capucine Leclercq ’14, Chloé Jaquenoud ’14
Prix de l’originalité | Most Original —
les frères Ketchup | The Ketchup Brothers
— Paul Le Jamtel ’11, Quentin Wicart ’11
Prix de la création artisanale |
Best Homemade — Rubik’s Cube —
Elliott Bolzan ’15
Printemps | Spring www.FASNY.org
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Evoluer ensemble | Growing Together
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Les activités de l’Association des parents d’élèves de la FASNY ■ FASNY Parent and Teacher Association Events
Le Barbecue de FASNYPAT
En dépit d’une météo maussade, le barbecue annuel de FASNYPAT aura été un véritable succès !
Détente, jeux et grillades furent au programme de la journée. Parents, élèves, anciens élèves et
membres du personnel se sont retrouvés pour célébrer le début de cette nouvelle année scolaire.
Comité d’organisation : Habiba Boumlik
BBQ
Despite the threat of dreary weather, the FASNYPAT BBQ
was a success! This year, roughly 280 people
stopped by the Scarsdale campus to enjoy an
afternoon filled with games, fun, and, of course,
classic American grilling. Parents, alumni,
faculty and staff, students, and even potential
FASNY students came together to celebrate
the beginning of a new school year.
Committee chair: Habiba Boumlik
Printemps | Spring www.FASNY.org
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Foire aux livres | Book Fair
Evoluer ensemble | Growing Together
Pendant trois jours, l’auditorium du campus de Larchmont a pris des
allures de librairie. La 17 ème Foire aux livres, organisée par FASNYPAT en
novembre dernier, a battu des records avec un bénéfice de 19 500 $.
« Parce que la foire s’est ouverte un dimanche, davantage de parents ont pu
y participer », a déclaré Sophie Le Jamtel, co-présidente de l’événement.
« Il y a plein de bons livres, et même des fournitures scolaires. Il y a
vraiment des affaires à faire », a déclaré Hector Sonnois ’17, un mordu de
la Foire aux livres. Avant que la vente ne commence, les parents avaient pu
se procurer des bons d’achat pour que les enfants puissent acheter euxmêmes
leurs livres préférés. Les parents pouvaient également acheter des
lots de livres déjà constitués et en faire don à la classe de leur choix.
M lle Le Jamtel a souligné que les livres d’occasion et les livres en
français s’étaient mieux vendus que par le passé, avant d’ajouter que « la
conjoncture économique pouvait nous laisser présager une année creuse,
mais contre toute attente, ce fut la meilleure de toutes ! »
For three days in November, the auditorium on the Larchmont campus
was transformed by FASNYPAT’s 17th annual Book Fair, which raised a
record $19,549. “Because of the Sunday opening, we had a lot more
mothers and fathers come,” said Book Fair Co-Chair Sophie Le Jamtel.
“There are plenty of good books, and there are school supplies if you
need them. It doesn’t cost a lot,” said Hector Sonnois ’17, who looks
forward to the Book Fair every year. A few days before the Book Fair,
parents had the opportunity to buy vouchers so that their children could
choose and purchase their own books. Teachers also benefited from the
Book Fair because parents could buy books for classroom use from preselected
lists.
Ms. Le Jamtel noted that the Book Fair had more sales for French
books and used books than in past years. “We were scared because we are
in a time of economic crisis now, but it was the best Book Fair ever!” Ms. Le
Jamtel added.
Comité d’organisation | The Book Fair Team
Sophie Le Jamtel : co-présidente | Chair
Carina de Naurois : livres d’occasion | Used Book Coordinator
Isabelle Debray : livres neufs et livres en français | Coordinator for New and French Books
Andrée Stone et Amy Hilelly : livres en anglais | Coordinators for American Books
22

Les parents délégués |
Class Delegates
Les parents délégués, anciens et nouveaux, se sont réunis mi-septembre pour discuter du
calendrier des événements de l’année. Les co-présidentes de FASNYPAT, Christine Mason
et Anne Kennedy, en ont profité pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux membres. Le
rôle des délégués est de représenter la classe de leur enfant, de répondre aux questions
des parents et d’aider les professeurs à recruter des bénévoles pour l’organisation et
l’encadrement des événements scolaires.
FASNYPAT Class Delegates, both veterans and newly appointed, gathered in mid-
September to begin planning for the school year. Christine Mason and Anne Kennedy,
FASNYPAT co-chairs, welcomed new Class Delegates at the orientation. Class Delegates
represent their child’s class, help parents with school-related queries, and also help
teachers find volunteers for various events.
Festival de lecture d’hiver | Winter Reading Festival
Le premier festival de lecture d’hiver, organisé en décembre dernier, a permis de
lever 1 335 $. Organisée en partenariat avec Barnes & Noble, l’initiative est ouverte
à tous et permet de récolter des fonds au profit de l’école. Lors de cette journée, et
sur présentation d’un coupon numéroté, Barnes & Noble restitue à la FASNY un
pourcentage de vos achats.
Des activités en tous genres ont été proposées au cours de la journée. Les
élèves de Maternelle ont eu droit à des comptines pour enfants sous la direction
d’Armelle Gloaguen, parent d’élèves à la FASNY. Ceux de Primaire ont participé à
un concours d’orthographe (Spelling Bee) et à un quiz, animés respectivement par
Aileen Jabart, Directrice-adjointe de l’Ecole primaire et Dennis Hurlie, entraîneur à la
FASNY. Les élèves de 4 ème ont lu des passages de livres pour le moins inspirants :
Memoirs of a Geisha, Walk to Freedom et All Quiet on the Western Front. Et pour clore
en beauté cette journée d’éveil musical et culturel, les élèves du secondaire ont
offert aux spectateurs, venus nombreux, un concert de rock explosif.
In December, FASNY raised $1,335 in book sales from its first-ever Winter Reading
Festival, a fundraising effort in collaboration with Barnes & Noble. Modeled after
the successful 2008 Summer Reading Festival, this fund raiser gave people inside
and outside the FASNY community an opportunity to raise money for the School.
That day, when a customer presented a special voucher number, a percentage of
those sales was designated for FASNY.
Special events filled the entire day, and practically the entire White Plains
store. Events included a sing-along with FASNY parent Armelle Gloaguen for Pre-
School students, a spelling bee with Lower School Assistant Head Aileen Jabart,
and a quiz with Coach Dennis Hurlie. Eighth graders presented the audience with
critical commentary on some enlightening literature, including Memoirs of a
Geisha, Walk to Freedom, and All Quiet on the Western Front. The night culminated
with the Upper School Rock Band performing before a large crowd.
Printemps | Spring www.FASNY.org
23

Anne-Véronique Téfra, membre bénévole de FASNYPAT, a gracieusement reçu à
son domicile les nouveaux parents des trois campus, lors du déjeuner semi-annuel
de bienvenue. Les nouveaux arrivants ont ainsi pu bavarder et faire connaissance
avec les directeurs des écoles maternelle, primaire et secondaire. Les psychologues
scolaires ont également parlé de la phase de transition propre aux expatriés et aux
nouvelles familles arrivant dans l’école.
Un repas gargantuesque | Gobble, Gobble
Repas de bienvenue | Newcomers’ Luncheon
FASNYPAT volunteer, Anne-Véronique Téfra graciously welcomed new parents
from each campus at her home for the semiannual Newcomers’ Luncheons. New
parents were able to mingle and meet with the heads of the Pre-, Lower, and
Upper Schools as well as the school psychologists, who spoke about making the
transition to FASNY as expatriates and as families new to the School.
Evoluer ensemble | Growing Together
24
Comme chaque année, le traditionnel repas de Thanksgiving, organisé de toutes
pièces par FASNYPAT, a réussi à rassasier les plus gourmands ! Au menu : dinde,
sauce aux canneberges et purée de pommes de terre. « C’était très bon, et nous
avons passé un excellent moment ! », concède Max Laraison ’18. Tout a été
parfaitement orchestré, pour le plus grand plaisir des élèves, des professeurs, et
des membres du personnel. Le tout, compliments de l’association !
Members of FASNYPAT prepared dozens of turkeys, served hundreds of spoonfuls
of cranberry sauce, and poured homemade gravy atop mounds of mashed
potatoes the Tuesday before Thanksgiving. “It was very good, and very fun!” said
Max Laraison ’18 about the annual FASNYPAT Thanksgiving Luncheon. Everything
was perfectly orchestrated on each campus as all students, teachers, and staff
members were invited to dine, compliments of the parent group.

Café de
Rentrée
Cette année, le café de rentrée s’est
déroulé dans l’auditorium du campus
de Larchmont. Les familles ont été
accueillies par les membres bénévoles
de FASNYPAT. Ce fut l’occasion
pour les nouveaux parents de se
porter volontaires pour l’organisation
d’événements tels que la kermesse, la
Foire aux Livres et le Gala Annuel. Les
programmes annexes ont également
suscité beaucoup d’intérêt parmi les
parents à la recherche d’activités
extrascolaires pour leurs enfants.
Présidente du comité d’organisation :
Cecilia Belle-Gubbins.
Volunteers welcomed new and
seasoned FASNY parents alike for this
year’s Café de Rentrée in the Larchmont
auditorium. Parents were offered the
chance to sign up for many volunteer
opportunities, such as Kermesse, Book
Fair, and Gala. FASNY’s Extension
Program table was a popular venue,
attracting parents interested in afterschool
programs for their children.
Committee chair: Cecilia Belle-Gubbins.
Printemps | Spring www.FASNY.org
25

SHARK WEEK
Spirit Week/Homecoming 2008
Evoluer ensemble | Growing Together
Grâce aux efforts de tous les organisateurs, la Spirit Week et le Homecoming 2008
ont, une fois de plus, été un véritable succès ! Le coup d’envoi des festivités a été
marqué par le traditionnel concours de décoration des couloirs de l’établissement.
Chaque classe s’est vue attribuer un secteur bien défini avec pour objectif d’afficher
fièrement les couleurs de la FASNY. Pendant deux jours consécutifs, plus d’une
centaine d’élèves sont restés après les cours pour mettre en place les décorations.
Quelques jours plus tard, le 14 octobre, la Spirit Week avait officiellement
commencée. Elèves et professeurs étaient encouragés à se déguiser, avec un
thème différent chaque jour : journée Kitsch, journée Pyjama, journée Touriste
ringard, journée Bleu et Blanc.
La cérémonie d’ouverture (Pep Rally) du Homecoming 2008 est venue
couronner cette semaine de festivités. Jeremy Diamond, Trésorier du Conseil des
Elèves, a retracé les moments phares de la semaine en diffusant un diaporama suivi
d’un concert explosif du groupe de rock de l’Ecole Secondaire. Côté foot, l’équipe
féminine qui devait rencontrer Rye Neck a dû faire face à une annulation de dernière
minute. Qu’à cela ne tienne ! Elle a donc affronté l’équipe masculine (élèves de 4 ème
/ 3 ème ) au cours d’une rencontre surprenante. Score final : 3 à 2. L’équipe masculine
a également battu Brunswick 5 à 1. Une horde de fans, composée d’élèves, de
parents et d’enseignants, était venue en masse les encourager tout au long de la
journée, épuisant au passage le ravitaillement de hot-dogs et de boissons,
généreusement offerts par le Conseil des Elèves.
Ce soir-là, les élèves et les anciens élèves de l’Ecole Secondaire n’ont jamais
été aussi nombreux à assister au bal, animé par le DJ de la soirée, Pierre-Yves Birckel,
un ancien élève de la FASNY. ■
by David Ellinghaus—enseignant à la FASNY | FASNY teacher
Thanks to many planners, Spirit Week and Homecoming 2008 were resounding
successes. The events began with the Hallway Decoration Contest, when each
grade was assigned a section of the School to decorate, showing off as much
school spirit as possible. For two days, more than 100 students stayed after classes
to help. Spirit Week began a few days later on October 14. Students and faculty
were encouraged to dress according to each day’s theme: Fashion Disaster Day,
Pajama Day, Tacky Tourist Day, and Blue and White Day.
In anticipation of Homecoming games on October 18, a school-wide pep rally
ended the week with a recap by Student Government treasurer Jeremy Diamond
‘11, who presented an excellent, enjoyable slideshow. The rally culminated with a
rousing set of songs from members of the Upper School Rock Band. The girls’ JV
soccer team was originally scheduled to face off against Rye Neck, but a last minute
cancellation led to a creative alternative: a co-ed scrimmage. The JV girls, along with
the boys’ Grades 8 and 9 teams, played an entertaining game that resulted in a 3-2
score. The boys’ JV team enjoyed an exciting 5-1 victory against Brunswick School.
Students and their families, as well as faculty members, came out to support the
Sharks. The crowd remained enthusiastic throughout the day and consumed
hundreds of hot dogs and drinks, compliments of the Student Government.
A record number of students in Grades 6 to 12 attended the semi-formal
Homecoming Dance and were joined by Upper School alumni. Students and alumni
danced to the music provided by DJ and FASNY alumnus Pierre-Yves Birckel ’10. ■
26

La spirit week s’est achevée sur la cérémonie d’ouverture du Homecoming 2008, animée
par les représentants du Conseil des Elèves. Le Directeur de l’Ecole Secondaire, Joël
Peinado, a accueilli l’ensemble des élèves sous les applaudissements. L’entraîneur
Hartnett a présenté les équipes de foot, de la 6 ème à la 3 ème . Les capitaines d’équipe
Eliane Bejjani ’11 et Madeleine Laffitte ’12 ont présenté les membres de l’équipe
féminine, et les capitaines Haythem Laaribi ’10 et Alejandro Sierra ’10 ceux de
l’équipe masculine. Les représentants du Conseil des Elèves ont ensuite annoncé les
gagnants de la Spirit Week :
Prix du plus beau couloir : Classe de Terminale
Journée Kitsch : Louis Mason ’12
journée Pyjama : Armand Latreille ’13
journée Touriste ringard : Pierre Laffitte ’15
journée Bleu et Blanc : Rodrigo Noble-Beeck ’12
Prix spécial de la Spirit Week : Marine Morel ’10 & Yasmine Kacha ’12
The week ended with a school-wide pep rally, MC’ed by the Student Government
officers. Head of the Upper School Joël Peinado welcomed everyone and led the
student body in a loud cheer. Coach Hartnett introduced the Grades 6 to 9 soccer
teams. JV girls’ team captains Eliane Bejjani ’11 and Madeleine Laffitte ’12 introduced
the team, and team captains Haythem Laaribi ’10 and Alejandro Sierra ’10 introduced
the boys’ JV team. The Student Government officers announced Spirit Week winners:
Best Hallway: 12th Grade
Fashion Disaster Day: Louis Mason ’12
Pajama Day: Armand Latreille ’13
Tacky Tourist Day Pierre Laffitte ’15
Blue & White Day: Rodrigo Noble-Beeck ’12
Most Overall School Spirit: Marine Morel ’10 & Yasmine Kacha ’12
Printemps | Spring www.FASNY.org
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les manifestations
d’automne et d’hiver
Autumn & Winter Events
Evoluer ensemble | Growing Together
Les sixièmes à Camp Mason :
l’appel de la Nature
En novembre dernier, 69 élèves de 6 ème ont connu leur toute première expérience
de la vie sauvage en se rendant à Camp Mason, dans le New Jersey. Au programme
accro-branche, navigation au compas dans les bois, randonnées pédestres et
chansons au coin du feu.
Parmi les accompagnateurs, Joël Peinado (Proviseur-adjoint), Damian
Johnson (surveillant), Julien Mathieu (professeur de français et de philosophie),
David Ellinghaus (professeur d’histoire), Corinne Roux (professeur de maths), Merrill
Gisondo (professeur d’arts plastiques), Tamra Stephenson (professeur de musique),
et Debbie Kozlowski (assistante du Chef d’établissement et du Proviseur-adjoint).
Les élèves ont passé deux jours et deux nuits dans les bois, et participé à toute une
série d’ateliers dont les thèmes directeurs étaient la résolution de problèmes et le
travail en équipe. Ce voyage a marqué les 10 ans de cette expédition annuelle.
En sus de toutes ces activités, n’oublions pas les leçons de vie ! « j’ai appris que,
même si vous n’aimez pas quelqu’un, vous devez apprendre à travailler avec lui », explique
Francesca Hampton. « Je pense que la partie la plus difficile de ce voyage, s’est exclamé
Thomas Gilhodes, a été d’aller se coucher ! Tous mes camarades de chalet étaient tellement
contents d’être là que vous pouvez facilement imaginer l’ambiance. »
Call of the Wild: Grade 6 at Camp Mason
Sixty-nine sixth graders had their first wilderness experience last November at
New Jersey’s Camp Mason where they zoomed on ziplines, navigated the woods
with only a compass, hiked through the wetlands, and sang around the campfire.
Accompanied by faculty and staff chaperones, Associate Head of School Joël
Peinado, Student Supervisor Damian Johnson, French and Philosophy teacher
Julien Mathieu, Social Studies teacher David Ellinghaus, Math teacher Corinne
Roux, Art teacher Merrill Gisondo, Music teacher Tamra Stephenson, and
Administrative Assistant to the Head and Associate Head Debbie Kozlowski, the
students spent two nights in the woods learning problem-solving and teambuilding
skills through various challenges and workshops. This marks the tenth year
FASNY has taken this trip.
Between all of the fun and games, there were still lots of life lessons. “I learned
that even though you may not like someone, you still have to be able to work with
them,” said Francesca Hampton. “I think that the most challenging part of the trip
was going to bed!” exclaimed Thomas Gilhodes. “Since all of my cabin-mates were
so excited to be there, you can just imagine.”
28

