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RAPPORT - Prebat 2

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Bordeaux, le laboratoire Madirel à l’Université de Provence, le laboratoire Cirimat<br />

à l’Université de Toulouse, le laboratoire Aime à l’Université de Montpellier et le<br />

Laboratoire Iprem à l’Université de Pau. Ce réseau a de surcroît une dimension<br />

européenne. Il sert de modèle à la manière dont un ensemble dispersé de<br />

chercheurs peut s’organiser pour maintenir un haut niveau de performance, et se<br />

trouver mieux à même de développer des liens avec l’industrie. Vos rapporteurs<br />

suggèrent notamment une organisation sur ce modèle dans le domaine de<br />

l’électronique organique, qui constitue un des aspects de la recherche sur les<br />

capteurs solaires.<br />

On peut identifier trois axes sur lesquels la recherche pourrait réaliser des<br />

progrès permettant de se rapprocher de la limite théorique de fonctionnement des<br />

accumulateurs au lithium :<br />

- l’usage de nouveaux matériaux d’électrodes fonctionnant sur des<br />

principes nouveaux et permettant des capacités spécifiques plus élevées<br />

(par exemple des nanomatériaux permettant des réactions dites « de<br />

conversion », ou des composites) ;<br />

- l’amélioration technologique des boîtiers et de la connectique, des<br />

électrolytes et autres composants. C’est ce type de progrès<br />

technologique qui a permis à la batterie Lithium Ion de tripler sa<br />

capacité en charge depuis sa première diffusion commerciale par Sony<br />

en 1992 ;<br />

- l’introduction d’un système électronique interne de gestion optimisée<br />

des ressources pour augmenter la performance et la durée de vie de la<br />

batterie.<br />

Pour l’instant, la technologie des véhicules rechargeables (« plug-in »)<br />

n’est pas disponible à l’échelle industrielle, car elle nécessite des batteries à forte<br />

capacité de stockage d’énergie, qui supportent bien la multiplication des cycles de<br />

charge-décharge, et doivent répondre en outre aux fortes exigences de sécurité de<br />

l’automobile. Même Toyota ne dispose pas de prototype d’une autonomie<br />

supérieure à 20 km. Elle n’est mise en œuvre à ce jour que dans des cas<br />

particuliers, le plus souvent compatibles avec le transport de batteries très lourdes,<br />

comme par exemple le tramway de Nice, dont les accumulateurs sont d’ailleurs au<br />

plomb pour des raisons de sécurité.<br />

Néanmoins, les grands acteurs mondiaux du secteur prennent des positions<br />

pour investir ce marché futur :<br />

- Au Japon, Toyota a renforcé son alliance avec Panasonic pour<br />

développer et produire des nouvelles batteries, et a passé un accord avec<br />

EDF afin que ses futurs véhicules hybrides rechargeables soient<br />

alimentés avec une électricité non émettrice de gaz à effet de serre ;<br />

Renault compte sur les batteries conçues par l'alliance Nissan-NEC ;

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