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RAPPORT - Prebat 2

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effectivement consommée ou estimée pour répondre aux différents besoins liés à<br />

une utilisation standardisée du bâtiment, ce qui peut inclure entre autres le<br />

chauffage, l'eau chaude, le système de refroidissement, la ventilation et<br />

l'éclairage ». Cette notion recouvre celle de « consommation conventionnelle<br />

d’énergie d’un bâtiment » retenue par la réglementation thermique 2005 (arrêté du<br />

24 mai 2006) qui vise « le chauffage, la ventilation, le refroidissement, la<br />

production d’eau chaude sanitaire et l’éclairage des locaux ».<br />

L’énergie de cuisson et la consommation spécifique d’électricité hors<br />

éclairage, climatisation et ventilation ne sont donc pas concernées ; cela<br />

représente au total entre 15% et 20% de l’énergie finale consommée, selon les<br />

données publiées par l’ADEME 1 . Or, pour une consommation d’énergie finale de<br />

42,7 Mtep en 2006, et une surface chauffée d’environ 2,1 milliards de M², la<br />

consommation finale énergétique moyenne du parc des résidences principales est<br />

de l’ordre de 240 kWh par M² et par an 2 . Cette partie de consommation<br />

d’électricité non directement liée aux caractéristiques du bâtiment représente donc<br />

environ 40 kWh par M² et par an d’énergie finale, soit 100 kWh par M² et par an<br />

d’énergie primaire.<br />

C’est bien la performance énergétique au sens de la directive que semble<br />

viser l’exposé des motifs du projet de loi de mise en œuvre du Grenelle lorsqu’il<br />

indique que la consommation moyenne du parc des résidences principales est de<br />

240 kWh d’énergie primaire par M² et par an.<br />

► La norme de 50 kWh par M² et par an vise les constructions neuves, les<br />

plus faciles à isoler thermiquement, puisqu’il est possible de leur appliquer les<br />

dernières technologies dès le stade de la conception.<br />

L’ADEME précise, dans une note intitulée « Le défi du bâtiment » publiée<br />

sur son site Internet, que la consommation moyenne des bâtiments neufs est<br />

actuellement de l’ordre de 80 à 100 kWh d’énergie primaire par M² et par an. Elle<br />

rappelle aussi que « pour les constructions neuves, grâce aux réglementations<br />

thermiques successives, la consommation par m² a été divisée par 2 à 2,5 depuis<br />

1975 ».<br />

Cela signifie que l’effort à accomplir en quatre ans, d’ici la fin 2012,<br />

équivaut à celui réalisé depuis trente-trois ans.<br />

► Une évaluation en énergie primaire tend de toute évidence à pénaliser<br />

l’emploi de l’électricité, dont le rendement en énergie primaire est de l’ordre du<br />

tiers, compte tenu des pertes de chaleur au moment de la production 3 . Cependant<br />

le recours à une pompe à chaleur avec un coefficient de performance de 3 permet<br />

de compenser cet écart pour le chauffage. Une visite de vos rapporteurs au centre<br />

1<br />

« Maîtrise de l’énergie et énergies renouvelables : chiffres clés 2007 », disponible sur le site Internet de<br />

l’ADEME.<br />

2<br />

Le même document de l’ADEME rappelle que : 1 tep = 11 628 kWh.<br />

3 La réglementation thermique 2005 fixe à 2,58 le coefficient de transformation en énergie primaire pour les<br />

consommations et les productions d’électricité (article 35 de l’arrêté du 24 mai 2006).

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