« Spirit Day » à l’école primaire :
en bleu et blanc, j’affiche mes couleurs !
Le 17 octobre dernier, élèves et membres du personnel ont fièrement arboré les couleurs de la
FASNY sur le campus de Larchmont. Après un bref discours de Paul Hadchiti ’18, Président du
Conseil des Elèves, pendant la pause déjeuner, nos jeunes supporteurs étaient fin prêts à encourager
leur équipe de foot préférée.
Show Your Spirit!
Spirit Day at the Lower School
On October 17, students and staff took out their bluest blues and whitest whites for
Spirit Day at the Lower School. With a small speech from Student Council president Paul
Hadchiti ’18 during lunch, students were ready to carry on the cheers all weekend for
their favorite Shark soccer stars.
Printemps | Spring www.FASNY.org
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Le coup d’envoi de l’année : la soirée Sports & Barbecue
Après la pluie, le beau temps ! Voilà un adage dont la vérité n’est pas passée inaperçue des élèves du secondaire : après une semaine de pluie, ils ont pu célébrer l’événement
tant attendu sous un soleil radieux. Au programme : volley, basket, foot, et speedball, une combinaison de foot et de handball. Côté grill, l’entraîneur Mike Taylor avait enfilé
son tablier et, soutenu par quelques élèves et anciens élèves, à régalé nos sportifs de délicieux burgers et hotdogs. Même Alex Eid ’12, un ancien élève de l’école, était de
retour après avoir quitté la FASNY en juin dernier, à la fin de son année de 4 ème . « Quel bonheur, s’est-il exclamé, d’être ici aujourd’hui et de revoir tous mes amis ! »
Eliane Bejjani ’11, s’est dite enchantée par le sentiment d’unité qui flottait dans l’air : « C’est vraiment super de pouvoir se retrouver tous ensemble, toutes classes confondues
et de revoir tout le monde après les vacances d’été. »
Kicking Off a New School Year, Literally:
The Back-to-School BBQ and Sports Night
Despite a week-long rain delay, the Back-to-School BBQ and Sports Night was a sunny success due to
great weather and fun activities. Students in Grades 6 through 12 played volleyball, basketball, soccer,
and speedball — a combination of handball and soccer — with their peers. Coach Mike Taylor lit up
the grill and prepared dozens of hotdogs and hamburgers with the help of both current and former
students. Alex Eid ’12, a former student who graduated from eighth grade at FASNY last June, came to
the barbecue. “It’s great to be back and to see all of my friends.”
Eliane Bejjani ’11 said that interclass camaraderie was a plus. “It’s great too see all of the students
from all of the grades together. It’s nice to be back and to see everyone after summer break. “
Alex Eid, ancien élève, aux côtés d’Eliane Bejjani, élève à la FASNY.
| Former student Alex Eid and current student Eliane Bejjani.
Evoluer ensemble | Growing Together
Juliette Le Caillec ‘14
Mike Taylor, aux commandes de son grill | Grill Master Mike Taylor
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Deux écrivains célèbres à la FASNY
Il y a quelques mois, deux écrivains français, Philippe Grimbert
et Gilles Haumont, rendaient visite aux élèves, aux professeurs
et aux membres de la communauté FASNY. M. Grimbert,
auteur du livre Un Secret, s’est rendu sur le campus de l’Ecole
secondaire pour discuter de son livre et répondre aux questions
des élèves : « Anna est mon personnage préféré », a-t-il confié au
public. « M. Grimbert a su captiver les élèves, précise Maryvonne
Mamlock, professeur de français au secondaire. Et l’avoir dans
nos locaux a rendu cette expérience bien plus divertissante pour les
élèves que le simple contexte de la classe. »
M. Haumont a, quant à lui, participé à la Foire aux Livres
organisée en novembre dernier. Son premier polar, L’Origine du
mal, est un thriller d’anticipation qui explore la question
brûlante des origines de l’homme (darwinisme, créationnisme,
intelligence créatrice). M. Haumont, qui vit actuellement
à Mamaroneck, s’est dit ravi de pouvoir répondre aux
questions du public et de discuter plus en détails de son livre.
Two Famous Authors Visit FASNY
In the fall, Philippe Grimbert and Gilles Haumont
both stopped at FASNY to interact with students,
faculty, and community members. Mr. Grimbert,
author of Un secret, visited the Upper School in
September to discuss his book and take questions
from students. “He was really able to connect with
students at their level,” Maryvonne Mamelock,
Upper School French teacher, said. “Having the
writer there makes the experience so much broader
than keeping everything in the classroom.”
During the Book Fair in November, Mr. Haumont
appeared to discuss his first book, L’Origine du mal, a
thriller that explores the question of our origins,
from Darwinism to intelligent design and creationism.
Mr. Haumont, who now lives in Mamaroneck,
was happy to take questions from the audience and
discuss his book on a personal level.
L’écrivain Philippe Grimbert présente son roman Un secret. | Author Philippe Grimbert discusses his book Un secret.
Printemps | Spring www.FASNY.org
31

L’investiture d’Obama :
impressions et commentaires
Le 20 janvier 2009, date de l’investiture du Président Barack Obama,
restera une journée synonyme d’espoir pour des millions d’Américains.
Alors que la presse internationale couvrait sans relâche cet événement
historique, les élèves de la FASNY s’apprêtaient à voir une page de
l’histoire se tourner. Dans la classe de M lle Culhane, professeur
d’histoire en 5 ème , les élèves ont pu partager leurs impressions sur la
nouvelle ère qui les attend.
« Comme toujours, il a fait preuve d’une grande sagesse. Son
discours devant le Capitole était empreint de bon sens, raconte
Amélie Cumin. Obama veut rendre sa joie de vivre au peuple
américain…Nous sommes tous très enthousiastes… C’est une
page de l’histoire qui se tourne, et la fin d’un clivage ethnique ! »
« Ce fut une journée historique et inoubliable, écrit Lelia
Kacha. De nombreux pays ont célébré cette journée d’espoir en
chantant, en dansant et en pleurant de joie ».
« Obama est une homme enthousiaste et inspirant, et
assurément prêt pour ces nouvelles fonctions, écrit Nicolas
Cargill. A chaque fin de phrase, les gens l’applaudissent à tout
rompre. Il a transcendé de nombreuses barrières raciales pour
montrer à tous, et pas seulement au peuple américain, que le
passé est désormais derrière nous ».
Evoluer ensemble | Growing Together
Inaugural Impressions
January 20, 2009 brought many Americans hope for a
new age when President Barack Obama took office.
While major news networks were covering the event,
our very own students were witnessing history in the
making. In Anne Culhane’s Grade 7 Social Studies class,
FASNY students marked the day in their own words.
“As always, he spoke wise words in front of the Capitol
building in the capital of the United States: Washington D.C.,” expressed Amélie Cumin. “Obama wants
a happier U.S.A….This is exciting for everyone…This is a start of change and the end of racism!”
“This day is an historic memory that people will cherish forever,” writes Lelia Kacha. “Schools,
families, and people from other countries celebrated this day with parties, singing, dancing, and
crying from joy.”
“Obama is an inspirational person. He is ready for the job,” Nicolas Cargill writes. “Everyone went
insane whenever he finished a sentence. He broke many racial barriers to show everyone, including
people outside of the U.S., that we have overcome our past, and we’re heading into the future.”
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Qu’est-ce que la Latin’ attitude ?
C’est la question à laquelle Joaquin Delmar ’14 a répondu, avec brio, lors du
concours de rédaction d’essais organisé par Cablevision ‘Power to Learn and
Olympusat’. Une belle troisième place pour Joaquin : « J’ai été réellement surpris de
cette victoire ! »
Joaquin a reçu en cadeau un lecteur DVD pour son essai original, Living Latino.
Il a écrit : « être Latino me confère énormément d’avantages dans la vie. Je peux
communiquer avec différentes communautés. Je me considère également chanceux
de pouvoir communiquer en espagnol, en français et en
anglais…Parler couramment deux des langues les plus
parlées aux Etats Unis me donne un grand sentiment de
fi e r t é ». Mais être polyglotte n’est pas une fin en soi,
nous assure Joaquin. Il s’agit avant tout du sentiment
d’appartenance à une communauté internationale nale :
« lorsque je regarde un match de foot, je ne peux
m’empêcher de penser que l’Argentine et l’Espagne sont,
elles aussi, devant leur poste de télévision ».
« J’ai beaucoup aimé écrire cet essai et me suis senti
très inspiré par le sujet, admet Joaquin, élève de 5 ème ,
même si, pour le moment, devenir écrivain n’est pas
quelque chose que j’envisage. Mes passe-temps favoris
sont le théâtre, la chanson et le foot ».
What Does it Mean
to Be a Latino?
That was the question Joaquin Delmar ’14 answered
successfully for Cablevision’s Power to Learn and
Olympusat essay writing contest. The third place
winner exclaimed, “I was very shocked that I won!”
Joaquin received a portable DVD player for
his original essay, Living Latino. He writes, “Being
a Latino gives me many advantages in life, such
as communicating with different people. I
consider myself a lucky person since I can
communicate and interact with Spanish, French,
and English speakers…being fluent in the two
most popular languages spoken in the free
world…makes me feel proud.” But it’s not just
about speaking many languages, according to
Joaquin. It’s about being a part of a global
community. “The best feeling is when you
watch a game, and you know the rest of Argentina or
Spain is watching it, too.”
The seventh grader adds, “I enjoyed writing about it, but I don’t have any
plans to be a writer. I really enjoy acting, singing, and playing soccer.”
Power to Learn
a service of CABLEVISION
Printemps | Spring www.FASNY.org
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Bienvenue !
Réunion d’accueil des nouveaux parents
Les nouvelles familles de la FASNY furent invitées à assister à une réunion de présentation,
dans l’auditorium du campus de Larchmont, suivie d’une réception. Le Service des
Admissions, les Directeurs des trois campus, le Chef d’établissement, Bob Leonhardt, et
FASNYPAT étaient tous présents pour les accueillir. Les parents se sont ensuite répartis,
par campus, dans trois salles différentes pour une présentation détaillée de l’école et de
son règlement intérieur. Tous dans les starting-blocks… !
Bienvenue ! —
New Parents Orientation
The Admissions Office, along with the heads of Pre-, Lower, and Upper
Schools, FASNYPAT, and Head of School Bob Leonhardt, welcomed new
FASNY families in the Larchmont campus auditorium for an orientation,
which was followed by a reception. Parents split into groups according to
campus to learn about classes, teachers, school rules, and campus parking
and pick-up/drop-off regulations. A new school year was underway.
Evoluer ensemble | Growing Together
34

La nouvelle pochette Admissions
remporte une médaille d’argent
En décembre 2007, la réalisation d’une nouvelle pochette Admissions nous a valu d’être
récompensés par le Council for Advancement and Support of Education (CASE) District II
Accolades Awards. La FASNY s’est vu remettre un Silver Award pour la qualité et
l’exhaustivité de sa documentation. La pochette comprend un guide d’information (le
Viewbook), un DVD, les formulaires d’inscription, le programme scolaire et une brochure
d’information sur le bilinguisme. Le District II recense plus de 700 collèges, universités et
écoles indépendantes de New York, du New Jersey, du District de Columbia, du Maryland,
du Delaware, de Pennsylvanie, de Virginie Occidentale, des Iles vierges, de Porto Rico, et
de l’Ontario. L’an passé, les lauréats étaient tous des collèges et des universités.
Cette pochette Admissions s’adresse principalement aux futurs parents et élèves de
la FASNY mais le guide d’information et le programme scolaire sont également utilisés
comme support d’information par le Bureau du Développement et le Bureau du Conseiller
d’Orientation pour l’action Marketing et Développement.
FASNY Admissions Package
Wins Silver Medal
In December, the FASNY Admissions Package, which includes the Viewbook,
Bilingual Brochure, Curriculum Guide, DVD, and Admissions applications,
received the Council for Advancement and Support of Education’s (CASE)
District II 2008 Silver Accolades Award. The largest of the CASE Districts,
District II includes more than 700 colleges, universities, and independent
schools in New York, New Jersey, District of Columbia, Maryland, Delaware,
Pennsylvania, West Virginia, U.S. Virgin Islands, Puerto Rico, and Ontario. All
of 2007’s recipients were colleges or universities.
The FASNY Admissions Package is sent out to all parents of prospective
students. The Viewbook and Curriculum Guide are used by the College
Counseling Office and the Development Office to inform colleges,
corporations, and foundations about our School.
Printemps | Spring www.FASNY.org
35

Les Classes préparatoires
ou l’excellence académique
Climbing to the Top —
Classes préparatoires
Evoluer ensemble | Growing Together
La France et les Etats-Unis diffèrent culturellement
dans bien des domaines mais, lorsqu’il s’agit
d’éducation, l’admission dans les meilleures écoles et
universités relève du domaine de la compétition, en
France comme aux Etats-Unis. M. Alain Nowak
prépare les élèves de l’Est de la France aux examens
d’entrée à la prestigieuse Ecole Normale Supérieure
et a plus de vingt ans d’expérience en tant que
professeur en Classes préparatoires. Mi-décembre, il
est venu rendre visite aux élèves et à leurs parents,
afin de les aider à mieux comprendre le système
d’enseignement supérieur français.
Et, sur ce point, le système français diffère du système américain. Alors
que certains élèves choisissent la voie universitaire, d’autres préfèrent les
Grandes Ecoles comme HEC, Polytechnique, Sciences-Po, Normale Sup’ et bien
d’autres encore. Pour ce faire, les élèves doivent intégrer les Classes préparatoires
après l’obtention du Baccalauréat. Après deux ou trois années de formation et
une pléiade d’examens extrêmement rigoureux, une poignée d’élus sera
admise dans les écoles les plus prestigieuses. « Ils ne sélectionnent que les
meilleurs éléments et leur offrent ainsi un ticket d’entrée dans les meilleurs
établissements », explique M. Nowak. Lors de sa présentation générale, il a
évoqué les aspects pratiques et les stratégies nécessaires pour accéder aux
meilleures écoles françaises. Bien qu’il admette que le stress et la pression
endurés, au cours de la sélection, reposent sur un concept « très français », il
relève que le nombre d’admissions a ostensiblement augmenté ces dernières
années. « C’est un secteur qui, manifestement, s’humanise. »
M. Nowak a vivement encouragé les élèves de la FASNY et s’est dit
enchanté par l’approche pédagogique et le comportement des élèves pendant
les cours. « J’ai été véritablement impressionné par l’Ecole, souligne-t-il. Le niveau
est plutôt bon et il y a une excellente ambiance. Les élèves et les enseignants sont
tout à fait à l’aise dans leurs rôles respectifs. Dans le système français, la pression
est beaucoup plus palpable. »
Alain Nowak
Paul Martin, Conseiller d’orientation pour les universités d’Amérique
du Nord, et M. Nowak s’accordent à dire qu’il est essentiel que les élèves
soient bien conscients de leur niveau académique lorsqu’il s’agit de choisir
une université. La FASNY entend bien inviter M. Nowak à nous rendre visite
en 2009. ■
While our cultures differ in many ways, admission to
top colleges and universities is very competitive in
both North America and France. Alain Nowak, who
currently prepares students in eastern France to take
the examinations for the prestigious Ecole Normale
Supérieure, and who has more than 20 years’
experience as a professor of Classes Préparatoires,
visited FASNY students and parents in mid-December
to help them better understand French higher
education. “Only five percent of the regular universityage
population in France is admitted to the top
schools for further education,” he said.
36

In this way, the system of higher education in France is unlike that of the
U.S. While some students go to university, others prepare for elite schools, such
as HEC, Polytechnique, Sciences Po, and Ecole Normale Supérieure. Essentially,
students complete the Baccalauréat, then go through two to three years of
classes préparatoires, finish some rigorous exams, and, finally, some may gain
admittance to the top schools. “They only take the brightest and put them in the
best schools,” Mr. Nowak added. He gave our community an overview of the
system, describing certain practicalities and strategies to gain entrance into the
best institutions France has to offer. However, while he did admit that the stress
and pressure of the process are “very French,” Mr. Nowak explained that things
have changed over the years, with more students getting accepted. “The system
is growing to be a bit more human, a bit more humane.”
Mr. Nowak was encouraging to our students at FASNY and was delighted
by the teaching and learning he observed in the classrooms. “I was really very
impressed by the School,” relayed Mr. Nowak. “The standards are quite good,
and there’s a great atmosphere; both the students and the staff are so at ease.
In the French system, you would feel the pressure much more.”
Much like Paul Martin, our college counselor for North American colleges
and universities, suggests, Mr. Nowak’s number one tip was that students
should be aware of their academic standards and aim for a school at an
appropriate level. FASNY plans to invite him to visit again in 2009. ■
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37

Section spéciale Profs : un flair artistique hors du commun
Merrill Gisondo
En art, Merill Gisondo entend laisser libre cours à l’imagination des élèves. « Mes
élèves me fascinent réellement. J’ai beaucoup d’affection pour eux et pour la FASNY,
précise-t-elle. J’encourage les élèves à développer leurs compétences et leur créativité
au fil du temps. Les cours sont vraiment intenses dans le sens où nous sommes, les
élèves et moi-même, très impliqués dans nos projets. Lorsque la cloche sonne, c’est la
déception ! »
Depuis trois ans, M lle Gisondo, diplômée en Arts plastiques du College de New
Rochelle, enseigne aux classes de la 6 ème à la 3 ème . A partir de la 6 ème , les élèves sont
initiés à des principes et à des techniques artistiques variées, tels que l’utilisation de
crayons, de marqueurs et d’argile. A partir de la 3 ème , les élèves reproduisent des natures
mortes mettant en évidence la lumière, les ombres et les perspectives. « Nous nous
inspirons d’autres cultures et du travail de nombreux artistes. Cela permet aux élèves
d’être exposés à formes artistiques très diverses, précise-t-elle. Ils peuvent travailler sur
n’importe quel support : de la création de masques à la conception de chaussures. J’adore
cette atmosphère. J’apprécie vraiment de pouvoir enseigner dans une classe à effectif
réduit. On se sent plus proche des élèves que dans une école publique. » ■
Encouraging ‘artistic license’ is one of Merrill Gisondo’s passions. “What really
captures me is the students. I love the kids and I love FASNY,” she professed.
“We try to help students build upon their skills and foster a greater creative
freedom as they progress. Each class period goes by so quickly because the
students and I get so involved in what we’re doing! We don’t want the bell to
ring!”
Ms. Gisondo, who earned her Masters in Art Education at the College of
New Rochelle, has taught Grades 6 through 9 for the past three years. Beginning
in Grade 6, students become familiar with the elements and principles of art
through the use of pencils, colored markers, and clay. She helps them advance to
large still life compositions using light, shading, and perspective by Grade 9. “Our
projects often draw inspiration from diverse cultures and artists, exposing
students to a broad range of creative expression,” she said. “They could be
working on anything from mask-making to designing shoes.”
“I love the atmosphere. I really enjoy teaching in a small classroom size
setting. It’s so much more intimate than in a public school.” ■
Evoluer ensemble | Growing Together
38

