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SGRIVI
PROCEDURE SPECIFIQUE
PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT « EBOLA »
PR/ULI/024
V00 de 09/2014
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3. Le patient est identifié comme suspect à domicile, au cabinet d’un médecin généraliste ou est
transféré d’un autre établissement
L’évaluation du caractère « possible » est coordonnée par le médecin du SAMU-Centre 15.
Si ce caractère « possible » est retenu, il est pris en charge par une équipe SMUR équipée de tous les moyens de
protection adaptés (cf procédure interne SMUR).
Les équipements de protection de l’équipe intervenant sont :
o un Appareil de Protection Respiratoire FFP2 (APR) ; il est important d’effectuer le test d’étanchéité de
l’APR (fit-check)
o des lunettes de protection largement couvrantes
o 2 paires de gants « nitrile »
o une combinaison intégrale imperméable
o un tablier plastique à UU à porter au-dessus de la combinaison intégrale
Pour revêtir ces équipements de protection individuelle, travailler en binôme.
Un contact est immédiatement pris avec :
- l’infectiologue (s’il n’a pas été impliqué d’emblée dans la démarche de classement en cas « possible »)
- le cadre de l’unité des maladies infectieuses, ou la nuit et le WE, le cadre de garde pour préparer son
accueil.
Le patient sera orienté directement vers le secteur dédié du service des maladies infectieuses (Hôpital André
Fourrier). Son admission se fera par un circuit court (accueil direct à la porte « SAMU » du service) et le patient
sera hospitalisé dans la chambre dédiée (chambre 1 du secteur).
4. Identification du statut « cas possible » chez un patient déjà hospitalisé
On ne peut exclure qu’un patient qui aurait toutes les caractéristiques d’un cas suspect (retour d’un des pays
d’endémie depuis moins de 21 jours) puisse échapper aux filtres décrits ci-dessus. C’est, par exemple, le cas d’un
patient qui aurait menti lorsqu’il a été interrogé et pour lequel des éléments identifiés en cours de prise en charge
pourraient faire évoquer un retour récent d’Afrique (pathologie spécifique, …).
• L’évaluation de la situation, conduisant à éventuellement classer le patient en « cas possible » sera alors
initiée dès l’évocation du caractère suspect du patient. Le médecin sénior en charge du patient prendra alors
contact avec le SAMU-Centre 15 et l’infectiologue pour engager cette évaluation en lien avec l’ARS et l’InVS.
• Si le patient est classé « cas possible » :
o son transfert vers l’unité des maladies infectieuses, secteur dédié, est immédiatement organisé
(cf fiche opérationnelle n°2)
o la chambre / le box qu’il a occupé est fermé ; il le restera, sans intervention, jusqu’à confirmation ou
infirmation du diagnostic par le CNR (délai de 24h environ)
o les professionnels qui ont été en contact avec lui seront identifiés et feront l’objet d’un suivi
spécifique (cf fiche opérationnelle n°6) ; une information spécifique leur sera donnée par les experts
Ebola de l’établissement (infectiologues, urgentistes, médecin du travail, hygiénistes) avec rappel de
la non contagiosité en l’absence de symptômes clinique évocateurs de maladie à virus Ebola . Ils
pourront regagner leur domicile.
o les échantillons biologiques qui auraient déjà été adressés au CBP, seront récupérés immédiatement
pour être stockés dans le laboratoire L3 ; cette opération est gérée par une procédure interne au CBP
• Cette alerte sera levée dès l’infirmation du diagnostic ; la chambre / le box pourra alors être bionettoyé(e)
selon le protocole standard et le suivi spécifique des soignants sera stoppé.
• Si le patient était confirmé comme ayant le virus Ebola, la chambre / le box sera bionettoyé selon la
procédure Ebola (cf fiche opérationnelle n° 9) et les professionnels contacts suivi activement pendant 21 jours
après le dernier jour d’exposition (cf fiche opérationnelle n°6).
X:\Cal\Ulin\03_QUALITE\3_3 ULI_Procédures\En cours\Ebola\CAT_patient Ebola (v en cours 13 10).doc
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