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SGRIVI
PROCEDURE SPECIFIQUE
PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT « EBOLA »
PR/ULI/024
V00 de 09/2014
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FICHE OPERATIONNELLE N°1
Organisation de la prise en charge d’un patient « suspect » adulte ou enfant
DEFINITION : CAS SUSPECT
Toute personne présentant une fièvre supérieure ou égale à 38°C dans un délai de 21 jours après son retour de la zone
à risque (Guinée Conakry, Libéria, Sierra Leone et Nigéria + province de l’équateur en République démocratique du Congo).
Trois modes d’entrée possible ont été identifiés :
1) Le patient se présente spontanément aux urgences de l’hôpital Roger Salengro
2) Une patiente se présente spontanément aux urgences gynéco-obstétricales de l’hôpital Jeanne de Flandre
3) L’entrée est régulée par le SAMU-Centre 15 ; patient pris en charge à son domicile, au cabinet d’un
médecin ou est transféré d’un autre établissement
1. Le patient se présente aux urgences de l’hôpital Roger Salengro
Un affichage rappelant l’alerte est en place à l’accueil des urgences ; il invite les patients « suspects » à se signaler
immédiatement à l’IDE d’accueil et d’orientation.
Sinon 2 questions (séjour dans la zone à risque dans les 21 jours + fièvre) seront posées par l’IDE de ZAO et/ou par
l’urgentiste.
Si les réponses aux 2 questions sont « oui » :
• Placer le patient immédiatement dans un box IAO n°3 ou dans la salle de décontamination de la ZAO
dès sa mise à disposition opérationnelle sans contact direct avec le patient ;
si le patient a été identifié après avoir été placé dans un autre box IAO, le maintenir dans ce boc,
toujours sans contact direct
• Faire porter un masque chirurgical au patient
• Ne pas déshabiller le patient
• Appeler le médecin sénior des urgences qui interrogera seul le patient (description plus fine
d’éventuels contacts avec des malades confirmés … cf questionnaire type de l’InVS en annexe de
cette fiche) : aucun examen clinique, sauf impératif absolu
Protection du soignant :
1. le médecin ne doit pas examiner cliniquement le patient, à l’instar de l’IDE de la ZAO ou de toute autre
personne ayant « croisé » le patient sans « contact physique » avec lui ; dans ces conditions : pas de
protection particulière
2. si le médecin doit impérativement examiner le patient :
Cette prise en charge se fera avec un binôme (le médecin et un IDE) qui :
- porteront les équipements de protection individuelle regroupés dans le kit « soignant » pré-établi
(combinaison intégrale, APR de type FFP2, lunettes de protection largement couvrantes)
- réaliseront l’habillage, puis après le soin le déshabillage selon la fiche opérationnelle n°3.
A la fin de ce soin les équipements de protection seront éliminés dans un collecteur DASRI immédiatement
après l’examen. Ce container DASRI restera dans le box, sera désinfecté sur toutes ses surfaces à l’aide d’eau
de javel à 0,5 % de chlore (cf fiche opérationnelle n°9), puis sera éliminé selon la filière spécifique DASRI-Ebola
(si le patient est classé « cas possible »)
En cas d’exposition accidentelle à des liquides biologiques (vomissements, sang, diarrhées, …), la conduite à
tenir est décrite dans la fiche opérationnelle n°6.
Le médecin sénior des urgences contacte :
• le cadre des urgences (ou la nuit et le WE, le cadre de garde)
• le SAMU-Centre 15 pour mettre en œuvre immédiatement la réunion téléphonique entre ARS / CIRE /
infectiologue / régulateur SAMU-Centre 15 / urgentiste en charge du patient afin de classer le patient :
o en « cas exclu » ; il reprend alors le circuit normal d’un patient pris en charge aux urgences
o en « cas possible » : cf fiche opérationnelle n°2
X:\Cal\Ulin\03_QUALITE\3_3 ULI_Procédures\En cours\Ebola\CAT_patient Ebola (v en cours 13 10).doc
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