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Innovations agricoles au service du développement durable

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Tests biologiques en laboratoire et essais en plein champ pour tester l’efficacité des pro<strong>du</strong>its<br />

Deux formulations commerciales d’insecticides microbiens (Bacillus thuringiensis var. kurstaki [Bt, Dipel 16,000 UI mg –1 ] et<br />

Be<strong>au</strong>veria bassiana [Biofix larvo-guard 2 × 10 9 CFU ml –1 ]), un insecticide végétal (azadirachtin, Bioking 0,15 % EC) et un<br />

insecticide compatible avec la gestion intégrée des parasites (spinosad, Tracer 480 SC) ont été testés à différentes vitesses sur des<br />

larves de M. vitrata de 4 et de 7 jours en laboratoire. Le Bt a été testé à une e<strong>au</strong> de 1,0, 1,5 et 2,0 g L –1 ; le B. bassania à une e<strong>au</strong> de<br />

2,0, 3,0 et de 4,0 g L –1 et le spinosad à une e<strong>au</strong> de 0,25, 0,3 et 0,5 g L –1 . La mortalité des larves a été corrigée avec la mortalité dans les<br />

groupes témoins en utilisant la formule d’Abbott (1925). Le pourcentage de mortalité a été transformé en arc-sinus et analysé par<br />

une analyse de la variance à un facteur (ANOVA) avec des moyennes séparées, selon le test de l’éten<strong>du</strong>e de Student de Tukey<br />

(SAS, 2004).<br />

Test de terrain de l’azadirachtine, <strong>du</strong> chlorantraniliprole et de l’indoxacarbe<br />

Les expériences de terrain ont été effectuées dans une parcelle d’haricot, selon une méthode prévoyant un bloc aléatoire complet<br />

avec quatre parcelles identiques. Le premier essai a porté sur des traitements d’azadirachtine à trois t<strong>au</strong>x (e<strong>au</strong> à 5,0, 7,5 et 10,0 mL<br />

L –1 ) et un témoin (non traité). Le deuxième essai a porté sur des traitements de chlorantraniliprole à 0,25, 0,30 et 0,34 mL L –1 sans<br />

adjuvant et à 0,30 mL L –1 avec l’adjuvant Trend 90 (0,75 mL L –1 ), l’indoxacarbe à 0,25 g L –1 avec le même adjuvant et un témoin (non<br />

traité). Dans chaque essai, les bourgeons et les fleurs (10 chacun) ont été choisis à partir de cinq plants sélectionnés de manière<br />

aléatoire, pour chaque parcelle de traitement. À chaque récolte, les cosses endommagées et non endommagées de cinq plants<br />

sélectionnés de manière aléatoire ont été enregistrées. Les échantillons recueillis ont été conservés <strong>au</strong> laboratoire dans des récipients<br />

en plastique pendant 7 jours ; puis les larves écloses ont été dénombrées. Le nombre de larves sur les parties florales a été corrigé en<br />

proportion des larves observées après le traitement par rapport à celles présentes avant le traitement. Le pourcentage de dégâts sur les<br />

cosses a été transformé en arc-sinus et soumis à l’analyse de la variance à un facteur ANOVA <strong>au</strong> moyen de traitements différents<br />

séparés, par le test de la plus petite différence significative (PPDS) (SPSS, 2002).<br />

Réaction <strong>du</strong> Maruca vitrata mâle <strong>au</strong>x phéromones<br />

Afin d’établir un seuil pour les actions de lutte basées sur les captures par piège, nous nous sommes procuré quatre mélanges de<br />

phéromones <strong>au</strong>près <strong>du</strong> Natural Resources Institute (NRI), <strong>au</strong> Roy<strong>au</strong>me-Uni. Ils contenaient 0,1 mg de phéromone et étaient<br />

imprégnés dans les membranes de caoutchouc. L’un d’entre eux a été efficace <strong>au</strong> Bénin et <strong>au</strong> Ghana et un <strong>au</strong>tre <strong>au</strong> Burkina Faso<br />

(Downham, 2006). Deux types de pièges en delta (l’un, transparent, provenant <strong>du</strong> Plant Resource International [PRI], <strong>au</strong>x Pays-Bas ;<br />

et l’<strong>au</strong>tre, j<strong>au</strong>ne, provenant <strong>du</strong> Pest Control India [PCI], en Inde) et un piège à e<strong>au</strong> local ont été utilisés pour l’évaluation des<br />

phéromones d’attraction. Un ensemble de quatre pièges à phéromones PRI a été placé dans chacun des champs de haricot traités<br />

(chacun ≤0,1 ha) des trois agriculteurs et dans une parcelle de haricot non traitée (10 × 10 m) à la Station de recherche des cultures<br />

de Ré<strong>du</strong>it. Les pièges ont été installés sur des piquets en bois à environ 1 m <strong>au</strong>–dessus <strong>du</strong> sol, séparés de 5 m. Les membranes ont<br />

été renouvelées tous les quinze jours pendant cinq semaines. Un piège PRI vierge (sans membrane à phéromone) a été installé<br />

comme témoin dans chaque champ. Un deuxième essai a été effectué dans une parcelle de haricot non traitée (10 × 10 m) à la Station<br />

de recherche sur les cultures de Ré<strong>du</strong>it avec des pièges à e<strong>au</strong> utilisant la même méthode. Dans un troisième essai, les pièges PCI<br />

avec membranes ont été placés dans une parcelle de haricot non traitée intercalé avec <strong>du</strong> maïs et une <strong>au</strong>tre parcelle de haricot<br />

non traitée suivant la même méthode décrite ci-dessus. Un piège contenant deux femelles vierges en cage (nourries de solutions<br />

de saccharose à 10 %) a également été placé dans les deux parcelles. Les pièges étaient examinés tous les jours et les papillons<br />

capturés ont été identifiés pour confirmer la présence de mâles.<br />

Les jeunes professionnels dans les concours scientifiques<br />

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