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Innovations agricoles au service du développement durable

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Écologie <strong>du</strong> Maruca vitrata<br />

L’abondance de M. vitrata et ses ennemis naturels ont été déterminés sur neuf parcelles de légumineuses mises en place (dans un<br />

rayon de 50 m) à la Station de recherche des cultures de Ré<strong>du</strong>it. Chaque semaine, les fleurs étaient recueillies de manière aléatoire sur<br />

les parcelles non traitées (40 par culture) de P. vulgaris, Vigna unguiculata, Arachis hypogea et de Pisum sativum (depuis le stade de<br />

la floraison jusqu’<strong>au</strong> stade de la fructification), et conservés en laboratoire pendant 7 jours. À chaque récolte, 12 plants étaient<br />

sélectionnés de manière aléatoire pour chaque culture (à l’exception <strong>du</strong> A. hypogea), et les cosses endommagées et non<br />

endommagées ont été enregistrées. Les cosses contenant des larves ont été envoyées en laboratoire. Des fleurs et des cosses (50<br />

chacune) ont été collectées de manière aléatoire dans des sachets en plastique indivi<strong>du</strong>els, à partir d’une parcelle non traitée de pois<br />

perdrix (Cajanus cajan) et examinées en laboratoire. Des fleurons issus d’inflorescences (n = 50) ont été collectés de manière<br />

aléatoire sur des parcelles non traitées de Pueraria phaseoloides, de Mucuna pruriens et de Macroptilium atropurpureum. Des cosses<br />

(n = 50) de chacune des parcelles de P. phaseoloides et de M. pruriens ont été recueillies dans des sachets en plastique indivi<strong>du</strong>els<br />

et examinées en laboratoire. Cinquante cosses provenant de chacune des 39 variétés de Phaseolus lunatus récemment intro<strong>du</strong>ites<br />

(parcelles traitées) ont été examinées et les cosses endommagées ont été envoyées en laboratoire. Les larves collectées ont été<br />

nourries de germes de haricot mungo jusqu’<strong>au</strong> stade de papillon a<strong>du</strong>lte, pour confirmer l’espèce.<br />

Inventaire des ennemis naturels <strong>du</strong> Maruca vitrata<br />

Outre les parasitoïdes des larves existants, une enquête a été menée pour détecter l’occurrence possible d’<strong>au</strong>tres ennemis naturels<br />

<strong>du</strong> M. vitrata.<br />

Parasitoïde des œufs<br />

La méthode d’exposition d’Arodokoun (1996) a été utilisée. Un plant de haricots comportant des œufs fraîchement pon<strong>du</strong>s a été<br />

placé dans la parcelle de pois perdrix pendant 48 heures. Les feuilles contenant des œufs ont été excisées, conservées dans un<br />

bocal de verre et observées de manière quotidienne en laboratoire. Les œufs parasités (n = 32), qui se distinguent par leur<br />

coloration noire, ont été conservés dans des flacons en verre indivi<strong>du</strong>els. Le sexe des parasitoïdes émergents a été déterminé sous un<br />

microscope binoculaire. L’exposition des plants a été répétée quatre fois en utilisant, à chaque fois, un nouve<strong>au</strong> plant de haricots<br />

comportant des œufs.<br />

L’agent pathogène des larves<br />

Les larves de M. vitrata (n = 1906) ont été recueillies sur le P. vulgaris, le A. hypogea, le P. sativum, le C. cajan, le V. unguiculata, le P.<br />

lunatus et le P. phaseoloides. Les larves recueillies ont été indivi<strong>du</strong>ellement nourries de germes dans des bols en plastique stériles<br />

et examinées quotidiennement. Les larves malades ont été isolées et l’organisme pathogène a été identifié en collaboration avec la<br />

Division des pathologies des plantes d’AREU.<br />

<strong>Innovations</strong> <strong>agricoles</strong> <strong>au</strong> <strong>service</strong> <strong>du</strong> développement<br />

Nématode entomopathogène<br />

Cinquante nymphes de M. vitrata ont été placées à une profondeur de 3 cm dans le sol, dans un champ de haricots (selon la<br />

méthode de Bedding et Akhurst, 1975) et emportées <strong>au</strong> laboratoire après 7 jours. Elles ont été lavées à l’e<strong>au</strong> pour en retirer les<br />

particules de sol et placées dans des boîtes de Pétri indivi<strong>du</strong>elles avec 5 ml d’e<strong>au</strong>. Chaque lymphe a été macérée et examinée <strong>au</strong><br />

microscope binoculaire. Lorsque des nématodes étaient détectés, le contenu macéré était filtré à l’aide d’un tamis en étamine. Une<br />

solution de base a été préparée et utilisée pour effectuer des tests de pouvoir pathogène avec des larves de M. vitrata saines (cinquième<br />

instar) (selon la méthode de Kaya et Stock, 1997). Les larves étaient observées tous les jours <strong>au</strong> microscope binoculaire.<br />

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