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RAPPORT - Prebat 2

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Conclusion<br />

M. Claude Birraux. Je remercie les participants aux quatre tables rondes<br />

pour leur contribution aux débats, ainsi que les personnes qui sont venues assister<br />

à cette audition publique et qui l’ont animée par leurs questions.<br />

Le compte rendu de nos échanges sera bientôt disponible en ligne sur le<br />

site de l’OPECST, accessible via les sites de l’Assemblée nationale et du Sénat.<br />

Les documents présentés ici sur écran seront disponibles en téléchargement, pour<br />

autant que leurs auteurs n’y voient pas d’inconvénient.<br />

Les débats ont fourni, je l’espère, des éléments permettant de bien situer<br />

l’apport des biocarburants dans la stratégie énergétique, que l’on peut résumer<br />

ainsi : un apport limité mais indispensable.<br />

Un apport limité car il est certain que les biocarburants ne peuvent<br />

apporter à eux seuls une réponse aux besoins énergétiques futurs. Parmi les<br />

vecteurs d’énergie de transport, ils occuperont une place certes croissante, mais à<br />

côté des autres vecteurs : les hydrocarbures fossiles, encore inscrits dans le<br />

paysage énergétique jusqu’à la fin du XXI e siècle, l’électricité et les autres<br />

carburants de synthèse, par exemple le GTL, gas to liquid.<br />

Un apport indispensable car ils permettent d’exploiter les ressources de la<br />

biomasse, jusqu’ici assez peu mises en valeur, et fournissent un vecteur de<br />

stockage pour une utilisation optimisée de l’énergie disponible.<br />

Dans le cadre du pilotage de la recherche en énergie, on perçoit bien, en<br />

conséquence, que les biocarburants doivent conserver une place prioritaire.<br />

Réjouissons-nous que nos organismes de recherche se mobilisent<br />

fortement pour le perfectionnement des filières de BTL, en exploitant la voie<br />

enzymatique pour le bioéthanol et la voie de la gazéification pour le biodiesel. Il<br />

faut que les crédits publics soutiennent et même, si possible, permettent<br />

d’amplifier cet effort. Il s’agit en effet de mettre en valeur un atout stratégique de<br />

la France, qu’elle partage avec la Finlande : une abondance de ressources en<br />

biomasse, d’origine forestière, comme dans la région de Bure, ou d’origine<br />

agricole, comme dans la Marne, sur le site de Futurol.<br />

Les ressources en biomasse de la mer sont un peu le « petit Poucet » de ce<br />

dossier, alors que la France dispose aussi de l’atout stratégique que constitue un<br />

vaste domaine public maritime, le deuxième du monde, de l’ordre de 11 millions<br />

de kilomètres carrés. Les énergies de la mer ouvrent d’autres perspectives<br />

intéressantes parmi les énergies renouvelables, comme l’illustrent la viabilité,<br />

depuis quarante ans, de l’usine marémotrice de la Rance, d’une puissance non<br />

négligeable de 240 mégawatts, et le projet d’un pilote d’exploitation

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