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22<br />

Les sols hydromorphes minéraux<br />

Les sols minéraux sont composés en majorité de particules minérales<br />

(argiles, limons et sables), qui peuvent être accompagnées ou non<br />

d’une pierrosité plus ou moins marquée et d’une petite proportion<br />

de matière organique incorporée (inférieure à 30 %). Ils peuvent être<br />

surmontés d’un dépôt organique, dont l’épaisseur n’excède pas les<br />

critères permettant d’identifier les sols organiques.<br />

La texture du sol a une influence majeure sur sa capacité à retenir<br />

l’eau. La taille et le nombre de pores jouent un rôle important dans<br />

la rétention de l’eau et conditionnent également la disponibilité de<br />

l’eau présente dans le sol pour les plantes. Les sols argileux et loameux<br />

retiennent plus d’humidité dans leurs pores plus fins que ne le<br />

font les sols auxquels la texture sableuse plus grossière confère un<br />

meilleur drainage interne.<br />

Identification et délimitation des milieux humides du Québec méridional<br />

Ainsi, les sols sableux ont une propension plus faible à être des sols<br />

humides, mais en présence d’une nappe haute, d’un dépôt imperméable<br />

sous-jacent (p. ex. ortstein) ou d’un régime d’inondation<br />

fréquent, ils peuvent développer des caractéristiques de sols hydromorphes.<br />

Toutefois, il peut être plus difficile d’observer les indices<br />

d’hydromorphie dans ces sols. Les sols de zones riveraines inondables,<br />

remaniés fréquemment et sur lesquels s’exerce une déposition<br />

de sédiments année après année (régosols) ne présentent pas,<br />

en général, de signes marqués d’hydromorphie.<br />

Inondés pour de longues périodes, les sols minéraux développent<br />

des indices d’hydromorphie, c’est-à-dire des traces caractéristiques<br />

attribuables à la réduction, à la translocation ou à l’oxydation du fer<br />

et du manganèse induites par la présence prolongée de l’eau. Pour<br />

être considérés comme hydromorphes, les sols devront présenter<br />

des indices révélateurs d’hydromorphie. Ces critères sont précisés à<br />

la section suivante.<br />

En général, il y a une bonne correspondance entre les sols hydromorphes<br />

et la végétation typique des milieux humides dans les<br />

étangs, les marais, les marécages et les tourbières, pour autant qu’ils<br />

n’aient pas été perturbés de façon importante. Sur les sites où la<br />

végétation a été altérée, la présence de sols hydromorphes permet<br />

de conclure à la nature humide du milieu.<br />

De plus, puisque l’apparition des signes d’hydromorphie peut être<br />

un long processus, la seule absence de ces signes ne peut être considérée<br />

comme suffisante pour conclure à l’absence de milieu humide.

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