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RAPPORT - Prebat 2

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Dans ces conditions, la possibilité d’obtenir une autorisation par l’Autorité<br />

de Sûreté nucléaire d’une remise en exploitation paraît hautement improbable, car<br />

il faudrait :<br />

1°) revenir au dessin de construction, ce qui supposerait des réparations<br />

dont la faisabilité et la durée seraient très incertaines ; du reste, les compétences<br />

nécessaires ont été dispersées et seraient préalablement à recréer ;<br />

2°) démontrer ensuite que l’installation satisfait de nouveau aux conditions<br />

de sûreté prévues initialement. Or, ceci ne serait même pas suffisant, car les<br />

exigences en ce domaine ont été relevées depuis l’époque de la conception de<br />

Superphénix, entre 1965 et 1975 ; et l’Autorité de Sûreté nucléaire alignerait<br />

évidemment ses contrôles sur ceux effectués aujourd’hui sur les projets de<br />

réacteurs de génération 3.<br />

Ainsi, à tous points de vue (délai, risque de projet, mobilisation des<br />

compétences, préparation de l’avenir), il apparaît nettement préférable de<br />

concentrer les moyens financiers et humains disponibles sur la réalisation et la<br />

mise en exploitation d’ici 2020, conformément à l’objectif fixé par l’article 3 de la<br />

loi du 28 juin 2006, d’un prototype de nature à ouvrir la voie vers la filière de<br />

quatrième génération, plutôt que de s’aventurer dans le chemin très improbable<br />

d’un redémarrage de Superphénix. M. Alain Bucaille, directeur de la recherche et<br />

de l’innovation d’Areva, s’est très clairement rallié à ce point de vue, lors de son<br />

audition du 5 juin 2008.

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