dossier de presse ouverture - FRAC Centre
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juin 2013<br />
/ ANNExES<br />
43<br />
Joris Laarman Lab<br />
ses travaux capturent en temps réel les processus générés dans<br />
la matière par toutes sortes <strong>de</strong> stimulations : vibrations sonores,<br />
mouvements, variations <strong>de</strong> température, etc. Perry Hall produit<br />
une imagerie stimulante, qui semble naviguer entre l’infiniment<br />
petit et la macro-échelle, à l’image <strong>de</strong> la série filmée <strong>de</strong>s<br />
Livepaintings. Son travail a notamment été exposé à New York,<br />
à l’Artists Space et au Cooper Hewitt National Design Museum,<br />
ainsi qu’à Florence dans le cadre du festival Image/Architettura.<br />
Après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s aux Beaux-Arts ainsi qu’à la Design Aca<strong>de</strong>my<br />
d’Eindhoven, Joris Laarman obtient en 2003 son projet <strong>de</strong><br />
diplôme avec le radiateur Heatwave aux formes baroques qui<br />
fait son entrée au Salon du Meuble <strong>de</strong> Milan. Laarman rompt<br />
ainsi avec les aspects minimalistes et conceptuels. En 2004,<br />
il crée le Joris Laarman Lab, qui acquiert une notoriété internationale.<br />
Depuis, ses créations sont entrées dans les collections<br />
permanentes <strong>de</strong>s plus grands musées : MoMA, <strong>Centre</strong><br />
Pompidou, Amsterdam Rijksmuseum. Ses créations s’inspirent<br />
<strong>de</strong> recherches scientifiques à l’image <strong>de</strong> la chaise Bone (2006)<br />
qui prend appui sur les travaux <strong>de</strong> Claus Matthek, qui avait étudié<br />
les principes structurels du développement <strong>de</strong>s arbres et <strong>de</strong>s os.<br />
Artistes<br />
Fe<strong>de</strong>rico Diaz<br />
Inspirées par les sciences mathématiques et la biologie, les<br />
œuvres <strong>de</strong> l’artiste praguois Fe<strong>de</strong>rico Diaz combinent la génération<br />
<strong>de</strong> formes issues <strong>de</strong>s langages informatiques à un travail<br />
sur l’espace. Ses processus créatifs trouvent leur origine dans<br />
la science grâce à l’ordinateur, aboutissant à <strong>de</strong>s installations<br />
multimédias, <strong>de</strong>s sculptures in situ qui matérialisent <strong>de</strong>s phénomènes<br />
physiques ou biologiques. Ses œuvres ont été exposées<br />
à travers le mon<strong>de</strong> (Algorithmic Revolution, ZKM <strong>Centre</strong><br />
for Art and Media, Karlsruhe, 2004 ; Ars Electronica, Linz, 2005 ;<br />
MASS MoCA, 2010 ; MoMA PS1, New York, 2008 ; Biennale <strong>de</strong><br />
Venise, 2011).<br />
Casey Reas<br />
L’artiste américain Casey Reas explore le potentiel <strong>de</strong> la programmation<br />
informatique et <strong>de</strong>s processus algorithmiques dans<br />
le champ <strong>de</strong> l’art. Ses œuvres sont réalisées grâce à <strong>de</strong>s logiciels<br />
<strong>de</strong> génération <strong>de</strong> formes et <strong>de</strong> systèmes électroniques mis au<br />
point par l’artiste lui-même, à l’instar du langage <strong>de</strong> programmation<br />
open source Processing qu’il conçoit en 2001 en collaboration<br />
avec Ben Fry. Casey Reas explore les liens entre systèmes<br />
évolués, naturels ou artificiels, et montre comment <strong>de</strong>s formes,<br />
organiques ou géométriques, peuvent émerger <strong>de</strong> procédures<br />
automatisées. Diplômé <strong>de</strong> la School of Design, Architecture, Art,<br />
and Planning <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Cincinnati, Casey Reas a poursuivi<br />
sa formation au sein du MediaLab au Massachusetts Institute of<br />
Technology (MIT) <strong>de</strong> 1999 à 2001. Il enseigne aujourd’hui à l’université<br />
<strong>de</strong> Los Angeles et ses œuvres ont été présentées dans<br />
<strong>de</strong> nombreuses expositions (MoMA PS1, New York ; Victoria and<br />
Albert Museum, London ; Withney Museum of American Art ;<br />
ZKM <strong>Centre</strong> for Art and Media, Karlsruhe; Ars Electronica, Linz,<br />
Transmediale, Berlin ; <strong>Centre</strong> Pompidou, Paris).<br />
Marius Watz<br />
Perry Hall<br />
Peintre, compositeur et musicien, Perry Hall se distingue par<br />
une pratique pluridisciplinaire. S’il a recours à <strong>de</strong>s techniques<br />
digitales, Perry Hall a fait <strong>de</strong> la peinture son matériau privilégié.<br />
Il en explore « l’intelligence matérielle ». Statiques ou mouvants,<br />
Depuis le début <strong>de</strong>s années 2000, l’artiste norvégien Marius Watz<br />
participe aux développements <strong>de</strong> l’art génératif à travers l’usage<br />
<strong>de</strong> logiciels <strong>de</strong> conception numérique. Marquées par l’abstraction<br />
visuelle, ses œuvres – objets numériques, installations physiques<br />
ou œuvres graphiques – résultent <strong>de</strong> la génération <strong>de</strong> comportements<br />
à partir <strong>de</strong> variables paramétriques* au sein <strong>de</strong> logiciels et<br />
<strong>de</strong> systèmes semi-automatisés. Ses installations sont régulièrement<br />
exposées (Victoria & Albert Museum, Londres ; Todaysart,<br />
La Hague ; ITAU Cultural, Sao Polo). Watz travaille entre New<br />
York et Oslo. Il intervient aussi au sein du laboratoire Interaction<br />
Design à la Oslo School of Architecture and Design. Il a fondé en<br />
2005 Generator.x, une plate-forme d’organisation événementielle<br />
autour du <strong>de</strong>sign computationnel* et <strong>de</strong> l’art génératif.