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Championnats<br />
L’Équipe de France, conduite par Alain Barthère et José Ortega, a<br />
réalisé un véritable exploit : “Faire ce qui jamais n’avait été<br />
fait”.<br />
Quand on vit un grand événement, il faut faire de grandes<br />
choses. Sinon, on est un “petit”. Il y avait près de vingt ans que<br />
la France n’avait pas organisé une telle compétition.<br />
Événement exceptionnel, donc. Et là, à l’évidence, la griffe de<br />
“Grands” s’est apposée. Chapeau bas !!!<br />
Dans notre société française à la pensée unique imprégnée de<br />
médiocrité, il est rarement donné aux personnes de réaliser<br />
de grandes choses.<br />
Ne serait-ce qu’une fois dans leur vie.<br />
Y penser est déjà atypique ; le réaliser, extraordinaire.<br />
Ici, à Grange-Dieu, tous les membres de l’Équipe de France ont<br />
engrangé, pour leurs vieux jours, un capital inaliénable en<br />
apportant du bonheur à tous les bénévoles de l’organisation<br />
qui, sous la conduite de Denise Lacote, se sont dévoués sans<br />
compter. Il fallait voir leurs sourires irradier quand toute l’Équipe<br />
de France est venue les remercier, en tenue d’apparat, avant<br />
la remise des prix. Chapeau bas !!!<br />
Honte ! à tous ces journalistes qui ont boudé l’événement,<br />
comme si La Marseillaise avait une tonalité, un prix différent<br />
suivant les sports. Inadmissible.<br />
Oublions vite ces petits narrateurs seulement capables, pour la<br />
plupart, de paraphraser l’émotionnel ou d’en jouer.<br />
Savourons…<br />
23 SEPT 2005 - <strong>ULM</strong> info