Innovations agricoles au service du développement durable
Innovations agricoles au service du développement durable Innovations agricoles au service du développement durable
Selon Shigley (1986), la puissance fournie par un arbre est donnée par la formule : P = F × V où P = puissance (Nm/s), F = force de battage et V = vélocité. La force requise pour battre le maïs (f) est : f = mw 2 r, où m est la masse des barres de battage ; w, la vitesse angulaire de l’arbre ; r, le rayon de l’arbre. La vitesse angulaire (w) est déterminée par l’équation ci-dessous : w = 2πN/60 où N représente la vitesse de battage en révolutions par minute. La puissance fournie par l’arbre (P) est : P = fwr Le moteur électrique approprié est sélectionné lorsque l’exigence en matière de puissance totale de battage est déterminée à une vitesse appropriée de battage. Selon Fashina et Abdulahi (1994), la vitesse de battage qui entraînera les dommages mécaniques les plus faibles, mais avec un rendement de battage élevé, se situe dans un intervalle allant de 300 à 650 tr/min. William (1953) donne la relation entre la vitesse de la poulie entraînée et la vitesse de la force motrice comme suit : N 1 D 1 = N 2 D 2 où N 1 représente la vitesse de la poulie motrice ; N 2 , la vitesse de la poulie entraînée ; D 1 , le diamètre de la poulie motrice ; D 2 , le diamètre de la poulie entraînée. Le poids de la poulie sur l’arbre est donné comme suit : m = ρv où m représente la masse de la poulie ; ρ, la densité de la poulie ; v, le volume de la poulie. Le poids est égal à la masse multipliée par l’accélération due à la gravité (g) : W = ρ × (πd 2 /4) × lp × g p où W p est le poids de la poulie ; d, le diamètre de la poulie ; lp, la longueur de la poulie. La sélection appropriée de la courroie contribuera à une transmission de puissance effective. Une courroie fournit un moyen convenable de transfert de puissance d’un arbre à un autre. La force tangentielle exercée sur une courroie est donnée par la formule suivante : T = T 1 – T 2 où T 1 constitue la tension sur le côté tendu et T 2 , la tension sur le côté distendu. T s = F × r Innovations agricoles au service du développement où T s est le couple sur l’arbre et F, la force totale de battage, laquelle équivaut à l’exigence de couple total du système ; par conséquent, T s = T × r 126
T m (couple moteur) = T × r où T s = T m . Il importe de noter que : P m (puissance du moteur) = wT m , ainsi T (force tangentielle) = P m /(wr) et M T (moment de torsion) = (T 1 – T 2 ) r 1 Selon Hannah et Stephens (1970), la puissance transmise par une courroie est donnée par la formule ci-dessous : où et P = (T 1 – T 2 )V V = (πDN)/60. T 1 /T 2 = exp(µθcosecβ) où β représente le semi-angle de la jablière et, θ, l’angle de chevauchement (angle entre la courroie et la poulie) et µ, le coefficient de frottement. Selon Ogunwede (2003), µ = 0,3 pour une courroie en caoutchouc sur fonte ou acier fonctionnant sur une surface sèche. L’angle de chevauchement pour une transmission par courroie ouverte en forme de V est donné comme suit : et θ = (180 – 2α) × π/180 rad sin α (r 2 – r 1 ) / x où x représente la distance entre les poulies ; r 1 , le rayon de la grande poulie ; r 2, le rayon de la petite poulie. La longueur de la poulie est donnée comme suit : L = 2x + (π/2XD + d) + (D – d) 2 /4x Le diamètre minimum de l’arbre est déterminé en utilisant une équation basée sur le code ASME (1995) qui établit que : d 3 = [16/(πS )] × [(k M ) 2 + (k M ) 2 ] 1/2 s b b t t où d représente le diamètre de l’arbre ; M t le mouvement de torsion d’ensemble ; M b le moment de flexion ; K b le choc combiné et le facteur de fatigue appliqué au moment de flexion ; K t le choc combiné et le facteur de fatigue appliqué au moment de torsion ; S s la contrainte de cisaillement admissible. Selon ASME (1995), les facteurs K b et K t intervenant lorsqu’un choc est appliqué brusquement à un arbre rotatif sont respectivement de 1,5 à 2 et de 1 à 1,5. Pour les arbres ne disposant pas de clés et ceux en disposant, la contrainte admissible (S s ) est de 55 et de 40 MN/m 2 , respectivement. Le palier est sélectionné sur la base de la capacité de charge, de l’espérance de vie et de la fiabilité, conformément à PSG Tech (1989, in Abdulkadir et al., 2009). La force de s battage s’exerce soit par charge dynamique comme on le voit avec les batteurs cylindriques soit par force de cisaillement, comme constaté dans le battage manuel. Les jeunes professionnels dans les concours scientifiques 127
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Selon Shigley (1986), la puissance fournie par un arbre est donnée par la formule :<br />
P = F × V<br />
où P = puissance (Nm/s), F = force de battage et V = vélocité. La force requise pour battre le maïs (f) est :<br />
f = mw 2 r,<br />
où m est la masse des barres de battage ; w, la vitesse angulaire de l’arbre ; r, le rayon de l’arbre. La vitesse angulaire (w) est<br />
déterminée par l’équation ci-dessous :<br />
w = 2πN/60<br />
où N représente la vitesse de battage en révolutions par minute. La puissance fournie par l’arbre (P) est :<br />
P = fwr<br />
Le moteur électrique approprié est sélectionné lorsque l’exigence en matière de puissance totale de battage est déterminée à une<br />
vitesse appropriée de battage. Selon Fashina et Ab<strong>du</strong>lahi (1994), la vitesse de battage qui entraînera les dommages mécaniques les<br />
plus faibles, mais avec un rendement de battage élevé, se situe dans un intervalle allant de 300 à 650 tr/min. William (1953) donne<br />
la relation entre la vitesse de la poulie entraînée et la vitesse de la force motrice comme suit :<br />
N 1<br />
D 1<br />
= N 2<br />
D 2<br />
où N 1 représente la vitesse de la poulie motrice ; N 2 , la vitesse de la poulie entraînée ; D 1 , le diamètre de la poulie motrice ; D 2 , le<br />
diamètre de la poulie entraînée. Le poids de la poulie sur l’arbre est donné comme suit :<br />
m = ρv<br />
où m représente la masse de la poulie ; ρ, la densité de la poulie ; v, le volume de la poulie. Le poids est égal à la masse multipliée<br />
par l’accélération <strong>du</strong>e à la gravité (g) :<br />
W = ρ × (πd 2 /4) × lp × g<br />
p<br />
où W p est le poids de la poulie ; d, le diamètre de la poulie ; lp, la longueur de la poulie. La sélection appropriée de la courroie<br />
contribuera à une transmission de puissance effective. Une courroie fournit un moyen convenable de transfert de puissance d’un arbre<br />
à un <strong>au</strong>tre. La force tangentielle exercée sur une courroie est donnée par la formule suivante :<br />
T = T 1<br />
– T 2<br />
où T 1 constitue la tension sur le côté ten<strong>du</strong> et T 2 , la tension sur le côté disten<strong>du</strong>.<br />
T s<br />
= F × r<br />
<strong>Innovations</strong> <strong>agricoles</strong> <strong>au</strong> <strong>service</strong> <strong>du</strong> développement<br />
où T s est le couple sur l’arbre et F, la force totale de battage, laquelle équiv<strong>au</strong>t à l’exigence de couple total <strong>du</strong> système ; par<br />
conséquent,<br />
T s<br />
= T × r<br />
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