Innovations agricoles au service du développement durable
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Préparation de site et protocole expérimental des terres réensemencées<br />
La préparation <strong>du</strong> site expérimental a impliqué la préparation de planches de semis, la création de micro-bassins versants à l’aide de<br />
charrues à bœufs et et l’érection d’une clôture. Le plan expérimental a été divisé en trois lots d’une superficie de 150 m 2 (15 × 10 m)<br />
chacun. Chaque lot était ensuite divisé en six sous-lots de 25 m 2 (5 × 5 m). Les trois lots étaient disposés côte-à-côte à l’horizontale,<br />
séparés par des bandes pare-feu de 5 m. Les graines de graminacées ont été plantées tout le long des micro-bassins versants comme<br />
cultures pures : C. ciliaris, E. macrostachyus et E. superba ; et sous forme de mélange : C. ciliaris-E. macrostachyus, C. ciliaris-E. superba<br />
et E. macrostachyus-E. superba. Les parcelles réensemencées ont été clôturées et mises sous précipitations simulées pour fournir une<br />
quantité d’humidité suffisante pour la germination et le sémis subséquent.<br />
Réponses hydrologiques <strong>du</strong> sol et mesures de pro<strong>du</strong>ction des sédiments<br />
Les précipitations simulées (Young et Burwell, 1972) ont servi à étudier les réponses hydrologiques <strong>du</strong> sol (capacité d’infiltration,<br />
écoulement et pro<strong>du</strong>ction de sédiments) dans toutes les sous-parcelles. La capacité d’infiltration dans toutes les sous-parcelles à<br />
diverses h<strong>au</strong>teurs de ch<strong>au</strong>me a été mesurée à l’aide <strong>du</strong> simulateur de précipitations Kamphorst (Kamphorst, 1987). Chaque<br />
simulation consistait en une averse de pluie d’une <strong>du</strong>rée de 5 min avec une intensité de 375 mL/min (6 mm/min) (Rietkerk et al.,<br />
2000). La capacité d’infiltration était calculée par soustraction de l’écoulement de la quantité de précipitation appliquée : Capacité<br />
d’infiltration (cm 3 ) = précipitation simulée – écoulement total recueilli.<br />
Les sédiments pro<strong>du</strong>its sont nettoyés dans des bouteilles de stockage, filtrés par la suite puis séchés à 105°C pendant 24 h. La<br />
quantité de sédiments pro<strong>du</strong>its est convertie en kg/ha. Ceci a servi d’indice d’érosion de surface, comme le montre l’équation de<br />
Nyangito et al. (2009):<br />
Pro<strong>du</strong>ction de sédiments (kg/ha) =<br />
(sédiment pro<strong>du</strong>it × zone)<br />
Surface cultivée<br />
La pro<strong>du</strong>ction de sédiments et les t<strong>au</strong>x d’infiltration ont été estimés à diverses h<strong>au</strong>teurs de ch<strong>au</strong>me des herbages graminacées de 0<br />
cm (sur terrain dénudé), à 20 et 40 cm, pour représenter les trois intensités de pâturage (faible, moyenne, élevée). Le pourcentage<br />
de la partie souterraine de la plante a été estimé à l’aide de la méthode d’échantillonnage step-point de la végétation (Evans et<br />
Love, 1957).<br />
<strong>Innovations</strong> <strong>agricoles</strong> <strong>au</strong> <strong>service</strong> <strong>du</strong> développement<br />
Enquête <strong>au</strong>près des ménages et analyses statistiques<br />
Les données d’enquête ont été recueillies <strong>au</strong>près de 50 bergers-éleveurs, à l’aide de questionnaires semi-structurés. Les réponses<br />
hydrologiques <strong>du</strong> sol des trois herbages graminacées <strong>au</strong>x différentes h<strong>au</strong>teurs de ch<strong>au</strong>me ont été comparées à l’aide d’une analyse<br />
de variance à un critère de classification et les moyennes ont été séparées en utilisant la comparaison de Tukey's b. La comparaison<br />
moyenne a été faite à P