השריפה בכרמל: צרפת התגייסה לסייע - Ambassade de France

Michèle Alliot-Marie
à la tête de la diplomatie française
Michèle Alliot-Marie a été
nommée, le 14 novembre
2010, ministre d’Etat, ministre
des Affaires étrangères et
européennes. Mme Alliot-
Marie a, depuis 2002, occupé
successivement les postes
de ministre de la Défense,
ministre de l’Intérieur et garde
des Sceaux. Plusieurs fois élue
députée et maire de
Saint-Jean-de-Luz, dans le pays
basque, elle est aujourd’hui
premier adjoint au maire
Michèle Alliot-Marie, à l'époque
garde des Sceaux, accueille le
président Shimon Pérès lors de sa
visite en France en avril dernier
מישל אליו-מארי ‏)כאן בתפקיד
שרת המשפטים(‏ מקבלת את פניו
של הנשיא שמעון פרס בעת ביקורו
בצרפת באפריל 2010
Dans un discours prononcé
le 12 décembre
2010 devant le Congrès
juif européen, Mme Alliot-Marie
a évoqué l’aspiration
de la France à la paix, notamment
au Proche-Orient : « La
France agit pour la paix. La
France est l’amie d’Israël. Elle
veut tout mettre en œuvre pour
une paix juste et durable dans
la région. Nous voulons la garantie
pour Israël de sa sécurité
et de sa pleine intégration dans
la région. Nous voulons dans le
même temps la création d’un
État palestinien indépendant,
viable et démocratique, établi
sur la base des frontières de
1967.
« La France n’oublie pas Guilad
Shalit, ressortissant franco-israélien
enlevé par le Hamas
depuis le 25 juin 2006. Rien
ne saurait justifier le traitement
dont il fait l’objet, au mépris des
règles du droit international.
Nous demeurons totalement
engagés pour obtenir sa libération.
Nos pensées sont avec
lui. Soyez assurés que nous ne
baisserons pas les bras.
« Par ailleurs, je sais les inquiétudes
que suscite le régime iranien.
La France tiendra le langage
de la fermeté. La France
n’accepte pas que le régime
iranien déstabilise la région. La
France n’accepte pas que l’Iran
se dote de l’arme nucléaire. Si
les responsables iraniens ne
lèvent pas le doute sur leurs
intentions, toutes les sanctions
d’ordre économique devront
être envisagées ».
Deux questions à
Nicole Guedj
- ancien ministre et présidente de la Fondation France-Israël -
Vous êtes Présidente de la Fondation France-Israël depuis juin 2009.
Pourriez-vous nous présenter cette organisation ?
Créée en 2005, la Fondation France-Israël est née de la volonté,
au plus haut niveau des deux Etats, de favoriser le
rapprochement entre les peuples français et israélien dans
tous les domaines de la vie culturelle, économique, technologique
et universitaire. Dans le prolongement de l’élan commun
exprimé par les Présidents Nicolas Sarkozy et Shimon Pérès, lors
de leurs visites d’Etat respectives en Israël et en France, la Fondation
France-Israël entend opérer un travail en profondeur, au sein
des deux sociétés civiles, pour maintenir ces ponts historiques,
construire des liens nouveaux et participer ainsi à la transformation
des regards réciproques.
Plus d’informations : www.fondationfranceisrael.org
En avril 2010, vous avez initié la création de « Europe-Israël : la Maison
commune ». Quel est l’objectif de cette nouvelle structure d’amitié
euro-israélienne ?
Enraciné sur le terrain des sociétés civiles, le projet « Europe-
Israël : la Maison Commune » inaugure le renouveau des liens
entre Israéliens et Européens. Un pont entre les générations qui
prend la forme et le nom symbolique d’un espace partagé, destiné
à abriter et faire prospérer ce qu’Européens et Israéliens portent
de meilleur. Placée sous le signe de l’hospitalité, la « Maison commune
» est ouverte à toutes les associations européennes engagées
dans le réchauffement des relations avec Israël. Elle sera un
catalyseur d’énergies entre les secteurs public, privé et associatif,
en suscitant notamment leur concours à des actions génératrices
de découvertes réciproques entre Israéliens et Européens. Ce projet
a été lancé en avril dernier, à l’Elysée, par Nicolas Sarkozy
et Shimon Peres. Les Présidents français et israélien y ont immédiatement
adhéré et je suis très fière d’avoir pu bénéficier de
leur soutien. Simone Veil qui fait partie du comité d’honneur de la
Fondation France-Israël a également accepté de devenir la Présidente
d’honneur d’ « Europe-Israël : la Maison commune ». Lors
de cette cérémonie, nous avions également invité les fondations
européennes sœurs de la nôtre ainsi que des associations d’étudiants
et des chefs d’entreprises. Nous nous sommes tous retrouvés
le 7 décembre dernier à l’ambassade de France à Bruxelles,
pour dessiner les contours de futurs projets euro-israéliens.
6 Dialogues # 34 Janvier - Février 2011