identificationDelimiationMilieuxHumides
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Les photographies aériennes prises au printemps, en l’absence de<br />
feuillage, permettent d’observer l’eau au sol et la microtopographie,<br />
et offrent la possibilité d’effectuer une interprétation de qualité.<br />
L’échelle (si on parle de photographies aériennes de type dit « argentin<br />
») ou la résolution (si la source est numérique) ont peu d’importance<br />
pour la localisation de milieux humides. Il est possible de<br />
repérer des milieux humides aussi petits que 0,1 ha et dont l’échelle<br />
est de 1/40 000, à condition de travailler avec des outils informatiques<br />
permettant de faire un zoom dans l’image, ce que la méthode<br />
traditionnelle au stéréoscope ne permet pas.<br />
Identification et délimitation des milieux humides du Québec méridional<br />
Le type de photographie joue un rôle important dans l’identification<br />
du type de milieu humide. Le travail de l’interprète est facilité<br />
lorsqu’il dispose de plusieurs types de photographies, prises à différentes<br />
périodes de l’année. Par exemple, des photographies printanières<br />
(sans feuillage) permettront d’identifier plus aisément les<br />
milieux humides boisés (tels les marécages et les tourbières), le sol et<br />
la topographie apparaissant clairement en l’absence de végétation.<br />
Des photographies estivales infrarouges (avec feuillage) permettront,<br />
pour leur part, d’observer une végétation submergée ou flottante<br />
n’apparaissant que pendant l’été (tels les étangs et les marais).<br />
L’infrarouge permet aussi, par analyse du grain, de distinguer un plus<br />
grand nombre d’essences végétales.<br />
Sur les photographies A et C (voir à la page suivante), l’absence de<br />
feuillage dans les arbres facilite le travail du photo-interprète, permettant<br />
de distinguer l’accumulation d’eau au sol, les essences résineuses<br />
des essences feuillues, ou encore la nature des sols.<br />
Sur les photographies B et D, la photo-interprétation se base essentiellement<br />
sur la distinction des essences arborescentes, leur hauteur<br />
et la densité du peuplement.