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Innovations agricoles au service du développement durable

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Il existe peu de preuves disponibles pour corroborer, soit l’impact potentiel, soit l’impact démontré de l’investissement dans les<br />

innovations scientifiques et technologiques en vue d’améliorer l’existence des agriculteurs des commun<strong>au</strong>tés rurales et ré<strong>du</strong>ire<br />

ainsi la p<strong>au</strong>vreté, la malnutrition et le chômage ; ce facteur contribue <strong>au</strong> faible nive<strong>au</strong> d’allocations budgétaires nationales à la<br />

recherche agricole. L’organisation défaillante, les déficits humains et techniques et la vision stratégique limitée exacerbent les<br />

problèmes. Or, il est entrepris en Afrique des trav<strong>au</strong>x de recherche agricole qui font la différence.<br />

Il est en conséquence nécessaire de mettre en exergue les résultats positifs et les contributions <strong>au</strong> développement <strong>du</strong>rable de la<br />

recherche agricole et des innovations technologiques et, ce, de manière cohérente et d’en assurer une couverture nationale,<br />

continentale et internationale. Depuis 2008, un consortium d’organisations africaines et leurs partenaires internation<strong>au</strong>x <strong>au</strong><br />

développement ont initié une collaboration visant à promouvoir l’excellence dans les domaines de la recherche agricole, de la<br />

science et de l’innovation, en récompensant les scientifiques africains de sexe féminin et les jeunes professionnels dont les trav<strong>au</strong>x<br />

attestent d’un impact positif et potentiel sur l’agriculture et les moyens de subsistance rur<strong>au</strong>x. Les concours de 2009/2010 sont les<br />

seconds de la série. Bien qu’il existait <strong>au</strong>paravant différents prix, c’est le premier processus dédié à la promotion de l’excellence en<br />

matière de recherche agricole menée par les femmes africaines et les jeunes professionnels et reposant sur des critères définis par<br />

des institutions africaines.<br />

Le but de l’édition 2009/2010 des Concours scientifiques ouverts <strong>au</strong>x femmes et <strong>au</strong>x jeunes professionnels dans toute l’Afrique<br />

était de reconnaître et de récompenser le <strong>du</strong>r labeur et l’excellence des femmes et des jeunes professionnels qui sont engagés<br />

dans la recherche novatrice et d’avant-garde et communiquent les extrants (connaissances, technologies, approches) en vue<br />

d’améliorer le rendement agricole et les moyens de subsistance des commun<strong>au</strong>tés rurales. Les objectifs étaient les suivants :<br />

• susciter chez les femmes et les jeunes professionnels une prise de conscience quant à leur potentiel à contribuer <strong>au</strong><br />

développement de l’Afrique et des opportunités pour réaliser leurs objectifs et ambitions personnels par des carrières dans<br />

les domaines de la science et de l’agriculture ;<br />

• démontrer le rôle déterminant des jeunes professionnels et des femmes dans les domaines de la science, de la technologie<br />

et de l’innovation <strong>au</strong>x nive<strong>au</strong>x commun<strong>au</strong>taire, national, régional et mondial ;<br />

• envoyer <strong>au</strong>x femmes et <strong>au</strong>x jeunes professionnels des sign<strong>au</strong>x forts attestant que leurs efforts et initiatives sont en train<br />

d’être reconnus ;<br />

• motiver les femmes et les jeunes professionnels et favoriser l’engagement en faveur de l’excellence dans la recherche, la<br />

technologie et l’innovation et la communication des résultats, en vue de l’accroissement de l’impact de la recherche sur le<br />

développement socioéconomique.<br />

Les concours ont été lancés en août 2009. Le processus d’évaluation a comporté trois étapes. Des résumés détaillés ont été<br />

sollicités et examinés par un panel d’experts dont les membres ont été sélectionnés <strong>au</strong> CTA, <strong>au</strong> FARA, à l’AGRA, à l’ANAFE et <strong>au</strong><br />

RUFORUM. Cette phase a été suivie de la soumission et de l’évaluation des articles scientifiques complets qui répondaient <strong>au</strong>x<br />

critères définis et de la soutenance orale des soumissions venues en tête de liste devant un jury indépendant. Les articles complets<br />

ont également été évalués par un consultant externe, en la personne de Dr Fetien Abay Abera, de l’Université de Mekelle.<br />

Ce sont <strong>au</strong> total 100 résumés, dans le cadre des deux concours scientifiques, qui ont été reçus de la part de candidats rattachés à<br />

des universités, à des organisations de recherche, à des sociétés et organisations non gouvernementales de 15 pays africains. Les<br />

41 candidats venant en tête de liste ont été retenus pour rédiger leurs résumés en articles complets, conformément <strong>au</strong>x directives<br />

approuvées et 27 d’entre eux ont été sélectionnés (18 jeunes professionnels et 9 femmes) pour participer <strong>au</strong> concours pour les cinq<br />

premières places dans chaque catégorie.<br />

Synthesis Report: Lessons Learned<br />

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