Gayle Sporn
Gayle Sporn a été Directrice artistique, artiste freelance, graphiste
et, depuis dix ans, enseigne les arts plastiques à l’Ecole primaire.
De nombreux élèves du secondaire sont passés dans la classe de
M lle Sporn, et c’est avec une certaine fierté qu’elle découvre les
œuvres de ses anciens élèves dans les couloirs du campus de
Mamaroneck. « Tous les élèves qui sont aujourd’hui au secondaire,
et ne viennent pas de l’extérieur, sont à un moment donné passés
dans ma classe. Ils ont reçu les bases élémentaires au primaire.
Certains de mes anciens élèves ont aujourd’hui choisi l’art à
l’université », souligne-t-elle, non sans une certaine fierté.
M lle Sporn, titulaire d’un Master of Fine Art (Maîtrise ès Arts)
obtenu au Manhattanville College, a débuté sa carrière d’enseignante
à la FASNY. Son programme académique ne s’arrête
cependant pas là. Elle a également mis sur pieds d’autres projets
artistiques : les CM2 ont créé des cartes de vœux pour lever des
fonds en faveur d’organismes caritatifs ; combinant la science et
l’art, les classes de CE2 ont construit des phares à partir de
matériaux recyclables, et ont dû pour cela, faire appel à leurs
connaissances en matière d’électricité.
Les anciens élèves de M lle Sporn se souviennent d’elle, et
de ses bons conseils, avec une certaine émotion. « M lle Sporn est
une enseignante hors pair, précise Stéphanie Roux ’09. Un des
projets qui m’a le plus marqué fut l’atelier de verrerie. Un
professionnel avait fait le déplacement pour venir nous montrer
les techniques de fabrication…Je possède toujours les petits
champignons que j’avais alors réalisés. Elle nous a enseigné les
bases et, bien plus encore. » ■
Special Section: Teachers with Artistic Flair
Gayle Sporn has taught art at the Lower School for eight years.
Her prior career includes work as an art director, freelancer, and
graphic designer. Many current Upper School students are alumni
of Ms. Sporn’s Lower School classes, and she feels great pride
when she sees her students’ artwork hanging in the hallways on the Mamaroneck campus. “Each child who isn’t new to the School, and is currently in the Upper School,
has been in my classroom. They were given the basics in Lower School. Some of my students have even gone on to pursue art in college,” Ms. Sporn boasts.
Ms. Sporn, who has an M.F.A. from Manhattanville College, started her teaching career at FASNY. Her curriculum isn’t exclusive to the arts, however. She enjoys
combining the art program with other worthwhile purposes, , such as the community service project she does with the fifth graders, who make holiday cards to sell and raise
funds for charity. Other projects incorporate science. For example, last year, the third graders built lighthouses from recycled materials and used their knowledge about
electricity to include a working light.
Ms. Sporn’s former students remember her guidance with fondness. “When I think of Mrs. Sporn, I remember how great a teacher she was,” said Stéphanie Roux ’09. “One of
the projects I remember doing with her was glass sculpture. An expert came to show us how, and I still have the little mushrooms I made. She taught us the basics and more.” ■
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39

Section spéciale Profs : un flair artistique hors du commun
Evoluer ensemble | Growing Together
Anna Wojno-Oranski
« J’aime pousser mes élèves au-delà de leurs limites…leur laisser une certaine
liberté d’expression tout en appliquant les techniques enseignées, » explique Anna
Wojno-Oranski, professeur d’Art à l’Ecole secondaire, qui a rejoint les rangs de la
FASNY en 2001.
Cette diplômée en Art du Manhattanville College (Bachelor of Fine Arts et
Master of Art in Teaching) a tout de suite su qu’elle enseignerait dans le secondaire et
précise : « Je ne souhaitais pas enseigner dans une école élémentaire ou dans une école
publique ». Lorsqu’un poste s’est libéré à la FASNY, Mme Wojno-Oranski a saisi
l’opportunité, « C’est exactement ce que je recherchais, je l’ai tout de suite ressenti.
C’était évident. »
« J’aime travailler avec les différents niveaux. Les élèves de 6 ème n’ont aucune
inhibition, pour eux l’art est plaisant et ludique alors que les Terminales, par exemple,
ont une approche totalement différente : pour eux, l’art est intense, exaltant et
stimulant ». Anna Wojno-Oranski recherche constamment de nouveaux projets
pédagogiques pour motiver ses élèves, et favorise l’approche interdisciplinaire
associant ainsi la géométrie ou l’histoire aux arts plastiques : « j’aime puiser de
nouveaux concepts afin de rendre l’art plus attrayant. Mon travail consiste égale ment
à identifier ce qui motive individuellement chaque élève et à leur transmettre l’amour
et le goût de l’art. » ■
“I really enjoy pushing the students to a certain level…letting them have that
freedom of expression, but keeping goals of technique in mind,” said Upper
School art teacher Anna Wojno-Oranski, who started her teaching career at
FASNY in 2001.
The Manhattanville College graduate received a B.F.A and M.A.T (Master of
Arts in Teaching), knowing her next step would be to teach at the upper school
level. “I knew I didn’t want to work in an elementary school or community college,”
she explained. When the position at FASNY became available, Ms. Wojno-Oranski
stepped up to fill the opening. “I knew it was a good fit from the beginning.
Absolutely.”
“I like working with the different levels of students. Sixth graders have no
inhibitions, just fun and playfulness, and there’s a completely different approach
with 12th graders, the depth of material, the more challenging aspects.” Besides the
pleasure of finding and creating age-appropriate motivation for her students, Ms.
Wojno-Oranski looks for an interdisciplinary approach to art, jargon for blending
many subjects, such as geometry or history with art projects. “I like to tap into other
subjects in order to present the material in a more interesting way. Finding those
parallels and finding out what turns on each student is what gets everyone excited
about learning art.” ■
40

Misha Silverman
« Je suis fier de mes racines FASNY, précise Misha Silverman, assistant à l’Ecole maternelle
et professeur d’Arts plastiques de CP. Mes premiers souvenirs de l’Ecole remontent à
l’époque où, petit garçon, j’errais dans les couloirs du campus de Larchmont en attendant
que ma mère, Tania Silverman (aujourd’hui Directrice-adjointe de l’Ecole maternelle),
termine sa journée. »
Après avoir obtenu son diplôme à l’Université de SUNY New Paltz, Misha Silverman
a accepté un poste de surveillant à la FASNY. « J’étais entre deux carrières lorsque j’ai
commencé à la FASNY », explique-t-il. Avant d’intégrer la FASNY, Misha a en effet parcouru
les Etats-Unis et le monde en tant que musicien dans un groupe d’Afrobeat, « J’étais
régisseur de tournées. »
Quatre ans plus tard, Misha s’est finalement posé. En juin prochain, ce jeune marié et
futur papa fêtera son premier anniversaire de mariage avec son épouse, Allison Fasano.
Misha Silverman compte plusieurs cordes à son arc : véritable chef cuisinier, artiste
d’impressions et muraliste, il travaille à l’obtention d’une maîtrise d’éducation des jeunes
enfants. « J’ai toujours adoré travailler avec les enfants, explique-t-il. C’est difficile mais ils sont
toujours prêts à apprendre. Ils veulent toujours savoir ‘pourquoi’, et ont une capacité
d’assimilation qui me surprend toujours. » ■
“I’m proud of my FASNY roots,” proclaimed Misha Silverman, Pre-School
teaching assistant and Grade 1 art teacher. “My first memories of FASNY
as a boy are of roaming around the Larchmont campus after hours while
my mom, Tania Silverman (now assistant head of Pre-School), finished
her day.”
After graduation from S.U.N.Y. New Paltz, Mr. Silverman began as
a surveillant/student supervisor at FASNY. “I started at Scarsdale when I
was in-between careers,” he explained. Before FASNY, Mr. Silverman
toured around the country and the globe with an afro-beat band. “I was
an employed roamer.”
Four years later, the newly married and soon-to-be father, expecting
his first child in June, a year after his marriage to Allison Fasano, is taking
pleasure in setting down roots. Mr. Silverman, who is a chef, muralist, and
printmaker, is working toward an M.A. in early childhood education. “I always
have enjoyed working with children. It’s challenging. It’s hard, but they’re
ready to learn; they always want to know ‘why,’ and they absorb whatever
you have to tell them.” ■
Special Section: Teachers with Artistic Flair
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Concert d’hiver de l’Ecole secondaire :
une explosion musicale !
Le concert d’hiver de l’Ecole secondaire, qui a eu lieu mi-décembre dans le
gymnase du campus, a battu des records d’audience. « Ce spectacle est devenu un
événement incontournable », explique Helaine Couty, Directrice-adjointe de l’Ecole
secondaire, tout en balayant du regard la salle comble de spectateurs. Le public,
venu nombreux, a battu la cadence au rythme des chansons de saison.
L’interprétation de Dormi, Dormi, Cantate Brasilia et de How to Save a Life, par la
chorale des élèves de Terminale Option Musique, a laissé Dinah Vero, Directrice
Musicale, … littéralement sans voix !
« Je ne peux que saluer le travail formidable des élèves et de M lle Stephenson,
Directrice artistique du spectacle et professeur de musique de l’Ecole secondaire », a
souligné Helaine Couty. Quelques instants avant la fin du spectacle, Bob Leonhardt,
Chef d’établissement, est monté sur la scène pour remercier M lle Stephenson et ses
élèves, annoncer le premier jour de neige de l’année scolaire — au plus grand
plaisir des élèves ! — et pour enfin s’adresser au public : « une école qui n’encourage
pas la musique ne saurait être qualifiée d’école ! » ■
An Audible Feast —
Upper School Winter Concert
There was quite a turnout at the annual Upper School Winter Concert on December
18. “As you can see, it has become a popular event,” said Assistant Head of the
Upper School Helaine Couty, as she scanned the audience of FASNY friends and
family that filled the Mamaroneck gym. The crowd clapped in rhythm to Jingle Bell
Rock, while other favorites included Dormi, Dormi, Cantate Brasilia, and How to
Save a Life, which was performed by 12th grade Music Elective students and
directed by Music teacher Dinah Vero.
“I’m grateful to Ms. Stephenson and all the students for their hard work,” said
Ms. Couty of the show’s director and Upper School music teacher, Tamra Stephenson.
Just before the finale, Head of School Bob Leonhardt took the stage to thank Ms.
Stephenson and the performers, announce the first snow day of the school year —
much to the roaring delight of the student performers — and to address the crowd,
“A school that doesn’t make music, doesn’t make much of anything else.” ■
Evoluer ensemble | Growing Together
42

La carte de vœux
de la FASNY
La carte de vœux de la FASNY a officiellement salué
la période des fêtes de fin d’année. Camille Nakashima
’13 est cette année l’artiste à l’origine de cette carte :
une reproduction de Van Gogh agrémentée de décors
de saison. Comme le veut désormais la tradition,
c’est avec cette carte que Bob Leonhardt, Chef
d’établissement, a adressé ses vœux aux membres de
la communauté de la FASNY, ainsi qu’à la communauté
franco-américaine de New York.
« Nous effectuons chaque année une rotation
entre les trois campus, précise Anna Wojno-Oranski,
professeur d’Arts plastiques de l’Ecole secondaire. J’ai
pensé que mes élèves pourraient adapter cette fois-ci
leurs reproductions de Van Gogh, sur lesquelles ils ont
énormément travaillé, et les agrémenter de motifs de
saison. » Après de longs efforts de concertation,
chaque élève a sélectionné une reproduction, l’a
recouverte de papier calque et y a dessiné des décors
saisonniers. Une fois les motifs estampés sur le calque,
les élèves ont pu commencer le travail de peinture et
de découpage. Les motifs ont ensuite été collés sur
l’œuvre originale qui a été scannée. Elle précise que
« certains élèves ont même élaboré les décors sur
ordinateur ». ■
Season’s Greetings
from FASNY!
This holiday season was heralded in typical FASNY
fashion, with the annual holiday card. Camille
Nakashima ’13 was the artist behind the 2008
edition, inspired by Van Gogh and enhanced with
holiday elements. Each year, Head of School Bob
Leonhardt sends holiday greetings to members of the
FASNY and Franco-American communities. For the
past five years, the greeting card has represented
artwork done by a student.
“Every year, there’s a rotation between the campuses,” said Anna Wojno-Oranski, the Upper School art teacher. “I thought that this year, the students could take the Van
Gogh reproductions that they’ve been working so hard on and adapt them to the holiday season.” After some brainstorming, each student took a finished reproduction,
covered it with tracing paper, and then drew in specific holiday elements. Once those elements had been captured on the tracing paper, the students were able to create and
paint them. The final step was to cut out the holiday creations, stick them onto the original project, and scan them into the computer. “Some students even created the holiday
elements digitally,” she added. ■
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43

Tout pour la musique :
le concert d’automne des CM1 et CM2
Les parents d’élèves se sont tous retrouvés, le mercredi précédant Thanksgiving, pour
assister au concert d’hiver des classes de CM1 et CM2. Appareils photos et caméscopes
étaient au rendez-vous pour immortaliser la scène. M lle Dinah Vero, professeur de
musique et directrice musicale, concède que ce fut un travail intense pour les enfants qui
n’eurent en tout et pour tout que huit répétitions.
Les animateurs étaient cette année Elise Wendt ’16, Oscar Chabrat ’16 et Romain
Couperier ’16. Nicholas Draghi ’16 nous a, quant à lui, offert une performance surprenante
en interprétant un morceau de Jimi Hendrix, Voodoo Child, sa guitare glissée derrière la
tête. « Le concert était excellent. Le répertoire musical est plus moderne que par le passé, les
enfants ont gagné en maturité et le spectacle s’en ressent », nous a déclaré Isabelle Chabrat,
maman d’Oscar Chabrat’16.
Le concert a pris cette année une allure de quiz musical interactif avec, à la clé, des
récompenses gracieusement offertes par FASNYPAT. Quelques figures acrobatiques sont
venues compléter le spectacle et, pour la première fois, quelques solistes et duettistes sont
également montés sur scène, soutenus par les élèves de Terminale Option Musique. ■
Making Music:
Grades 4 and 5 Fall Concert
Parents gathered with cameras and camcorders the Wednesday before
Thanksgiving to record their children’s holiday debut at the Grades 4 and 5
Fall Concert. It’s intense for students, according to music teacher and
concert director Dinah Vero, who said the students have only eight
rehearsals to prepare.
Elise Wendt ’16, Oscar Chabrat ’16, and Romain Couperier ’16 took
turns serving as the Masters of Ceremonies. Nicholas Draghi ’16 performed
Jimi Hendrix’s Voodoo Child while holding his guitar behind his head. “The
concert was excellent. It is more modern than it used to be,” said Oscar’s
mother, Isabelle Chabrat. “The kids are older and the music reflects that.”
This year, the concert was interactive. The audience was treated to
music trivia, complete with prizes provided by FASNYPAT. In a new twist,
students performed acrobatic routines, and, for the first time, duets and
solos, with some extra help from students in the 12th grade Music
Elective class. ■
Les solos et les duos de l’Ecole
primaire | Playing Along: Solos
and Duets from Lower School
Students
Cette année, les élèves solistes et duettistes ont sélectionné eux-mêmes
leur répertoire musical : | This year, the students who sang solos and duets
chose their own songs:
Hard Day’s Night — Nicolas Granato ’16, Zoé de Parscau ’16
Satisfaction — Paul Gabillaud ’16, Timothée de Kersaint-Gilly ’16
Respect — Annick Williams ’16
Evoluer ensemble | Growing Together
Because You Loved Me — Sarah Hachemian ’16, Isabell Stone ’16
Pour Que Tu M’aimes — Oumaima Sadouk ’16, Alexandra Chu ’16
La Bombe Humaine — Romain Touyé ’16, Aliénor Motte ’16
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Concert d’hiver des petite et moyenne
sections : des graines de chanteur !
Le concert d’hiver des petite et moyenne sections fut un véritable succès. « Cette
performance a constitué, pour beaucoup d’enfants, leur première expérience de la scène
devant un public aussi important. On ne sait pas ce qui peut leur passer par la tête »,
précise en plaisantant Tania Silverman, Directrice-adjointe de l’Ecole maternelle.
Quoiqu’il en soit, la fierté se lisait dans les yeux de parents venus nombreux. « Trois de
nos enfants ont participé à ce concert ces dernières années, mais celui-ci est peut-être de
loin le plus réussi ! », s’est exclamé ce soir là Michael Bucci. Après avoir chanté quelques
classiques de Noël (Jingle Bells/Vive le vent, Noël, et I am a Dreidel), nos petits artistes en
herbe ont eu droit à la visite du Père Noël…en personne ! ■
N, PK Winter Concert —
Performing for the First Time
The annual Winter Concert for Nursery and Pre-Kindergarten was a
smashing debut for the rookie performers. “This is the first time most of
them have performed in front of a large audience. We never know what
they might do,” laughed Assistant Head of the Pre-School Tania Silverman.
Regardless, the crowd of proud parents was clearly impressed. “We have
three other children who have performed in this concert in past years, and
this might have been the best yet!” exclaimed parent Michael Bucci. After
hearing such classics as Jingle Bells/Vive le vent, Noël, and I am a Dreidel,
students were rewarded with a visit from Santa Claus himself! ■
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45

