Innovations agricoles au service du développement durable
Innovations agricoles au service du développement durable Innovations agricoles au service du développement durable
Variétés Six variétés de patate douce ont été utilisées : • Japon : maturation précoce (2-3 mois) feuilles pennées, pétales rouges, grosse patate avec une pulpe orange et une tige droite ; • Tainung : maturation précoce (2-3 mois), feuilles coliformes, tige grimpante, patate épaisse avec une pulpe orange ; • Cancaolado : maturation précoce (3-4 mois) avec des feuilles semblables à celles de la pomme de terre, tige noirâtre, patate à trois couches (violet, jaunâtre sur fond bleu) (ces patates douces ont été volées lorsqu’elles sont parvenues à maturité !) ; • Karebe II : maturation précoce (3-4 mois), feuilles lobées, patate blanche à saveur sucrée, tige verte forte ; • Elengi : maturation précoce (3-4 mois), feuilles lobées, courte ramification, floraison précoce, tige verte forte, tachetée de violet et une tâche violette au pétiole au niveau de la partie inférieure, patate à pulpe jaune et à saveur sucrée ; • Mugande : maturation précoce (3-4 mois), feuilles lobées, tige verte forte, patate à pulpe blanche et à saveur sucrée. Ces variétés ont été sélectionnées parce qu’elles sont les plus couramment cultivées et que leurs rendements sont élevés dans les zones rurales. En outre, les caractéristiques organoleptiques sont très appréciées par les consommateurs. La pulpe jaune appelée en Burgorhe « namale » ou « la patate à la couleur jaune semblable à l’huile de palme » (est plus nutritive que la patate douce à pulpe blanche. Toutefois, les variétés à pulpe blanche sont les plus couramment cultivées). La patate à pulpe orange est la plus nutritive, notamment par sa teneur en vitamine et en sels minéraux. Le Tableau 1 montre la composition minérale et en nutriments de la patate douce, comparativement à d’autres cultures disponibles dans la zone (Rakipov, 1995 ; Bisusa, 2006). Tableau 1. Composition en minéraux et en nutriments de la patate douce comparativement à d’autres cultures disponibles dans la zone Culture Patate douce jaune bouillie Patate douce blanche bouillie Ca (mg) P (mg) Fe (mg) Vit. A (IU) Thiamine (mg) Riboflavine (mg) Nicotinate d’aluminium (mg) Acide ascor (mg) 66 58 0,8 1,025 0,09 0,04 0,6 31 72 51 0,7 10 0,06 0,03 0,5 47 Plantain 23 36 0,9 340 0,06 0,04 0,6 32 Mangue 8 17 0,5 2,580 0,09 0,05 0,7 47 Orange 41 20 0,4 200 0,10 0,04 0,4 50 Papaye 23 10 0,7 425 0,03 0,03 0,4 87 Ananas 19 9 0,2 15 0,08 0,04 0,2 21 Tomate 18 18 0,8 735 0,06 0,04 0,6 29 Innovations agricoles au service du développement Méthode Le travail a été mené selon la méthode d’observation directe : observation du milieu végétal et prise de notes des différences entre les plantes infectées et les plantes parfaitement saines au même stade de croissance, en les suivant de manière diagonale (Dupriez et Simbizi, 1996). L’observation a porté sur 10 plantes – cinq infectées et cinq saines – une fois par semaine pour chaque variété. 106
Un dispositif parfaitement aléatoire par bloc a été utilisé. Chaque parcelle était de 2x2 m, avec 1 m entre les parcelles dans les deux directions (par exemple, une parcelle carrée de 5x5). Des observations clés ont été faites sur les paramètres connus qui influencent le rendement du tubercule : nombre de tubercules, poids, diamètre – les tubercules ont été classés, séparés (les tubercules infectés des bons tubercules), pesés et rassemblés selon la variété. La récolte a eu lieu 4,5 mois après le démarrage. Une analyse de la variance utilisant le critère de classification (ANOVA1) a été menée, y compris la comparaison des moyennes deux par deux avec des valeurs calculées à partir de la différence la moins significative (PPDS) en utilisant la formule suivante : où t est la valeur du test-t de Student, CMR est le carré moyen résiduel et n est le