×שר××¤× ××ר××: צרפת ×ת××××¡× ×ס×××¢ - Ambassade de France
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Culture<br />
Avenir<br />
BEER SHEVA<br />
Les Ren<strong>de</strong>z-vouS<br />
du cinéma français<br />
Chaque mois l’Institut français <strong>de</strong><br />
Beer Sheva et la cinémathèque Negativ<br />
<strong>de</strong> l’université Ben Gourion diffusent<br />
un film français récent soustitré<br />
en hébreu. « Un prophète »<br />
<strong>de</strong> Jacques Audiard, « Le petit Nicolas<br />
» <strong>de</strong> Laurent Tirard et « Le<br />
Concert » <strong>de</strong> Radu Mihaileanu ont<br />
été programmés <strong>de</strong>puis septembre.<br />
En janvier, « La journée <strong>de</strong> la jupe »<br />
<strong>de</strong> Jean-Paul Lilienfeld avec Isabelle<br />
Adjani (César <strong>de</strong> la meilleure<br />
actrice) sera projeté sur les écrans<br />
<strong>de</strong> la cinémathèque.<br />
Renseignements<br />
08-6479002<br />
cefic@bgu.ac.il<br />
French Notes<br />
L’école classique du piano français<br />
s’invite en Israël, avec <strong>de</strong>s jeunes<br />
virtuoses du Conservatoire <strong>de</strong> Musique<br />
<strong>de</strong> Paris en tournée exceptionnelle.<br />
Janvier : Natacha Kudritskaya<br />
Le 11/01/11 à Beer Sheva<br />
Le 17/01/11 à Haïfa<br />
Fevrier : Adam Laloum<br />
Le 10/02/11 à Tel Aviv<br />
Le 14/02/11 à Haïfa<br />
Mars : Nima Sarkechik<br />
Le 10/03/11 à Tel Aviv<br />
Le 14/03/11 à Haïfa<br />
Le 15/03/11 à Jérusalem<br />
Renseignements<br />
Dorit Sharon 03-7968031<br />
Exposition<br />
The coming community<br />
Le terme «communauté», tient une place<br />
majeure parmi les artistes contemporains<br />
locaux et internationaux. L'exposition<br />
The coming community, qui débute<br />
le 29 janvier 2011 au Musée d’art<br />
contemporain <strong>de</strong> Haïfa, vise à examiner le regain<br />
d'intérêt pour ce concept, ses diverses interprétations<br />
et sa pertinence dans la culture contemporaine.<br />
Les artistes <strong>de</strong> l'exposition étudient le terme<br />
<strong>de</strong> «communauté» à partir <strong>de</strong> perspectives différentes.<br />
Parmi eux, un duo d’artistes français,<br />
Alain Della Negra et Kaori Kinoshita, qui se sont<br />
rencontrés au Fresnoy – Studio National <strong>de</strong>s arts<br />
contemporains en 2001. Travaillant principalement<br />
le format du film documentaire, ils ont reçu<br />
Serge Klarsfeld, l'avocat, l'historien, a<br />
répondu aux questions du public venu<br />
l'écouter à l'Institut français <strong>de</strong> Tel Aviv<br />
en décembre <strong>de</strong>rnier, à l'invitation <strong>de</strong><br />
l'association <strong>de</strong>s enfants cachés, et en<br />
présence <strong>de</strong> ses amis <strong>de</strong> l'Association <strong>de</strong>s fils et<br />
filles <strong>de</strong> déportés juifs <strong>de</strong> <strong>France</strong> qui ont mené<br />
tous ses combats à ses côtés. Car Serge Klarsfeld<br />
est un homme <strong>de</strong> combat. Un combat familial,<br />
qui a commencé avec le courageux geste <strong>de</strong><br />
Beate osant gifler publiquement le chancelier allemand<br />
Kiesinger, pour rappeler aux Allemands<br />
son passé nazi, combat qui a été repris par leur<br />
Dès le 29 janvier<br />
2011 au Musée d’art<br />
contemporain <strong>de</strong> Haïfa<br />