Concert d’hiver des CE1 et CE2 :
le Père Noël se fait chanteur
Le concert d’hiver des CE1 et CE2, orchestré par Dinah Vero, professeur de musique,
a battu des records. En effet, avec plus de 60 élèves de CE2, la chorale n’aura jamais
été aussi importante. Alors que Gayle Sporn, professeur d’Arts plastiques, et Paul
Hadchiti ’18, président du conseil des élèves de CE2, s’apprêtaient à faire une
annonce, M lle Vero a reçu un appel suspect sur son cellulaire. Et après une courte
conversation, le Père Noël a fait son apparition sur scène ! Il s’est ensuite mêlé à la
chorale et les parents ont pu reprendre en cœur les paroles de la chanson, grâce à
une présentation PowerPoint animée par Susan Kim, professeur d’informatique.
Anne Laffitte, maman de Marguerite Laffitte ’18, s’est dite emballée par le
concert : « c’est le deuxième concert d’hiver auquel je participe et le résultat est
stupéfiant. J’ai également beaucoup aimé la visite du Père Noël ! ». ■
Santa Sings Along:
Grades 2 and 3 Winter Concert
This year’s second and third grade Winter Concert, led by music teacher Dinah Vero,
featured a chorus of more than 60 third graders, the largest group ever to come
through the School. Just as art teacher Gayle Sporn and the third grade president
Paul Hadchiti ’18 were about to make an announcement, Ms. Vero received a
suspicious phone call on her cell phone and, after a brief conversation, Santa Claus
burst into the auditorium. He joined in the singing, and parents learned one of the
songs karaoke-style, while computer teacher Susan Kim directed the PowerPoint
presentation.
Anne Laffitte, mother of Marguerite Laffitte ’18, said she was impressed with
the concert. “This is my second winter concert, and it was great. I loved seeing
Le Père Noel!” ■
Evoluer ensemble | Growing Together
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Le concert d’hiver des élèves de grande section
et de CP : après la neige vient le concert
Le concert des élèves de Grande section et de CP a finalement eu lieu le 29 janvier après
avoir été annulé à deux reprises en raison de la neige. Les organisatrices du concert, Pascale
Mihailescu (professeur de français en petite et grande sections, et professeur de musique en
moyenne section) et Charlotte Yudin (professeur d’anglais en petite section et CP, et
professeur de musique en grande section et CP), ont dû abandonner le thème original de
Noël pour laisser place à un thème plus actuel : le nouvel an chinois !
Le spectacle s’est ouvert sur la traditionnelle Danse du Dragon, au cours de laquelle les
élèves manipulèrent un grand dragon en papier mâché. En l’honneur de l’investiture du
Président Obama, de la journée d’hommage à Martin Luther King, Jr., et du mois consacré à
l’histoire des Noirs américains, le concert s’est achevé sur la chanson We Shall Overcome.
Le concert n’aurait pas été complet sans une interprétation des traditionnelles chansons
de Noël, Il neige dans mon jardin et The Snowflakes. Pour compléter la soirée, les élèves ont
récité une série de poèmes et joué un passage de l’opéra de Borodine, Le Prince Igor, sous la
direction chorégraphique d’Hélène Dupin de Saint-Cyr, professeur d’Expression corporelle. ■
Snow Be Gone: K & 1S Winter Concert
The Kindergarten and 1S concert finally took place on January 29 after
being cancelled twice due to snow days. Organizers Pascale Mihailescu,
Kindergarten French teacher and Nursery and Pre-K music teacher, and
Charlotte Yudin, Nursery and Grade 1 English teacher and Kindergarten
and Grade 1 Music teacher, abandoned the original holiday theme for a
more timely motif: the Chinese New Year.
The opening act featured a special Dance of the Dragon, in which
students danced under a large paper maché dragon. In honor of President
Obama’s Inauguration, Martin Luther King, Jr., and Black History Month,
the concert closed with the song We Shall Overcome.
Of course, the winter concert was not complete without the
traditional French and American holiday songs, including Il neige dans
mon jardin and The Snowflakes. Rounding out the evening was a series of
poems and a performance of Borodin’s Prince Igor, choreographed by
Body Movement teacher Hélène Dupin de Saint-Cyr. ■
Printemps | Spring www.FASNY.org
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Evoluer ensemble | Growing Together
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Des couleurs tous azimuts !
Jackson Pollock, pionnier de l’impressionnisme abstrait, a inspiré de nombreux
artistes dans les années 50 et continue d’inspirer les jeunes générations de
Scarsdale. En septembre dernier, sous la direction de Misha Silverman, nos petits
artistes en herbe se sont volontiers prêtés au jeu et, tubes en main, ont laissé libre
cours à leur imagination : « regardez mes jambes ! » s’est exclamé gaiement l’un
d’entre eux, entièrement recouvert de peinture.
Un diplôme Made in FASNY
Singulière entre toutes, l’année 2008-2009 laissera longtemps son empreinte
dans l’histoire de la FASNY. A l’approche de la première cérémonie de fin d’études
des élèves de Terminale, la création d’un diplôme sur mesure a donc été confiée à
Anna Wojno-Oranski, professeur d’Arts plastiques de l’Ecole secondaire.
« Quelle joie de pouvoir faire partie de cette aventure. Je suis très enthousiaste
et, bien entendu, honorée d’avoir été sollicitée », souligne Mme Wojno-Oranski, qui
enseigne à la FASNY depuis 2001. Elle explique être séduite par l’idée d’utiliser
l’enluminure pour ce projet particulier : « je souhaite, ajoute-t-elle, utiliser cette
technique traditionnelle pour créer un style calligraphique qui soit en accord avec le
genre et corresponde bien à l’image de la FASNY ».
Mme Wojno-Oranski reconnaît que les théories artistiques sont parfois
difficiles à mettre en pratique : « Je n’en suis qu’au stade de la réflexion, précise-telle,
rien n’est encore définitif. Je recherche un symbole fort qu’ils pourront à tout
jamais chérir. » ■
A Walk on the Wild Side of Painting
Jackson Pollock has influenced many artists since his dominance of the American
Abstract Expressionist movement during the 1950s. Last September, his work
inspired FASNY’s Pre-School artists. “Look at my legs!” exclaimed one student,
who was covered with paint and loving every minute of it. With Art teacher Misha
Silverman’s help, students chose a myriad of colors and splashed them over the
canvas (and themselves!).
Designing Diplomas:
FASNY Art Teacher Makes Memories
The 2008-09 school year brings FASNY the unprecedented opportunity to create a
page in school history with the first-ever Grade 12 graduation. Anna Wojno-
Oranski, the Upper School Art teacher, is paving the way as she designs FASNY’s
first diploma.
“It’s just so wonderful to be a part of this process. I was very excited, and, of
course, very, very honored to be asked,” she said. Ms. Wojno-Oranski, who has been
at FASNY since 2001, explained that she is very much attracted to the idea of using
the illuminated letter as a part of the scheme. “I want to keep
within the traditional style of the genre and create imagery
in tune with the School.”
Ms. Wojno-Oranski understands that artistic theories
may not always work in practice. “It’s a work in progress
right now, so who knows what exactly it will be? I do
know that I want to create something meaningful
the students will cherish forever.” ■
Printemps | Spring 2008 www.FASNY.org
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L’atelier de peinture sur corps de
Joanne Gair — le corps, ma toile…
Au paléolithique, les grottes sont apparues comme le premier support d’expression
artistique. Aujourd’hui, la toile du peintre moderne n’est autre que le corps
humain. En novembre dernier, la célèbre artiste de peinture sur corps, Joanne Gair,
est venue exposer son art aux élèves du secondaire. « Pour un artiste, le corps
humain apparaît comme un exutoire supplémentaire ou comme une toile à
conquérir, raconte M lle Gair. J’ai été agréablement surprise et impressionnée par
l’imagination, la créativité et la passion dont les élèves ont fait preuve. Ce fut un
moment très particulier. »
A la recherche d’une source d’inspiration pour un projet d’art tridimensionnel
en Première, Anna Wojno-Oranski, professeur d’Arts plastiques, est tombé sur un
des ouvrages de peinture sur corps de M lle Gair et lui a proposé de venir animer un
atelier pour les élèves du campus. M lle Gair a elle-même commencé sa carrière
artistique en tant qu’enseignante. A cette époque, elle exerçait principalement l’art
de la peinture sur corps dans les écoles. Son talent l’a naturellement conduite à
réaliser des travaux très médiatisés : elle décrocha ainsi un contrat pour Vanity Fair
en 1992 et réalisa, sur le corps de Demi Moore, le « tailleur » bien connu. Son
intervention à la FASNY lui a permis de retrouver ses racines. « Quelle joie d’être à
nouveau dans une salle de classe, nous a-t-elle confié. L’interaction avec les élèves
m’a rappelé de bons souvenirs. »
« Son travail est audacieux, accrocheur et tellement réaliste, explique Mme
Wojno-Oranski. Les élèves ont littéralement adoré ! » M lle Gair avait, pour l’occasion,
apporté quelques exemplaires de son dernier ouvrage, et a commencé l’atelier par
une présentation détaillée de son travail. Avant même la présentation, les élèves ont
eu la possibilité de lui adresser par courriel quelques unes de leurs idées et de leurs
esquisses. Plus tard, ces idées ont finalement pris corps. Le maquillage, fourni par
MAC Cosmetics, a permis aux élèves de laisser libre cours à leur imagination.
« J’espère que cet atelier pourra être reconduit tous les ans en classe de Première,
souligne Mme Wojno-Oranski. L’an prochain, j’aimerais que les élèves puissent se
rendre avec Joanne dans les bureaux de MAC ! » ■
The Body as a Canvas —
Joanne Gair’s Body Painting Workshop
Caves were the world’s very first canvas, and the human body is the latest. In
November, renowned body painter Joanne Gair brought her art to FASNY’s Upper
School. “For artists, body painting is another outlet or canvas to conquer,” said Ms. Gair.
“I was pleasantly surprised and impressed by the forethought, creativity, and passion
that the students showed with their prospective projects; it was very special.”
While looking for inspiration for three-dimensional art projects for Grade 11
students, art teacher Anna Wojno-Oranski found Ms. Gair’s book on body art.
Following Ms. Wojno-Oranski’s request, Ms. Gair volunteered to host a free workshop
for the students. Originally starting out as an art teacher, Ms. Gair only did body or
face painting for school-wide events. This led to high profile jobs, such as painting a
suit on Demi Moore for the cover of Vanity Fair in 1992. Her stint at FASNY was a
welcome change of pace. “It was great to be back in the classroom. Interacting with
the FASNY students was a pleasure.”
“Her work is so bold and graphic and eye-catching,” gushed Ms. Wojno-
Oranski. “The students loved it.” Ms. Gair, who brought along copies of her latest
book for the students, started out with a presentation on her work and the process.
Prior to her visit, the students e-mailed Ms. Gair their ideas and sketches, then
everything came to life at the workshop. And, with supplies donated by MAC
Cosmetics, the students were able to let creativity take control. “Hopefully, it will be
a continuing Grade 11 project,” said Ms. Wojno-Oranski. “Next year, the students
might even get to go to a workshop at MAC with Joanne!” ■
Evoluer ensemble | Growing Together
50

Les compositions des élèves de CE2
Grade 3 Crayola Submissions
Gabriel De Naurois
Billy Callahan
Matthew Stone
Nina Rabinowitz
Madina Yousri
Terrence Kehm
Bradley Cochez
Nathan Poisnel
Marc Desazars
Laure Couperier
Third Graders and Crayola
Protect the Planet
This year, the Lower School adopted an Earth-conscious motto: Recycle, Reduce,
Reuse. With the help of art teacher Gayle Sporn, students created double-sided
flags — one side American, the other French — out of reusable material, such as
denim, corks, and buttons. The flags are going to be displayed alongside a
document in which the students express their views on the Green Movement. “It
is entirely interdisciplinary,” said Ms. Sporn, “And since our students represent an
international population, we really cover the globe here at FASNY!”
According to Ms. Sporn, she and her students do something in honor of Earth
Day every year, but 2008 was different. “Recycling just wasn’t enough for us
anymore. The national exhibition, sponsored by Crayola: Green — the Earth’s
Favorite Color, was the perfect opportunity for our students to become involved.”
Unfortunately, only 10 flags went to the national exhibition. “Each class voted for its
five favorites and, then, all of the third graders voted for the best of the best during
lunch period,” Ms. Sporn explained. ■
Les CE2 et Crayola : ensemble,
protégeons la planète
Cette année, l’Ecole primaire a choisi d’agir pour l’environnement : Recycler,
Réduire, Réutiliser. Sous l’œil bienveillant de leur professeur d’Arts plastiques,
Gayle Sporn, les élèves ont réalisé, à l’aide de matériaux réutilisables, des drapeaux
recto-verso aux couleurs de la France et des Etats-Unis. Jeans, bouchons, boutons,
tout était bon ! Les drapeaux seront présentés aux côtés de compositions rédigées
par les élèves qui expliquent leur action écologique. « C’est un projet pluridisciplinaire,
explique M lle Sporn. Avec une population internationale comme la nôtre, nous
pouvons dire que nous couvrons la planète toute entière ! »
Chaque année, à l’occasion de la Journée de la Terre, M lle Sporn met sur pied un
projet de sensibilisation à l’environnement, mais 2008 restera dans les annales.
« Nous ne pouvions plus nous contenter de recycler. L’exposition nationale ‹ Green
— the Earth’s Favorite Color ›, sponsorisée par Crayola, était l’occasion idéale pour les
élèves de s’impliquer davantage. » Malheureusement, seuls 10 drapeaux ont été
retenus pour l’exposition. « Chaque classe a sélectionné les 5 meilleurs drapeaux, puis
l’ensemble des élèves de CE2 a voté, pendant la pause déjeuner, pour le meilleur
d’entre eux », explique M lle Sporn. ■
Printemps | Spring www.FASNY.org
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Une Année inoubliable | An Unforgettable Year
Eliane Bejjani ‘11 — Mémoires d’une année au Liban | Reports on her Year Abroad in Lebanon
La célèbre Place de l'Etoile | Historic Place de l'Etoile
Evoluer ensemble | Growing Together
Le Collège Notre-Dame-de-Jamhour, en dehors de
Beyrouth, est une école très sélective qui envoie
régulièrement ses élèves dans les meilleures universités
des États-Unis et les classes préparatoires aux Grandes
Écoles françaises, et accepte rarement de nouveaux
élèves. Mais en septembre 2007, Notre-Dame-de-Jamhour
allait faire la connaissance d’une nouvelle élève. Alors que
les élèves se préparaient à cette nouvelle rencontre,
l’excitation et l’appréhension étaient palpables.
Collège Notre Dame de Jamhour, just outside of Beirut,
Lebanon, is a highly selective school, which has consistently
sent top graduates to Ivy League universities
and les Grandes Ecoles. It does not accept many new
students, however, in September 2007, the students
noticed a new name on the class lists. As the other
students in the class heard of this new arrival, excitement
and anticipation grew.
52

La nouvelle, c’était moi : la première élève venue cette année de l’étranger
pour une année scolaire validante.
Douze ans auparavant, mes parents m’avaient inscrite à la FASNY, en
maternelle. Grâce au français, je pouvais désormais communiquer avec la branche
libanaise de ma famille. Toutefois, mes parents cherchaient un moyen de nous
apprendre l’arabe et nous poussèrent à suivre des cours d’arabe, sans grand succès.
Ils considérèrent même un moment un déménagement temporaire au Liban,
jusqu’à la rencontre d’une jeune Libanaise-Américaine qui avait redoublé sa 4 ème à
Jamhour, l’ancienne école de mon père, avant de revenir aux Etats-Unis pour les
années de lycée. Comme je pouvais parler français couramment et avais reçu
jusque-là une éducation française, je n’avais pas besoin de perdre un an comme elle.
Mes grands-parents acceptèrent alors de m’accueillirent et de s’occuper de moi.
Jamhour et la FASNY
Jamhour fut créée il y a plus de cent ans par les Pères Jésuites sur une colline
à vingt minutes de Beyrouth, à Hazmieh. L’école regroupe un Petit Collège ( de la
maternelle au CM1 ), un Grand Collège ( du CM2 à la Terminale ) et un Centre Sportif
au cœur du campus. Au sommet de la colline se trouve une grande église ronde
dans laquelle les trois mille élèves de l’école célèbrent la messe en début et en fin
d’année, sans oublier Noël et Pâques.
Jamhour est très similaire à la FASNY du point de vue des cours. L’école suit le
programme français et prépare au Brevet des Collèges et au Baccalauréat français.
Elle suit aussi le programme libanais, qui prépare au Brevet et au Baccalauréat
libanais. La plupart des cours sont en français, et l’arabe est l’équivalent de l’anglais
à la FASNY. Il y a aussi l’Histoire-Géographie du Liban. Le sport est obligatoire et
I was the new kid, there to start an accredited school year.
Twelve years earlier, my parents had enrolled me at FASNY in Nursery. Being
fluent in French, I could communicate with the Lebanese side of our family. My
sister and I had also been enrolled in various Arabic programs, but without much
success. Our parents had thought of many scenarios to improve our Arabic, including
moving to Beirut for a year or two. Then we heard of a Lebanese-American who
repeated eighth grade at Jamhour, my father’s alma mater, to learn French and
spend time in Lebanon before returning to the U.S. for high school. Because I was
fluent in French and was already following the French curriculum at FASNY, I would
not have to lose a year. My grandparents agreed to host and look after me.
Jamhour and FASNY
Jamhour, established more than a century ago by Jesuit priests, sits atop a hill
about 20 minutes from Beirut, in Hazmieh. The walls surrounding the large campus
encompass a Petit Collège for Nursery through fourth grade, a Grand Collège for
Grades 5 though 12, and a Centre Sportif at the heart of the campus. At the top of
the hill stands a large, round church where beginning and end-of-year masses, as
well as those for Christmas and Easter, are held for the whole school of roughly
3,000 students.
Academically, Jamhour is very similar to FASNY. It follows the French
curriculum, leading to the French Brevet and Baccalauréat. Jamhour also follows the
Lebanese curriculum, leading to the Lebanese Brevet and Baccalauréat. The majority
of the classes are taught in French, and Arabic instruction is the equivalent of English
instruction at FASNY. Additional classes in Arabic are History and Geography of
Lebanon. Physical Education is required, and the School fields a number of excellent
Sur la Place des Martyrs, le Liban commémore l’assassinat de Rafik Hariri, premier ministre
libanais de 1992 à 1998, et de 2000 à 2004. | A protest in La Place des Martyrs commemorating the
death of Rafik Hariri, the Prime Minister of Lebanon from 1992 to 1998 and again from 2000 to 2004.
Eliane au coeur de l’événement. |
Eliane (right) at the protest.
Printemps | Spring www.FASNY.org
53

Evoluer ensemble | Growing Together
l’école héberge plusieurs équipes de haut niveau. Mais il n’y a pas de cours de
musique ni d’arts plastiques, pas de journal des élèves ni de spectacles de musique
ou de théâtre.
Les programmes de la FASNY et de Jamhour sont similaires, mais celui de
Jamhour pourrait être qualifié de plus intensif. Au premier trimestre, j’ai eu de la
peine à suivre en maths. Les méthodes étaient différentes et le travail plus intense.
Ma prof nous donnait plus d’une douzaine d’exercices et commençait à corriger un
élève au bout de dix minutes à peine, pendant que la classe continuait à travailler.
Elle expliquait le cours oralement et très rapidement, sans jamais se répéter, et
distribuait un ou deux diagrammes si besoin aux élèves en difficulté. J’ai fini par
avoir besoin de cours particuliers,
pour la première fois. Pourtant,
à Jamhour, j’ai pris de l’avance
sur le programme de sciences
français, et découvert des
chapitres d’habitude réservés à
la Première ou à la Terminale S.
Le système de notes
encourage la compétition. À la
fin de chaque période d’examens,
chacun reçoit ses notes et sa
moyenne dans chaque cours,
ainsi que celle de la classe et son
rang. L’élève reçoit aussi sa
moyenne générale, la moyenne
générale de la classe et son
rang général dans la classe. Avec
un système de notation aussi
rigoureux, les moyennes de la classe peuvent n’être que de 11/20. À la fin du premier
trimestre, 26 élèves sur 31 ont reçu, dans ma classe, un avertissement de niveau
dans au moins un cours. Il n’est pas rare que des élèves redoublent ou quittent
l’école. Parfois, l’école les encourage à partir, à cause de problèmes de discipline ou
de niveau. L’école est faite pour les meilleurs élèves et les plus motivés, la liste
d’attente est longue et les disponibilités sont immédiatement remplies. Pourtant,
cet environnement exigeant m’a énormément plu. Je me suis beaucoup attachée à
mes camarades de classe, lors de nos révisions de dernière minute en SVT ou de nos
discussions sur les propos souvent fous de notre prof de français excentrique. J’ai
adoré vivre au milieu d’ élèves aussi motivés.
Eliane s'apprête à quitter ses nouvelles amies. | It was hard leaving new friends behind.
Les courants sous-jacents
Malgré un emploi du temps chargé, nous n’avions pas beaucoup de
vacances : seulement à Noël ou à Pâques, sans compter quelques fêtes religieuses ici
et là. Pourtant, l’école ferma plusieurs fois à cause de la situation politique et
militaire. Au moindre signe de danger, l’école fermait et renvoyait en effet les élèves
chez eux. Nous n’y pensions guère jusqu’au moment où nous ne pouvions plus
l’ignorer. Souvent, de notre colline, nous faisions signe aux hélicoptères militaires
qui passaient. Un jour, nos bus prirent un autre chemin pour éviter le site où venait
de se produire un attentat à la voiture piégée.
sports teams. However, there are no classes for music and art, no student
publications, and no drama productions.
The curricula of FASNY and Jamhour are similar, but Jamhour’s teaching
methods are perhaps more aggressive. My first trimester, I barely passed math. The
methodology was different and the work more intense. The teacher would give us
at least a dozen exercises. Within the next 10 minutes, she would call someone to
the board to correct the first problem while the class continued working. She would
go through the material at lightening-speed, sometimes explaining, never
repeating. Her lessons were given orally, with a couple of diagrams to demonstrate
if someone was confused. Faced with this approach, I found myself needing
tutoring in math for the first
time. However, at Jamhour, we
went ahead of the French
curriculum in science, doing
certain chapters usually covered
in Première or Terminale S.
Grading at Jamhour is
competitive. At the end of a
period, I received my grades and
my average in each class, along
with the average of the class,
and my ranking. I also received
my overall average, the overall
average of the class, and my
overall ranking. The grading is
harsh. Class averages can be
11/20. By the end of the first
quarter, 26 of 31 students in my
class failed at least one subject. It is not uncommon for students to repeat a year or
even drop out. The School sometimes encourages this, due to disciplinary problems
or the academic level of the student. Jamhour is designed to serve the best students
and the highest achievers. Vacant spots are filled immediately from the waiting list.
And yet, this high-pressure environment was, in a way, exhilarating. I found myself
bonding with my fellow students over a quick and desperate biology review before
a test, or while going over some obscure thing the French teacher had said. It was
exciting to be among students who were so motivated.
Under-flowing Currents
Despite our charged academic timetable, we had few days off. The only
planned breaks were at Christmas and Easter, along with some holy days here and
there. However, school was cancelled several times due to a political or military
situation. Danger was far from our minds until it was too close to be ignored. At any
hint of trouble, the School would close, sending students home. Often on our hilltop,
we would wave at army helicopters flying by. Once, after a car bombing, the buses
took another route home to avoid the site.
In May, Hezbollah flaunted its muscles, rifles, and American jeeps in
Beirut, and then in Alay, the Druze town. School completely closed. Many of us
headed up to mountain houses, away from the fighting. We had had warnings
of trouble. Burning tires had blocked the way to the airport just the day before.
54

