08.11.2014 Views

Innovations agricoles au service du développement durable

Innovations agricoles au service du développement durable

Innovations agricoles au service du développement durable

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Table<strong>au</strong> 1. Source de revenu des ménages<br />

Source de revenus<br />

Valeur<br />

(SD) 1<br />

Revenu agricole<br />

(%)<br />

Total<br />

(%)<br />

Fermiers<br />

(%)<br />

Revenus des cultures pérennes 1 870 280 78 – –<br />

Revenus des cultures annuelles 396 533 17 – –<br />

Revenus de l’élevage 107 059 5 – –<br />

Moyenne totale <strong>du</strong> revenu agricole 2 373 872 100 82 32<br />

Moyenne totale <strong>du</strong> revenu non agricole 522 700 – 18 68<br />

Moyenne totale <strong>du</strong> revenu des fermiers 2 896 572 – 100 100<br />

(Source: Enquête sur le terrain, 2006.)<br />

1. dinar soudanais = 0,50 $ US.<br />

Pro<strong>du</strong>ction annuelle optimale obtenue par le modèle de l’État <strong>du</strong> Nil<br />

L’approche de modélisation intégrée est utile pour établir un lien entre les facteurs biophysiques et socioéconomiques influençant<br />

la prise de décision relative <strong>au</strong>x petites exploitations <strong>agricoles</strong> et l’évaluation des options pour l’utilisation des ressources, en<br />

termes d’équilibre nutritif, d’utilisation de la main-d’œuvre, d’<strong>au</strong>tonomie alimentaire et de solde de trésorerie (Fischer, 2001). Le<br />

contexte agricole des fermiers de l’État <strong>du</strong> Nil consiste à pratiquer des cultures annuelles et pérennes. L’élevage offre une solution<br />

prometteuse pour l’amélioration <strong>du</strong> système agricole et des moyens de subsistance des populations vivant <strong>au</strong>ssi bien dans les<br />

zones rurales que dans les zones périurbaines. Le résultat découlant <strong>du</strong> modèle utilisé est la valeur objective de la fonction<br />

(revenus), la combinaison optimale des cultures et les ressources utilisées et assorties des pro<strong>du</strong>ctivités de leurs valeurs marginales<br />

respectives. Le modèle a révélé que l’utilisation optimale des terres est représentée exclusivement par les pois chiches et les<br />

haricots secs (sur 8,62 et 1,38 feddans [3,62 et 0,58 ha], respectivement), en raison des h<strong>au</strong>ts rendements de ces cultures<br />

comparativement <strong>au</strong>x <strong>au</strong>tres cultures annuelles soumises à l’étude. Les revenus réels générés par la pro<strong>du</strong>ction agricole étaient de<br />

399 487 DS, contre 811 597 DS pour les rendements optim<strong>au</strong>x (soit un accroissement de 103 % par rapport <strong>au</strong>x nive<strong>au</strong>x actuels).<br />

<strong>Innovations</strong> <strong>agricoles</strong> <strong>au</strong> <strong>service</strong> <strong>du</strong> développement<br />

Le fermier moyen disposait de jusqu’à 10 feddans (4,2 ha) de terre, de 28 573 m 3 d’e<strong>au</strong>, de 191 jours de travail et de 179 532 SD<br />

(soit à peu près 870 $US) comme capital disponible pour la campagne agricole. Conformément <strong>au</strong> modèle, des ressources ont été<br />

affectées à la culture des légumineuses vivrières. Le modèle a indiqué que toutes les <strong>au</strong>tres cultures étaient impossibles, à moins<br />

que des améliorations ne soient réalisées. Toutefois, ces cultures sont considérées comme stratégiques (importantes pour la<br />

sécurité alimentaire et le revenu des ménages) ; par conséquent, des incitations devraient être fournies pour les rendre plus<br />

rentables. Les recherches ont mis <strong>au</strong> point un scénario basé sur une solution type afin de confirmer l’importance des cultures<br />

n’apparaissant pas dans le plan optimal. Le modèle a supposé une chute des prix <strong>du</strong> pois chiche, ainsi que <strong>du</strong> haricot sec comme<br />

phénomène dominant sur les marchés de l’État. La fluctuation saisonnière des prix est un aspect normal des pro<strong>du</strong>its <strong>agricoles</strong><br />

dans l’État <strong>du</strong> Nil : les prix des denrées vivrières suivent en général un modèle saisonnier courant. Le modèle a prévu que la chute<br />

des prix <strong>du</strong> pois chiche et <strong>du</strong> haricot sec con<strong>du</strong>irait à une chute des marges brutes, mais que la marge demeurerait positive. Le<br />

Table<strong>au</strong> 2 montre les résultats de la nouvelle solution type. L’analyse <strong>du</strong> scenario définit les changements des prix <strong>du</strong> pois chiche et<br />

<strong>du</strong> haricot sec dans la solution optimale. Le rendement optimal était de 845 496 DS, soit 112 % de plus que le rendement actuel.<br />

Les nive<strong>au</strong>x optim<strong>au</strong>x des ressources utilisées étaient de 10 feddans (4,2 ha, toutes les terres disponibles confon<strong>du</strong>es), de 17 645<br />

m 3 d’e<strong>au</strong>, de 133 jours de travail et de 202 608 DS de capital-numéraire, données inférieures <strong>au</strong>x quantités réelles disponibles. La<br />

répartition de la zone cultivée par feddan était variée, y compris tous les pro<strong>du</strong>its <strong>agricoles</strong>, à l’exception <strong>du</strong> maïs et de la fèverole à<br />

petits grains (Table<strong>au</strong> 2).<br />

134

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!