Soins palliatifs - MedQual

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• hoquet: - 1 er choix: métoclopramide - si inefficace: halopéridol • constipation: sorbitol, bisacodyl • obstruction intestinale: association de morphine + butylhyoscine + halopéridol Anorexie, cachexie et fatigue • anorexie: dexaméthasone Soins de bouche • rinçage: chlorhexidine • xérostomie: pilocarpine • candidose: nystatine • aphtes: lidocaïne Soins cutanés • démangeaisons cutanées: crème au menthol, hydrocortisone en crème, cétirizine La fièvre • en général: paracétamol • fièvre tumorale: AINS (par ex. ibuprofène) et corticostéroïdes (par ex. dexaméthasone) si le paracétamol est inefficace • fièvre terminale: pas de médicament sélectionné Modifications dans les sélections par rapport à l’édition 2010: • la nystatine est préférée au miconazole pour le traitement des candidoses orales en raison du risque d’interactions avec le miconazole
Introduction Sur le plan de la prise en charge médicamenteuse, il importe de distinguer soins palliatifs et soins en fin de vie. Les soins palliatifs concernent les patients atteints d’une maladie potentiellement mortelle. La sélection des médicaments dans les traitements en soins palliatifs est, surtout en phase terminale, rarement basée sur des preuves irréfutables. Ceci est, en effet, souvent impossible. Le contexte particulier des soins palliatifs rend souvent plus difficile la réalisation d’études contrôlées pour chaque traitement spécifique en raison de considérations éthiques. Ainsi, un grand nombre d’options thérapeutiques, présentées dans la littérature et utilisées dans les derniers moments de la vie, s’appuient sur des expériences pratiques, des opinions d’experts ou des consensus. L’extrapolation de résultats issus de la recherche en dehors du cadre palliatif strict est courante. 1. Contrôle de la douleur en soins palliatifs En principe, l’échelle thérapeutique antalgique mise au point par l’OMS est utilisée. • Palier 1: non opioïdes avec ou sans adjuvants (c.-à-d. des substances n’ayant pas l’analgésie comme indication première, mais pouvant exercer un effet antalgique) • Palier 2: opioïdes faibles (avec ou sans analgésiques du palier 1 - avec ou sans adjuvants) • Palier 3: opioïdes forts (avec ou sans analgésiques du palier 1 mais jamais avec le palier 2 - avec ou sans adjuvants) Il existe toutefois des arguments pour omettre le 2 ième palier de cette échelle lors du traitement de la douleur dans le cadre palliatif. L’intensité de la douleur peut être évaluée en interrogeant directement le patient et/ou en l’observant. Au mieux, la douleur doit être décrite selon sa nature (perçante, rongeante, brûlante, …), selon sa localisation et ses irradiations en raison des répercussions que ces caractéristiques peuvent avoir sur le type de traitement. Quand l’expression de la douleur se complique, il est indiqué d’utiliser des échelles d’évaluation de la douleur et de préférence, une échelle visuelle analogique (EVA). Cette intervention s’avère souvent difficile chez les personnes atteintes de troubles cognitifs bien qu’il ressort d’études que la plupart de ces personnes peuvent comprendre l’une ou l’autre échelle de douleur. Ainsi, il existe notamment des échelles verbales, visuelles horizontales, verticales et des ‘échelles des visages’. Soins palliatifs 103
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