En Mai, Hezbollah montra ses muscles, ses armes et ses jeeps américaines à
Beyrouth puis à Aley, le village druze. L’école ferma complètement et nous nous
réfugièrent dans nos maisons à la montagne, loin de la violence. Nous étions déjà
avertis du danger : la veille, des pneus en feu bloquaient la route de l’aéroport.
Quand les combats commencèrent, je vis les fenêtres de ma chambre vibrer à
chaque tir de mitraillette. Vingt minutes après, nous étions dans la voiture — mes
grands-parents avaient l’habitude de partir rapidement. A la montagne, ils restèrent
face à la télévision, aux aguets des nouvelles. Quand je commençais à me lasser,
j’allais voir mes amies et on jouait au Monopoly. Ces combats étaient réels, mais pas
vraiment pour moi. Un camarade de classe druze revint à l’école un jour en retard, et
j’écoutai l’histoire qu’il racontait aux garçons qui l’entouraient. Il avait dû rester à la
maison pour protéger sa mère et sa soeur pendant que son père se battait contre les
forces shiites.
La passion et l’engagement politiques de mes amis me surprirent. En tant que
chrétien, l’un pouvait être avec les Ouwet, donc les Forces Libanaises et le Kataeb,
l’autre pouvait être Aouni, suivant le Général Aoun et, par affiliation, le Hezbollah. Il
When the fighting started, I felt my bedroom windows shake as round after
round was fired into the air. It took us 20 minutes to pack and leave; my
grandparents were used to this. At the mountain house, they were glued to the
TV, wondering just how serious it would be. At one point, bored, I met my
friends, and we spent the afternoon playing Monopoly. The fighting was real,
just not to me. A Druze classmate of mine came back to school a day late. All the
boys crowded around him. I strained to understand as he explained how, with
his father off fighting the Shiite militiamen, he had had to stay home to protect
his mother and little sister.
One thing about Lebanese politics that surprised me was the zeal with which
each of my classmates defended his or her political affiliations. As a Christian, you
were either Ouwet, siding with the Lebanese Forces and the Kataeb, or Aouni,
following General Aoun and by extension Hezbollah, with whom the Christian
general had affiliated himself. There were a few Muslims at school, but they usually
kept quiet or positioned themselves depending on whether they were Sunni, and so
with the Kataeb, or Shiite, siding with the Aounists.
Les chauffeurs de bus attendent la sortie des classes |
Buses positioned for the rush home
Printemps | Spring www.FASNY.org
55

Evoluer ensemble | Growing Together
y avait quelques musulmans à Jamhour, mais ceux-ci se taisaient ou se rangeaient
du côté des Ouwets s’ils étaient sunnites, ou des Aounis s’ils étaient szhiites.
Le 14 Février, je descendis sur la Place des Martyrs, au centre de Beyrouth,
pour participer à une manifestation marquant l’assassinat de Rafik Hariri. Les gens
chantaient des slogans en arabe sous une pluie incessante. Je voulais y être, je
voulais faire partie du mouvement, et je fus inspirée par la passion des discours en
arabe même quand je ne les comprenais pas bien.
La vie à Beyrouth
Nous menions des vies normales, en dehors de ces petits épisodes. J’habitais
un appartement en plein cœur de Beyrouth, à Achrafiyeh. Chaque matin la bonne
sri lankaise, Davy, me réveillait à 6 heures. J’étais en bas avant 6h33 pour avoir juste
le temps de rejoindre mon arrêt. Le chauffeur du bus était parfois en avance, parfois
en retard, mais je devais être là car il ne pouvait m’attendre dans les ruelles étroites.
L’école commençait à 7h30 et finissait à 15h. Les élèves prenaient leur déjeuner en
rentrant à la maison, et faisaient parfois la sieste. Moi, je me préparais un goûter, car
mes grands-parents mangeaient plus tôt et n’avaient pas l’habitude de nourrir
quelqu’un si tard. Je prenais mon dîner
seule, après en avoir décidé avec Davy.
J’étais plus ou moins autonome. Je
choisissais la plupart de mes plats,
je mangeais seule. J’avais accès aux
boutiques ou à la vidéothèque du quartier
quand je le voulais. Mais ma grand-mère
me surveillait toujours. Souvent, elle
voulait me faire étudier dans le salon, où
elle pouvait me voir, n’écoutant pas quand
je déclarais que je pouvais très bien étudier
seule dans ma chambre. Quand je sortais,
elle devait tout savoir — où, avec qui et
quand — et je devais toujours être de
retour à la maison à 22h30. Quelques
minutes de retard et mon téléphone
commençait à jouer « Girls Just Want to
Have Fun » de Cindy Lauper, la sonnerie que je lui avais dédiée. On se disputait
souvent, et sur plein de sujets, des devoirs scolaires aux endroits où je sortais et pour
combien de temps. Pourtant, j’ai pu réellement me rapprocher de mes grandsparents
durant cette année, et j’ai appris à les connaître et à les apprécier, comme on
le fait quand on vit vraiment avec quelqu’un.
Mes amis venaient souvent chez moi l’après-midi et on préparait le dîner
ensemble, une nouveauté pour la plupart d’entre eux. Chez eux, les bonnes faisaient
tout : le ménage, la cuisine et en particulier la garde des enfants. Les vendredis et
samedis, je sortais, sans exception. Je pouvais prendre un taxi pas cher pour me
rendre n’importe où. Je passais mes soirées au centre commercial de l’ABC, rempli de
restaurants et d’un cinéplex, ou à un restaurant américain ou japonais. Au moment
où la soirée se terminait pour moi, mes amis, eux, s’apprêtaient à aller à un concert,
dans un bar ou dans un club.
J’étais “L’Américaine” à Jamhour,
ce qui me donna beaucoup de
visibilité. Tout le monde s’intéressait
à moi et m’accueillait. | Being
“L’Américaine” at Jamhour certainly
gave me a lot of visibility. People were
very welcoming and interested.
On February 14, I headed to La Place des Martyrs to participate in a protest
organized by the Kataeb and the Sunnis to mark the death of Rafik Hariri. I watched
as people chanted Arabic slogans in the rain. I wanted to be a part of the event and
was inspired by the passion in the speeches, even though I did not completely
understand them.
Life in Beirut
Our lives were relatively normal, apart from these short episodes. I lived in the
middle of Beirut, in an apartment in Ashrafiyeh. Every morning at 6:00, Davy, the Sri
Lankan maid, would come in to wake me. I would race to get downstairs by 6:33,
with just enough time to walk up to the bus stop. Sometimes the driver was early,
sometimes late, but either way I would have to be there. The streets were too narrow
for him to wait for me. School started at 7:30 and finished at 3:00. Students would
arrive home, have lunch, and then maybe take a nap. I would get home and find
myself a snack because my grandparents had already eaten their midday meal and
were not used to feeding someone so late in the afternoon. For supper, I would eat
alone, whatever meal I had decided upon with Davy.
In some ways, I was autonomous. I
chose many of my meals, and I ate alone.
I could run down to a merchant’s small
shop or the DVD place and get whatever
I wanted. However, my grandmother
watched over me, following everything I
did. She often tried to get me to study for
several hours straight in the dining room
where she could watch me, despite my
decrees that I could and would study
alone in my room. When I went out, she
had to know when, where, and with
whom. I even had a special ring tone for
her. My curfew was 10:30, and if I was
still out by 10:35, my phone started
ringing “Girls Just Want to Have Fun,” by
Cindy Lauper. We clashed several times
on many issues ranging from schoolwork to places I could go to how long I could
stay out. Yet, during that year, I became really close to both of my grandparents,
understanding and appreciating them as only one who has lived with another
person could.
My friends would often come over during the afternoon, and we would make
dinner together, a first for many of them. In their households, maids do everything:
the cleaning, the cooking, and certainly, the childcare. On Friday and Saturday
nights, I went out, without exception. I could take a cheap taxi wherever I wanted to
go. My nights were often spent at the ABC mall with its restaurants and cinemaplex,
or at some sushi or American-style restaurant. As I returned home around 10:30,
many of my friends would be getting ready to go to a concert or club or bar.
Being “L’Américaine” at Jamhour certainly gave me a lot of visibility. People
were very welcoming and interested. I made many friends, moving through circles
until I found those whom I really liked. I also kept in touch with my friends in New
56

J’étais “L’Américaine” à Jamhour, ce qui me donna beaucoup de visibilité. Tout le monde
s’intéressait à moi et m’accueillait. Je me suis fait beaucoup d’amis, faisant la connaissance de
plusieurs groupes avant de trouver le bon. Je restais aussi en contact avec mes amis de New York
grâce à Skype, MSN et Facebook. Ma vie à New York ne me manquait par car j’étais heureuse, et je
pouvais toujours contacter mes amis ou ma famille par SMS ou d’un coup de fil si j’en avais besoin.
Mon retour à New York
Au printemps, mon retour à la FASNY semblait assuré pour la rentrée suivante. Je n’étais pas
vraiment impatiente car je ne savais plus si c’était l’endroit idéal pour moi, et si j’y avais toujours une
place. J’étais partie, j’avais changé. Revenir dans un lieu que je connaissais et où on me connaissait
déjà contredisait ma soif de nouvelles aventures. A la rentrée, je fus accueillie par le soutien et la
chaleur habituels de la FASNY. Toutefois, le retour me fut plus difficile que le départ. Qui ici peut
comprendre que le son des feux d’artifices ne résonnera plus jamais de la même façon ? Qui peut
comprendre mon jargon libanais — mon français rempli d’expressions et de mots arabes ? Trop de
choses ont changé, mais trop de choses sont restées les mêmes. Alors, je fais l’effort de reconstruire
ma vie ici, en comprenant qu’il va falloir que je m’adapte, une fois de plus, où que je sois.
Je ne pourrai jamais oublier mon année à Beyrouth. Je l’ai quitté avec le cœur rempli de
visages, d’endroits et d’expériences. Je garde toujours le contact avec mes amis libanais. J’ai une vie
là-bas, et je connais désormais mieux la famille de mon père que si je n’avais fait que de courts
séjours. Je comprends la langue et je connais le pays, mon pays. Je n’ai pas de regrets et suis toujours
en contact avec mes amis libanais. En novembre dernier, je suis allée au dîner des Anciens de
Jamhour avec mon père, et j’ai réalisé que je fais aussi partie de cette illustre communauté. J’ai porté
l’uniforme, torturé les profs et trimé pour les examens. J’ai une place à la FASNY, et à Jamhour. ■
Les Conseils d’Eliane |
Advice from Eliane
Quel genre d’étudiant faut-il être pour étudier à
l’étranger ?
Cette expérience est recommandée pour celui ou celle qui
souhaite élargir ses horizons et approfondir sa connaissance
du monde et de son héritage. Pourtant, il faut travailler : ce
ne sont pas des vacances. En tant que “L’Américaine,” mes
camarades d’école m’ont accueillie et m’ont pardonné certaines
choses. Mais j’ai du travailler doublement à l’école, faire un
effort pour aller vers les autres, et j’ai appris à m’habituer aux
différences entre mon ancienne vie et celle de mes grandsparents,
et à les apprécier.
Quand devrais-je partir ?
La Troisième est idéale. Plus tôt, les élèves ne sont souvent pas
assez indépendants pour de tels changements. Plus tard et
cela risque de compromettre la préparation au Baccalauréat
et à l’entrée à l’université. C’est mieux de partir quand on est
en Troisième que de passer un an d’université à l’étranger
car, souvent, le campus d’une université est un monde à part
entière, coupé des expériences et de la culture locales.
FASNY offre-t-il ce programme ?
J’espère que FASNY développera prochainement un programme
qui encourage de telles expériences. Les élèves peuvent,
comme moi, commencer par aller dans un lycée à l’étranger
en logeant chez des proches ou des amis. Peut-être qu’à
l’avenir nous aurons un programme qui permettra aux élèves
de rester dans une famille locale, avec un système d’échanges.
Cela nous ouvrirait au monde et offrirait aux élèves de notre
communauté internationale et multiculturelle des moyens de
profiter au maximum de leurs héritages riches et multiples.
York through Skype, Facebook, and MSN. I was never homesick because I was happy, and my
friends and family were just a phone call or text message away.
Returning Home
By late spring, I was facing my return to FASNY. I was not looking forward to la rentrée for the
simple reason that I was not sure I still belonged there. I had left, moved on. Going back to a place
I knew, a place that knew me in some earlier form, was not easily reconcilable with my desire for
new adventures. Upon my return, I was greeted by FASNY’s support and warmth. Going back is
certainly harder than leaving. Who here can understand when I say fireworks will never sound the
same again? Who can understand my Arabic-littered French? So much has changed, and yet too
much has remained the same. And so, I take to heart the fact that no matter where I am, I have to
make the effort to build my life.
I will never forget my year in Beirut. In the end, I left Beirut with a heart full of faces, places,
and experiences. I have a life there, and I know my family better than I ever could if only making
short trips from the U.S. I understand the language and know the country. I still stay in touch with
my Lebanese friends. This past November, I even attended a Jamhour alumni dinner, and I realized
that now, I am part of this illustrious community. I have worn the uniform, tortured the teachers,
and crammed for the exams. I belong to FASNY — and Jamhour. ■
Who’s a good fit for studying abroad?
I recommend this experience to anyone who wants to
broaden her horizons or delve deeper into her heritage. As
“L’Américaine,” I was cut some slack at school and welcomed
by my peers, but I also worked to keep my grades up, went
out of my way to talk to people, and learned to appreciate the
differences between the life I was used to and the life I lived
there with my grandparents. But, you should know that it’s not
a vacation; it’s hard work!
When should you go?
I think that ninth grade is a good time. Before that, not many
students are independent enough to handle such a change
alone. Any later, and it might throw off Baccalauréat and
college preparations.
Does FASNY offer this program?
Hopefully, FASNY will be able to start a program that
encourages such experiences. It could start with experiences
much like mine, with students going to a lycée in another
country and staying with relatives or friends. Such programs
would offer students in our multi-cultural community ways to
really make the most of their unique heritages.
Printemps | Spring www.FASNY.org
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CommunityService
Evoluer ensemble | Growing Together
Travail
Bénévole
Le cœur sur la main
Serve Others,
Soothe the Soul
Les bénévoles qui ont participé à
cette action d’entraide furent tous
unanimes pour dire leur bien-être
et leur satisfaction. C’est avec le
cœur léger qu’ils sont dits prêts à
recommencer l’an prochain.
All of the volunteers who helped
said they felt good about helping
someone less fortunate and would
volunteer to do it again next year:
Catherine Hampton ’12 —
« L’ambiance était très bonne ! »
Claire Champigny ’09 — “I love
Thanksgiving and consider it a
very important holiday. Everyone
should be able to celebrate it!”
Alexander Dick ’13 — « J’ai
réalisé que je préférais donner
plutôt que recevoir. »
Morgane le Beguet-Full
’10 — “I would definitely do it
again next year because it was
a great experience! It is very
heart-warming to see that I could
bring a smile to someone’s face by
just bringing them the food we
prepared.”
Flaam Hardy ’09 — « Nous
sommes privilégiés à la FASNY.
C’était super de voir que nous
avons été si nombreux à offrir un
peu de notre temps à la réalisation
de ce grand projet. »
Margaux Bigotte ’10 — “It
was a really unique experience
because we’re so used to getting
everything that we want and
need. It opened my eyes to the
fact that there are less fortunate
people living right next door.”
Bérénice Lauras ’13 — « J’ai
appris que nous n’avons pas tous
la même chance dans la vie, nous
devrions donc multiplier ces
actions d’entraide. »
Le déjeuner de Thanksgiving
Le jeudi 27 novembre, un déjeuner de Thanksgiving était organisé en
faveur des personnes défavorisées de la communauté locale : un
travail colossal, entièrement orchestré par les élèves et les professeurs
de l’Ecole secondaire, et qui a permis d’accueillir plus d’une
cinquantaine de personnes. Le déjeuner a été servi dans la cafétéria du
campus de Mamaroneck par les élèves de l’Ecole, dont les organisateurs
du projet : Charlie Javice ’10, Leah Varjacques ’10, Elie Javice ’11,
Jeremy Diamond ’11, Jessica Anderson ’11, et Eliane Bejjani ’11.
Les élèves ont reçu l’appui de plusieurs supermarchés locaux :
D’Agostino de Rye Brook, A&P de Mamaroneck, et Trader Joe de
Larchmont. Ils ont également obtenu l’autorisation de solliciter des
dons en argent ou en nature auprès des clients à la sortie des
supermarchés. Cette opération fructueuse a permis de collecter des
denrées alimentaires (dindes, purée en flocons, fruits et légumes), et de
réunir la somme de 1 600 $.
« Quelle inspiration de voir les élèves impliqués à ce point »,
souligne Helaine Couty, Directrice-adjointe de l’Ecole secondaire. Elle
précise qu’Agnès Varjacques et Didier Javice ont joué un rôle
prépondérant dans l’organisation de cet événement et que Yuval
Tresser, de la Bonne Cuisine, a aidé les élèves à la préparation des plats
et l’utilisation des appareils en cuisine. Au final, il y eut assez de
nourriture pour 200 à 300 personnes ! Le surplus a été redistribué à
Grace Church, une église de White Plains qui gère également un foyer
pour sans-abris.
Les élèves du secondaire ont également aidé à dresser les tables,
à installer les chaises, à plier les serviettes, et à préparer les dindes. Plus
d’une quarantaine d’élèves étaient également présents pendant le
déjeuner pour placer les invités, servir les assiettes et faire la
conversation… ■
Thanksgiving Day
Community Luncheon
More than 50 Mamaroneck Village residents enjoyed a homemade
meal on Thanksgiving Day, thanks to the hard work of Upper School
students and faculty. Many students, including organizers Charlie
Javice ’10, Leah Varjacques ’10, Elie Javice ’11, Jeremy Diamond ’11,
Jessica Anderson ’11, and Eliane Bejjani ’11, served a traditional
Thanksgiving dinner to Villagers in the Mamaroneck campus
cafeteria.
Students received support from area supermarkets, including
D’Agostino’s in Rye Brook, A&P in Mamaroneck, and Trader Joe’s in
Larchmont. They also stood in front of the stores to solicit donations
— both monetary and in-kind — from shoppers. They received
turkeys, potato flakes, fruits and vegetables, in addition to funds
supporting the event, which totaled $1,600.
“It was inspiring to see the students so committed to this cause,”
said Assistant Head of the Upper School Helaine Couty. Parents Agnès
Varjacques and Didier Javice were instrumental in the planning and
execution of this event.” Yuval Tresser, of La Bonne Cuisine, showed the
students how to use the equipment in the kitchen and helped to prepare
the mashed potatoes, as well as other dishes. After cooking, students
had enough food to feed 200 to 300 people. Once everyone at the
School had been fed and had returned home with plates of food,
leftovers were sent to Grace Church Community Center, which has a
homeless shelter in White Plains.
Students in Grades 6 to 12 volunteered to help by setting up
tables and chairs, folding napkins, and cooking turkeys. Forty more
students helped during the luncheon by seating people at tables,
serving food, and providing conversation. ■
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60LE GESTE écolo
Evoluer ensemble | Growing Together
Flaam en randonnée dans la toundra. | Flaam trekking through the tundra.
Pax Arctica : voyage au bout de la Terre
Start from the Top:
Pax Arctica Adventure
De génération en génération, notre planète se
transmet comme un héritage précieux. Flaam’09 et
Aïnhoa ’12 ont hérité du goût pour l’aventure de leur
père, Luc Hardy. Leur dernière mission scientifique
à destination du Cercle polaire avec Pax Arctica
Initiative, un programme de recherche et de lutte pour
l’environnement, a été organisée en partenariat avec la
Croix Verte Internationale. Sa mission est de contribuer
à la mise en œuvre d’un avenir durable pour tous les
habitants de la planète, en provoquant un changement
de valeurs et en en courageant la prise de conscience de
l’interdépendance planétaire et de la responsabilité des
hommes vis-à-vis de la nature.
The Earth is bequeathed to generation after generation,
much like the sense of adventure that Luc Hardy has
passed down to his daughters, Flaam ’09 and Aïnhoa ’12.
In the summer of 2008, they travelled to the Arctic Circle
for a research mission with the Pax Arctica Initiative, a
series of expeditions undertaken by environmental
advocates in collaboration with Green Cross International.
This organization seeks to ensure a just, sustainable, and
secure future for humanity by cultivating a new sense of
values based on global interdependence and shared
responsibility in our relationship with nature.