total. Résultats et discussion Elengi a produit le plus de tubercules, suivi de Mugande, Karebe II et Tainung (Tableau 2). Par contre, Japon a obtenu très peu de tubercules, mais de gros tubercules (poids et diamètre) ; les autres variétés avaient des tubercules tantôt gros, tantôt petits. Tableau 2. Chiffre moyen de tubercules de patate douce récoltés sur cinq plantes prises comme échantillon Elengi Mugande Karebe II Japan Tainung Sains 35 20 20 18 20 Infectés 23 20 20 18 20 Poids des tubercules sains ANOVA a présenté des différences très significatives entre les poids des variétés de patate douce – le poids des tubercules sains dépendait du génotype (variété) (Tableau 3). La différence la moins significative était de 0,105. La variété Japon avait les tubercules les plus lourds, suivie des variétés Mugande, Elengi, Tainung et Karebe II (Tableau 4). À partir des poids des tubercules, nous avons pu calculer les rendements moyens des tubercules sains : Japon : 300,55 ; Elengi : 254,14 ; Mugande : 202,10 ; Tainung : 183,54 ; Karebe II : 181,52 kg ha –1 . Tableau 3. Résumé des comparaisons du poids moyen des tubercules sains Karebe II Tainung Elengi Mugande Tainung Elengi Mugande Japon NS S S S NS : aucune différence significative ; S : différence significative S S S S S S Les jeunes professionnels dans les concours scientifiques 107
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Un dispositif parfaitement aléatoire par bloc a été utilisé. Chaque parcelle était de 2x2 m, avec 1 m entre les parcelles dans les deux<br />
directions (par exemple, une parcelle carrée de 5x5). Des observations clés ont été faites sur les paramètres connus qui influencent<br />
le rendement <strong>du</strong> tubercule : nombre de tubercules, poids, diamètre – les tubercules ont été classés, séparés (les tubercules<br />
infectés des bons tubercules), pesés et rassemblés selon la variété.<br />
La récolte a eu lieu 4,5 mois après le démarrage. Une analyse de la variance utilisant le critère de classification (ANOVA1) a été<br />
menée, y compris la comparaison des moyennes deux par deux avec des valeurs calculées à partir de la différence la moins<br />
significative (PPDS) en utilisant la formule suivante :<br />
où t est la valeur <strong>du</strong> test-t de Student, CMR est le carré moyen rési<strong>du</strong>el et n est le total.<br />
Résultats et discussion<br />
Elengi a pro<strong>du</strong>it le plus de tubercules, suivi de Mugande, Karebe II et Tainung (Table<strong>au</strong> 2). Par contre, Japon a obtenu très peu de<br />
tubercules, mais de gros tubercules (poids et diamètre) ; les <strong>au</strong>tres variétés avaient des tubercules tantôt gros, tantôt petits.<br />
Table<strong>au</strong> 2. Chiffre moyen de tubercules de patate douce récoltés sur cinq plantes prises comme échantillon<br />
Elengi Mugande Karebe II Japan Tainung<br />
Sains 35 20 20 18 20<br />
Infectés 23 20 20 18 20<br />
Poids des tubercules sains<br />
ANOVA a présenté des différences très significatives entre les poids des variétés de patate douce – le poids des tubercules sains<br />
dépendait <strong>du</strong> génotype (variété) (Table<strong>au</strong> 3). La différence la moins significative était de 0,105.<br />
La variété Japon avait les tubercules les plus lourds, suivie des variétés Mugande, Elengi, Tainung et Karebe II (Table<strong>au</strong> 4). À<br />
partir des poids des tubercules, nous avons pu calculer les rendements moyens des tubercules sains : Japon : 300,55 ; Elengi :<br />
254,14 ; Mugande : 202,10 ; Tainung : 183,54 ; Karebe II : 181,52 kg ha –1 .<br />
Table<strong>au</strong> 3. Résumé des comparaisons <strong>du</strong> poids moyen des tubercules sains<br />
Karebe II Tainung Elengi Mugande<br />
Tainung<br />
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Japon<br />
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