le Grand Prix du 54ème Salon <strong>de</strong> Montrouge et<br />
ont exposé dans les Modules du Palais <strong>de</strong> Tokyo<br />
en 2009. Portés sur la question <strong>de</strong>s mon<strong>de</strong>s virtuels,<br />
ils ont notamment retranscrit <strong>de</strong>s univers<br />
simulés dans leurs œuvres vidéo. Leurs travaux<br />
retracent le narratif alternatif qui compose les<br />
communautés fermées, en parallèle ou à l’opposé<br />
du narratif social ou national. Ils son<strong>de</strong>nt la<br />
frontière entre le réel et le virtuel.<br />
A travers ces dispositifs, Alain Della Negra et Kaori<br />
Kinoshita ren<strong>de</strong>nt compte <strong>de</strong> leur expédition<br />
à la recherche <strong>de</strong> ceux qui ont <strong>de</strong> nouvelles perceptions<br />
et esquissent le portrait d’un nouveau<br />
genre humain, polymorphe et télépathe, dont la<br />
perception psychique et sensorielle s’étend aux<br />
mon<strong>de</strong>s invisibles.<br />
Serge Klarsfeld<br />
honorer la mémoire<br />
<strong>de</strong>s enfants assassinés<br />
fils, Arno, qui porte le nom du père <strong>de</strong> Serge, déporté<br />
à Auschwitz qui s'est sacrifié pour sauver<br />
sa famille quand la gestapo a frappé à leur porte,<br />
à Nice en 1943.<br />
Les combats dans la presse, sur la scène politique<br />
et juridique, pour que l'Allemand Klaus Barbie<br />
et les Français Paul Touvier, René Bousquet<br />
et Maurice Papon soient jugés pour leur participation<br />
à la solution finale en <strong>France</strong>. Mais aussi,<br />
plus discret, Klarsfeld a mené un gigantesque<br />
travail d'historien pour retrouver chaque décision,<br />
chaque document qui permette <strong>de</strong> reconstituer<br />
les faits, la vérité sur l'organisation <strong>de</strong> la déportation<br />
<strong>de</strong>s juifs <strong>de</strong> <strong>France</strong>. Ce sont ces <strong>de</strong>ux<br />
tomes publiés sous le titre "Vichy-Auschwitz"<br />
qui restent la référence absolue <strong>de</strong> ces années<br />
noires <strong>de</strong> la collaboration avec le nazisme.<br />
Serge Klarsfeld et son association ont cherché<br />
et retrouvé les témoignages, les photos, les<br />
listes qui permettent <strong>de</strong> retracer l'itinéraire <strong>de</strong><br />
chaque victime partie <strong>de</strong> <strong>France</strong> pour être assassinée<br />
dans l'un <strong>de</strong>s camps d'extermination.<br />
Leurs noms, les dates <strong>de</strong> leur naissance et <strong>de</strong><br />
leur mort, sont maintenant inscrits dans la pierre<br />
au mémorial <strong>de</strong> Roglit et les photos <strong>de</strong>s enfants<br />
déportés sont rassemblées dans un grand livre<br />
mémorial. Et ce sont justement au nom <strong>de</strong> ces<br />
enfants qu'il est venu cette fois encore en Israël<br />
avec un nouveau projet : ajouter dans la forêt<br />
du souvenir à Roglit, où 80 000 arbres ont<br />
été plantés pour rappeler les déportés juifs <strong>de</strong><br />
<strong>France</strong>, une exposition permanente <strong>de</strong>s photos<br />
<strong>de</strong> ces enfants assassinés sans sépulture. Pour<br />
qu'ils reposent, au moins symboliquement, dans<br />
cette colline proche <strong>de</strong> Jérusalem.<br />
8 Dialogues # 34 Janvier - Février 2011