« Les voyages ont aiguisé ma curiosité, explique M. Hardy. Notre planète se
dégrade de jour en jour et, aujourd’hui, nous trouvons des ordures jusqu’en Himalaya ! »
Son intérêt pour les Pôles s’est développé après qu’il eut intégré la Fondation
Cousteau, un programme de protection de la nature développé en France et aux
Etats-Unis.
Après la première expédition des filles au Groënland en 2007, la deuxième
s’est imposée d’elle-même. Celle-ci visa à sensibiliser l’opinion publique aux
problèmes écologiques qui menacent la région polaire. « Lors de ce séjour, nous
avons constaté que d’autres problèmes étaient venus se greffer aux précédents »,
raconte Aïnhoa. Le groupe a même assisté au détachement de la barrière de Ward
Hunt, une barrière de glace vieille de 3 à 5000 ans, événement qui a été largement
médiatisé par Associated Press à travers le monde.
Ainsi, en compagnie de sept autres enfants de pays différents, les filles ont
vécu à la dure pendant ce voyage d’un mois dans la région canadienne du Nunavut.
« Nous ne sommes pas habituées au confort », explique Flaam. « Nous nous sentons
bien dans ces espaces sauvages, loin du confort moderne, et adorons la nourriture de
camping, continue Aïnhoa. Nous mangeons beaucoup de bœuf séché », ajoute-t-elle
non sans sourire.
Ensemble, les enfants ont formé une nouvelle association : les Jeunes
Ambassadeurs du Cercle Polaire. « Il existe un traité entre pays limitrophes pour protéger
l’Antarctique, mais rien n’est prévu pour le cercle polaire, » explique Mary Hardy, l’épouse
de Luc et la maman de nos jeunes exploratrices, qui faisait également partie de
“I had grown curious from all of my travels,” explained Mr. Hardy. “Our world
is just deteriorating. There is even garbage in the Himalayas.” He fixed his sights on
the North and South Poles shortly after having signed on with the Cousteau Society
in France and the U.S.
After the girls’ first trip to Greenland in 2007, they welcomed another
excursion. This one was designed to alert public opinion to critical environmental
threats that endanger the Arctic region. “There were more effects this time than last
time we were in the Arctic,” said Aïnhoa. The group witnessed a major breakage in
the 3,000 to 5,000 year-old Ward Hunt Ice Shelf, reported around the globe by the
Associated Press.
Along with seven other children from around the globe, the girls roughed it
during the month-long trip to the Nunavut region of Canada. “We’re not used to
being in comfort,” explained Flaam. “We’re definitely comfortable outside, not
showering all the time, eating camping food,” continued Aïnhoa. “We ate a lot of
beef jerky,” she said with a laugh.
Together, the children formed a new group: Young Ambassadors of the Arctic.
“There’s a treaty between surrounding countries to protect Antarctica, but there’s
nothing like that for the Arctic,” explained Mary Hardy, Luc’s wife and mother of the
two girls, who was also on the trip. “The border countries just take their claim. Our
interest is to preserve the Arctic, not exploit it.” “Our mission was to witness, to
document, to report,” writes Luc in his most recent book Arctic Transitions: Witness to
Change — Young Ambassadors in Nunavut.
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GOING Green
Aïnhoa saute d’une plaque de glace à l’autre. Une distraction locale également appelée Putatuqing par les enfants du Nanavut. | Aïnhoa ice hopping or Putatuqing, as the Nunavut children say.
61

LE GESTE écolo
l’expédition : « les pays frontaliers exposent leurs revendications. Notre intérêt
est de préserver l’Arctique, et non de l’exploiter ». Dans son dernier ouvrage,
Arctic Transitions : Witness to Change — Young Ambassadors in Nunavut, Luc
écrit : « notre mission était d’observer, de documenter et de rapporter ».
A cette occasion, les filles se sont fait quelques frayeurs : « vous ne
rencontrez pas un ours polaire tous les jours mais, lorsque c’est le cas et
qu’il se met à charger dans votre direction, il faut avoir le reflexe de tirer
un coup de fusil pour l’effrayer. Si ça ne suffit pas, il faut sérieusement
considérer de lui tirer dessus », admet Flaam. Elles ont également
tristement assisté au retournement d’un iceberg : « chaque année,
une personne décède suite à un retournement d’iceberg », explique
Aïnhoa. « C’est effrayant : nous étions six dans une barque
minuscule juste à côté de l’iceberg, et il s’est littéralement retourné
! » témoigne Flaam.
« Parfois vous avez froid, vous êtes fatigués, vous ne vous
sentez pas très bien, et puis vous regardez autour de vous et là,
vous réalisez que vous êtes juste à côté d’un glacier ! Comment
peut-on se plaindre lorsqu’on assiste à un tel spectacle ? »
explique Aïnhoa. ■
Between the researching and traveling,
the girls had a few scary moments. “You
don’t really encounter a polar bear very often,”
admitted Flaam. “But if you do and it’s charging at
you, you’re supposed to shoot a rifle at the ground next
to it. And if that doesn’t work, you have to shoot it.”
Witnessing an iceberg flip over is just as harrowing. “One
person a year dies from an iceberg that flips over,” said Aïnhoa.
“It was scary; there were six of us in a really small boat right
next to the iceberg, and it just rolled over!” Flaam exclaimed.
“Sometimes you’re cold, you’re tired, you feel gross, and
then you look behind you and see where you are. There’s no
way you could ever complain about it,” admitted Aïnhoa. “I
mean, you’re next to a glacier.” ■
Evoluer ensemble | Growing Together
Image satellite de l’îlot de Ward Hunt en date du 22 juillet 2008. | A satellite image of Ward Hunt Island on July 22, 2008.
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Les soeurs Hardy aux côtés de Mikhail
Gorbachev à Moscou. | The Hardy sisters
with Mikhail Gorbachev in Moscow.
Flaam présentant des parcelles de mica pour un documentaire.
| Flaam describing mica samples for a documentary.
Flaam en plein tournage ! | Flaam tries
her hand at videography.
Moscow
M. Mikhail Gorbachev, l’ancien dirigeant de
l’URSS et l’actuel président et fondateur de la
Croix Verte Internationale, a convié à Moscou nos
Jeunes Ambassadeurs pour y présenter le fruit de
leurs recherches. Tous n’ont malheureusement
pas pu y participer, mais Flaam et Aïnhoa nous
retracent l’événement.
« C’était génial, glacial, mais M. Gorbachev est
quelqu’un de très agréable », raconte Aïnhoa.
« Nous n’étions pas vraiment nerveuses, ajoute
Flaam. Nous étions peu nombreux : ce fut presque
une présentation à huis clos, pour ainsi dire ».
« L’ambiance était comparable à celle d’une visite
annuelle de courtoisie à vos grands-parents,
précise M. Hardy. Il nous a posé tout un tas de
questions pertinentes et a semblé très intéressé. »
Après avoir exposé leurs travaux de recherche,
nos explorateurs se sont assis et ont pu discuter
avec M. Gorbachev en personne. « Il nous a fait
part de quelques anecdotes, de sa première
impression du Président Reagan et de son
sentiment personnel quant au changement
climatique, raconte Mme Hardy. Il a passé près
d’une heure et demie avec nous, nous avons bu un
thé et avons visité son musée. » M. Hardy ajoute :
« imaginez-vous simplement d’entendre l’histoire
de la bouche de celui qui l’a faite ! »
Nos Ambassadeurs ont tous reçu le livre des
discours célèbres de M. Gorbachev,
personnellement dédicacé…et en Russe.
Honorary Chairman and Founder of Green Cross
International, Former President of the USSR
Mikhail Gorbachev, invited the Young
Ambassadors to Moscow last fall to present their
research. Unfortunately, not all the ambassadors
could make it, however Flaam and Aïnhoa
recounted the event.
“It was really fun, really cold, and he’s really nice,”
said Aïnhoa. “We weren’t really nervous or
anything,” added Flaam. “There weren’t a lot of
people there; it was a small presentation.”
“The whole thing was almost like a yearly visit to
your grandfather,” said Mr. Hardy. “He kept asking
really interesting questions and was very into it.”
After presenting their findings, those present sat
down and spoke with Mr. Gorbachev himself. “He
told us anecdotes about his first impressions of
President Reagan and his own personal reactions
to our changing world,” explained Mrs. Hardy. “He
spent an hour and a half with us over tea and
took us through his museum.” “Just imagine
hearing first-hand accounts from the person
involved in such history,” Mr. Hardy added.
The ambassadors each received a book of Mr.
Gorbachev’s famous speeches with a personal
dedication written for them in Russian.
GOING Green
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64LE GESTE écolo
Evoluer ensemble | Growing Together
Bleu, blanc…vert ?
L’écologie à la FASNY
Blue, White…and Green?
A French-American Approach to Environmental Awareness
Nous partageons tous le même idéal : protéger et lutter pour la survie de notre planète. La FASNY, du fait de son
identité cosmopolite, soutient cette cause de plusieurs façons : | In an ever-changing multicultural world, we all
share one ideal, the need to protect and save our planet. FASNY has joined this crusade in a variety of ways:
« Lors de mon dernier déménagement, j’ai réalisé que
je ne pouvais pas tout emporter avec moi. J’ai donc
apporté toutes mes vieilles tasses à la salle des profs
de Larchmont et, depuis septembre, nous essayons de
limiter l’usage des tasses jetables. Dans cette optique
écologique, nous avons demandé à l’école de ne plus
en acheter. D’ici quelques temps, nous aurons épuisé
les stocks. Je me rends compte combien il est difficile
de promouvoir le mouvement vert, mais je suis sûre que
nous y parviendrons très prochainement ! » — Lesia
Massat, professeur d’ESL en CM1 et CM2.
Le Conseil des Elèves de l’Ecole primaire encourage les élèves
à réutiliser les sacs en plastique contenant leur déjeuner ou
à utiliser des conteneurs réutilisables, et précise : « il faudra
dans ce cas ne pas oublier de les étiqueter ».
« Les élèves de CM2 ont visité le Garbage Museum du
Connecticut afin de mieux comprendre le processus de
recyclage des déchets. Depuis cette visite, les élèves
abordent régulièrement le thème de l’écologie en cours de
français. » — Isabelle Adamo, professeur de français en CM2
“I recently moved and realized that I couldn't take
everything with me to my new home. I brought all of my
old mugs to the Larchmont Teachers' Room and, since
September, we’ve been trying to use fewer disposable
cups for our coffee. We’ve asked to not continue buying
them as supplies; eventually, we won’t have any more
disposable cups. Sometimes, it’s difficult to get everyone
to go green, but I'm sure we'll get the hang of it soon!”
— Lesia Massat, Grades 4, 5 ESL Teacher
The Lower School Student Council has been reminding
students to reuse plastic bags in which they bring snacks,
or to start using reusable containers. Just don’t forget to
write your names on them.
“The fifth graders went to the Garbage Museum in
Connecticut to learn more about waste and recycling.
Since then, the students have been tackling the theme
of recycling during French class.” — Isabelle Adamo,
Grade 5 French Teacher

« En 2008, la bonne résolution de la classe de grande section B est
de ne plus utiliser de tasses en carton pendant le goûter mais
d’utiliser des matériaux recyclables. Depuis les vacances de Noël,
chaque élève a sa propre tasse libellée à son nom. Quinze tasses ont
été apportées par mon assistante et quatre par les parents d’élèves.
— Najat Zaïdane, professeur de français en Grande section
« J’ai abandonné tout support papier. Toute la documentation
( brochure, formulaires d’inscription…) des programmes annexes
est désormais disponible en ligne depuis notre site Internet
www.fasny.org. » — Agnès Tounkara, Directrice des programmes annexes
“The KB class has a collective resolution for the New Year: to forgo
paper cups at snack time and use reusable cups instead. Everyone will
have his/her own cup, with their names on them. We started after
the winter break. Fifteen cups were provided by my assistant and four
were donated by a parent.”— Najat Zaïdane, K French Teacher
“The Extension Program has done away with the paper trail by
going online. Instead of wasting paper by making brochures,
parents can now access everything they need through the website,
www.fasny.org.” — Agnès Tounkara, Extension Program Director
Don en ligne = Green
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Il y a deux ans, le Bureau du Développement lançait le don
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Giving = Green
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effort two years ago, when we added an online giving
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postage. The online giving form is available in both French
and English and is part of FASNY’s secure network. Visit
www.fasny.org/giving to make your donation electronically.
Vert : la dernière couleur
à la mode en impression
Pour la plupart de ses travaux d’impression, la FASNY fait
appel à Printech, une société basée à Stamford dans le
Connecticut. Printech, dans un effort écologique, recycle
toutes les publications de la FASNY ( FASNYPages,
brochures…) qui n’ont pas été distribuées et est également
membre du Forest Stewardship Council ( FSC ou selon la
traduction officielle, Conseil de Soutien de la Fôret ), un
écolabel, qui assure que toute production d’un produit à base
de bois a respecté des procédures censées garantir la gestion
durable des forêts.
Green, the Latest Color
in Printing
FASNY has been engaging Printech, located in Stamford,
Connecticut, for much of its printing needs. Printech has
responded to the green effort by recycling all extra issues of
FASNYPages and other FASNY publications, as true post
consumer waste (PCW). Printech is also a member of the
Forest Stewardship Council (FSC), a certification that
guarantees all printed products are sourced from wellmanaged
and well-protected forests, which cut back
habitat destruction, pollution, displacement, and violence.
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Les cours d’expression corporelle d’Hélène Dupin de Saint-Cyr
sont un excellent moyen d’expression pour les tout-petits |
Hélène Dupin de Saint-Cyr’s body movement classes are a
way students learn to express themselves at an early age.
Evoluer ensemble | Growing Together
66

