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2011-2012 - IRCM

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la modélisation du squelette mais également à la<br />

croissance des structures embryonnaires. Les principaux<br />

projets actuellement développés par cette équipe portent<br />

sur l’étude du rôle des gènes Hox dans le contrôle de la<br />

croissance. Comprendre les mécanismes selon lesquels<br />

les gènes Hox contribuent à la régulation de la prolifération<br />

et/ou mort cellulaire est d’une importance majeure dans la<br />

mesure où cela devrait permettre de mieux appréhender<br />

l’implication des gènes Hox dans les nombreuses tumeurs<br />

où l’expression de ces gènes a été trouvée altérée. Les<br />

subventions dont bénéficie cette unité proviennent des<br />

Instituts de recherche en santé du Canada et du<br />

Programme des chaires de recherche du Canada.<br />

Génétique moléculaire<br />

Sous la direction de Jacques Drouin, D.Sc., MSRC<br />

Membres de l’équipe <strong>2011</strong>-<strong>2012</strong> Aurélio Balsalobre,<br />

Ph. D., chercheur associé chevronné • Catherine Couture,<br />

Yves Gauthier, assistants de recherche • Konstantin<br />

Khetchoumian, Shinobu Takayasu, stagiaires<br />

postdoctoraux • Panojot Bifsha, David Langlais, Audrey<br />

Roussel-Gervais, Stephen Nemec, étudiants au doctorat •<br />

Alexandre Mayran, Audrey Pelletier, étudiants à la maîtrise<br />

• Lise Laroche, Tabasum Abdul-Rasul, adjointes<br />

administratives<br />

Activités de recherche L’expression des gènes doit être<br />

contrôlée de façon très précise autant pour le<br />

développement que pour le fonctionnement des<br />

organismes complexes. L’unité de recherche en génétique<br />

moléculaire étudie ces mécanismes de contrôle en utilisant<br />

principalement l’hypophyse comme modèle d’étude. Ainsi<br />

l’équipe a découvert des nouveaux régulateurs de<br />

l’expression des gènes ou facteurs de transcription : ceuxci<br />

contrôlent la formation de la glande hypophysaire et le<br />

développement embryonnaire de plusieurs tissus dont les<br />

membres (bras et jambes), les muscles ainsi que certains<br />

neurones. Ces travaux ont non seulement défini les<br />

mécanismes de différentiation des cellules hypophysaires<br />

mais aussi expliqué une déficience hormonale qui cause la<br />

mort des nouveau-nés. L’équipe étudie aussi les<br />

mécanismes qu’utilisent les hormones pour contrôler<br />

l’expression des gènes et tout particulièrement leur action<br />

sur la prolifération cellulaire et son dérèglement dans les<br />

tumeurs. Ainsi, l’équipe de génétique moléculaire a<br />

identifié des mécanismes qui contribuent au<br />

développement de tumeurs hypophysaires dont les<br />

conséquences sont néfastes, notamment dans la maladie<br />

de Cushing. Les subventions de recherche dont bénéficie<br />

cette équipe proviennent des Instituts de recherche en<br />

santé du Canada, de la Société canadienne du cancer et<br />

de la Société Parkinson Canada.<br />

Neurobiologie cellulaire<br />

sous la direction de Michel Cayouette, Ph. D., chercheurboursier<br />

Junior 2 du Fonds de recherche du Québec -<br />

Santé<br />

Membres de l’équipe <strong>2011</strong>-<strong>2012</strong> Christine Jolicœur,<br />

assistante de recherche • Basile Tarchini, chercheur<br />

associé • Pierre Mattar, Marine Lacomme, stagiaires<br />

postdoctoraux • Vasanth Ramamurthy, Marie-Claude<br />

Bélanger, Carine Monat-Reliat, étudiants au doctorat •<br />

Chantal Brugère, secrétaire<br />

Activités de recherche Pour une reconstruction possible<br />

des différentes régions du système nerveux. Le cerveau<br />

est un organe très complexe composé de centaines de<br />

types cellulaires différents qui sont générés à partir de<br />

cellules souches. Ces cellules doivent prendre des<br />

décisions importantes au cours du développement; par<br />

exemple proliférer ou arrêter de proliférer, vivre ou mourir,<br />

ou encore se différencier en un type cellulaire plutôt qu’un<br />

autre. Les mécanismes cellulaires et moléculaires qui<br />

contrôlent ces décisions sont à la base du développement<br />

normal et, ultimement, du bon fonctionnement du système<br />

nerveux. Une équipe de l’<strong>IRCM</strong> se consacre à l’étude de<br />

ces mécanismes. Une partie de leurs projets a pour but<br />

d’identifier et de caractériser les programmes génétiques<br />

qui contrôlent la production des différents types cellulaires<br />

du système nerveux central. D’autres projets visent à<br />

identifier les processus moléculaires impliqués dans<br />

l’établissement de la polarité des cellules souches, une<br />

propriété essentielle pour permettre la division cellulaire<br />

asymétrique produisant deux cellules-filles de type<br />

différent. Ces travaux ont des implications thérapeutiques<br />

importantes, puisque la compréhension des mécanismes<br />

cellulaires et moléculaires utilisés par les cellules souches<br />

pour produire la diversité cellulaire au cours du<br />

développement normal sera utile dans l’élaboration de<br />

stratégies de thérapies cellulaires pour le traitement de<br />

diverses pathologies du système nerveux. Les chercheurs<br />

espèrent en effet que les connaissances acquises<br />

permettront un jour de manipuler les cellules souches<br />

neurales afin de reconstruire différentes régions du<br />

système nerveux qui auront été endommagées à la suite<br />

de blessures ou par des maladies neurodégénératives<br />

comme, par exemple, le Parkinson et la maladie<br />

d'Alzheimer. Les subventions de recherche dont bénéficie<br />

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