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Soins palliatifs - MedQual

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Prise en charge non médicamenteuse<br />

La plupart des approches non médicamenteuses de l’insomnie deviennent<br />

inopportunes en phase palliative. Créer des circonstances favorables et un<br />

environnement optimal au sommeil (pièce suffisamment sombre, matelas adapté,<br />

température ambiante adéquate, éventuellement massage relaxant,…) restent une<br />

pierre angulaire de la prise en charge.<br />

Prise en charge médicamenteuse<br />

L’efficacité, dans l’insomnie, des benzodiazépines ou de médicaments apparentés,<br />

ne repose pas sur des preuves solides 35 . La plupart des benzodiazépines entrent, en<br />

principe, en ligne de compte. Une benzodiazépine de courte ou de moyenne durée<br />

d’action (p.ex. le lorazépam) pourrait être utilisée.<br />

2.2. Dyspnée, toux, stridor, râles terminaux<br />

2.2.1. Dyspnée<br />

Vu les causes nombreuses, malignes ou non, et les facteurs intriqués, une prise en<br />

charge individualisée de la dyspnée est indispensable 36 . Une approche étiologique<br />

est indiquée, dans la mesure du possible, pour un traitement optimal (p.ex.<br />

bronchodilatateurs, transfusion sanguine,…). Le recours au spécialiste est souvent<br />

nécessaire.<br />

Mesures non médicamenteuses<br />

Le bon positionnement du patient, des mesures physiothérapeutiques, des<br />

techniques de relaxation et d’apaisement sont des attitudes justifiées. Un degré<br />

suffisant d’humidité de l’air ambiant et une température environnante pas trop<br />

élevée sont indiqués.<br />

L’utilité de l’oxygène est très limitée chez les patients dyspnéiques qui ne<br />

présentent pas d’hypoxémie 37 . L’administration (en continu ou intermittente)<br />

d’oxygène peut être considérée comme une prise en charge non spécifique de la<br />

dyspnée 36 .<br />

Prise en charge médicamenteuse<br />

Les benzodiazépines, même à faibles doses, peuvent parfois, par leur effet<br />

anxiolytique et sédatif, améliorer la dyspnée de façon substantielle. Dans ce cas, le<br />

lorazépam constitue une bonne option 36 . Si l’administration parentérale est<br />

nécessaire, le midazolam peut être pris en considération.<br />

L’administration systémique (p.ex. sous-cutanée) d’opioïdes, comme la morphine,<br />

(à faible dose, si pas d’administration en cours) a un effet favorable en cas de<br />

dyspnée 38,39 . Une évaluation soigneuse de l’effet est essentielle 40 . L’administration<br />

transdermique de fentanyl semble être moins adéquate étant donné le besoin<br />

variable en opioïdes 41 .<br />

L’association d’un anxiolytique et de morphine est également une option pour<br />

atténuer les dyspnées sévères. Ainsi, l’administration continue de morphine et de<br />

112 <strong>Soins</strong> <strong>palliatifs</strong>

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