L’Expression
corporelle à Scardale :
une affaire de sens
« Bonjour les amis ! » C’est ainsi qu’Hélène Dupin de Saint-Cyr, professeur d’Expression
corporelle à Scarsdale, accueille ses élèves qui, à l’unisson, lui rendent un grand
« Bonjour ! ». Dans la cafétéria, les jeudis après-midi sont pour le moins surprenants :
dans un élan parfaitement orchestré, les élèves de moyenne section suivent, non sans
quelques distractions, le rythme débonnaire de la flûte. Ces cours d’Expression corporelle
sont un excellent moyen d’expression pour les tout-petits.
M lle Dupin de Saint-Cyr a débuté sa carrière en tant que ballerine au Grand Ballet
Classique de France. « Un jour, l’un des professeurs de danse s’est fait porter pâle et l’on m’a
demandé de le remplacer pendant le cours. » C’est ainsi que sa carrière d’enseignante a
commencé : « c’était jusque-là facile mais, lorsque j’ai commencé avec les tout-petits, je me
suis dit que je n’y arriverais jamais ! »
Après avoir commencé sa carrière à la FASNY en 1988, les doutes de M lle Dupin de
Saint-Cyr se sont vite estompés devant la progression fulgurante de ses élèves. « C’est un
travail de tous les instants mais, chaque fois qu’ils viennent en cours, je ne peux que constater
leurs progrès. Ils apprennent un jour à danser ensemble sur un rythme et, le lendemain, nous
offrent une véritable performance de groupe. C’est tout simplement parfait. »
Pour résumer, M lle Dupin de Saint-Cyr dit qu’il s’agit avant tout d’un travail d’équipe.
« Ils apprennent à se contrôler et à travailler en groupe. Chaque année, nous adaptons la
Danse du Dragon à l’occasion du Nouvel An Chinois. Les plus grands montrent aux plus petits
comment manipuler le dragon. Ils échangent leurs savoir-faire, leurs connaissances, et c’est
quelque chose que les plus jeunes apprécient énormément. C’est typiquement dans l’esprit
de la FASNY : nous sommes avant tout une communauté. » ■
Going Through
the Motions: Body
Movement at Scarsdale
“Bonjour les amis,” body movement and gym teacher Hélène Dupin de
Saint-Cyr calls out to her class. A resounding “Bonjour!” is echoed. Walking
into the cafeteria on a Thursday afternoon, one might be surprised to see
Pre-K students moving as a cohesive group to jaunty flute music, laughing
all the while. These body movement classes are another way students learn
to express themselves at an early age.
Ms. Dupin de Saint-Cyr began her career as a ballerina in the Grand
Ballet Classique de France. “One day, a teacher was sick, and I was asked to
teach a professional class,” she explained about the genesis of her teaching
career. “It was easy. But when I began with the little ones, I thought I would
never succeed.”
Starting at FASNY in 1988, Ms. Dupin de Saint-Cyr’s initial doubt was
trumped by the obvious progression of the students. “It’s a daily process. Each
time they come in, you can see the success. One day, they’re dancing together
on the same rhythm and suddenly it’s an ensemble group performance, a
perfect situation.”
In all, Ms. Dupin de Saint-Cyr says the focus is on teamwork. “They
learn self-control and see what it’s like to work together. Each year, we do a
Dragon Dance for Chinese New Year. The older students, who have performed
it before, show the younger students what to do. They teach each other, plus,
it’s something to which the younger students aspire. It’s an entire school
affair; we’re a community.” ■
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Le football masculin des 6 èmes et des 5 èmes :
une saison qui déménage
Directeur sportif et entraîneur des élèves de 6 ème et de 5 ème , Mike Taylor aime à dire
que le foot est avant tout un sport ludique. La victoire, c’est un peu comme la cerise
sur le gâteau. En 2008, les élèves de 5 ème ont remporté 4 victoires en 4 matchs, alors
que les 6 èmes ont remporté 2 victoires, et essuyé 2 défaites et 2 matchs nuls. « Ces
enfants sont prédisposés pour ce sport », s’amuse à dire M. Taylor.
Une aptitude qui s’est révélée profitable lors de la rencontre entre les 5 èmes de
la FASNY et les élèves de 3 ème de la Fairfield Country Day School, une équipe restée
imbattue. « Nous devions affronter une équipe réputée imbattable, et nous y sommes
presque parvenus ! » raconte Mike Taylor. « Nous avons perdu 2 à 3, mais ce fut un
match phénoménal, riche en sensations fortes. » Gagner ou perdre, il ne faut s’arrêter
là. Selon M. Taylor, et en résumé : « Le foot, ça déménage ! » ■
Football masculin, 4 ème et 3 ème :
une compétition difficile
La saison 2008 aura laissé un goût amer dans la bouche de nos joueurs et de leur
entraîneur Chris Hartnett, surveillant à l’Ecole primaire. Alors que les 3 èmes ont réalisé
un sans faute, les 4 èmes ont pour le moins lutté tout au long de la compétition.
Selon leur entraîneur, respecter et appliquer les consignes sont deux critères
primordiaux. « Participer à chaque entraînement, effectuer les exercices avec
concentration, chercher à développer ses capacités, et écouter les consignes sont les
clés de la victoire. Les élèves de 4 ème qui ont su faire preuve de ces qualités, se sont vus
récompensés en intégrant l’équipe des 3 èmes . » ■
Blasting Away the Competition:
6th and 7th Boys’ Soccer
“For me, coaching soccer is fun,” confessed Mike Taylor, FASNY Athletic Director
and coach of both the boys’ sixth and seventh grade soccer teams. Still, winning
can make things a little sweeter. The boys’ seventh grade team went 4-0 in 2008,
while the sixth graders broke even with a 2-2-2 record. “The kids already come
pre-equipped for soccer,” joked Mr. Taylor.
Some of this preparation came in handy when the seventh grade boys faced
Fairfield Country Day School’s ninth grade undefeated team. “They were set to face
off against our undefeated ninth grade team. It was going to be a big match-up,”
explained Mr. Taylor. “We almost beat them, too. We lost 3-2, but it was a
phenomenal game, and we all were thrilled.” However, there’s more to the sport
than just winning and losing. According to Mr. Taylor, it all boils down to one thing:
“Soccer, it’s just a blast.” ■
Tough Competition for
8th and 9th Boys’ Soccer
The 2008 season, coached by Lower School monitor Chris Hartnett, was bittersweet
for the boys’ eighth and ninth grade soccer teams. While the ninth graders
went undefeated, the eighth grade struggled through some tough competition.
According to Coach Hartnett, mustering up the effort is half the battle.
“Showing up to every practice, doing the work, gaining the ability, putting in the
time, and listening: that’s what it takes to be undefeated. The students who worked
so hard on the eighth grade team were rewarded by getting pulled up to the ninth
grade level.” ■
Evoluer ensemble | Growing Together
Football masculin des JV :
la mécanique du succès
« C’est un excellent exercice de socialisation, explique Gilbert Ekotto, co-entraîneur
de l’équipe masculine de foot des JV. C’est incroyable de voir comment les élèves de
la FASNY sont capables d’unité et comment ils défendent, avec fierté, les couleurs de
leur école. »
Cette année, la saison de foot des JV aura été marquée par un véritable
sentiment de cohésion et un esprit d’équipe à toute épreuve. « Nous avons eu du mal
à constituer une équipe complète capable de rivaliser pendant les compétitions,
précise M. Ekotto. Les Terminales étaient partagés entre leurs obligations scolaires et
leur volonté d’implication dans l’équipe. » Mais, en dépit de circonstances difficiles,
l’équipe s’en est bien sortie avec un score final de 4 victoires et 3 défaites.
« En tant qu’entraîneur, votre travail est d’enseigner aux joueurs les vertus du
franc-jeu, ce qui est souvent plus facile en théorie qu’en pratique. Vous pouvez leur
enseigner les techniques de passe, les déplacements avec le ballon mais, au final, il est
difficile de savoir si elles seront correctement appliquées, explique M. Ekotto. Les
moments les plus gratifiants, dans un match, sont ceux où vous assistez en direct à la
progression des joueurs grâce à la mise en application des techniques de jeu. Le
Homecoming fut, en ce sens, un match incroyable. L’équipe était motivée et pleine
d’énergie. Un magnifique moment pour l’équipe des garçons. » ■
Engineering Success: JV Boys’ Soccer
“It’s a wonderful exercise of social engineering,” said Co-coach of the JV boys’
soccer team Gilbert Ekotto. “At FASNY, it’s quite something to see how a team
comes together and goes out with pride to defend the School’s colors.”
Coming together was a true theme in 2008 for this team. “We had a hard time
filling a full roster to compete properly in the League,” confessed Mr. Ekotto. “The
Grade 12 boys were unfortunately divided between their academic responsibilities
and team commitment.” But, despite the hardship, the team pulled through with
a 4-3 record.
“As a coach, you try to teach the game by encouraging proper play, which
isn’t always natural. You preach the virtue of such concepts as one touch on the ball,
passing, and constant movements, but you’re not truly sure whether you hit the
mark with the players,” he explained. “The most memorable game-time moments
surface when you witness the progression of the team; the instructions being
applied successfully in a game. However, Homecoming was an amazing game. The
team was motivated, and the energy was high. It was a spectacular day for the
boys’ team.” ■
68

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Foot - les équipes féminines de 6 ème et de 5 ème
Efforts + victoire = pizza
La saison dernière, les Lady Sharks ont montré une franche détermination. Avec un
score total de 9 victoires et 2 défaites, les joueuses ont fait preuve d’une force à
toute épreuve. « Les filles ont fait de gros efforts et ont battu des adversaires souvent
plus âgées », commente Ejiofor Nnaemeka, entraîneur et ancien élève de la FASNY
(promotion 2002).
« J’ai tout particulièrement apprécié la dernière rencontre contre Rye Country
Day School, souligne-t-il. Même si nous avons été dominés pendant toute la
rencontre, les filles se sont battues comme des lionnes. Elles se sont fait marcher
dessus à plusieurs reprises mais sont aussitôt retournées à l’attaque. J’étais vraiment
très fier d’elles. »
« Je leur dois d’ailleurs une pizza, et elles ne manquent pas de me le rappeler.
Nous avons fait une très belle saison. En tant qu’entraîneur, ce fut une expérience
formidable et les filles ont été remarquables. » ■
Hard Work + Winning = Pizza:
6th and 7th Girls’ Soccer
This past season, the Lady Sharks were out to win. With a record of 9-2, the sixth
and seventh grade girls’ soccer team was a force with which to be reckoned. “The
girls tried very hard and outplayed other teams that were older than them,”
commented Coach Ejiofor Nnaemeka, who is also a FASNY alumnus, class of 2002.
“I particularly enjoyed our last game against Rye Country Day School,” Mr.
Nnaemeka said. “Even though we were thoroughly outclassed and outsized, the
girls never gave up and played as hard as possible. A few times they even were run
over by their opponents, but they always got up and would beg to be put back in. I
was very proud of them.”
Coach Nnaemeka added, “I still owe them a pizza lunch, and they will never
let me forget it, no matter how many times I change the subject. I was really happy
with the way the season went. The whole experience was a blast and the girls were
a joy to coach.” ■
Evoluer ensemble | Growing Together
70

Football féminin - Les JV et les 4 èmes :
une affaire d’équipe
En dépit d’une saison difficile, les JV ont fait preuve d’une unité sans faille tout au
long de l’automne. « Dès le début, j’ai senti la cohésion au sein de l’équipe, raconte
Gilbert Ekotto, Conseiller d’éducation au Collège et co-entraîneur de l’équipe avec
Thierry Leroy, Coordinateur SVT. Dans le bus, il y avait une telle énergie et une telle
complicité que, j’ai tout de suite ressenti une forte connexion, un lien naturel, qui a
permis à ces deux groupes d’élèves de devenir une seule et même équipe. »
L’entraîneur Gilbert Ekotto explique que le score final (1 victoire, 2 défaites et
6 matchs nuls) est dû au fait que l’équipe est jeune et a encore beaucoup à apprendre.
« Nous n’avons pas recruté d’élèves de Seconde, de Première ni de Terminale. Avec
quelques élèves de bon niveau, nous aurions certainement pu rivaliser avec les
meilleurs au cours de cette compétition, précise-t-il. L’équipe a dû se battre avec, en
tout et pour tout, neuf joueuses de 3 ème et quelques joueuses de 4 ème . Deux ou trois
joueuses de 5 ème sont venues en renfort à quelques occasions. »
Par ailleurs, avec seulement deux entraînements par semaine, sur un demiterrain
de surcroît, les filles se sont bien défendues contre des adversaires redoutables.
Une saison inoubliable tant pour les joueuses que pour leurs entraîneurs. « La
victoire ne constitue pas une fin en soi et leur attitude a rendu cette expérience tout
aussi gratifiante. Leur détermination et leur excellent esprit d’équipe, à l’entraînement
comme sur le terrain, ont fait de cette compétition une saison riche en émotions et
en souvenirs. » ■
Teaming up: Grade 8 & JV Girls’ Soccer
Despite a tough season on the scoreboard, the JV girls’ soccer team represented
FASNY in a way that bonded the entire team together throughout the fall. “Early in
the season, I couldn’t help but think the girls were jelling together nicely as a
team,” explained Middle School Dean Gilbert Ekotto, who coached the team along
with Biology Coordinator Thierry Leroy. “From the energy on the buses and from
the comfort with which they interacted, I felt the spirit of connectedness taking
hold and transforming a group of mixed grades into a cohesive unit.”
With a record of 1-2-6, Coach Ekotto noted that the team was young and had
some learning to do. “We didn’t recruit any 10th, 11th, or 12th graders; we had to
face a deficit of players with critical physical attributes, in terms of match-ups and
competition in the League,” he said. “The team fought with only five ninth graders,
a bunch of beginner eighth graders, and, at times, two or three seventh graders who
came up for reinforcement.”
Still, with only two practices a week on a shared field, the girls held their own
against tough competition and created an unforgettable season for players and
coaches alike. “We didn’t have the best record, but numbers rarely, if ever, capture
the full story. In the end, their attitude made everything worth while. With
determination and good spirit, both on and off the pitch, they loaded the time with
rich qualities and memories that will last.” ■
Printemps | Spring www.FASNY.org
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Evoluer ensemble | Growing Together
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Printemps | Spring www.FASNY.org
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Des Nouvelles du don | Giving News
Pourquoi êtes-vous volontaires ? | Why
“In 50 years, it won’t matter what
kind of car I owned, what kind of jewelry I wore,
or whether I flew first class or coach. What will matter
in 50 years is whether or not I was able to positively affect
the life of just one child.”
« Je remercie tous les bénévoles qui, au
—Jim Cavallo, Development Committee
cours de ces vingt-neuf dernières années, ont
contribué à faire de la FASNY ce qu’elle est aujourd’hui.
Aujourd’hui, c’est à mon tour de dédier un peu de mon temps pour
que la FASNY continue de grandir, dans l’intérêt de mes enfants et de
toutes les familles, présentes et futures, de notre communauté. »
— Catherine de Clerck, Parent Leader en Petite Section,
bénévole pour le Gala et membre du C.A.
« Je suis bénévole parce que
j’aime interagir avec les autres et
encourager la bonne volonté au sein de notre
communauté. Nos enfants le méritent bien ! »
—Kristina Georges, Parent Leader en
CP & bénévole pour le Gala
“I volunteer for FASNY
because I want to be part of helping
the School grow. I volunteer because I
would like to see my kids grow with FASNY.”
—Marina Fadel, 2009 Gala Co-Chair
Evoluer ensemble | Growing Together
Vous souhaitez devenir bénévole ? Voici les personnes à contacter…
Want to Volunteer? Here’s who to contact for…
… Anciens Elèves | Alumni Relations — Eliza Huleatt | 914.250.0410 | ehuleatt@fasny.org
… Fonds Annuel | Annual Fund — Eliza Huleatt | 914.250.0410 | ehuleatt@fasny.org
… FASNYPages — Julie Grady | 914.250.0407 | jgrady@fasny.org
… Gala — Anna Cuneo | 914.250.0409 | acuneo@fasny.org
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Do You Volunteer?
“FASNY is trying to give our
children the best; that’s why it is so
important to me to contribute to its success!”
—Nahia Ghostine, Grade 8 & 10
Parent Leader
« La remarquable transformation d’une
petite école sans prétention, sans aires de jeu
aménagées, en un établissement complet, doté d’un solide
curriculum et de programmes sportifs et extrascolaires de qualité,
est une véritable inspiration et le résultat d’une implication sans
faille et du soutien financier de tous les parents. »
—Lorena Cavallo, Parent Leader, classe de 4 ème
“I believe in the School; I like
working with the people, and I want to
make it better. I’ve met great friends through
the community, and, in spite of our diverse
backgrounds, we share the same interests.”
—Patricia Beeck, 2009 Gala Co-Chair
Comment rester positif dans un
contexte économique incertain
Dans une économie en crise, la FASNY peut-elle se
permettre de lancer des appels de fonds ?
La crise économique n’a épargné personne. Nous mettons
néanmoins un point d’honneur à ce que cette conjoncture
difficile n’affecte pas la vie quotidienne de nos élèves.
Contrairement à d’autres secteurs d’activité, la FASNY ne peut
s’imposer les mêmes réductions budgétaires, sauf au détriment
de l’éducation de vos enfants. La FASNY a toujours dépendu, et
dépend encore aujourd’hui, du Fonds Annuel pour apporter au
cursus scolaire les améliorations nécessaires qui font de notre
école un établissement d’excellence. Nos infrastructures sont
simples mais nous pouvons être fiers de nos enseignants et du
programme scolaire que nous proposons. Le Fonds Annuel
permet de maintenir un programme scolaire de qualité,
d’attirer et de retenir des professeurs qualifiés. Notre objectif
est d’améliorer les conditions de travail de nos élèves et de les
préparer à appréhender le monde du travail avec tous les
atouts possibles. En ce sens, nous comptons cette année sur la
participation de toute notre communauté au Fonds Annuel.
Staying Positive when the
Bottom Line Looks Negative
Can FASNY really ask for Annual Fund donations
during this economic downturn?
Although many things are unstable right now for
everyone, we don’t want to let this affect the day-to-day lives
of our students. FASNY can’t make the same cut-backs that a
business can make — eliminate 20 percent of your child’s
education? FASNY depends on the Annual Fund to provide
the enhancements to our curriculum that make FASNY special
and exceptional. We don’t have fancy buildings and classrooms;
we have an extraordinary program and teachers of
whom we can be proud. The Annual Fund supports these
programs and teachers who improve the lives of our students
and prepare them to be educated, global citizens. Please help
preserve our School as we know it by participating in the
Annual Fund this year.
Printemps | Spring www.FASNY.org
75

Staff & Faculty Notes
Toni Southard, professeur en Cours
Préparatoire, expose et vit de son art
depuis plus de 20 ans. Grâce à une
formation en design d’intérieur et
textile, en trompe-l’œil, en peinture et
en dessin, elle exerce son art sur une
large gamme de supports et de formats,
y compris les collages : « mon travail
consiste à réunir mes deux mondes :
professionnel et personnel, depuis mon
enfance à ma vie d’adulte. C’est une
quête de simplicité et de sécurité. En
associant des images nostalgiques, des
souvenirs et du sens, je raconte une
histoire ». Que ses œuvres soient en petit
ou grand format, Toni essaie toujours de
donner un mouve ment joyeux à son
art : « j’aime utiliser des taches, des papiers froissés ou des pliages, l’imprévisible et
le naturel. Il s’agit d’exposer les dessous du processus, la superposition des couches et
des textures. Ces images sont un hymne à la vie, à la prise de risque, à l’avancée
effrénée dans le monde ».
Terence Martin, professeur d’anglais au secondaire, est également chanteur,
auteur-compositeur et poète. Il a été contrebassiste pour le Burbank Symphony et
a accompagné en tournées plusieurs groupes de rock. Plus récemment, Terri a sorti
son cinquième CD, Even Trade, en collaboration avec Good Dog Music, un label
indépendant. Son dernier album est sophistiqué et spirituel, un mélange de
racines folk, americana et pop. Parmi ses autres albums : Lost Hills, Sleeper,
Waterproof et Division Street. Au cours de sa carrière de musicien, Terri a également
participé à de nombreux festivals (comme le Falcon
Ridge Folk Festival et le Boston Folk Festival). Il a
également partagé la scène avec Rosanne Cash, Dar
Williams, et Richie Havens. Ses poèmes sont
disponibles dans le recueil Four Valley Poets
Toni Southard, Grade 1 teacher, has
been showing and selling her own art
for over 20 years. With a background in
textile and interior design, trompe l’oeil,
painting and drawing, she practices in a
variety of formats, including collage.
“My work is about bringing together
pieces of my world, both personal
and professional, from childhood to
adulthood. It’s a wish for simplicity and
security. By connecting images of
nostalgia, memory and meaning, I tell a
story.” Whether the piece is small or
large, Toni tries to capture a playful spirit
and movement in her art. “I enjoy using
that which is unpredictable and natural
in the creative process, like markings,
tears, wrinkles, folds, and smudges. It’s about showing the process in the underpainting,
layers, and textures. These images are about celebrating life, taking risks,
and moving freely in the world.”
Terence Martin, Upper School English teacher, moonlights as a singer/
songwriter/poet. He’s per formed as a double bassist in the Burbank Symphony
and several touring rock groups. Recently, Terry released his fifth independent CD,
Even Trade, with the Good Dog Music label. This collection features personal tracks
that are sophisticated and spiritual in tone, with roots in folk, Americana, and pop.
Other CDs include: Lost Hills, Sleeper, Waterproof, and Division Street. During his
musical career, he has performed at many festivals, such as the Falcon Ridge Folk
Festival and the Boston Folk Festival. He has also
shared the stage with Rosanne Cash, Dar Williams,
and Richie Havens. As a poet, you can find his work
in the anthology, Four Valley Poets.
Evoluer ensemble | Growing Together
Julie Grady, Directrice-adjointe de la Communication,
est également écrivain et journaliste.
Son premier livre, Twenty Artists of Worcester &
their Workspaces, est paru à l’automne dernier et
constitue un geste philanthropique envers la communauté
très créative de sa région natale, le comté
du Worcester, dans le Massachusetts. Pour en savoir
plus sur son livre, visitez 20artists.wordpress.com.
20 Artists of Worcester, par Julie Grady. |
Julie Grady’s book 20 Artists of Worcester.
Julie Grady, associate director of Communications,
is also a published writer/reporter.
Her first book, Twenty Artists of Worcester & their
Workspaces, was released last fall as a philanthropic
gesture to the creative community residing in her
native Worcester County, Massachusetts. You can
check out her book on 20artists.wordpress.com.
76

DYNAMIC BEGINNINGS
Day Care Program
(LARCHMONT WOODS- LICENSED)
AGES 18 MONTHS TO 4 YEARS
Age Appropriate Curriculum to start September 2008
Will follow school calendar with Full Program
8:15am to 3:45pm
Modified full and some half days available
Winner of the 2005 prestigious Joey Award from the
Child Care Council of Westchester County.
We are one of the leading programs specializing in
children from international families, particularly
French children. We thank the French community for
their support for almost 7 years since we have been in
business.
Call Geraldine Hogan-Kaplan, MS.ed., MA, RD.,
(Certified Teacher, Certified Nutritionist)
For Appointment: (914) 834-0262
Printemps | Spring www.FASNY.org
77

Détournement de mode à Nolita |
Bling in Nolita Fanny Quéhé ’06
Evoluer ensemble | Growing Together
La Tanzanie, Saint-Barth, la Turquie et l’Indonésie…
Autant de pays que Fanny Quéhé ’06, ancienne élève de la
FASNY, a parcouru à la recherche du parfait bijou pour la
vitrine de sa toute nouvelle boutique, Fanny K. Bijoux, située
dans le quartier de Nolita, à Manhattan. Elle distribue
également quelques pièces de jeunes créateurs new
yorkais. « Je recherche avant tout des pièces
d’exception », explique-t-elle au sujet de
ses périples à travers le monde.
Dès son plus jeune âge, Fanny a été plongée
dans le monde des affaires : la négociation et l’amour
des bijoux d’exception ont, tout comme la FASNY, fait
partie de son éducation. Et elle ne laisse pas son jeune
âge lui barrer le chemin. Ce talent pour le négoce et le
commerce international est une affaire de famille.
Enfant, Fanny a participé à de nombreux salons et aidé sa
maman dans sa boutique à St Barth, où elle dit avoir « appris
les bases » de la gestion de commerce. « L’opportunité s’est
présentée d’elle-même, admet cette élève du F.I.T (Fashion Institute of
Technology). J’aurais regretté de ne pas avoir franchi le pas. » Ouvrir sa propre boutique a toujours
été dans ses projets, même si cela avait dû se faire avant même l’obtention du diplôme : « je me
serais toujours demandé ce que cela aurait pu être si je ne l’avais pas fait ».
Très active, Fanny a rassemblé quelques pièces, recruté une assistante commerciale
et, avec l’aide d’une ancienne élève de la FASNY, Sofia Cavallo ’06, a repeint la façade de sa
vitrine en bleu turquoise, la couleur emblématique de la marque. « Nous avons ouvert en
juillet 2008, même si ce n’était pas forcément le meilleur moment pour lancer une société »,
plaisante-t-elle. Depuis, Fanny est apparue dans la version italienne de Vanity Fair et de
Glamour, et figure même sur plusieurs sites Internet comme gawker.com.
Aujourd’hui, Fanny recrute à la source, et c’est sur l’aide de Monica Fernandez ’06 et de
Thomas Barguirdjian ’06 qu’elle va pouvoir compter. Sofia s’occupe du Marketing, Monica lui
a fait connaître la Tanzanie — une véritable source d’inspiration pour Fanny — et Thomas
s’est chargé de développer le site Internet www. fanny-k.com, sur lequel elle dévoile une
partie de sa collection.
Et, comme si son propre commerce ne suffisait pas, Fanny continue de suivre des
cours au F.I.T. Elle a cependant changé sa spécialisation et est passée du commerce de la
mode au commerce international. Elle continue d’explorer de nouvelles cultures et de
nouvelles régions : « pour moi, jongler entre le travail et les études est un véritable challenge »,
admet-elle. Elle souhaite pouvoir un jour agrandir la boutique et développer sa propre ligne
de bijoux, « mais pour le moment, je me concentre sur le présent. » ■
Tanzania. St. Barts. Turkey. Columbia. Indonesia.
FASNY alumna Fanny Quéhé ’06 scours the globe
for the perfect original pieces to showcase in her
newly opened jewelry boutique, Fanny K. Bijoux,
in the Nolita neighborhood in Manhattan. She
also features collections from emerging New York
designers. “I look for pieces that really blow me
away,” she said of her international quest.
Along with FASNY, learning negotiation skills, dealing with vendors,
and having an eye for exquisite jewelry have all been a part of Fanny’s
childhood education. And she doesn’t let her youth get in the way; business
savvy runs in this FASNY family, as does international flair. From a young
age, she tagged along at trade shows and helped in her mother’s St. Barts
boutique, where Fanny claims that she “learned the basics” of being a
shop-owner. “The opportunity [to open a boutique] presented itself,”
explained the Fashion Institute of Technology (F.I.T.) student. “I would have
regretted it if I didn’t take it.” Fanny said owning her own store was always
in the plan, even if it meant opening the boutique before graduating from
F.I.T. “If I didn’t do this, I would always wonder what could have been.”
Working quickly, Fanny put together some merchandise, hired a
trusted sales associate, and, with the help of fellow FASNY alumna Sofia
Cavallo ’06, she painted the façade of the store its now signature turquoise
color. “We opened in July 2008, which was probably not the best time to
start a business,” she joked. And since, Fanny has gained publicity in Italian
versions of Glamour and Vanity Fair, as well as on notable websites, such as
gawker.com.
Enlisting more FASNY friends, Monica Fernandez ’06 and Thomas
Barguirdjian ’06, Fanny has made the most of her connections. Sofia helps
with marketing; Monica introduced Fanny to Tanzania in the summer of
2008, where she would gain inspiration for her collections; and Thomas
designed the store’s website, www.fanny-k.com, which displays a
sampling of the collections featured in the boutique.
As if running her own business wasn’t enough to keep her busy,
Fanny is still enrolled at F.I.T. She’s changed her area of focus from
merchandising to international trade and continues to honor her FASNY
experience of exploring different cultures and locales. “I like the challenge
of juggling school and the store,” Fanny admitted, describing her plans of
one day expanding the store and developing her own line of jewelry, “but
for right now, I’m just thinking in the present.” ■
78

Printemps | Spring www.FASNY.org
79

Evoluer ensemble | Growing Together
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La gazette des anciens élèves
de la FASNY | Class Notes
Envoyez-nous de vos nouvelles à alumni@fasny.org ou appelez le
914.250.0410. Vous pouvez aussi poster vos brèves directement sur
www.fasny.org. | Send your class notes to alumni@fasny.org or call
914.250.0410. You can also add your class notes online at www.fasny.org.
Thu-Nhi Nguyen ’98 et Frédéric Petit,
Paris, 26 juillet 2008
Printemps | Spring www.FASNY.org
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Ejiofor Nnameka ’02
Robert Nigmond ‘92 a rencontré Garrick Gupton
’93 à une course équestre dans la région de Charlottesville.
« Il a toujours d’excellentes bouteilles de vin lors des fêtes
d’avant-match. Grâce à votre article, je sais maintenant
que c’est à l’école qu’il est devenu ce fin connaisseur ».
Evoluer ensemble | Growing Together
Ellie Foumbi ’98
Je suis actrice depuis six ans et je suis actuellement membre de la Troupe Terrapin,
une formation d’acteurs de la société de production Turtle Shell Productions à
Times Square. J’ai également travaillé dans le milieu cinématographique et dans
le doublage de voix.
Thu-Nhi Nguyen’98
J’ai épousé Frédéric Petit le 26 juillet 2008 à Paris. Camarades de classe au Lycée
Français, nous nous sommes retrouvés à Montréal où nous avons tous les deux
poursuivi nos études de premier cycle (Fred à McGill et moi à Concordia). Tout
commence lors de notre dernière année... Après Montréal, Fred s’est installé à
Lyon afin d’obtenir son Master en business, tandis que je suis revenue sur New
York pour rejoindre IBM. Depuis 2006, nous sommes à nouveau installés à
Manhattan et habitons dans le Upper West Side. Fred travaille actuellement chez
Calyon, en gestion du risque. Après m’être essayée au secteur des ONG chez
Doctors of the World-USA, j’ai récemment été embauchée chez ICAP (International
Center for AIDS Care and Treatment Programs) à l’université Columbia, en contrôle
de gestion.
Louis Bouchayer ’95
Le 23 août dernier, j’ai épousé Caroline Lepricey dans ma ville natale de Saint-
Léonard-de-Noblat, en France. Caroline travaille actuellement pour Air France à
New York.
Ejiofor Nnaemeka ’02
A l’hiver et au printemps derniers, j’ai respectivement été entraîneur des équipes
féminines de basket et de foot de 6 ème et de 5 ème . J’ai été extrêmement satisfait de
la manière dont cette saison s’est déroulée et espère pouvoir entraîner à nouveau
dans l’avenir.
Robert Nigmond ’92 saw Garrick Gupton ’93 at the big hunt races in the
Charlottesville area. “He always has such good red wine at his tailgate picnic. Now,
I learned from your article that he went to school to study wine.”
Ellie Foumbi ’98
I’ve been acting for the past six years. I’m currently a company member of The
Terrapin Troupe, which is the acting company at Turtle Shell Productions in Times
Square. I have also been involved in films and voice-overs.
Thu-Nhi Nguyen ’98
I married Frédéric Petit in Paris on July 26, 2008. Classmates at the Lycée Français,
we both coincidentally ended up in Montreal for our undergrad (he at McGill and
myself at Concordia). We dated senior year, but went our separate ways after
graduation. Fred settled in Lyon to get his Master's degree in business, while I
went back to New York to work for IBM. We've been back in Manhattan since 2006
and live in the Upper West Side. Fred now works for the French investment bank
Calyon in risk management. After trying my hand at the non-profit sector with
Doctors of the World-USA, I recently joined the International Center for AIDS Care
and Treatment Programs (ICAP) at Columbia University in finance management.
Louis Bouchayer ’95
On August 23, I was married to Caroline Lepricey in my home town of St. Leonard
de Noblat in France. Caroline currently works for Air France U.S here in New York.
Ejiofor Nnaemeka ’02
The past winter, I coached FASNY Grade 6 and 7 girls’ basketball, and in the fall, I
was the coach for the Grade 6 and 7 girls’ soccer team. I was extremely happy with
the way the season went, and I hope to coach again in the future.
82

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Contact Julie Grady
at jgrady@fasny.org
Printemps | Spring www.FASNY.org
83

Evoluer ensemble | Growing Together
Stephen Filippo,
VP Relocation
Gloria Filippo,
Asst. VP Relocation
We are
a dynamic team
Gloria is multi-lingual: communicative in
Spanish and French, some Italian, German and
Portuguese. Basic greetings in Japanese.
Excellent communicator Highly skilled
negotiator Sincere, diligent, careful, honest
“people person” Staging
Paddington Stone Realty of Rye
2 Purdy Avenue, Rye, NY 10580
www.WestchesterNYRelocation.com
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Printemps | Spring www.FASNY.org
85

Portrait d’un donateur | Profiles in Giving
Evoluer ensemble | Growing Together
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Portrait d’un donateur | Profiles in Giving
La FASNY dépend essentiellement des donations des parents, des anciens
élèves, des parents d’anciens élèves et des membres du personnel. Elle fait
également appel à la générosité de sociétés et de fondations, dont la
Société Américaine de la Légion d’Honneur. | FASNY depends on
parents, alumni, alumni parents, and faculty for support, but also
reaches out to corporations and foundations, such as The
American Society of the French Legion of Honor.
Guy Wildenstein dans la galerie familiale. |
Guy Wildenstein in his family’s gallery.

La Société Américaine de la
Légion d’Honneur | The American Society
of the French Legion of Honor
Sa mission : « Promouvoir l’appréciation de la culture et
de la littérature françaises aux Etats-Unis, la culture et
de la littérature américaines en France et, de manière
générale, renforcer l’amitié et la coopération entre nos
deux pays. »
Depuis son élection, en 1993, au poste de Président de la Société Américaine
de la Légion d’Honneur, M. Guy Wildenstein, très attaché au maintien de l’usage de
notre langue, est particulièrement attentif au problème de l’éducation. Aussi les
donations de la Société sont-elles principalement dirigées vers des établissements
scolaires. M. Wildenstein rencontre chaque année le Conseil d’Administration pour
déterminer l’attribution des fonds générés par leur dotation. Depuis 2001, la FASNY
a reçu chaque année de généreuses donations, pouvant atteindre 20 000 dollars.
Indépendante de la Société d’Entraide des Membres de la Légion d’Honneur, dont la
mission première est d’assister les légionnaires, cette fondation a pour but de venir
en aide aux écoles et aux universités promouvant le biculturalisme, afin de les aider
à améliorer leurs programmes scolaires. Parmi les bénéficiaires, le Lycée Français de
New York et les Universités de Columbia et de Princeton. En parallèle, la société
sponsorise un programme d’échange entre trois écoles militaires américaines (West
Point, Naval Academy, et the Air Force Academy) et leurs homologues françaises
(Brest, Saint Cyr, et Salon de Provence).
Notre mission biculturelle a attiré la Société vers la FASNY il y a de cela huit
ans. Les quatre enfants de M. Wildenstein, tous élevés aux Etats-Unis, ont suivi leur
scolarité au Lycée Français de New York et poursuivi leurs études supérieures dans
des collèges américains. « Autour de la table, le français était de rigueur. Nous
voulions renforcer leur connaissance de la langue », précise-t-il fièrement.
M. Wildenstein et son épouse Kristina, Suédoise mais parlant couramment le
français, ont instauré cette règle de base lorsque leurs enfants étaient encore très
jeunes. Il réalisa l’importance de cette règle lorsque, quelques années plus tard, il fit
la rencontre d’un expatrié dont le français était à peine compréhensible. Etonné par
le fait que ce Français n’ait pas entretenu sa langue natale, M. Wildenstein s’est alors
juré de promouvoir la culture et la langue françaises. Peu de temps après, il apprit
l’existence de notre établissement, qui devint un bénéficiaire de la Société. « Quoique
nous fassions pour le Lycée, nous devrions en faire de même pour la FASNY », a
proclamé M. Wildenstein.
Négociant d’art et historien, M. Wildenstein est également délégué, pour la
côte Est, au Conseil Supérieur des Français de l’Etranger. ■
Mission: “To promote appreciation in the United
States of French culture and literature, and in France of
American culture and literature, and generally to do
everything tending to strengthen the traditional
friendship and good will existing between the peoples
of the United States and France.”
Upon election in 1993 as president of The American Society of the French
Legion of Honor, Guy Wildenstein added an educational focus to that lofty
mission statement, and as a result, the Society’s donations are directed primarily
toward educational institutions. Mr. Wildenstein meets with the Board of Trustees
annually to decide where to allocate funds generated from the Society’s
endowment. Fortunately for FASNY, we have received generous grants for up to
$20,000 per year since 2001. Independent from its French counterpart, the
Société d’Entraide des membres de la Légion d’Honneur, whose mission is
primarily to help Legionnaires, this foundation helps schools and universities
with bicultural students to advance their programs. Schools, such as the Lycée
Français de New York, Columbia University, and Princeton University, benefit
from the generosity of the Society. Additionally, the Society sponsors an exchange
program between the three military academies in the U.S., West Point, Naval
Academy, and the Air Force Academy, and their French counterparts, Brest, Saint
Cyr, and Salon de Provence.
Our bicultural mission is what attracted the Society to FASNY eight years
ago. Mr. Wildenstein’s four children, all raised in the United States, attended the
Lycée in New York and American colleges. “At the table, we spoke only French to
reinforce their language skills,” Mr. Wildenstein proudly emphasized. He and his
wife, Kristina, who is Swedish and fluent in French, mandated this household
rule when their children were very young. He realized its importance when he
encountered an expatriate years later whose French was barely recognizable.
Astonished that the gentleman did not maintain his French, nor teach his
children the language, Mr. Wildenstein vowed to keep the French culture and
language alive. Soon after, he learned about our School, and FASNY became a
recipient of the grant from the Society. “Whatever we do for the Lycée, we should
do for FASNY,” he proclaimed.
Mr. Wildenstein is an art dealer and historian. He is also an elected
representative on the East Coast of the United States to the Assembly of French
Citizens Living Abroad. ■
Portrait d’un donateur | Profiles in Giving
Printemps | Spring 2009 www.FASNY.org
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From the Last Issue…
Il s’agit du Fun Run ! Celle-ci restera la pire de toutes, mais néanmoins mémorable… Mon amie, Julie Bouquier ’98,
est en arrière-plan (la jeune fille blonde sur la droite). Dommage que cette course n’existe plus ! | That was the Fun
Run! It was the worst run ever, but definitely memorable. My friend Julie Bouquier ’98 is in the background of this
image, the blonde girl on the right. It's too bad FASNY doesn't do it anymore!
—Hortense Dupin de Saint-Cyr ’99
Saurez-vous reconnaître cet événement de la
FASNY traditionnellement tant attendu ?
Partagez vos anecdotes et vos histoires drôles avec les
lecteurs de FASNYPages — Envoyez vos commentaires à
jgrady@fasny.org, et nous les publierons dans le numéro
d’automne ! Le gagnant se verra remettre une casquette
de Baseball au blason de la FASNY ! Bonne chance à
toutes et à tous !
Can you guess which FASNY event is pictured here
that was one of the most anticipated events of
the year? Share your memorable stories about this event
with other FASNYPages readers by emailing jgrady@fasny.org,
and we’ll publish them in the autumn issue. The writer of the
most unforgettable story will win a FASNY logo baseball cap.
Bonne chance!
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525 Fenimore Road
Mamaroneck, NY 10543
Attention Parents of Alumni: If this issue is addressed
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address at your home, please notify the Alumni Office at
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Thank you for your cooperation.